Critiques spectateurs de Dante_1984

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Zombie: Le Crepuscule des Morts-Vivants

Zombie: Le Crepuscule des Morts-Vivants

10 années après l’excellent Night of the Living Dead, George A. Romero récidive avec Dawn of the dead. Voici la quintessence de l’œuvre du cinéaste. Il dénonce une société de consommation asservis par les médias et la politique. Les zombies étant une transposition de nos mœurs. Stupide, sans la volonté de réfléchir, ni de changer quoi que se soit. On y retrouve des individus piégés dans un centre commercial où les cadavres déambulent selon leur bon gré. Zombie sublime tous les aspects de son prédécesseur. Bénéficiant d’un budget nettement plus confortable qu’autrefois, Romero a pu en tirer le maximum pour signer un film unique et d’une justesse inégalable. Ne nous y trompons pas, Zombie est le meilleur film de morts-vivants à ce jour. En conclusion, une claque monstrueuse pour un film aussi culte que La nuit des morts-vivants. Indispensable.

9.04412

Publié le 19 Septembre 2009

Jericho Mansions

Jericho Mansions

Dans un immeuble délabré, Leonard, le concierge, n'a aucun souvenir de son passé. Un meurtre est perpétré au sein de l'immeuble. Qui est le coupable ? Et pour quelle raison ce locataire a t-il été tué ? S'appuyant sur une réalisation audacieuse et étonnante, Jericho Mansions est un huis-clos étrange où l'on découvre le quotidien tumultueux de ses habitants. Des locataires pour le moins loufoques, farfelues et pour certains, dérangés. Pendant qu'ils vaquent à leurs occupations, Leonard semble souffrir d'absences et tente de découvrir les pans oubliés de son passé. Sa passion est de construire une maquette d'un pont à l'aide de trombones. Outre l'aspect impressionant et spectaculaire de la maquette, celle-ci se révèle comme une métaphore de son passé qu'il tente de reconstruire. On décèle dans le film d'Alberto Sciamma un humour décalé, voire macabre à certains moments. Ce qui n'est pas pour me déplaire. Malgré quelques petites longueurs, Jericho Mansions est un thriller original et singulier. A découvrir.

7

Publié le 19 Septembre 2009

La Nuit des Morts-Vivants

La Nuit des Morts-Vivants

L’année 1968 sera révélatrice d’un véritable mythe en puissance : George A. Romero. Il nous gratifie de ce chef d’œuvre qui est devenu un classique du cinéma. Une œuvre annonciatrice d’une tétralogie sur les morts-vivants et qui se perpètre encore de nos jours. Certains diront qu’au fil du temps, le cinéaste a perdu de sa superbe, mais ce n’est pas mon avis. Il garde une grande part de son intégrité dans la réalisation de ses films. La nuit des morts-vivants fut réalisé en noir et blanc, faute de budget conséquent pour ce jeune inconnu du cinéma. Une limite qui deviendra par la suite une des plus grandes forces du film. Ne dit-on pas que la nuit tous les chats sont gris ? Pour ma part, j’ai vu le film dans les deux versions : noir et blanc et la version colorisée. Inutile de dire que ma préférence va vers la première. Elle confère une ambiance incroyablement immersive et effrayante. On découvre un message subtil à travers le film dénonçant l’apparition de nouvelles mentalités et d’une société austère. Une déclaration lourde de sens qui prendra toute sa signification dans le non moins cultissime Zombie. En conclusion, La nuit des morts-vivants est un film définitivement culte et indispensable à tous fans de cinéma qui se respecte.

8.93023

Publié le 19 Septembre 2009

Le Tueur du Vendredi

Le Tueur du Vendredi

2e volet de la saga vendredi 13, Le tueur du vendredi reprend exactement les mêmes ingrédients que son aîné. Ce n’est pas en soi un problème, puisqu’il le premier film était sympathique. Cependant, en reprenant la même formule, il hérite également de ses défauts. On retrouve alors un rythme identique à son prédécesseur. C’est-à-dire, lent, entrecoupé de scènes plus ou moins nécessaires. Pour une suite, on est en droit d’attendre au minimum, la suppression des imperfections d’antan. Toujours est-il que ce deuxième opus marque l’entrée en scène de Jason. Il ne possède pas encore son masque de hockey, ce qui n’est pas véritablement gênant puisque la plupart des meurtres sont perpétrés en vue subjective. On le voit véritablement qu’au dénouement du film. Au final, Le tueur du vendredi est une suite se contentant des acquis et ne propose rien de nouveau à Crystal Lake.

7.03125

Publié le 18 Septembre 2009

Vendredi 13

Vendredi 13

Premier épisode de la plus longue franchise du cinéma d’horreur, Vendredi 13 fait parti de ses pierres angulaires qui ont lancées tout un genre, notamment avec Halloween : le slasher. Passé au travers de la censure à l’époque, elle se vengera sur Meurtres à la Saint-Valentin par la suite. Le film pose les bases d’un style naissant et propose un petit carnage dans une forêt bucolique à côté d’un lac répondant au doux nom de Crystal Lake. La réalisation est assez lente et inégale. Les bonnes idées côtoient des longueurs énervantes. Lorsque les meurtres ont lieux, ils sont beaucoup trop rapides pour être appréciés à leur juste valeur. A noter, la traduction de Jason en Jackie ! A quoi ont pu t-ils bien pensé en le traduisant de façon aussi grossière ? Etrange et maladroit. Toujours est-il que, malgré ses défauts, Vendredi 13 est un film d’horreur plaisant. Sans être exceptionnel, le film de Sean Cunningham a su se démarquer et nous propose un spectacle distrayant. Un bon départ pour l’un des mythes du cinéma d’horreur.

7.80342

Publié le 18 Septembre 2009

Death Note - L : Change the World

Death Note - L : Change the World

L – Change the world est un spin-off de Death Note. C’est-à-dire qu’il s’agit d’une histoire alternative à l’œuvre original. Il n’y a quasiment aucun rapport entre les deux, puisque le seul lien est l’énigmatique L. On commence par un début plutôt fastidieux, étant donné que l’on tente de se situer chronologiquement par rapport aux évènements antérieurs. On se place donc vers la fin de Death note 2 et les 23 jours suivant, annonciateurs de la mort inéluctable de L.

Le premier constat a effectué concerne l’intrigue. Bien plus simpliste et prévisible qu’auparavant, on regrette le manque d’originalité et d’intensité de l’ensemble. Car oui, le film de Hideo Nakata manque cruellement de rythme. Il souffre de trop grandes longueurs et accentue le manque de challenge pour L. Il faut bien l’avouer, le seul adversaire digne de ce nom pour L était Kira. Cette petite bande de mégalomanes prônant la fin de l’espèce humaine fait pâle figure à côté de ce dernier. Donc, vous l’aurez compris ce spin-off ne supporte la comparaison avec ses illustres aînés.

Néanmoins, si l’on arrête de les comparer, on découvre un univers tout aussi intrigant et étrange. Le film porte sur le danger des virus et leur risque de mutations pouvant causer des ravages. Le contrôle de la pandémie serait alors perdu. Chose intéressante, le virus du film est une symbiose entre la grippe et le virus Ebola. Une question d’actualité donc, qui sans être alarmiste, porte une réflexion sur nos réactions face à un tel fléau, mais également sur celle des autorités compétentes. On retrouve également une manipulation des médias tout au long de l’histoire afin de débusquer les fuyards. Cependant, le film ne s’attarde guère dessus et se focalise davantage sur l’expansion excessive de l’homme et de sa nuisibilité sur son environnement et l’écosystème de la planète. Des conséquences désastreuses pourraient en découler.

En conclusion, L – Change the world est un spin-off souffrant de la comparaison avec les autres films de la franchise, notamment à cause d’un scénario sommaire. Cependant, il est tout aussi porteur d’un message intéressant à analyser.

5

Publié le 16 Septembre 2009

Le Diamant du Nil

Le Diamant du Nil

Suite des aventures de Jack Colton et de sa bien-aimée Joan Wilder, nous quittons la jungle luxuriante de Colombie pour nous aventurer sur les plaines désertes et arides de contrées africaines. Le diamant du Nil ne déroge pas à la règle du bon petit film d’aventures. A l’instar de son prédécesseur, on retrouve tous les ingrédients adéquats du genre pour nous faire passer un agréable moment. Nos deux amoureux s’engagent en terrain inconnu à la poursuite d’un mystérieux Joyaux du Nil, volé par le dictateur local. Mais ce Joyaux possède une signification particulière à laquelle on ne peut s’y attendre. Un symbole métaphorique qui guidera tout un peuple à travers des péripéties toujours aussi décomplexées et divertissantes. C’est avec bonheur que l’on retrouve Danny De Vito dans son rôle de petit malfrat balourd. Encore plus comique que dans le premier opus, multipliant les gaffes volontaires et involontaires. En conclusion, Le diamant du Nil se révèle dans la droite lignée du premier épisode. C’est-à-dire un excellent film d’aventures n’ayant pour seul objectif de nous distraire pendant 100 minutes. Voilà une saga des années 1980 méconnue du grand public, qui aurait mérité une meilleure notoriété. Mais, il est difficile de se faire une place entre le mythique Indiana Jones et un Allan Quatermain étonnant.

7.25

Publié le 15 Septembre 2009

A la Poursuite du Diamant Vert

A la Poursuite du Diamant Vert

Apparu sur nos écrans au milieu des années 1980, A la poursuite du diamant vert a profité du succès d’Indiana Jones et du renouveau du film d’aventures. Il sera suivit par Allan Quatermain un an plus tard. Jack Colton est un aventurier dans la plus pure tradition, chapeau à la Indi, armé jusqu’au dent, sans oublier sa fidèle machette. Le film de Robert Zemeckis ne recherche pas véritablement l’originalité, mais il nous offre une aventure dépaysante, teintée d’action et d’un humour si cher à ce genre de film. On retrouve tous les ingrédients pour nous faire vivre des péripéties hautes en couleurs et exotiques. Joan Wilder (Kathleen Turner) est donc à la recherche de sa sœur kidnappée par des malfaiteurs. Ces derniers demandent à Joan de leur rapporter une mystérieuse carte au trésor en Colombie. Elle serait la gardienne d’une émeraude verte nommée : El Corazon (le cœur). Une pierre précieuse qui attise les convoitises de tous et même des autorités du pays. Elle fera ainsi la connaissance de Jack Colton (Michael Douglas), un aventurier qui l’aidera dans la recherche de sa sœur et également de la pierre. Danny De Vito fait également parti des festivités dans le rôle d’un obscur petit malfrat maladroit. En conclusion, A la poursuite du diamant vert est un film d’aventures classique, mais parvient avec brio à nous entraîner dans un florilège d’action, de plaisanteries et d’exotismes.

8

Publié le 15 Septembre 2009

Death Note 2 : the Last Name

Death Note 2 : the Last Name

Second volet de l’adaptation live du manga, Death note 2 reprend l’histoire là ou se terminée celle du premier épisode. On se retrouve donc en compagnie des protagonistes pour notre plus grand plaisir. Au-delà de la question du châtiment approprié aux malfaiteurs, Death note 2 nous entraîne sur un autre sujet de réflexion. Celui de l’importance des médias dans notre société. Il est en effet intéressant de constater que le droit à l’information est souvent détourné pour se focaliser uniquement sur un scoop où la violence gratuite est prédominante. Quel intérêt de filmer une personne décédée en gros plan ? Toujours cette fascination macabre pour le malheur des autres et leur Mort. On peut donc s’interroger sur le contrôle des images et la nécessité de les montrer tel quel. Les grands manitous des chaînes télévisés étant davantage préoccupés par les scores de l’audimat plutôt qu’à la qualité et à la nature du reportage. Une autre observation du film nous fait entrevoir un Kira 2 adulant le premier est n’hésitant pas à trucider n’importe quelle personne se proclamant contre Kira. Que celle-ci soit bonne ou mauvaise. Une certaine dictature sur la population sur ce qu’elle peut ou ne doit pas faire. Ces idées étant secondaire et les partager avec les autres si elles se révèlent contraire à la doctrine principale. Un contrôle des masses pour le moins inquiétant et lourd de sens. Tous ces sujets sont abordés de façon subtile et en parfaite osmose avec l’histoire principale. Car, il s’agit de cette dernière qui nous tient en haleine jusqu’à la conclusion d’un récit original, où les personnages rivalisent d’ingéniosité et de machiavélisme quand il s’agit de piéger l’adversaire. Un jeu d’échec grandeur nature en quelque sorte. En conclusion, Death note 2 est le digne successeur de son prédécesseur. Une réussite.

8.88889

Publié le 15 Septembre 2009

Edward aux mains d'argent

Edward aux mains d'argent

Edward aux mains d’argent, sans doute l’un des meilleurs films de Tim Burton (même si la plupart sont tous des chef d’œuvre en puissance :). Il est vrai qu’il est difficile de quantifier la qualité de chacun étant donné que chaque film possède la signature de l’illustre réalisateur, ainsi que son identité propre. C’est donc sans surprise, que ce film est devenu un classique incontournable du cinéma fantastique. Un hommage vibrant à toute une génération du cinéma, où l’on aperçoit pour la dernière fois l’immense Vincent Price. Edward aux mains d’argent est également un conte émouvant sur le droit à la différence et une formidable leçon de vie. On peut aussi bien voir les meilleurs aspects de l’homme, comme ses plus vils penchants. On découvre, un jeune homme tourmenté, mais d’une intelligence et d’une gentillesse sans égal. Campé par un Johnny Depp tout simplement hallucinant, on découvre un acteur talentueux ayant de beau jour devant lui. Et ce n’est pas sa filmographie actuelle qui va me contredire. N’oublions pas également une musique enchanteresse, merveilleuse et touchante de Danny Elfman. Elle se révèle indispensable pour l’appréciation générale de l’œuvre. L’ambiance lui doit en grande partie sa magie. En conclusion, Edward aux mains d’argent est un chef d’œuvre absolu, indiscutable, unanimement salué par tous. Un film inoubliable et incontournable.

9.51724

Publié le 12 Septembre 2009

12 Rounds

12 Rounds

Un dangereux trafiquant d'armes s'échappent de prison et décide de venger la mort de sa femme. Il tient pour responsable un officier de police, Danny Fisher, de son décès. Le film débute sur une introduction catastrophique. En effet, une opération du FBI tourne mal et implique des trafiquants d'armes et des policiers. Aucune explication sur le pourquoi du comment de la mission en cours. On y assiste sans trop savoir ce qui se passe devant nos yeux hébétés. Lorsque l'on regarde un film d'action, le scénario est souvent relégué au second plan au bénéfice de cascades et de péripéties étonnantes. Cependant, on est en droit d'attendre une histoire tenant à peu près la route pour nous maintenir devant notre écran. Malheureusement, le film ne s'améliore guère par la suite. On multiplie les incohérences flagrantes et les scènes "bateau" n'apportant strictement rien à l'ensemble. Miles (le trafiquant) n'a pas trouvé de meilleurs moyens pour assouvir sa vengeance que de faire cavaler Fisher (John Cena) aux 4 coins de la ville dans un jeu tordu et macabre où l'objectif est de sauver sa fiancée. Si vous aimez John Cena, préférez plutôt The Marine. Ce dernier propose une action décomplexée et une réalisation de meilleur qualité. En conclusion, 12 Rounds est un film d'action basique qui souffre d'une histoire totalement invraisemblable (un évadé tente de se faire oublier et non d'avoir les projecteurs braqués sur lui pour une quelconque vengeance). Sans fonds et décevant.

5.6

Publié le 11 Septembre 2009

Death Note

Death Note

Adaptation du manga éponyme, Death note nous narre l'histoire d'un jeune étudiant découvrant un mystérieux carnet. S'il inscrit un nom sur ce dernier, la personne meurt dans les circonstances décrites. Voilà une histoire pour le moins originale et étonnante. Un sujet qui pose la problématique du châtiment et de la punition adéquat aux personnes faisant fi de la loi. La justice à elle seule, suffit-elle pour condamner ces malfaiteurs ? Ou bien faut-il appliquer la loi du talion ? Oeil pour oeil. Un débat controversé et houleux qui n'aura de cesse d'alimenter maintes conversations. Je ne peux me prononcer quant à la qualité de l'adaptation du manga, étant donné que je n'ai ni lu les livres, ni vu la série animée. Toujours est-il que le déroulement du film se fait sans temps mort. L'enquête sur le serial killer justicier est prenante, à l'image de l'ensemble du long métrage. Kira commence à avoir la folie des grandeurs, au fur et à mesure qu'il assassine les criminels. Un changement de personnalité flagrante et inquiétante. Au final, Death note est un excellent film mêlant habilement le thriller et le fantastique pour notre plus grand plaisir. Machiavélique et parfaitement maîtrisé.

9.125

Publié le 10 Septembre 2009

Project tornado

Project tornado

Au Texas, un groupe de scientifiques et de chasseurs de tornades tentent de comprendre le fonctionnement des tornades afin de prévenir leurs formations. Après l'excellent Twister de Jan de Bont, on a eu droit à de nombreux films sur le sujet. La qualité de ceux-ci était plus ou moins inégale. Qu'en est-il de ce Project Tornado (passé à la télévision sous le titre sobre : Tornades) ? Il s'agit d'un petit film au budget bien moindre que son modèle. Cependant, la qualité de l'ensemble est bien au rendez-vous.

Sans être d'une originalité surprenante et doté d'une trame scénaristique classique, Project tornado apporte une question dont les films et par la même occasion les hautes instances ne se soucièrent guère à l'époque. Peut-être que la situation n'a pas véritablement changée depuis. Le réchauffement climatique est au coeur de l'histoire (et non de la tornade :). Une approche novatrice pour un film âgé de 13 ans. Malgré cela, on remarque rapidement les limites budgétaires. Notamment, à cause d'effets spéciaux bien trop rares et peu crédibles.

En conclusion, Project tornado est une série B agréable sans être transcendante. Il ne renouvelle pas le genre des films catastrophes, mais il s'inscrit dans la continuité de ses prédécesseurs.

6

Publié le 10 Septembre 2009

Xchange : dans la peau d'un autre

Xchange : dans la peau d'un autre

Dans un avenir où l'échange de corps est devenu une réalité, Stuart Tofler, un homme d'affaires, voit son corps volé par un dangereux terroriste. Une course contre la montre s'engage. Au bout de 48 heures, il mourra dans le corps d'un clone prénommé Jeff. Oubliez la téléportation, les futurs transports en commun se trouvent dans l'échange temporaire des corps. Une nouvelle technologie ouvrant des perspectives incroyables sur les différentes possibilités pour l'employer.

Malheureusement et comme bien trop souvent, les intentions sont bien moins honorables qu'elles n'y paraissent et l'utilisation réelle de cette technologie relève du gâchis le plus total. Bien entendu, rien ne se passe comme prévu pour Stuart Tofler, un fervent conservateur des anciens moyens de transports. Une course contre le temps où les intérêts personnels et le terrorisme prennent le pas sur l'éthique et les lois en vigueur.

Au final, Xchange - Dans la peau d'un autre est un bon film de science-fiction Il apporte une petite touche d'originalité dans son histoire pour tenter de masquer quelques incohérences. Certes, la trame scénaristique est convenu, mais on passe un bon moment devant le film d'Allan Moyle.

8

Publié le 10 Septembre 2009

Basilisk : Monstre du Désert

Basilisk : Monstre du Désert

Le Basilic (ou Basilisk), un serpent mythique ayant la capacité de transformer tout être vivant en pierre si vous avez le malheur de croiser son regard, se réveille lors d'une éclipse solaire. Il n'a rien trouvé de plus exaltant que de semer la terreur dans une université. Voici un pur produit Sci-Fi Channel dans toute sa splendeur. Un scénario abracadabrantesque, des comédiens de seconde zone interprétant des personnages stéréotypés, peu de surprises et des clichés à foison. On connaît à l'avance la qualité du film que l'on est sur le point de regarder. Les habitués de ce genre de petites productions sans réelles ambitions, si ce n'est de divertir pendant 90 minutes, trouveront leur compte. Ni au-dessus, ni au-dessous des autres films Sci-Fi, Basilisk se concentre davantage sur la vaine tentative de stopper le Basilic que sur les aspects mythologiques et archéologiques de la créature. Un choix d'autant plus regrettable, que l'arme permettant de neutraliser (et non de tuer) est présent tout au long du film. Mais cette bande d'andouilles est plus occupée à (pour)suivre le Basilic et les voleurs du sceptre, à fuir. Ils espèrent sans doute engranger un quelconque bénéfice pécunier sur l'objet en question. Concernant les effets spéciaux, on se retrouve également dans la moyenne du genre. Décevant pour les novices, correct pour les personnes familières de Sci-Fi. En conclusion, Basilisk est une petite série B sans envergures. Une production Sci-Fi qui se révèle du même gabarit que les autres. C'est-à-dire, moyenne et distrayante pour les amateurs de survival animalier.

7

Publié le 9 Septembre 2009

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