Critiques spectateurs de Dante_1984

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Les Maîtres de l'Univers

Les Maîtres de l'Univers

Adaptation live du dessin animé éponyme, Les maîtres de l'univers est un sacré navet. Tout commence avec un générique flashy et kitch à souhait, qui est à l'image du reste du film. Je passerais outre le scénario, ne présentant que peu d'intérêts. Les dialogues sont aussi ridicules qu'inutiles, tout comme le doublage. On retrouve Frank Langella dans le rôle de Skeletor et Dolph Lundgren dans celui de Musclor. Voilà peut-être, le seul intérêt de ce film. On oubliera bien vite la prestation des plus discutables de Courteney Cox, officiant ses débuts devant la caméra. Les maîtres de l'univers s'inspire entre autres de Conan et de Star wars, sans toutefois parvenir à se hisser à leur niveau. Bref, je ne dirais pas qu'il s'agit d'une déception, étant donné que je n'ai jamais vu la série. J'ai découvert le film par curiosité et je n'en ai rien retiré. Mis à part la phrase finale du film : "J'ai le pouvoir !"

5.91304

Publié le 25 Août 2009

U-571

U-571

Lors de la seconde guerre mondiale, un sous-marin américain (britannique dans la réalité) tente de se faire passer pour allemand dans l’objectif de récupérer la machine Enigma. Elle permettra aux Alliés de décrypter les messages allemands. Bien entendu, rien ne se passe comme prévu et l’équipage se voit contraint de s’enfuir dans le submersible allemand. Retraçant l’histoire (partiellement) vraie de cet équipage, U-571 est un film dont l’ambition est de nous tenir en haleine pendant 110 minutes au fond de l’océan. Un pari difficile certes, mais force est de constater que Jonathan Mostow y arrive allégrement. Les péripéties s’enchaînent et ne se ressemblent pas et ce, malgré la promiscuité des lieux. L’histoire tient donc la route. Le film nous dessert également un casting de premier choix en la présence de Matthew McConaughey, Harvey Keitel et Bill Paxton. Il a donc tout pour plaire. En conclusion, U-571 est un film de guerre nerveux, dense et captivant.

8

Publié le 25 Août 2009

Killshot

Killshot

Un couple est le témoin des agissements malhonnêtes d’un tueur à gages et de son complice. Ils se retrouveront traqués par ses dangereux individus. Tout d’abord, on pourrait se demander pourquoi un professionnel n’arrive pas à tuer monsieur et madame tout-le-monde, alors qu’il est rompu à des contrats bien plus délicats et risqués. Mickey Rourke est impeccable en tueur à gages indien (!) dont le film repose pratiquement sur sa prestation. Un personnage solitaire et nonchalant que plus rien, ni personne ne semble impressionner. On notera également la présence de Thomas Jane et Diane Lane au casting. L’histoire ne recèle quasiment aucune surprise et se révèle vite classique, malgré quelques bonnes idées. Toutefois, la mise en scène et le rythme suffisent à rendre l’ensemble honorable et plaisant. En conclusion, Killshot est un polar classique, mais aux qualités indéniables.

7

Publié le 24 Août 2009

Intracable

Intracable

Un mystérieux tueur assassine ses victimes via Internet. Plus il y a de personnes connectées au site, plus vite la victime meurt dans d’atroces souffrances. Un scénario original pour cet Intraçable où la dérive des médias, en particulier d’Internet, sont dénoncés via ce thriller très bien ficelé. En effet, il est très facile de se cacher derrière son petit écran pour assouvir ses pulsions inavouées et primaires dans un sentiment d’impunité totale. Un moyen de montrer les plus vils penchants de l’espèce humaine sur fond de course contre la montre pour sauver les malheureuses victimes. Au-delà de ces crimes en apparence gratuit, se cache une vérité bien plus triste et tout aussi cruelle. L’intrigue est solide, multipliant les recoupements pour parvenir à coincer ce tueur machiavélique qui semble insaisissable. En conclusion, Intraçable est un excellent thriller dont la dénonciation des dérives médiatiques fait mouche. Ce thème engendrant une autre question fondamentale sur notre véritable nature et nos pulsions obscures pour le malsain et la souffrance d’autrui.

7.08333

Publié le 24 Août 2009

Le Caveau de la Terreur

Le Caveau de la Terreur

Le caveau de la terreur est un film à sketches divisé en 5 histoires. 5 personnes se retrouvent pour raconter et partager leurs cauchemars. Adaptation des Contes de la crypte, ce film nous offre des histoires à la qualité inégale. La première (Midnight Mess) est, à mon avis, la moins réussi. On y découvre un homme, prêt à toute les bassesses pour s’enrichir, se rendant dans un restaurant pour le moins étrange. Des trucages désuets et une conclusion ridicule. La seconde (The Neat Job) nous propose de découvrir le quotidien d’un couple atypique. Le mari étant un maniaque du rangement et sa femme un peu désordonnée. Mieux que le premier segment, mais pas exceptionnel non plus. La troisième (This Trick Will Kill You) nous emmène en Inde où un illusionniste tente de percer le mystères des fakirs et des magiciens. Un cadre dépaysant, une conclusion qui ne révèle pas toutes les zones d’ombre sur l’intrigue, le troisième segment est l’une des meilleures histoires du film. La quatrième histoire (Bargain In Death ) nous narre les magouilles d’un homme peu scrupuleux voulant toucher son assurance vie prématurément. Il va se retrouver enterré vivant. Décevant et très prévisible, on ne retiendra rien de ce segment. Enfin, la cinquième et dernière histoire (Drawn and quartered ) est celle qui vaut le détour. On découvre le quotidien morose d’un peintre exilé dans une île. Il apprend que ces tableaux sont vendus à prix d’or à Londres alors que ses commanditaires lui ont acheté ses toiles pour une bouchée de pain. Il demande à un prêtre vaudou de jeter un sort sur ces escrocs. Il va acquérir le don d’interagir sur ses peintures pour que celle-ci influe sur le destin des malheureux dont il a fait le portrait. Intéressant, original et très bien pensé, voici le segment qui sauve véritablement le film. Dans l’ensemble, The vault of horror manque cruellement de l’humour macabre ayant fait la réussite de la série des Contes de la crypte. Certes, on retrouve une ironie du sort à chaque histoire, mais aucunement le côté décomplexé et totalement assumé de la série culte. En conclusion, Le caveau de la terreur est un petit film à sketches trop craintif quant une éventuelle exploitation de l’horreur en elle-même. Il se révèle davantage un film d’épouvante. Les histoires sont d’une qualité variable et la plupart d’entre elles sont classiques et prévisibles.

6

Publié le 21 Août 2009

Frankenfish: Terreur dans les Bayous

Frankenfish: Terreur dans les Bayous

Un poisson gigantesque sème la terreur dans les bayous de la Louisianne. Frankenfish, un nom singulier qui évoquer une mauvaise parodie ou un croisement entre la créature de Frankenstein et un poisson rouge. Heureusement, il n'en est rien. Certes, la trame scénaristique se veut très classique et sans réelle surprise. Cependant, l'idée d'un poisson géant, dont l'origine reste floue, s'appropriant un territoire lui étant totalement inconnu est tout aussi jouissive qu'originale. En effet, on peut saluer le design de la créature, ainsi que les effets spéciaux mis en oeuvre pour lui donner vie. Nous ne sommes pas prêts de revoir la créature dans un autre film que celui-ci. Celle-ci est un habile croisement entre un coelacanthe (son apparence) et un piranha (son agressivité). Le cadre des bayous renvoie une atmosphère lugubre et authentique. Renforçant ainsi la crédibilité de l'ensemble. Malgré sa courte durée (75 min) et une introduction un peu laborieuse, Frankenfish est un survival animalier des plus distrayants.

7.3125

Publié le 21 Août 2009

Point pleasant: entre le bien et le mal

Point pleasant: entre le bien et le mal

Une jeune femme est secourue sur une plage non loin d'une petite ville répondant au doux nom de Point Pleasant. Peu de temps après son arrivée, des évènements étranges se produisent autour de son entourage. L'histoire est très intéressante. Malheureusement, la mise en scène se focalise davantage sur les petits cancans de la ville plutôt que sur la trame principale au potentiel certain. Tout du moins au début, mais cette erreur est salvatrice, puisque la série n'arrive pas à captiver l'attention du spectateur tout de suite, si tant est qu'il ne soit pas intéressé au départ par l'intrigue. C'est ce même handicap que j'ai constaté pour Surfaces et le résultat est identique. On notera au passage la présence de Richard Burgi et Grant Show. Ce dernier étant lié au diable, il joue les entremetteurs entre les habitants de la ville. Manipulant un à un ces pauvres bougres à la manière de Leland Gaunt (Max Von Sydow) dans Le bazaar de l'épouvante. Une composition inattendue et surprenante. Point Pleasant est encore une série qui n'aura pas su trouver son public. Incomprise et ignorée, on ne peut que regretter son arrêt. Une fin d'autant plus regrettable que la dualité entre le bien et le mal prend ici, tout son essor. Un combat physique, mais surtout psychologique face aux démons intérieurs qui nous hantent. Nous portons en nous les germes de notre propre destruction. D'ailleurs, le dénouement le prouve par une habile et subtile manière. Malheureusement, l'arrêt prématuré de la série, faute d'audience, nous laisse irrémédiablement sur notre faim. Maintenant que j'ai envoyé Nemrod le Grand bouffer ces producteurs de pacotille qui ne sont même pas capable de nous fournir une conclusion convenable, permettez-moi d'invoquer le Seigneur des Ténèbres pour qu'ils sombrent à jamais dans les flammes éternelles de l'Enfer.

9

Publié le 21 Août 2009

Bats 2: La Nuit des chauves-souris 2

Bats 2: La Nuit des chauves-souris 2

Suite du distrayant Bats, ce second volet ne brille pas par son originalité. En effet, on retrouve dans une forêt isolée un groupe de soldats d'élite pris en chasse par nos bienveillantes chauve-souris. Que nous apprend Bats 2 ? Pas grand chose par rapport à son prédecesseur. Très classique dans son déroulement et les moyens qu'il emploie, le film reste néanmoins acceptable. Si tant est que vous ayez apprécié le premier opus. Bref, Bats 2 est une suite manquant cruellement d'ambition pour espérer concurrencer son homologue.

5.28571

Publié le 18 Août 2009

La Nuit des chauves-souris

La Nuit des chauves-souris

Une colonie de chauve-souris géante et pour le moins agressive envahie une petite ville tranquille des Etats-Unis. Nous voici donc en compagnie de ces charmantes bestioles dont la présence dans le 7e art se cantonne trop à l'image d'un vampire métamorphosé. Bats corrige cet écart et nous propose un survival animalier de premier ordre. Les chyroptères possèdent d'indéniables atouts pour nous garantir un divertissement agréable. Les scientifiques tentent de comprendre le comportement "hostile", tandis que l'armée essaye de contrôler la situation. On retrouve dans Bats tous les codes du genre. Mais, il faut bien le reconnaître, le film nous les dessert de manière judicieuse et efficace. Au final, La nuit des chauve-souris est une série B distrayante et suffisamment prenante pour assurer le spectacle.

5.35

Publié le 18 Août 2009

Bienvenue à Zombieland

Bienvenue à Zombieland

Salut Cujo, Le film sort le 09 octobre 2009 au Québec (en même temps que les USA). Bonne journée.

8.31481

Publié le 18 Août 2009

Voyage au bout de l'enfer

Voyage au bout de l'enfer

Film culte et l'un des meilleurs films de guerre à ce jour, Voyage au bout de l'enfer nous narre le destin tragique d'hommes partis au Vietnam. Le film se décompose en trois parties bien distinctes : un avant, un pendant, et un après-Vietnam. Une chronique nous permettant d'observer les états d'esprit, les mentalités et les conséquences d'une telle guerre sur le peuple américain. La première partie (environ 65 min) se déroule dans l'insouciance, la joie et l'allégresse. On y découvre les protagonistes, leur quotidien, leurs rêves et espoirs quant à leur avenir et au devenir de leurs proches. La seconde partie (environ 40 min) se focalise sur la guerre en elle-même et les horreurs qui y sont perpétrées. On retiendra la scène anthologique où les vietcongs obligent leurs prisonniers à jouer à la roulette russe avec un revolver. Un jeu de mort dont personne ne sort vainqueur. Le film ne s'attarde guère sur cette partie et se concentre davantage sur la troisième et dernière partie : le retour au pays (75 min). La 2e partie sert en fait de lien (ou de passerelle) entre la 1e et la 3e partie pour mettre en relief les changements ayant eu lieu pendant leur absence. Les moments heureux du début ont laissés place à un quotidien morose où tout ne semble plus réellement identique. La guerre a laissée son empreinte indélébile sur le moral des protagonistes. Pour conclure, Voyage au bout de l'enfer est un film âpre, traitant son sujet avec justesse et émotion. Un chef d'oeuvre indispensable et définitivement culte.

9.75

Publié le 17 Août 2009

Surface

Surface

De mystérieux phénomènes se propagent dans les océans de la planète. Ceux-ci coïncident avec l'apparition de créatures sous-marines gigantesques non réportoriées. L'histoire de départ est très intéressante et l'on pourrait s'interroger sur l'arrêt brutal de cette série aux premiers abords. Je pense où Surface à pêcher (sans mauvais jeux de mots :) est de par son manque d'intensité. Les histoires secondaires sont d'un intérêt inégal en comparaison de la trame principale. Paradoxalement, cette dernière se retrouve relégué au second plan par rapport aux pérégrinations des protagonistes. Et les questions qui se posent tout au long de la série ne trouve quasiment aucune réponse au dénouement de celle-ci ou alors cela se révèle décevant. Surface ne tient pas la longueur et aurait tendance à s'enliser dans des prétextes douteux. Les derniers épisodes perdent de leur superbe. On se retrouve sur un final très ouvert. Tout ça pour ça ? Malheureusement, oui. Je peux comprendre qu'une série soit arrêté faute d'audience, mais messieurs les producteurs, fournissez-nous une conclusion convenable que diable. Un ultime épisode ou bien un téléfilm pour résolver les questions sans réponses ne doit pas être de trop. Non, si l'argent ne suit pas, on dédaigne le spectateur comme un malpropre. Un total manque de respect qui m'exaspère au plus haut point. En dehors de cela, cette série possédait d'indéniables atouts et qualités pour jouer en sa faveur. Les créatures sont très crédibles. Leur design, inspiré, est une totale réussite. Impressionant et fascinant. Encore une fois, l'attraction principale de la série (les créatures donc) sont sous-exploités et ne se montrent que trop rarement. Pour conclure, Surface est une série qui possédait un potentiel certain, mais faute d'avoir trouvé son public, on reste sur sa faim sans aucune explications valables sur les évènements à suivre (que l'on ne connaîtra jamais). Hé ! Nemrod va bouffer les méchants producteurs au lieu de t'amuser à picorer les voisins !

7.5

Publié le 14 Août 2009

Le Grand Alligator

Le Grand Alligator

Un alligator gigantesque sème la terreur dans une région isolée d'Afrique où un promotteur immobilier a construit un complexe touristique. Voici un énième survival animalier ayant pour thème les crocodiliens. Mais en quoi Le grand alligator se distingue t-il de ses concurrents ? Le problème est bien là. Le film de Sergio Martino ne réussit pas à se démarquer. Une histoire convenue, sans l'once d'une originalité. Un alligator discret (pas très crédible au passage) et un rythme relativement lent finissent de faire sombrer le film dans une trame d'un classicisme navrant. A noter, un dénouement où le carnage prend enfin de l'ampleur. Dommage qu'il faille attendre 1 heure. En d'autres circonstances, le déroulement aurait pu rattraper le tout, mais ce n'est pas le cas. Au final, La grand alligator est un petit film peu novateur qui pourra en rebuter certains, si vous n'êtes pas amateur de reptile avide de chair humaine. Tout juste moyen.

5.25

Publié le 13 Août 2009

Butcher : la Légende de Victor Crowley

Butcher : la Légende de Victor Crowley

Un petit groupe de touristes part en excursion dans des marécages peu avenant et se retrouvent traqués par Victor Crowley, un psychopathe qui n'est pas des plus accueillants. On débute avec un générique réussit sur fond d'une musique de Manson (This is a new shit), rappelant les bons gros riff de métal dont était capable l'artiste avant de sombrer dans un rock très light depuis ses deux derniers albums. Même si l'histoire peut sembler rabattue sous toutes les coutures et les personnages stéréotypés, Butcher fournit suffisamment d'hémoglobine et de mise à mort jouissives pour nous offrir un spectacle décontracté. Le film possède un cadre propice à un carnage en règle (les bayous de la Louisianne). Victor Crowley est incarné par Kane Hodder, l'illustre interprète de Jason (Vendredi 13) et plus récemment vu dans BTK 2008 dans le rôle du serial killer Denis L. Radder. Au final, Butcher est un excellent slasher dans la plus pure tradition du genre assurant un divertissement de premier ordre.

6.875

Publié le 13 Août 2009

Infested: L'invasion des insectes tueurs

Infested: L'invasion des insectes tueurs

Un groupe d'anciens amis se retrouvent à l'occasion de l'enterrement d'un des leurs. Ils se voient confrontés à une invasion de mouches tueuses. L'enterrement est surtout un prétexte à la réunion de cette joyeuse bande. Je n'ai jamais vu un enterrement aussi gai, respirant la joie de vivre. Même le prêtre est amusant. Difficile d'oublier son monologue, la mort c'est déprimant. Pas pour eux en tout cas. Revenons maintenant à ce qui nous intéresse : les mouches. C'est vrai que depuis quelques temps, j'ai remarqué leur agressivité. Elles vous foncent dessus tel les avions des kamikazes sur la base de Pearl Harbor. Elle s'introduise dans le corps des malheureuses victimes et les dévorent de l'intérieur pour en faire des zombies bien dociles. Cette méthode peut être comparée à celle du film Les guêpes mutantes où ces dernières transformées les humains en drônes. Les images de synthèse sont complètement ratées, mais le tout se laisse suivre agréablement. Au final, Infested est une série B relativement distrayante et (in)volontairement (?) drôle. Préparez vos tapettes à mouches et assurez vous de ne pas regarder ce film en présence de ces charmants insectes.

6

Publié le 13 Août 2009

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