Numéro 9

Un superbe anime aux paysages post-apocalyptiques sublimes, je suis resté scotché par tant de beauté, le tout remarquablement réalisé avec une histoire subtile emprunte de mélancolie. Un petit bijou sombre et nostalgique à voir absolument et si vous êtes passés à côté, vous savez ce qu'il vous reste à faire.

Un très beau conte, pour enfant. Mais bon les enfants c'est petit, c'est chiant et ça fait caca partout. Je plaisante. Je crois vraiment que quand quelqu'un veut faire un film (scénariste et/ou réalisateur) c'est qu'il voit un intérêt, de la valeur à ce qu'il va créer. Ici c'est pas que l'ambiance ni l'image soit très belle (l'atmosphère n'est pas top) et l'image à part à quelques passages est rarement sublime. Le vrai point fort du film c'est l'histoire, pleine de péripétie, d'action et de sentiments. En effet dés le départ on reste devant le mystère avec le truc à 3 sigles et ce n'est qu'à la fin qu'on comprend. De plus les personnages qui pourtant ressemblent à des poupées de chiffons (mais en plus laids) ont un charisme et sont souvent touchants, comme l'histoire (je crois que la musique y contribue aussi). Donc pendant 1h10 j'étais vraiment pris par l'histoire, parfois compliquée pour s'y retrouver. Donc en effet un très beau conte, mais en fait pas pour les enfants.

Les personnages sont a croquer, attachants, pleinz de vie et de volonte, on est DANS leur aventure et espère tout le long du film q'ils iront au bout! C'est superbe, les decors sont tout aussi beaux, et le film est plein de sens et nous montre aussi nos responsabilites sur cette planete de loin.

Dans un monde où l’humanité n’est plus, des poupées de chiffons se mobilisent face à une machine qui les poursuit. Nouvelle production de Tim Burton, Numéro 9 est un film d’animation comme on aimerait en voir plus souvent. Il délaisse quelque peu le grand public pour offrir une aventure mature et enchanteresse aux cinéphiles avertis. Son premier point fort et non des moindres, se révèlent dans le design accordé à cet univers chancelant. A la fois magnifique et effrayant, ce dédale de ruines est une réminiscence de notre passé. Contrairement à Wall-E, qui prophétisait la fin de notre monde à cause de notre dédain pour l’environnement et la nature, Numéro 9 se focalise sur l’aveuglement de nos ambitions. La course à la technologie causera notre perte, car les machines se retourneront contre ses créateurs. La vanité de notre être gangrène une société individualiste et égocentrique. A ce titre, les dernières heures chaotiques de la civilisation, que l’on découvre par le biais d’archives, ressemblent étrangement au 3e Reich. Une dictature au pouvoir d’un peuple soumis et naïf. Le film de Shane Acker est aussi riche dans la forme que dans le fond. Proposant moult rebondissements, il nous entraîne dans un périple enivrant d’une troublante élégance. Chaque environnement, chaque plan est magnifié pour renvoyer l’image d’un univers tombé dans la plus totale déchéance. Les poupées, qui m’ont fait penser à Sackboy de Little Big Planet sont des plus attachants. Ils incarnent l’innocence et l’espoir régnant dans ces contrées désolés. Pour conclure, Numéro 9 prouve que le monde de l’animation n’est pas seulement régit par Pixar et Dreamworks (même si j’aime énormément leurs films ;). Le premier long-métrage de Shane Acker, qui est tiré de l’un de ses courts-métrages, est un petit bijou empreint de poésie et d’aspiration pour notre avenir.

Une jolie animation vraiment bien foutue avec de beaux décors de fond. Une belle musique composée entre autres par le grand Danny Elfman à qui l'on doit de grand chef d'oeuvre et qui a énormément travaillé avec Tim Burton, qui produit d'ailleurs cet animé, ce qui ne m'étonne pas d'ailleurs que le bonhomme ait pris part à ce projet. Une ambiance assez "Burtonienne" dans le style. Le seul véritable regret dans ce film c'est qu'il est trop court et du coup n'a pas vraiment le temps de bien explorer et de fouiller le scénario, il faudrait un peu plus d'explications. On a l'impression qu'il manque quelque chose pour véritablement avoir un film complet et fini. Ceci dit cet animé est une réussite, pas un chef d'oeuvre mais un bon divertissement.