Kill Theory

Bof... D'habitude, j'aime bien les films de la série Afterdark, mais celui-là m'a laissée de glace. Encore une histoire de jeunes seuls dans les bois qui se font attaquer par un tueur fou et bla bla bla.... on connaît cette sauce depuis trop longtemps. La chose différente ici est qu'ils doivent se tuer entre eux. Encore là, on ne comprend pas trop comment le tueur a une emprise sur eux à un point tel qu'ils doivent vraiment s'entre-tuer.

Les acteurs sont médiocres et l'histoire manque de saveur. Par contre, c'est un film qui reste un bon divertissement avec une petite bière!

Un groupe d’étudiants se rend chez l’un d’eux afin de fêter la fin de l’année scolaire. Bizarrement, un psychopathe les prend pour cible pour jouer à un petit jeu. Il ne doit rester qu’un survivant avant six heures du matin ou ils mourront tous. Premier long-métrage de Chris Moore, Kill theory reprend les bases du slasher pour les modifier quelque peu à sa manière. Le principe reste le même, un psychopathe prend pour cible des étudiants dans une – ô surprise ! – demeure isolée. Comme c’est original pour commencer ! Toutefois, une idée permet de sauver du naufrage Kill theory : le tueur n’assassine personne. Il se contente simplement d’imposer un ultimatum pour observer la réaction des intervenants. Un concept intéressant sur le papier qui se révèle un peu moins dans la réalité. Malgré toutes ces bonnes intentions, le cinéaste sombre dans les écueils à éviter afin d’obtenir un résultat alléchant pour le spectateur. Les personnages sont d’une platitude affligeante. Les stéréotypes même des pauvres victimes décérébrées qui ne pensent qu’à leur pathétique personne. Un point difficilement pardonnable compte tenu des ambitions de départ. En effet, parvenir à créer une homogénéité dans la caractérisation des personnages aurait permis de se familiariser avec chacun d’entre eux et de ne rien soupçonner. Au lieu de cela, on choisit la facilité afin que le récit se cadre parfaitement sur un sentier que l’on a balisé au préalable. Seconde faiblesse, l’histoire demeure, dans le fond, très classique. On connaît à l’avance la tournure des évènements que va prendre le métrage (sinon à quoi bon proposer une idée de départ intéressante ?). Ainsi, on se retrouve avec un film aux forts relents de slasher qui ne parvient pas à s’affirmer comme il faut. Certes, la dernière demi-heure mérite une note plus positive, car riche en rebondissements. Mis à part cela et un postulat de départ séduisant, Kill theory ne parvient pas à entretenir la tension dans pareille situation sur la longueur. Bref, un essai à demi-manqué qui dispose d’atouts entachés par nombre de lacunes qu’il aurait été facile de gommer avec un tant soit peu d’attention sur les détails. Une production moyenne qui manque le coche.