Critiques spectateurs de Dante_1984

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X-Men : L'Affrontement Final

X-Men : L'Affrontement Final

Après deux premiers volets aux qualités indéniables, Brett Ratner signe le troisième opus de la franchise. Intitulé « L’affrontement final », X-men 3 laisse augurer une débauche de moyens et d’actions démesurées. Les effets spéciaux sont bluffant, l’action est décuplée. A tel point que les premiers épisodes paraissent bien pâles à côté de celui-ci. La réalisation et le déroulement de l’histoire se font tambour battant. L’ennui n’a pas sa place et certaines sont véritablement sublimes, surtout en présence de Jean Grey. Quel est le problème de ce film ? Si la forme est de très bon aloi, le fond est davantage discutable. Les messages porteurs des deux premiers films sont quasiment absent du film de Brett Ratner. Les humains ont mis au point un virus, qu’ils appellent un « remède », pour transformer les mutants en humains dociles et sans défenses. Certes, la liberté et les choix de chacun sont une thématique abordée, mais nullement développée. A contrario des anciens épisodes, le sujet du film ne se révèle qu’un prétexte à une bataille incommensurable entre les mutants. Certains personnages disparaissent. De nouveaux apparaissent, mais sont peu sollicités (ex : Le fléau). Toutefois, certains prennent de la consistance. La mieux lotie étant Tornade. Fichée dans un rôle de faire-valoir dans les précédents volets, elle est véritablement au centre de l’intrigue. Sans être foncièrement mauvais, cet affrontement final déçoit. Certaines erreurs du premier volet sont réitérées. Notamment, en ce qui concerne le développement des personnages, plutôt chaotique. Cependant, L’univers des X-men étant très complexe, il est difficile de tout aborder en 1h40. Moins profond que ses prédécesseurs, il compense cette carence par un rythme effréné et assure un spectacle divertissant.

6

Publié le 28 Novembre 2009

X-Men 2

X-Men 2

Suite de l’excellent X-men, ce deuxième volet continue sur la même lancée que son prédécesseur. Les mutants doivent s’unir face à une terrible menace qui pourrait mettre en danger leur existence. Cette menace se nomme William Stryker, un ancien militaire, qui semble avoir un lien direct avec Logan et son passé nébuleux. Les mutants du professeur Xavier et de Magneto doivent s’unir afin de déjouer le complot machiavélique que Stryker a mis en place. Bryan Singer amplifie le rejet des mutants par une société égocentrique et intolérante. La population se montre sans pitié envers les mutants. Ces derniers se retrouvent donc pris au piège dans un monde indésirable n’ayant pour seule volonté que de les éradiquer. Les personnages paraissent davantage développés que dans le premier film. On apprend également quelques pans du passé trouble de Logan. Sans toutefois lever le voile sur tous les mystères qui l’entourent. Le rythme du film se révèle nerveux et intense. Le soin apporté aux scènes d’action permet des batailles anthologiques d’une efficacité redoutable. Malheureusement, cette débauche d’action et d’effets spéciaux relèguent le message du film au second plan, surtout lors de la deuxième partie du film. A savoir le droit à la différence et la liberté de chacun. Le gouvernement souhaite parquer les mutants tel du bétail et certains les exterminer de manière radicale et définitive. Voici la seule ombre au tableau. En dehors de cette petite erreur de parcours, X-men 2 se révèle une réussite indéniable en terme de divertissement. Une suite qui surpasse son aîné.

8.38462

Publié le 28 Novembre 2009

X-Men

X-Men

Adaptation du célèbre comics éponyme, X-men nous plonge dans un monde où les mutants sont devenus une réalité. L’évolution de l’espèce humaine ne s’est pas arrêtée. Elle a créé des êtres aux pouvoirs incroyables. Cependant, le pauvre petit humain de base se sent lésé et menacé par cette avancée de la nature. Tel un animal acculé et pris au piège, il doit réagir au plus vite afin d’éradiquer cette soi-disant menace afin de conserver sa suprématie sur le monde. Le petit être vil, arrogant et égoïste sent un danger imminent. Il se pourrait bien qu’il ne conserve plus sa place de numéro 1 au sommet de la chaîne alimentaire. De l’autre côté, certains mutants vivent très mal leur transformation (survenant en général à l’adolescence). Les proches perçoivent cette métamorphose comme une maladie contagieuse !? L’humanité n’a jamais (et ne saura sûrement jamais) accepter la différence en son sein et se retrouve prise au dépourvue. Elle applique ce qu’elle sait faire de mieux : paniquer. En revanche, d’autres mutants ont admis leurs nouvelles capacités. D’un côté se trouve les élèves du professeur Xavier. Ce dernier est convaincu qu’il faut protéger l’humanité et les informer. Il a une foi inaltérable en l’homme. De l’autre, Erik Magnus (Magneto). Un personnage qui a vu tout au long de sa vie les pires exactions de l’homme. Notamment, les camps de concentration. Il se révèle l’exact contraire de Xavier. Profondément misanthrope, il n’a qu’un seul objectif : éradiquer la race humaine pour permettre aux mutants de vivre en harmonie. Bien entendu, les deux camps ont leurs adeptes. Le conflit devient inévitable. J’ai remarqué que les élèves du professeur Xavier n’ont pas subis de transformations physiques visibles et ceux de Magneto en ont subis. Ces derniers ne pouvaient cacher leur véritable nature. Les affrontements sont peu nombreux et Bryan Singer s’attarde sur les conflits humains/mutants plutôt que de laisser partir en roue libre son film. En conclusion, X-men est un film de super-héros prônant le droit à la différence et se révèle un très bon divertissement, même si l’univers du comics n’est pas respecté à la lettre.

7.63415

Publié le 28 Novembre 2009

Chicago Massacre: Richard Speck

Chicago Massacre: Richard Speck

Inspiré de l’histoire vraie de Richard Speck, Chicago massacre retrace le parcours sanglant de cet être méprisable, égoïste et sans scrupules. Sa devise : « Je fais ce qu’il me plaît, quand je le veux. » Il s’est introduit dans une résidence d’infirmières. Puis, il les a attaché, violé et tuer sans le moindre remord. Un massacre dont l’opinion publique ne sera pas mis au courant à cause des émeutes raciales qui sévissent en cette année 1966. Les inspecteurs jouent contre la montre afin de découvrir le meurtrier. Sans quoi, le dossier sera enterré sous peu. Une pression supplémentaire sur leurs épaules. Grand habitué des biopics sur les plus célèbres serial-killers (Ed Gein, Dennis Radder, Albert de Salvo…), Michael Feifer reconstitue le quotidien d’un personnage haïssable au possible. On découvre le massacre qu’il a perpétré sous forme de flashbacks, au fur et à mesure que l’histoire avance. Un moyen de se mettre dans la peau des victimes, puisqu’il les entraîne une à une dans une pièce isolée. On reste donc dans l’expectative de connaître ce qu’il arrivera à la prochaine malheureuse de ce cruel jeu macabre. La manière de retranscrire les évènements à la manière d’un documentaire, permet au film d’atteindre un réalisme saisissant. La caméra se retrouve toujours proche des protagonistes. En conclusion, Chicago massacre montre le portrait d’un serial-killer qui n’a plus rien d’humain. Le réalisme que procure Michael Feifer à son film permet de se plonger instantanément dans l’histoire.

7.14286

Publié le 27 Novembre 2009

Forbidden Floor

Forbidden Floor

Min-young déménage avec sa fille dans un immeuble plus proche de son lieu de travail. Lorsque son voisin se plaint des bruits provenant de leur appartement, elle ne comprend pas. Plus grave encore, sa petite fille semble radicalement changé de comportement. Quatrième et dernier volet des 4 horror tales, Forbidden floor revient à un cadre urbain froid et austère après la forêt bucolique de Dark forest. Le film de Il-soon Kwon ressemble étrangement à l’excellent Dark Water. Les similitudes troublantes se multiplient au fur et à mesure que l’histoire suit son cours. Tout d’abord, cet immeuble aux couloirs peu engageants, les personnages (une mère et sa fille de 5 ans), le scénario en lui même… Les détails ne manquent pas et on décèle rapidement les limites de Forbidden floor. Souffrant d’un rythme relativement lent, on n’échappe pas au retour du spectre vengeur aux longs cheveux noirs (qui a dit encore ?) qui terrorisent à nouveau nos écrans. Mais, seulement ces derniers. A aucun moment on ne ressent un frisson nous parcourant l’échine. Pire, le réalisateur ne fait même pas usage de petits sursauts faciles dont ils auraient été profitable pour son film. C’est avec résignation que l’on regarde les personnages arpenter cet immeuble au lourd passé (une fois de plus). La mère est accaparé par son travail et sa petite fille se retrouve livrée à elle-même. Contrairement à Dark water, les bruits ne proviennent pas de l’étage supérieur, mais de celui du dessous. Voici la seule « originalité » du film. Un 4e étage où personne n’habite et qui n’est même pas sensé exister. Le comportement de sa fille devient préoccupant. Est-ce dû à son absence et au manque d’attention de sa part ? Elle culpabilise, mais se rend compte qu’il se passe autre chose. L’histoire ne décolle nullement et l’explication aux maux de cet immeuble se révèle on ne peut plus simpliste. Les scénaristes ne s’embarrassent d’aucun rebondissements, même prévisibles. En conclusion, Forbidden floor est un long fleuve tranquille. N’ayant aucun scrupules à se servir des ingrédients de Dark water pour permettre à son histoire d’exister.

6

Publié le 27 Novembre 2009

Timber Falls

Timber Falls

Un jeune couple part en week-end dans une région isolée et magnifique. Ils vont être la victime des exactions de la population locale, passablement dérangée. Une fois de plus, la beauté d’une région isolée rime avec psychopathe dégénérés prêt à vous trucider. Dès le début de l’histoire, on remarque le manque évident d’inventivité de la part du réalisateur. Aucune originalité dans son déroulement et dans les meurtres perpétrés. A cela, s’ajoute des personnages fades et stéréotypés, voire caricaturaux pour certains d’entre eux. Néanmoins, on remarquera une petite touche de folie dans les motivations de ses meurtres. A l’exception de ce point, Timber falls sent le réchauffé. On nous dessert un plat insipide ayant perdu toute sa saveur. Ce n’est pas le dernier plan du film qui me contredira. Il supprime le peu de réalisme instaurer à l’intrigue, si fragile soit-il. En conclusion, Timber falls se contente d’appliquer bêtement les règles du slasher sans jamais se distinguer de la concurrence. Impersonnel, quelconque et doté d’une histoire éculée, le film de Tony Giglio ne suscite que la frustration et l’énerverment.

6.07143

Publié le 26 Novembre 2009

Public Enemies

Public Enemies

Inspiré d’une histoire vraie, Public enemies relate la traque de John Dillinger, célèbre braqueur de banques, par le FBI. Qui d’autres que Johnny Depp aurait pu interpréter ce personnage charismatique, distingué et fascinant. Ces trois traits de caractères se retrouvent chez les deux personnages. John Dillinger est un gangster au sens de l’honneur très poussé. Impitoyable, il n’en reste pas moins un homme attaché à des valeurs, les siennes. Ne jamais abandonner un ami, utiliser la violence en dernier recours. Tels sont ses préceptes. Il agace les forces de l’ordre par son flegme et son assurance. Il évolue dans un pays en proie à une crise financière sans précédent. Tout du moins, jusqu’à nos jours. Le film est entièrement centré sur cet individu marquant. Sa présence nous envoûte. De ce point de vue, Michael Mann réussit le tour de force de nous mettre à la place des contemporains de cette époque en proie à des bouleversements irréversibles. La retranscription des années 1930 est troublante de vérité. Les détails sont nombreux. On reste admiratif devant une telle reconstitution de cette période. On reconnaît la signature du cinéaste à des fusillades nerveuses et intense. Le déroulement de l’histoire est un parfait équilibre entre action et réflexion. Seul ombre au tableau de cette remarquable restitution des évènements : Marion Cotillard. Un personnage fragile qui se repose entièrement sur son compagnon. Puis, comme par enchantement, elle résiste à un interrogatoire houleux face à un agent du FBI sadique et peu scrupuleux. En dehors de cela, Publie enemies est un film policier d’une qualité certaine. Michael Mann retranscrit cette époque avec brio et talent. Comme à son habitude.

8.2

Publié le 26 Novembre 2009

Terminator Renaissance

Terminator Renaissance

Le soulèvement des machines avait suscité une grande controverse au sein des fans de Terminator. Un troisième opus bancal, mais somme toute divertissant. McG a donc la lourde tâche de redresser la barre afin de retrouver le plaisir d’antan à la simple évocation de cette franchise. La pari est-il réussi ? Oui. Le plus difficile étant de parvenir à surmonter l’absence de Schwarzenegger dans le rôle du T-800. La figure indissociable de la saga initiée par James Cameron. Nous nous retrouvons donc en 2018. Le jugement dernier a bien eu lieu et la guerre contre les machines ne fait que commencer. A la tête de la résistance, John Connor, bien décidé à ne pas laisser l’espèce humaine finir à l’état de relique poussiéreuses de musées. Christian Bale est un choix très judicieux pour ce rôle. A la fois charismatique et très convaincant, le petit Nick Stahl (dans le précédent film) fait pâle figure à ses côtés. 25 ans après le premier Terminator, on découvre enfin la guerre faisant rage entre les humains et Skynet. De ce fait, il n’y a plus de voyages temporels et le T-800 ne se retrouve qu’à l’état de prototype. Un revirement de scénario opportun justifiant l’absence de Schwarzy. Nous sommes donc plongé dans un univers post-apocalyptique d’une crédibilité époustouflante. Les effets spéciaux sont parfait et réussissent à créer un monde à la merci des machines. Leur détermination n’a d’égal que leur efficacité. La révélation du film est bien évidemment, Sam Worthington, également vu dans le survival animalier Solitaire. Il cultive l’ambiguïté sur sa véritable nature et ses motivations qui le pousse à agir. Le face-à-face entre lui et Christian Bale est inévitable. Au final, Terminator Renaissance porte très bien son nom. Il nous fait oublier le précédent opus avec une facilité déconcertante. Inventif, efficace et truffé de clins d’œil aux films de James Cameron, ce quatrième volet redonne une seconde vie à la franchise. En espérant que les prochains films de la franchise se trouvent dans la même lignée que celui-ci.

7.5

Publié le 26 Novembre 2009

Terminator 3 : le Soulèvement des Machines

Terminator 3 : le Soulèvement des Machines

Troisième opus de la franchise Terminator, Le soulèvement des machines était attendu au tournant. 12 années auront été nécessaires pour que cette suite voit le jour sous nos latitudes. 12 longues années où notre imagination n’a cessé d’envisager les différentes possibilités de scénario envisageables pour l’avenir de la saga. Au final, la déception est plutôt amer. Le jugement dernier n’a pas eu lieu. John Connor erre dans une vie plate et chaotique. Tout va changer lorsque le T-800 refait son apparition, mais également le T-X. L’androïde le plus perfectionné qui puisse exister. Le scénario reprend les mêmes bases que le précédent opus. Une course-poursuite entre l’assassin et la victime. Bien décidé a éliminer John Connor par tous les moyens. Sarah Connor n’est plus et avec elle, s’envole une partie de la mythologie Terminator. Le film n’est pas foncièrement mauvais. Il propose un divertissement de premier ordre et des scènes d’action efficaces. Cependant, on éprouve une sensation de déjà-vu lorsque l’on regarde le film de Jonathan Mostow. Toutes les situations paraissent recalquer sur le deuxième volet. En conclusion, Terminator 3 est une suite décevante au vu de la qualité de ses aînés. Prévisible, il n’a pour véritable ambition que de faire passer un agréable moment. On était en droit de solliciter davantage de la part d’une série aussi excellente.

6.65714

Publié le 26 Novembre 2009

Le Massacre des Morts-Vivants

Le Massacre des morts-vivants

Réveillés par les radiations d’une machine agricole, les morts terrorisent un petit village anglais. Après le succès unanime et indiscutable de Night of the living dead, nombre de concurrents sont apparus à la lumière du jour. Peu se sont révélés aussi bon, incisif et maîtrisé comme le chef d’œuvre de Romero. A tel point qu’il est futile de parler de concurrence, le modèle écrasant allègrement ses vaines tentatives de renverser le roi. Que dis-je ?! L’empereur, le précurseur de tout un genre ! Sans être anéanti par son modèle, Living dead at the Manchester Morgue ne créé par la surprise en ne réussissant pas à égaler son aîné. Du côté des points faibles, un rythme inégal et une enquête peu originale. Jorge Grau prend le temps d’installer ses personnages et son histoire. Un déroulement irrégulier dont on oublie les carences lors de l’assaut final de la morgue de Manchester. Concernant l’enquête, pas de nouveautés à se mettre sous la dent, elle ne se veut qu’un prétexte au véritable attrait du film : les morts-vivants. Au-delà du manque d’originalité sur la forme, le message destiné au spectateur se veut virulent et primordial dans l’analyse d’une société amorphe et apathique. L’exemple parfait étant la scène d’introduction, où une jeune femme nue, court devant des automobilistes indifférents à ce spectacle pour le moins atypique et inhabituel. Le film dénonce les préjugés sociaux et raciaux gangrenant notre quotidien. Le protagoniste incarnant l’anti-conformisme et le sergent McCormick, le conservatisme et les a priori injustifiés (et injustifiables). Sans ce message, n’ayant rien à envier aux films de Romero, Le massacre des morts-vivants aurait été un énième films de zombies sans saveurs. Néanmoins, ce n’est pas le cas. Sa déclaration acerbe de notre société moribonde lui offre une dimension inattendue.

8

Publié le 26 Novembre 2009

Dark Forest of Death

Dark Forest of Death

5 amis partent en randonnée dans une forêt. L’endroit est magnifique, mais un certain malaise règne autour d’eux. D’autant plus que l’une d’entre eux a des dons de médiums. Elle est capable de voir l’avenir et ce qu’elle perçoit n’a rien de très enviable. Un destin funeste les attend. Troisième volet de la série « 4 horror tales », Dark forest tranche avec ses deux prédécesseurs. Je rappelle qu’il n’est pas utile de voir les films dans l’ordre ou de tous les voir. Les histoires sont indépendantes et différentes l’une de l’autre. Le cadre urbain des autres volets est remplacé par un environnement naturel et somptueux. Un paysage propice à une angoisse permanente de l’inconnu et des mystères de la nature. Tout du moins en théorie. Le début de l’intrigue ressemble davantage à un slasher qu’à un film de spectres vengeurs. Tout y est réunis. Les jeunes délurés, le lieu isolé et la nature des crimes laissent planés le doute sur les véritables motivations du film. Vous pouvez être soulagé, il n’y a pas de jeunes filles aux longs cheveux noirs à l’horizon pour nous terroriser. Il reste un climat énigmatique où l’on se demande qu’elle sont les motifs d’un tel massacre. Au fur et à mesure que l’histoire avance, le film revient à ses modèles et nous dessert une histoire de malédiction nébuleuse et approximative. Le passé des lieux n’est absolument pas évoqué. Nos interrogations de départ ne sont en rien résolues. Il s’agit peut-être d’une manière de laisser à la nature sa part de mystère que nous ne sommes pas capable de comprendre. Toutefois, le climat angoissant auquel nous sommes en droit de revendiquer n’est pas au rendez-vous. Dark forest mélange les idées, plus ou moins bonnes, de nombre de films. Par exemple, les assaillants du film s’apparente aux shibitos de Forbidden siren. Le regard dénué d’humanité, les gestes saccadés, voire désarticulés. Le film de Jeong-min Kim ne suscite pas la crainte de cette force indicible cachée au sein de la forêt. Le véritable point faible du film est sa fin. Un dénouement qui traîne beaucoup trop en longueurs et dramatise exagérément la situation. La scène finale dure environ 20 interminables minutes. Celles-ci auraient pu être divisés par deux allègrement. Pour conclure, Dark forest possède des lacunes difficilement pardonnables, l’empêchant par la même occasion de se démarquer de la concurrence et même des autres films de la série. Seul le cadre se distingue du lot. La forêt étant une personnification de nos peurs refoulées.

6

Publié le 26 Novembre 2009

Terminator 2 : le Jugement Dernier

Terminator 2 : le Jugement Dernier

Suite de l’excellent Terminator, cette suite intitulée Le jugement dernier est tout aussi remarquable que son aîné, voire supérieur sur certains aspects. Skynet ayant échoué a tuer Sarah Connor, il décide d’envoyer un robot plus perfectionné que le T-800, le T-1000. Celui-ci ne devra pas tuer Sarah, mais John, alors jeune adolescent à problèmes. Pour le protéger, un T-800, reprogrammé, est envoyé à la même époque. Face à Scwharzy, on découvre un Robert Patrick, impitoyable et sadique, dans le rôle de ce robot en apparence invincible. En effet, il est constitué de métal liquide, ce qui lui permet de se régénérer instantanément. James Cameron maintient la formule du premier épisode. C’est-à-dire, course-poursuite, action, science-fiction et menace d’un avenir apocalyptique à l’horizon. Etant donné que le budget fut revu à la hausse, les grands moyens sont employés. Il suffit de regarder les effets spéciaux pour s’en convaincre. A l’époque (le film a tout de même 18 ans), la technologie employé par les studios étaient révolutionnaires et même de nos jours, il vieillit très bien. Voir le visage du T-1000 exploser par une décharge de fusil à pompe et se reconstituer parfaitement est une prouesse extraordinaire. L’histoire n’est pas en reste, puisque l’on apprend davantage sur les raisons de la révolte des machines et de l’holocauste nucléaire. Pour conclure, Terminator 2 mérite amplement sa réputation de chef d’œuvre. Davantage d’actions, de personnages marquants et d’une intrigue riche en découvertes, le film de James Cameron reste le meilleur opus de la saga à ce jour. A (re)découvrir absolument.

9.07463

Publié le 25 Novembre 2009

Terminator

Terminator

Dans un monde post-apocalyptique, un robot est envoyé dans le passé afin de tuer Sarah Connor, la mère du meneur de la résistance humaine. Pour la protéger, Kyle Reese est également envoyé en 1984. Film culte de James Cameron, ce premier Terminator pose les bases d’un univers complexe et intense. On découvre que notre avenir est loin d’être rose. Nous avons conçus notre propre objet de destruction : les machines. Se révoltant, elle n’auront de cesse d’anéantir la race humaine pour régner sur la planète. Seulement, en travers de leurs chemins un groupe d’opposants farouches leurs donne du fil à retordre. C’est pourquoi, il décide de voyager dans le temps afin de tuer ce mince espoir, qui réside en la personne de John Connor, en assassinant sa mère. Voici donc, pour l’histoire. En ce qui concerne le film, James Cameron nous offre une course poursuite effrénée entre le Terminator et sa cible, Sarah Connor. Entre science-fiction et film d’action, le déroulement de l’intrigue se veut haletant et d’une efficacité fantastique. Incarné par un Schwarzy incroyable dans le rôle du robot sans âme, il compose une prestation sans égale. De par sa carrure et son expression vide de tout caractère humain, il marque un tournant dans sa carrière avec un personnage à sa mesure. N’oublions pas également, une bande son géniale dont la musique principale sera la signature de la franchise par la suite. En conclusion, Terminator est une petite révolution dans le cinéma. Bien que les effets spéciaux aient quelque peu vieillis, il n’en reste pas moins que nous sommes en présence d’un film indispensable à tout amoureux du 7e art.

9.16092

Publié le 25 Novembre 2009

My Bloody Roommates

My Bloody Roommates

Dans un internat prônant le travail et le respect du règlement, de jeunes filles y sont envoyées par leurs parents afin d’étudier de manière intensive et continue. Une université très particulière aux attitudes dictatoriales et dogmatiques. Celle-ci ressemble davantage à une prison (ou une maison de correction en l’occurrence) qu’à une école. La direction oblige les élèves à oublier leurs désirs et les affaires personnelles sont interdites (des boucles d’oreilles aux romans). Les horaires sont fixes, la nourriture n’est pas très ragoûtante et les uniformes sont obligatoires. On ressent de la part du personnel de l’établissement une volonté de supprimer la personnalité de chaque individu. Celui-ci les formate afin de les rendre compétitives, performantes et productives. En somme, un endoctrinement pour devenir le parfait citoyen modèle qui n’a de cesse de satisfaire sa hiérarchie. Les professeurs prennent un véritable plaisir à persécuter leurs pensionnaires. Un harcèlement difficile à supporter pour les plus fragiles, car ils aiment jouer sur leurs faiblesses et les manipuler. Les jeunes filles évoluent donc dans ce cadre austère et sans âme où leur esprit entreprenant est annihilé au profit d’un quotidien morose et banale. Yoo-jin accepte difficilement l’autorité et se met rapidement à dos certaines de ses amies. Peu à peu, elle commence à avoir des hallucinations concernant un terrible drame s’étant déroulé dans le pensionnat. Par ce fait, le film aborde une problématique contemporaine : s’adapter ou mourir (au sens littéral du terme). Les jeunes étudiantes se sont résignés à entrer dans le système très stricte de leur nouvelle école et voit en Yoo-jin, une rebelle refusant tout forme d’autorité. Elles sont forcées de s’adapter par la contrainte. La thématique fantastique est secondaire. Elle n’est abordée qu’à travers les visions de Yoo-jin, par la suite d’une autre personne, et au dénouement de l’histoire. En conclusion, D-day se révèle peu angoissant, mais néanmoins prenant et intéressant sur plusieurs aspects. Si vous recherchez le frisson en regardant D-day, vous serez déçus. En revanche, aborder le film de Eun-kyung Kim en tant que microcosme de notre société permet de lui découvrir une profondeur insoupçonnée.

7.25

Publié le 25 Novembre 2009

29 February

29 February

Un journaliste écoute l’histoire de Ji-Yeon internée en hôpital psychiatrique. Celle-ci aurait été victime d’un fantôme 4 ans auparavant, sur son lieu de travail, un péage d’autoroutes. Voici une nouvelle histoire de fantômes raconté à travers les souvenirs d’une jeune femme considérée comme démente. Une malédiction rôde aux alentours d’un péage d’autoroutes. Tous les 29 février, des personnes y meurent mystérieusement. Peu à peu, Ji-Yeon ressent une étrange présence autour d’elle. Les troubles et les visions se font de plus en plus violents. Cette date fatidique l’obsède et ne s’en explique pas la raison. 29 february n’est pas un film qui fait peur. Surtout, si vous êtes habitué aux films fantastiques/horreur asiatiques. Il n’est pas angoissant, mais notre curiosité est titillée. On se demande où le scénario va nous emmener. Sombre imposture de bas-étage ou intrigue bien ficelée ? Ni l’un, ni l’autre, à vrai dire. L’histoire est suffisamment plaisante pour qu’on regarde le film avec intérêt, mais elle ne se révèle pas d’une inventivité transcendante. Les tenants et les aboutissants sont trop convenus. Encore une fois, il est aisé de deviner le dénouement, si tant est que l’on regarde par douzaine ce genre de films. Les néophytes seront, quant à eux, surpris par un revirement de dernière minute lors du dénouement. L’insomnie dont souffre Ji-Yeon n’est pas assez mise en avant. Il y avait de bonnes idées à exploiter sur ce sujet, mais il ne s’agit que d’une conséquence due aux récents évènements dont elle a été victime. En conclusion, 29 february se veut très traditionnel dans son approche du fantôme vengeur. Toutefois, l’interprétation des acteurs et l’étrangeté qui règne tout au long de l’histoire, procure un honnête film fantastique.

6

Publié le 23 Novembre 2009

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