Critiques spectateurs de Dante_1984

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Midnight Chronicles

Midnight Chronicles

Tiré du jeu de rôles Midnight, qui est lui-même une histoire alternative de Donjons & Dragons, Midnight Chronicles souffre d’un rythme très lent où la réalisation montre rapidement ses limites. Certains plans sont filmés en DV sans que l’on sache vraiment pourquoi. Etrange. Le film se perd dans des dialogues incessants et par moments inutiles. Pour ma part, je ne connaissais pas le jeu de plateau Midnight et donc j’ai découvert sa mythologie au travers du film. Force est de reconnaître qu’elle m’est apparu complexe et inaccessible. On ne saisit pas tous les tenants et aboutissants du scénario. Les imprécisions parsèment donc le déroulement du film et on ne fait que survoler la place de chaque de protagoniste et des évènements passés de l'univers. Par exemple : Comment les elfes sont-ils devenus des rebelles ? Quelles sont les origines d’Izrador ? Autant de questions restant sans réponses si, tout comme moi, le jeu de plateau vous est étranger. Maintenant, je voudrais mettre en garde les personnes qui sont attirées par cette affiche racoleuse servant de jaquette DVD. Point de dragon ou de bataille navale à l’horizon, que nenni. De plus, les décors où se déroulent l’action manque cruellement de variétés et ne font que renforcer une impression mitigée pour ce Midnight Chronicles. Le dénouement est quant à lui très décevant. Une fin ouverte vers une suite. Un peu à la manière du Seigneur des anneaux. Etant surpris par cette fin, je me suis renseigné sur Internet et apparemment le film était à l’origine un pilote d’une série TV. Voilà qui explique bien des choses ! Le projet étant pour le moment avorté, vous resterez sur votre faim. Au final, un film d’heroic-fantasy lent à l’intrigue inabordable pour le néophyte. Il reste un univers sombre et délétère.

4.66667

Publié le 13 Juillet 2009

Heaven's burning

Heaven's burning

Une jeune japonaise ayant abandonné son mari, se retrouve prise en otage lors d'un braquage de banque. Refusant que ses complices la tue, Colin lui sauve la vie et s'enfui avec elle. Un road-movie australien où l'on suit la rencontre entre un homme fauché et une jeune asiatique en perte de repères multipliant les conquêtes infructeuses. Chacun fuyant un passé trouble et tourmenté. C'est avec plus ou moins d'intérêts que l'on assiste à cette petite escapade australienne nous emmenant aux 4 coins du pays. Le déroulement de l'histoire étant assez inégale. Il reste un film dépaysant où l'on peut admirer quelques magnifiques paysages australiens.

6

Publié le 13 Juillet 2009

Dawn of the Old Men

Dawn of the Old Men

Les zombies ont envahis notre chère France et ses campagnes bucoliques. Comment parvenir à éradiquer ses mort-vivants ? Apparremment, les personnes âgées semblent être le seul moyen de s'en préserver. Original et inattendu comme concept, on est attéré de voir ces personnes du 3e âge traîtées comme de vulgaires marchandises sans âme, ne possédant plus aucune dignité. Au-delà du concept post-apocalyptique, si cher aux films de zombies, le réalisateur porte notre réflexion sur la place des personnes âgées au sein de notre société. Souvent laissées pour compte et considérées, à tort, responsables des problèmes actuelles. Partagé entre résignation et révolte, Léon est un homme déchiré par la perte récente de sa femme. N'oublions pas les maquillages très bien fait de nos chers zombies. Au final, Dawn of the old men est un court-métrage original et surprenant de par son approche de films de zombies. A découvrir.

8

Publié le 12 Juillet 2009

Dangereuse Convoitise

Dangereuse Convoitise

Nouvellement installée dans une magnifique demeure, une petite famille bourgeoise se lie d'amitié avec leur voisin. Mais derrière ce personnage mystérieux et avenant, se cache un dangereux psychopathe. L'histoire n'a rien de bien nouveau à nous offrir. Classique, on ne déroge pas à la règle du bon petit thriller sans se soucier du rythme du film. Dangereuse convoitise souffre de longueurs incessantes qui empêchent à l'intrigue de réellement démarrer comme il se doit. Ennuyeux, on reste un peu comme les protagonistes sur l'affiche devant la maison. On ne ressent rien, pas d'enthousiasme, pas de palpitations, ni de curiosité quant à la suite des évènements. Pire, le climat angoissant auquel le pitch nous fait penser est inexistant. Enfin, le meurtre de la jeune femme au début du film ne se trouve être qu'un prétexte pour introduire un personnage secondaire et l'enquête que cet ex-flic mène en parallèle nous laisse également de marbre. Bref, Dangereuse convoitise est un thriller long (malgré sa courte durée !), sans réelle envergure et ne suscite que l'ennui.

6

Publié le 10 Juillet 2009

Démons 2

Démons 2

Les démons envahissent de nouveau notre monde sans que personne ne comprennent (une fois de plus) comment ils sont parvenus à le gagner. L'intrigue est comme le premier volet un prétexte pour nous procurer réjouissance au vu d'une population décimer par ces échappés de l'enfer. Le problème du film est qu'il n'apporte strictement rien de neuf par rapport à son aîné. Je serais même tenté de dire qu'il reprend les ficelles du premier en changeant uniquement le cadre (l'immeuble remplace le cinéma). Concernant les plans gores, il me semble qu'ils sont moins nombreux. Je n'en suis pas sûr, mais c'est mon impression après l'avoir visionné. En conclusion, une suite en deçà du premier opus étant donné qu'elle se contente des acquis de celui-ci et rien de plus.

6.54167

Publié le 9 Juillet 2009

Démons

Démons

Des spectateurs venus apprécié un bon petit film au cinéma du coin se retrouvnte séquestrés dans celui-ci, aux prisex avec des démons sortis d'on ne sait où. Difficile d'écrire une petite critique après celle de Dario79, très éloquente et exhaustive ;). Le scénario est d'une simplicité affligeante et manque de précision. Aucune information concernant l'origine de ces démons et encore moins sur leurs moyens de propagations. On devine qu'il s'agit d'une infection (virale ?), rien ne nous contente vis-à-vis de l'histoire, même lors du dénouement. Les plans gores sont des plus appréciables et représente réellement l'intérêt du film. Au final, un bon petit film d'horreur divertissant, mais décevant par rapport à son intrigue rachitique.

7.2619

Publié le 9 Juillet 2009

Terminal velocity

Terminal velocity

Un instructeur de parachutisme initie une jeune femme à l'art de la chute libre. Malheureusement, celle-ci décède lors de son premier saut dû à une négligence. Mais Ditch va découvrir une étrange histoire de cimetières d'avion mêlant le KGB, les apparences sont trompeuses et il se rendra rapidement compte que Chris Morrow est toujours vivante. Nous voici donc en présence d'un très bon film d'action où complot international et soif de pouvoirs se réunissent pour le meilleur. Niveau scénario, on est en présence d'une intrigue plutôt bien ficelé. On y retrouve les codes du film d'espionnage servis par des acteurs au meilleur de leur forme, le tout saupoudrer d'un peu d'humour. Les scènes de voltiges sont réellement impressionnantes, elles donnent facilement le vertige. On regrettera juste quelques unes d'entre elles vraiment trop surréalistes et totalement irréalisables (la cadillac), qui entâche la crédibilité du tout. Au final, un excellent film d'action qui ravira les amateurs de sensations fortes et méritant sa place dans votre collection à côté de Drop zone (1994).

8

Publié le 9 Juillet 2009

Slash

Slash

Il y a un temps pour tout, nous dit-on au début du film. Un temps pour les moissons, un temps pour tuer et un temps pour s'ennuyer également au vu de ce film poussif et nul au possible. Aussi, si nous sommes au temps des récoltes, il faudra ratisser très large pour trouver ne serais-ce un quelconque intérêt à Slash. D'ailleurs, je ne me donne pas cette peine, c'est trop harassant comme travail. D'autant plus que la tâche serait vaine et inutile. Donc, nous avons droit à un scénario lamentable, des acteurs ridicules et prétentieux. Mais surtout, un rythme de croisière terriblement saccadé. En conclusion, Slash est à éviter, rien n'est à sauver, tout est bon pour la poubelle.

5.08333

Publié le 9 Juillet 2009

Le Sang des Innocents

Le Sang des Innocents

Un mystérieux tueur en série décime des femmes en plein Turin. Dario Argento revient au giallo, un genre ayant fait les beaux jours du cinéma italien. L'ensemble est assez classique, un tueur, de jeunes femmes pour victimes et des enquêteurs tenaces (pas les flics). L'intrigue se veut simpliste, mais le dénouement garde son lot de surprises et laisse entretenir le suspense jusqu'au bout. Au final, Le Sang des Innocents est un bon film dans la plus pure tradition du giallo. A découvrir.

7.5

Publié le 8 Juillet 2009

Tempête de Feu

Tempête de Feu

Un groupe de prisonniers s'évade en pleine forêt alors qu'ils aidaient les pompiers à combattre un feu ravageur. Avec un sujet tel que celui-ci, il y a matière à nous fournir une histoire intéressante, mais non. Les scénaristes se contentent de nous desservir une intrigue bateau prévisible de bout en bout. Le début du film n'augure rien de bon et résume à lui seul la qualité globale du titre. C'est-à-dire invraisemblances et légèreté. Tout d'abord les invraisemblances sont légion. Un canadair lâchant du retardant sur des pompiers sans qu'ils ne sourcillent, paraît juste impossible. Une telle charge aurait dû au mieux les assommer. Un pompier se prenant le toit d'une caravane ? Pas de problème, il se relève en boitillant un peu. Un chalet en feu et un pompier enfermé à l'intérieur ? Magie du cinéma, une motocross se trouve dans la demeure. Ne me demandez pas comment elle est arrivée là.

Et encore, ce qui précède est acceptable. Car Attention à ce qui suit. Des dialogues pas piqués des hannetons, par exemple un pompier qui s'exclame "Je hais l'eau !". Sans commentaire, d'autant plus qu'il ne sait pas nager ou quand cela l'arrange (à la fin surtout). L'ornithologue prise en otage est en vérité une redoutable guerrière issue d'une famille de commando-marines. Le hasard fait plutôt bien les choses. Je ne vais pas tout référencer, mais cela donne une idée précise de l'ensemble. Ensuite, la légèreté avec laquelle le cinéaste s'emploie à montrer le quotidien de ces soldats du feu. Ils ne sont pas téméraires, ils se révèlent carrément suicidaires ! La crédibilité du film n'en est que plus amoindrie. Voilà qui est bien dommage, car sans ses incohérences et la totale abnégation caractérisant les pompiers dans leur devoir, il reste un film à l'action assez soutenue et plaisant. Préférez donc l'excellent Backdraft (1991), le correct Piège de feu (2005) ou même le modeste Les guerriers du feu (1996). Bien plus sérieux et plausible dans leur approche d'un thème aussi attrayant.

6

Publié le 8 Juillet 2009

Blindness

Blindness

Une mystérieuse épidémie de cécité frappe soudainement l’humanité sans qu’aucune explication plausible ne s’en dégage. Force est de reconnaître que Blindness est une œuvre singulière où le scénario dispose d’une place prépondérante dans le film. Des personnages profonds empreints d’une réelle intensité tant au niveau émotionnel que psychologique. La réalisation est d’une maîtrise sidérante. Elle s’engage à nous faire ressentir ce que vivent les protagonistes à l’aide d’une photographie saturé de blanc, plus proche d’une lumière aveuglante et d’effets de flous des plus appréciables. Niveau empathie, Blindness est une référence. La première partie du film se déroule dans une zone de quarantaine où peu à peu la vie s’organise selon leurs modestes moyens. Les dortoirs deviennent alors un microcosme vivant dans une autarcie partielle du monde extérieur. Mais comme bien trop souvent, la nature humaine ne tarde pas à montrer ses plus vils penchants en la présence d’un dortoir dit « monarchique », où le terme autocratique serait plus approprié. Une fois de plus on ne peut qu’être consterné par tant de monstruosités humaines.

La seconde partie du film nous emmène hors de la zone de quarantaine, les survivants se rendant compte que l’ensemble de la population est touchée. Parcourant les rues de la ville, ils rencontrent d’autres personnes errant sans but. Ces individus m’ont d’ailleurs fait penser à des zombies. Ils sont conscients de leurs tristes sorts, mais ne fonctionne plus qu’à l’instinct de survie, retournant à un état presque sauvage. Leur démarche rappelant également nos très chers morts-vivants. Que deviendrions-nous s’y nous perdons la vue ? Quelles seraient nos réactions ? Qu’adviendrais t-il de notre société ? Autant de questions que l’on se pose en regardant Blindness. En conclusion, ce film est une petite merveille fascinante, originale et intelligente de par son approche d’une possible fin de notre civilisation. Je terminerais en citant Le roi Lear de Shakespeare : « C’est un malheur du temps que les fous guident les aveugles. »

8.8

Publié le 7 Juillet 2009

Témoin gênant

Témoin gênant

Une professeur de lycée assiste, bien malgré elle, au meurtre d'un de ses élèves. Le groupe de dealers est déterminé à la réduire au silence. Durant la première partie du film, nombreuses sont les références à 187 code meurtre, Esprits rebelles et même Détention de Sidney J. Furie (pour la seconde partie). Par la suite, on se rend vite compte qu'il s'agit d'un petit thriller s'accentuant davantage sur la sombre histoire de meurtre et le témoignage clé de la prof que sur les jeunes élèves en manque de repères. Une jeunesse en perdition, de par les problèmes de drogue vaguement évoqué au cours de l'intrigue. D'ailleurs, la plupart des thèmes abordés sont sous-développés. C'est cela qui constitue le principal défaut de ce film. A trop vouloir mélanger de bonnes idées ensemble, qui ont déjà fait leurs preuves dans d'autres long-métrages, Témoin gênant devient rapidement un énième petit film sans originalité dont l'histoire se devine aisément.

6

Publié le 7 Juillet 2009

Halloween

Halloween

Bien le bonsoir Chère Lady, donc concernant ce dvd, il n'est pas vraiment difficile à trouver. Il est dispo sur Amazon pour 10 € en neuf, voici l'adresse : http://www.amazon.fr/Halloween-Scout-Taylor-Compton/dp/B0015A8CZ4/ref=sr...

Tu peux également le trouver sur PriceMinister pour le même prix en neuf. Il y a également de l'occasion si cela t'intéresse, pitit lien : http://www.priceminister.com/offer/buy/62114921/Halloween-DVD-Zone-2.html

Maintenant, il existe 2 dvd Zone 1. Une édition 3 DVD (14 €) avec une pléthores de bonus, mais le plus important, la version longue du film (notre zone 2 : 101 min, ce zone 1 : 121 min), il est dispo sur PriceMinister, mais il n'y a qu'un seul exemplaire à la vente : http://www.priceminister.com/offer/buy/77208820/Halloween-Three-Disc-Unr...

Il y a également un zone 1 comportant la version longue du film, mais il ne contient que 2 DVD, donc moins de bonus (10 €) : http://www.priceminister.com/offer/buy/73975981/Halloween-Unrated-Direct...

Je récapitule, tu as le choix entre notre zone 2, ne comportant malheureusement que la version ciné du film, mais elle se révèle suffisamment bien fourni en bonus (fin alternative, making of...). L'édition 3 DVD (3 Disc Unrated Collector's Edition) en zone 1 qui, à mon humble avis est la meilleure à ce jour. Mais elle ne comporte pas de sous-titres français et tu dois avoir un lecteur multi-zone ou dézoné. Et enfin, la version longue en 2 DVD (Halloween : Unrated Director's Cut) inférieure à l'édition précédente. Il y a bien une édition collector double dvd zone 1 (2 Disc Special Edition) , mais celle-ci est sans intérêt puisqu'elle est équivalente à notre zone 2.

Voilà j'espère que tu trouveras ton bonheur ;)

7.96591

Publié le 7 Juillet 2009

Ghost Lake

Ghost Lake

Une jeune femme se rend dans une maison isolée (en théorie) afin de tenter d'oublier la mort horrible et néanmoins accidentelle de ses parents. Que dire de cet étrangeté sortie dont ne sait où ? Un cinéaste qui maîtrise la réalisation comme un mercenaire joue de la clarinette. Des acteurs dont la prestation est pitoyable. Sans oublier des effets spéciaux ridicule (heureusement qu'il ne tue pas !) et une musique anecdotique. Un navet extrêmement long, aussi bien dans la durée que dans son déroulement, où nullité rime avec... déguerpissez !

3.33333

Publié le 6 Juillet 2009

Le Cauchemar de la Forêt

Le Cauchemar de la Forêt

Un groupe de jeunes cadres se voit offrir un week-end en pleine nature où ils exerceront une partie du paintball dans un objectif purement marketing où le but est de synchroniser les talents de chacun, l'ordre hiérarchique prévalant sur le bon sens. L'histoire n'est pas sans rappeler Severance dont le film s'inspire fortement. Mais il ne s'agit pas seulement de la seule référence à laquelle le film fait allusion. On peut citer en vrac, Détour mortel, La colline a des yeux et Rosemary's baby. Vous l'aurez vite compris, Le cauchemar de la forêt n'est pas d'une originalité flagrante. Au-delà de ce constat, on reste agréablement surpris par une réalisation plutôt bien maîtrisée et un rythme assez soutenue, alternant chasse à l'homme et meurtres en bonne et due forme. A noter la présence de Robert Allen Mukes, vu dans La maison des 1 000 morts de Rob Zombie, dont la carrure est très impressionante. Au final, même s'il n'a pas inventé la poudre, Le cauchemar de la forêt reste un agréable moment à passer en compagnie de ses ermites inhospitaliers.

5.66667

Publié le 6 Juillet 2009

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