Critiques spectateurs de Sardaukar

Twilight - Chapitre 2 : Tentation

…adolescentes pré-pubères.

En même temps, elles en ont pour leur argent…

… Bref, n’étant absolument pas le cœur de cible, j’ai quand même profité de la diffusion TV de l’épisode 1 & 2 pour découvrir la suite du premier. Oui un peu comme pour les Harry Potter, ces mondes ne me sont absolument pas connus… et je ne le regrette absolument pas.

Donc que vaut cet épisode 2? Techniquement? Il y a plus de moyens, cela se voit. Artistiquement? On voit que c’est un homme qui est à la réalisation et on quitte l’univers 100% féminin du 1er. Physiquement? Les midinettes auront leurs dosent de torse musclé et… c’est tout. L’histoire? C’est simple : « la demoiselle hésite (toujours) entre la zoophilie et la nécrophilie… mais version « Sparkle » et « Soft »! On est bien loin des monstres d’antan.

Nan, malgré tout, pour le néophyte que je suis, arrivé à la fin, on se demande se qui va se passer après, car cette épisode introduit énormément de nouveaux personnages.

Mais de là à payer une place de cinéma… non, on attendra qu’il passe à la TV.

Publié le 10 Août 2010

Rampage : Sniper en Liberté

… ou presque.

Voilà un film cynique, qui entre de mauvaise main, pourrait ruiner des vies… et ce n’est pas une blague. On a tout ici ou presque pour réussir le crime parfait. Le scénario qui distille son intrigue « petit à petit » se laisse deviner d’avance. Mais réserve, quand même, certaines surprises et prend une direction qu’on n’attendait pas vraiment.

Mais c’est surtout l’effet « Mass Murder » qui bluff… On est loin du monde du jeu vidéo et des GTA-like. L’effet caméra à l’épaule est parfaitement maîtrisé, tout comme le personnage central. Et à défaut des armes, c’est surtout la société US qui est dénoncée.

Bref, un film à voir, qui navigue entre classicisme, docu-fiction et cinéma d’auteur. Un mélange bien étrange, mais la sauce prend.

Publié le 2 Août 2010

Bitch Slap

… Trixie.

Voilà un film digne d’une publicité pour de la bière, où les actrices se permettent de citer les grands classiques. Quand même c’est quelle que chose !

Ne nous le cachons pas, le scénario n’est qu’une excuse et on y adhère de bon cœur. Cette production plus travaillée qu’il n’y paraît et avec un budget plus conséquent que supposé, nous offres un résultat totalement délire.

On navigue entre soft sex, un peu de gore, de l’action, un soupçon d’humour, des gros mots et… des gros mots. Pardon ?! A oui, les actrices ! Entre ses 3 déesses durs de choisir, même si il est certains qu’elles nous mènent par le bout du… Et je vous parle pas de toutes les autres.

Sinon, la réalisation est de qualité avec un découpage à l’ancienne et une bonne dose de numérique. On peut facilement résumer l’ensemble en expliquant simplement que se produit est tourné comme un clip de rock avec les mêmes protagonistes. Un petit grain de folie en plus !

Comment ce genre de production arrive à voir le jour ? Facile c’est l’Amérique !

Bref, à voir en VO et pour le générique de fin… Merci Internet !

Publié le 22 Juillet 2010

Le Choc des Titans

… classique, c’est tout.

N’attendez rien de se métrage, qui n’est juste qu’un film d’action vaguement inspiré du film original (noté quand même l’hommage : « C’est quoi ça ? Oh rien… »). Ici l’on reconnaît la patte US, soit un mélange d’histoire, de fantastique et le tout sacrifié sur l’autel de l’Entertainment.

Voilà un film moyen sans plus, qui manque de punch, ne tiens pas la comparaison avec l’original… mais qui contient une surprise (made in France). Dans un casting international, l’on a la surprise de reconnaître Mouloud Achour. Principalement connu en Europe « câblée » francophone, en tant que chroniqueur dans l'émission Le Grand Journal de Canal+. Sinon, on le connaissait (ou pas) animateur de télévision, journaliste, musicien, scénariste français et acteur… mais comment a-t-il fait pour finir dans une grande production ?! Le plus grand mystère du film. En tout cas, c’est sa maman qui doit-être fier.

Bref, un film à voir sans trop d’attente, au risque d’être obligatoirement déçu.

Publié le 21 Juillet 2010

The Last Winter

… sous LSD.

Bonjour, je suis un membre dirigeant interprété par Ron Perlman. Mon employeur, une grande pétrolière m’envoie au milieu de l’Alaska, pour débloquer une situation épineuse et faciliter la réalisation d’un pipeline pour que le consommateur puisse continuer à rouler avec des pneus sous-gonflés et les fenêtres ouvertes. Malheureusement pour moi, le scénariste en veut à mon personnage et doit consommer des stupéfiants. Donc, je me retrouve seul au milieu de nul part, avec une petite équipe dont mon ex qui se tape un maudit’écolo qui veut refuse de signer ma convention pour transformer se ‘Paradis terrestre’ en nouvel ‘Eldorado pétrolier’ et me permettre de rentrer à la maison. La météo déconne à plein tube et le fils du patron, venu ici sur mon conseil, semble avoir plus d’un problème… Pourtant, ce n'est que le début.

Ajoutez une histoire riche, mais qui n’est absolument pas rendue accessible. Pourtant ce métrage dispose d’une image de qualité et de FXs qui font plaisir à voir…

…oui « vous êtes bien devant un VDM cinématographique ».

Bref, un film ambitieux, un peu prêchi-prêcha, mais bien trop fouillis pour être vraiment réussi. A découvrir à l’occasion…

Publié le 27 Juin 2010

Les Sept Jours du Talion

… Coupable ou non ?!

Ce film est surtout un film d’ambiance, traitant d’un fait divers : « le rapt, le viol et l’assassinat d’une enfant ». Vous me trouver trop direct, sans subtilité ? Pourtant je suis à l’image de ce film. Ici l’on nous montre tout ! Et quand je dis tout, c’est vraiment tout. L’ambiance et l’image sont parfaitement maitrisées. Pas de bande sonore, pas de texte inutile et une violence brute, aussi réel qu’un film peut la reproduire.

La principale force ici réside dans sa dureté. On ne sourit jamais, les actes de vengeance ne sont jamais jouissifs. Le cadavre de la jeune Jasmine nous met dans l’ambiance : comme pour ceux qui découvrent le cadavre, le spectateur aura droit à tous les détails et en gros plans ... dérangeant, mais jamais voyeuriste (présent pour appuyer le propos et nous rapprocher de la perception du père par de petits détails).

Malgré certaines faiblesses notables, en termes de jeux d’acteurs et d’implication scénaristique, ce métrage vous placera face à vos sentiments et à leurs contradictions. Ici le bourreau de SAW n’a pas sa place et notre père vengeur, n’est pas le stéréotype qu’on peut ou veut s’imaginer. C’est ici, que je souligne la merveilleuse interprétation de la petite fille et du présumé pédophile. Sans eux, je n’aurais pas pris la peine d’écrire et le film se serait limité à un gâchis digne de 5150 rue des… mais je m’égare. Pour dire, Rose-Marie Coallier et surtout Martin Dubreuil se livrent entièrement, pour ne pas dire: "donnent de leur personne". Une belle réussite qui donne sa force au film. Vous aussi, vous en viendrez à vous interroger sur le fait de payer (une place de cinéma, un dvd, le câble, de la redevance, …) pour voir une personne se faire (faussement) torturer pour vrai ! Et des sentiments que en découleront chez vous.

Les Sept Jours du talion est, à la base, un roman écrit par Patrick Senécal et sa version cinématographique diffère très légèrement du roman. L’implication des médias et le basculement de notre héros dans la folie étant bien moindre ici. Malgré ceci, il arrive quand même à nous présenter des situations, des personnages et de long silence qui nous place forcement devant nos propres sentiments. Jamais l’on ne se réjouit vraiment de la violence fait au ‘Monstre’ et malgré toute notre sympathie, voir empathie, l’on n’arrive à séparer le ‘Justicier’ du ‘Bourreau’. Tout comme les personnages on s’interroge : « C’est tu si grave que ça ? Un père voulant se faire justice, pour le meurtre sauvage de sa fille… »

En revanche sur, le fond, M. Senécal ne prend aucun risque et ne tranche jamais la question, ni ne dénonce vraiment la problématique des faibles peines et de la récidive… C’est donc, rapidement, qu’on se découvre spectateur de la descente aux enfers d’un homme, plutôt que d’un film dénonciateur.

Film dur, froid, calculateur, faussement improvisé, l’on réalise bien vite que 7 jours c’est long, très long même. Et qu’il faut bien les occuper et pas trop réfléchir. A l’image de notre héros qui se plonge dans la boisson, pour ne pas être seul face à son dessein.

Bref, un film à voir… pour le choc qu’il représente et celui qu’il produit.

Publié le 27 Juin 2010

La Horde

… Oui est c’est la faute aux Zombies.

Voilà un film de genre marqué au fer rouge par : « La spécificité française » (à prononcer avec la voix grinçante des années 40-50).

Tout au long de son histoire, bien trop souvent la France c’est essayé à faire comme les autres avec le succès qu’on lui connaît. Et ceci, des missiles nucléaires au Minitel en passant par le film de genre. Une grande majorité de ses petites perles se situent dans une des scènes (hommages à la franchouillardises), se situant dans un des derniers appartements d’un HLM de banlieue. On y retrouve des français stéréotypés avec le langage qui va avec, un Minitel (si si, dans une des armoires ouvertes) et pleins de petites choses qui rappel la France. Mais parlons plutôt du film : « dans la norme US » (donc supérieur à la majorité de la production française actuelle). Ceci pour dire que ce métrage contient suffisamment de bonne volonté et d’invraisemblance pour tirer (en 2009/2010) son épingle du jeu. On y retrouve nos personnages types, un grain d’image (propre au cinéma hexagonale) et des acteurs/rappeurs qui (sur)jouent abondements. Le scénario n’est pas très ardus (comme la majorité de se genre de production) et l’on applaudira la scène du toit où l’on peut admirer « le chaos de la capitale » (sublime). Sinon on rira du ridicule de la scène où un des héros encerclé par des Zombies, « joue au chat » sur le toit d’une petite berline… et que la scène est longue.

L’on peut aussi souligner le traitement physique qu’on y retrouve : mélange d’abondant corps à corps asiatiques et de guns fight à la nord-américaine. Mais c’est surtout une transgression du « livre blanc » des Happy End « made in France » qui fait plaisir à voir. Oui, on y retrouve aussi de nombreux dialogues inutiles, pas forcement justifié… En revanche, je rassure « le bon peuple » qui y trouvera sa dose de sang et de horreur de « grande surface ».

Bref, un film dans la moyenne à voir. Mais ce n’est pas la meilleure production du genre « made in France ».

Publié le 20 Juin 2010