Critiques spectateurs de Dante_1984

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La Forêt de Miyori

La Forêt de Miyori

Miyori, une jeune fille solitaire, trouve refuge dans une forêt mystérieuse qui pourrait habité des créatures fantastiques. Les films d'animation japonais possèdent une aura que les dessins animés occidentaux ont perdus. Notamment depuis un passage à une 3D froide et sans âme. Les super-productions actuelles ne savent plus se renouveler et peine à trouver des sujets originaux (exception faite de Pixar et quelques autres studios bien rares). Aussi, les japonais prennent le parti de conserver une animation 2D pleinement assumée et possédant un cachet unique. C'est donc toujours avec un enthousiasme non dissimulé que j'aborde ces productions. La forêt de Miyori n'a rien à envier aux plus beaux films de Miyazaki. A l'instar de ceux-ci, le film de Nizou Yamamoto nous offre une musique enchanteresse, à l'image de l'histoire qu'il nous propose. Une intrigue à mi-chemin entre Le voyage de Chihiro, Pompoko et Alice aux pays des merveilles, où Miyori fuit la vie citadine et le mercantilisme de ses semblables. Au final, La forêt de Miyori est un excellent film prônant la non-violence et l'émerveillement face à la nature. Il mérite de trôner parmi les plus grands, tel que Princesse Mononoké ou Le tombeau des lucioles, dans votre collection.

7.5

Publié le 28 Juillet 2009

Meurtres à la Saint-Valentin

Meurtres à la Saint-Valentin

Un dangereux psychopathe sème la terreur à la Saint-Valentin dans une petite bourgade. D'après les précédents avis, j'ai remarqué que le film fut amputé de ses meilleures scènes. Malheureusement, je n'ai pu me procurer que la version française pour un prix modique (3 €). Mon avis concerne donc cette version très censurée. L'ensemble est convenu, sans réelles surprises, mais le look du tueur, ainsi que le contexte dans lequel il décide de perpétré ses crimes (La saint-Valentin et la mine) rattrape le tout. On a donc droit à un bon slasher. Mon seul regret et de ne pas avoir vu les scènes gores que proposent la version uncut.

6.34783

Publié le 28 Juillet 2009

Trahison

Trahison

Une tueuse à gages a volé 1 million de dollars à la mafia. Elle s'enfuie et rencontre une femme et son fils ayant des problèmes d'argent. Elle propose de les aider s'ils la conduisent jusqu'à San Antonio. Petit téléfilm sans réelles prétentions, Trahison n'apporte rien au genre. Il n'y a pas grand chose à dire sur celui-ci. Excepté qu'il se révèle très prévisible et classique. On le regarde presque avec indifférence. Le film de Mark Lester n'est donc pas novateur pour un sou, mais est suffisamment divertissant pour passer un agréable moment. A condition de ne pas prendre en considération quelques incohérences flagrantes et de l'obtenir à petit prix. Ce qui n'est pas très difficile étant donné sa notoriété.

6

Publié le 28 Juillet 2009

Twilight - Chapitre 1 : Fascination

Twilight - Chapitre 1 : Fascination

Adaptation des romans à succès, Twilight est une histoire de d'amour entre un vampire et une jeune demoiselle en détresse. Au vu des sorties de jeunes ados décérébrées vociférer "Edward !" et "C'est trop cool !" "AAAAHHHHH !!!!" et puis PAN !!!! syncope générale pour toutes ces écervelées devant l'affiche du film, je m'attendais au pire. Je me suis dit encore un film opportuniste destiné à faire du fric sur un sujet à la mode. Force est de constater que la réalisation et la photographie sont assez soignée. En dehors de ceci, l'idée que je m'étais fait du film est proche de la vérité. Une histoire de romance prenant le pas sur le mythe vampirique doté d'un rythme laborieux, très laborieux même. Je ne suis pas contre une romance au sein d'un film fantastique, mais lorsque cela prend le pas sur le thème principal, à l'instar du Goût du sang (2007), le film se révèle décevant. On n'échappe pas aux clichés et encore moins caricatures d'ados en mal de sensations fortes. J'espère que la suite s'accentuera sur une histoire plus complexe et moins lancinante. Au final, Twilight est un produit marketing ciblant un public bien particulier.

6.32353

Publié le 27 Juillet 2009

Splinter

Splinter

Un parasite transformant ses hôtes en créature épineuse prend au piège dans une station-service un couple et un fugitif. Une idée originale que cette espèce biologique inconnue. Les corps victimes du parasite sont entièrement désarticulés et extrêmement rapide. Cela m'a fait penser au bestiaire de Silent Hill. Un huis-clos haletant où survivre devient rapidement une impasse. Les personnages sont certes stéréotypés, mais l'action soutenue permet de ne pas s'ennuyer une seule seconde devant Splinter. Les morts provoqués par le parasite se révèlent assez originales compte tenu du contexte. Court, mais intense, Splinter est une bonne petite surprise à découvrir.

7.60714

Publié le 27 Juillet 2009

Solar destruction - Destruction Solaire

Solar destruction - Destruction Solaire

Une éruption solaire d'une puissance sans précédent menace la Terre. Solar flare peine à démarrer sur de bonnes bases. Une catastrophe ferroviaire dont on ne saisit pas le rapport avec les éruptions annoncées. Un film "catastrophe" se perdant dans un rythme pataud et une interprétation loin d'être exempt de tout reproches. Le budget fauché ne laisse pas de place à un divertissement de qualité. Le peu d'effets spéciaux parsemant le film sont ridicules et furtifs. L'intrigue s'englue dans un conflit entre les scientifiques et une puissante multinationale prête à toutes les bassesses pour conserver le secret de la tempête solaire. Ainsi, toutes leurs installations préservées seront les seules fonctionnelles après l'éruption solaire passée. Plutôt abracadabrantesque comme concept. Dommage, voilà une bonne idée de départ (le Soleil s'emballe) souffrant de trop nombreuses incohérences (par exemple : "Je vous prépare un scotch". Et elle s'empresse de faire bouillir de l'eau !) et d'une réalisation sommaire. En conclusion, un film catastrophe qui n'en est pas véritablement un. Solar flare ressemble davantage à une série B d'action du samedi après-midi de TF1. Médiocre.

4

Publié le 27 Juillet 2009

BTK Serial Killer

BTK Serial Killer

Inspiré de l'histoire vraie de Dennis Rader, BTK serial killer nous narre ses crimes perpétrés dans la ville de Wichita. Dans le rôle de BTK, on trouve un Gregg Henry métamorphosé et terriblement ressemblant avec Dennis Rader. Connaissant l'histoire, il ne m'était pas difficile de m'y retrouver dans les faits. Mais pour une personne découvrant cette affaire, il n'est pas du tout aisé de situer les évènements. La faute à une chronologie aléatoire peu judicieuse (2005, 2004, 2005, 1974, 2005, 2004...). Le procès servant de fil rouge au film. Néanmoins, il s'agit là d'un de ses rares défauts. Pour les personnes ne connaissant pas l'histoire, je conseillerais de voir tout d'abord BTK 2008 (de Michael Feifer) où l'intrigue se déroule chronologiquement. Ce dernier étant axé sur l'horreur des crimes. A contrario de ce film, qui s'accentue davantage sur les faits et la pyschose installée lors de son grand retour une trentaine d'années plus tard (tout comme Zodiac de David Fincher). Au final, ce film constitue une très bonne alternative à BTK 2008, apportant un regard différent sur le serial killer de Wichita. Un excellent thriller.

7

Publié le 27 Juillet 2009

Ce que Mes Yeux ont Vu

Ce que Mes Yeux ont Vu

Une étudiante en histoire de l'art enquête sur le peintre Watteau et ses oeuvres. Voilà bien un film singulier. On ne sait pas quoi en penser véritablement. Entre drame contemporain et thriller ésotérique, le film de Laurent de Bartillat se laisse contempler tel un tableau. Peu de dialogues et beaucoup de réflexions. Le silence fait partie intégrante de l'intrigue. Il se fait remarquer lorsque Sylvie Testud observe les tableaux. Nous laissant admirer ces mêmes peintures et nous poussant à en déduire nos propres déductions, à la recherche d'un indice quelconque sur la toile. L'atmosphère étrange émanant de ce film se révèle fascinante et prenante. La thèse préparée par Lucie (Sylvie Testud) tourne littéralement à l'obsession. Une musique lancinante, à l'image du reste du film, nous accompagne tout au long de celui-ci. Au final, Ce que mes yeux ont vu est un film intrigant instaurant un climat sans commune mesure. Prenant et original.

8

Publié le 24 Juillet 2009

La Nuit des Loosers Vivants

La Nuit des Loosers Vivants

Mélangeant les comédies pours ados à la American Pie et les films de zombies, je m'attendais à un résultat très médiocre. Ne faisant pas toujours dans la finesse, Night of the living dorks n'est certes pas aussi réussit qu'un Dance of the dead ou Sars War, Cependant, le film se révèle suffisamment drôle et amusant pour passer un agréable moment. On se demande comment ce looser n'ouvre pas les yeux sur sa meilleure amie, une petite gothique craquante. Une comédie horrifique sans prétention et divertissante.

7.09091

Publié le 23 Juillet 2009

Outrages

Outrages

Inspiré d'un fait divers horrible, mais malheureusement vraie, Outrages nous montre toute l'horreur de la guerre en se focalisant sur une petite escouade. Haïssant aveuglément les Vietnamiens sans faire la distinction entre les vietcongs et les paysans, ce groupe va kidnapper une jeune femme, la violer, puis la tuer sans le moindre remords. Voilà ce qui est le plus dérangeant. Ils se croient intouchables et dans leur bon droit. Tout simplement intolérable et sans aucune morale. Et ce n'est pas le pauvre Ericksson tentant en vain de les empêcher de commettre leurs exactions, qui parviendra à sauver la jeune femme. Outre ces évènements horribles, les réactions de la hiérarchie militaire est inadmissible. Au final, Outrages est un film difficile et sans concessions montrant une autre facette horrible de la guerre. A posséder.

8.77778

Publié le 23 Juillet 2009

Nightmare

Nightmare

De retour à Séoul, Sun-Ae, une jeune étudiante, se croit poursuivie par le fantôme d'une adolescente s'étant suicidée. Sortis 2 ans après le monstre ravageur The ring, Nightmare fait parti de ces films surfant sur la vague, que dis-je, le raz-de-marée engendré par le film de Hideo Nakata. L'inspiration émanant de Nightmare est saisissante. Malheureusement, le climat angoissant imprégnant l'histoire n'est jamais effrayante ou bien trop rare. A force de visionner des films d'horreur asiatiques, on s'habitue à leur ambiance et si l'originalité fait défaut, on ne ressent plus de peur. Ce n'est pas faute de se mettre dans les conditions adéquates. Une nuit noire, seul devant son écran, toute lumière éteinte. Dommage, le déferlement de tous ces films fut nuisible à leur principale qualité : l'angoisse omniprésente d'une entité inconnue et mystérieuse. Côté nouveauté, Nightmare n'en réserve que trop peu. Une jeune fille aux longs cheveux noirs terrorisant son entourage. Voilà qui nous change des jeunes filles aux... ah mince. Désolé, mais elles ont aussi de longs cheveux noirs dans The ring, The grudge et autres Dark water. Le film tarde à démarrer et l'on a du mal à saisir les tenants du scénario aux premiers abords. Néanmoins, les meurtres se déroulant à un rythme régulier, permettent de ne pas sombrer dans l'ennui profond. En conclusion, Nightmare n'apporte rien de plus au genre et se contente de restranscrire, avec plus ou moins de succès, les acquis et quelques effets de sursauts facile d'autres films du même acabit. Sans surprise donc.

6

Publié le 23 Juillet 2009

Wing Commander

Wing Commander

Adaptation du jeu vidéo éponyme, Wing commander est un film de science-fiction à la qualité des plus discutables. Je ne l'ai pas trouvé si mauvais que les précédents avis, mais force est de constater qu'il n'a rien d'exceptionnel. Le film alterne les scènes de dogfights courtes, très classiques et sans réelles intensités avec des scènes dans le vaisseau principal où les divers responsables décident de la bonne marche à suivre pour la suite des évènements. Wing commander manque de cette dimension épique faisant les grands films de science-fiction. Ce petit plus qui fait la différence. N'ayant pas joué au jeu vidéo (les dogfights et les shoot-them-up ne sont pas mes genres privilégiés), je ne peux me prononcer quant à la qualité de cette adaptation. Pour conclure, Wing commander est un film plutôt moyen sans réelle volonté de bousculer les codes du genre.

4.8

Publié le 23 Juillet 2009

Naufrage - Terreur sur la Tamise

Naufrage - Terreur sur la Tamise

Naufrage sur la Tamise retrace l'histoire vraie du Marchioness percuté par le Bowbelle, le 20 août 1989. Un naufrage soulevant de nombreuses interrogations, mais mettant surtout en évidences d'innombrables négligences. On se demande comment ce bateau a pu percuté le Marchioness. Ce qui étonne le plus, se sont les réactions des divers intervenants. Le Bowbelle continue sa route comme si de rien n'était, le bateau de plaisance présent sur les lieux n'a même pas prévenu l'un ou l'autre des bateaux. Pire, ils ne leurs portent pas secours immédiatement. Ils se contentent de prévenir les autorités compétentes et "admirent" le spectacle avant que quelques passagers bien avisés décident qu'il faut leur porter secours. Des autorités qui tardent à s'organiser et à arriver sur les lieux. Le film détaille minute après minute tous les évènements relatant du naufrage. Une explication complète et exhaustive permettant d'aborder ce drame sous tous les angles. Le rythme est entrecoupé de flashbacks présentant certains personnages, altérant la qualité de celui-ci. Heureusement, ils cessent assez rapidement. Au final, Naufrage sur la Tamise est un bon film catastrophe sur une tragédie sans précédent. Il montre les énormes lacunes et le manque d'organisation des services compétents (incompétents serait plus approprié).

8

Publié le 22 Juillet 2009

Chiller

Chiller

Après 10 années de cryogénisation, Miles revient parmi les vivants. Cependant, il n'est plus l'homme qu'il était. Tout d'abord, je tiens à signaler que le zone 2 en ma possession de chez Seven 7 est complètement pourri. Une image à la qualité déplorable qui, même au temps de l'âge d'or de la VHS, aurait été jugé inacceptable. Raccords de bandes, changement de couleur de l'image flagrant et malvenue. Sur ce point, je ne sais pas s'il faut blâmer l'éditeur ou la photographie du film. Toujours est-il que rien ne nous est épargné. Je ne parle même pas du son (un 2.0 horrible). Aussi, si vous connaissez une autre édition n'hésitez pas, cela ne peut être pire que celle-ci. Un mauvais point qui m'étonne de la part de Seven 7. Même si les bonus ne sont pas légion dans leurs éditions, les films bénéficient d'une qualité honorable. Mais est-ce que Chiller en vaut la chandelle ? Malheureusement non. D'une toute aussi piètre qualité que l'enrobage, ce film souffre de longueurs exaspérantes. Wes Craven retombe (ou reste) dans les travers du médiocre L'été de la peur. A l'instar de ce dernier, ce petit téléfilm se révèle redondant et plat comme une sole meunière. Michael Beck (Miles) n'est pas inquiétant pour un sou et particulièrement absent de son rôle. Pour conclure, Chiller est un film ennuyeux et sans aucun relief. Un autre ratage dans la filmographie de notre ami Wes.

5.5

Publié le 22 Juillet 2009

Sars War

Sars War

Un petit virus (en même temps je n'en ai jamais vu de grand !) envahit la Thailande après avoir voyagé en Afrique, En Europe (Ah Paris !) et en Amérique. Merci Air Moustique ! La plus petite compagnie aérienne au monde. Pas besoin de passeports, pas de bagages, que du bonheur. Un virus qui a vu du pays et dont la principale qualité est de transformer les personnes en zombies. Considéré comme le Shaun of the dead thailandais, Sars war n'atteint pas, bien entendu, le niveau de ce dernier. Il se révèle du même acabit qu'un Dance of the dead. Toujours est-il que Sars war maîtrise la science du grand n'importe quoi et du loufoque, tout en multipliant les clins d'oeil et les références à de nombreux films du genre. Le scénario se révèle un prétexte à un énorme défouloir sur nos amis décomposés. Ponctués de dialogues pas piqués des hannetons, Sars war assure le cachou et procure une expérience totalement décompléxée et complètement barrée. Les amateurs de comédies horrifiques apprécieront sans aucun doute.

7

Publié le 22 Juillet 2009

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