Critiques spectateurs de Dante_1984

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Push

Push

Dans un monde où certaines personnes possèdent des pouvoirs surnaturels, une puissante organisation gouvernementale les traque afin de les asservir et de contrôler leurs pouvoirs. Push est un film de super-héros original, ce qui n’est pas aisé étant donné le nombre de films concernant ce sujet. En effet, les personnages ont des pouvoirs différents, télékinésie, voyance, hurlement surpuissant et le meilleur l’auto-suggestion. Il s’agit de cette complémentarité entre ces pouvoirs qui fait la force du film. Pour ma part, j’ai un faible pour l’auto-suggestion (le push), être capable de soumettre sa volonté à n’importe quel mortel est une perspective exaltante et galvanisante (peut-être inquiétante également). Le scénario se révèle complexe et captivant.

Les personnages, profonds, ne sont pas des super stars, comme on peut les voir dans Les 4 fantastiques ou Iron man. Non, ils se fondent dans le plus pur anonymat afin de fuir la Division. Push se veut un habile croisement entre Jumper et X-men. S’affranchissant des poncifs du genre, il parvient à se créer sa propre identité dans le monde impitoyable des super-héros. A noter, le cadre dépaysant de Hong Kong qui apporte une toute autre dimension que les mégalopoles américaines. Une ville à mi-chemin entre modernisme et traditions. Cette dualité se retrouve à chaque instant dans le film de Paul McGuigan, le bien et le mal, la perception de l’avenir et l’amnésie, l’amour et la haine… Autant de thématiques formant de multiples embranchements pour constituer un tout et nous fasciner.

En conclusion, Push est un très bon film de super-héros. Original, prenant et magnifiquement interprété, voici une approche différente et bien pensé sur une thématique éprouvée.

7.88889

Publié le 9 Septembre 2009

Hunted

Hunted

Une mère de famille sans histoire se voit traquée par une bande de jeunes délinquants. Ces derniers ayant tué un policier sous les yeux de la malchanceuse. S'ensuit une traque sans merci dans une forêt dense et inquiétante par une nuit sans Lune. Pas franchement original et surprenant, le scénario de Hunted ne réserve que peu d'intérêts. Le véritable attrait du film est la composition de Kim Basinger. Surprenante, elle multiplie des émotions contradictoires. On finit par lui découvrir une facette de sa personnalité qui lui était totalement inconnue au vu des premières minutes du film. L'instinct de survie certainement. Les acteurs secondaires ne sont pas véritablement crédibles dans leur rôle, ils s'en sorte tout de même convenablement. En dehors de cela, on a droit à une chasse à l'homme distrayante, mais convenu. A noter, un générique de début superbe, illustré par des dessins d'enfants et une musique sombre à souhait. En conclusion, Hunted est un thriller classique flirtant avec le slasher par certains aspects. Le tout se révèle plaisant.

6.66667

Publié le 8 Septembre 2009

Rendez-vous avec la Mort

Rendez-vous avec la Mort

Dernier film où l'on retrouve Peter Ustinov dans le rôle du détective belge, Rendez-vous avec la mort nous entraîne dans les contrées dépaysantes de la Palestine. Pas aussi envoûtant que les abords du Nil en Egypte, mais tout aussi exotique et séduisant, ce cadre permet à l'intrigue de nous accrocher jusqu'au dénouement tant attendu pour démasquer le coupable. Je ne connaissais pas cette enquête de Poirot (aussi bien le film, que le roman), aussi comme tout policier qui se respecte et en particulier lorsque l'on parle d'Agatha Christie, j'ai tenté de démasqué le fautif. En vain. J'ai émis plusieurs théories, elles se sont toutes révélées fausses. Voilà l'un des points forts des histoires d'Agatha Christie, on enquête en même temps que les protagonistes pour tenter de résoudre l'énigme. A chaque affaire, on découvre de nouveaux lieux, de nouveaux secrets inavouables et des suspects tous plus louches les uns que les autres. Celui-ci ne déroge pas à la règle et tient toutes ses promesses. Une excellente aventure policière saupoudré d'un sens de l'humour subtil. Fascinant et pertinent.

9.5

Publié le 7 Septembre 2009

Transsiberian

Transsiberian

Un couple part en vacances à bord du Transsibérien, traversant l'Asie de Moscou à Vladivostok. Il vont faire la rencontre d'un autre couple pour le moins atypique (un espagnol "irresponsable" et une jeune américaine renfermée) dont les agisssements ne paraissent pas clairs. Rapidement, ils vont se retrouver dans une sombre affaire de trafic de drogue.

S'il y a bien un train que j'apprécie particulièrement après l'Orient Express, il s'agit bien du Transsibérien (En France, on donne le même nom au train et à la voie). Un périple dépaysant et empreint d'une atmosphère unique dont les transports modernes en sont totalement dépourvue.

L'intrigue se situe donc dans ce train mythique. Un cadre original et séduisant. Le scénario est intéressant, mais ne révèle que peu de surprise. Les situations prévisibles s'enchaînent, on devine aisément le déroulement de la suite sans problème.

Le véritable problème du film est sa mise en scène plate qui engendre un manque de rebondissements flagrants. Ah ces maudite bande-annonces, où l'on voit de l'action, de l'intensité. Je n'ai rien contre, mais si le film n'est pas vif, pourquoi le vendre comme tel ? Cela en décevra plus d'un, lorsqu'ils le verront. Enfin, j'ai appris à ne pas me fier à ce genre de considération mal placées et je n'en tiendrais pas rigueur au film de Brad Anderson.

Nous avons droit à une intrigue intéressante, où Jessie (Emily Mortimer) part avec son mari. Un voyage initiatique pour elle, en quête d'un passé tumultueux et d'une identité perdue. Une vie où elle ne possédait ni attache, ni responsabilité. Malheureusement, ce passé va ressurgir en la présence de Carlos (Eduardo Noriega), avec son lot de peines et de souffrances. Cet homme va lui faire comprendre qu'une page est tournée. Elle doit se tourner vers l'avenir en affrontant la vérité.

En conclusion, Transsiberian est un thriller intéressant si tant est que l'on soit prévenue de sa lenteur.

8

Publié le 7 Septembre 2009

Christine

Christine

Adaptation du roman de Stephen King, le film de John Carpenter représente fidèlement l'oeuvre originale. C'est ainsi que l'on est transporté (dans le film, pas la voiture :) immédiatement sur une histoire prenante et intrigante. Quelle est donc cette voiture qui rend fou d'amour et de violence le malheureux propriétaire de celle-ci ? L'origine du véhicule est vaguement évoqué via un bref flashback, mais on n'en connaîtra pas davantage sur ce mystère. On suit peu à peu le déclin physique et psyhologique d'Arnie Cunningham. Ce dernier n'ayant de yeux que pour sa bien aimée : Christine. Lui donner un nom est une façon de personnifiée cette Plymouth Fury de 1958. Il est persuadé qu'elle possède une personnalité propre et une conscience. Le peu d'amis lui restant, ils ne peuvent pas faire grand chose et restent impuissant malgré leur volonté de raisonner Arnie. Magnifique, émouvant et sombre à certains moments, Christine est un classique indémodable dont on ne se lasse pas. Cette excellente adaptation est indispensable à tous les amoureux de fantastique et de Stephen King.

8.24242

Publié le 5 Septembre 2009

L'Armée des Morts

L'Armée des Morts

Remake du cultissime Zombie de Romero, L'armée des morts est un film de zombies dans la plus pure tradition du genre. A un détail près, nos chers morts-vivants décomposés savent sprinter tel Usain Bolt sur le 100 m. Il est beaucoup moins évident de les éviter et encore moins de survivre dans ce monde chaotique. Tout en s'octroyant les codes du genre ayant fait le succès d'autres films de cadavres ambulants, Dawn of the dead apoporte sa touche personnelle à l'édifice. Les maquillages et effets spéciaux sont très bon, grâce à un budget confortable (et rentabilisé au passage). On retrouve également la critique acerbe et dénonciatrice d'une société de consommation boulimique de produits tous plus inutiles les uns que les autres. Le déroulement de l'intrigue reste classique et donc prévisible dans l'ensemble, mais on ne s'ennuie jamais. La tension est palpable du début à la fin. Au final, L'armée des morts est un remake intelligent, novateur sur certains aspects, un peu plus conventionnel sur d'autres, mais il se révèle indéniablement une grande réussite. Même s'il ne parvient pas à dépasser son prédecesseur en terme de qualité, il parvient à l'égaler. Ce qui est déjà en soi un exploit.

8.33775

Publié le 5 Septembre 2009

Gran Torino

Gran Torino

Gran Torino marque le retour de notre ami Clint Eastwood devant la caméra. C'est donc pour notre plus grand plaisir et avec joie que l'on accueille ce nouveau film du maître. On le retrouve dans le rôle d'un vieillard aigri, amer et passablement raciste. Il campe son personnage avec conviction et nous offre, comme à son habitude, une prestation exemplaire et sans faille. L'histoire est terriblement prenante où cet homme raciste va peu à peu se rendre compte que ses préjugés sont infondés et se liera d'amitié avec ses voisins d'origine asiatique. Au-delà du problème de racisme, Clint porte notre réflexion sur le devenir des jeunes aux Etats-Unis, dont les bandes recrutent à tour de bras. On suit le quotidien des protagonistes avec un intérêt certains et les 110 minutes du film passent beaucoup trop vite. Les précédents avis ayant largement décrit le film de manière complète, je concluerais en conseillant Gran Torino. Une petite merveille.

9.25

Publié le 1 Septembre 2009

B13 - Banlieue 13

B13 - Banlieue 13

Dans un avenir pas si lointain, les banlieues sont enclavées telles des ghettos, laissant la population se débrouiller tant bien que mal. J'ai résumé le scénario en deux lignes et il n'en faut pas plus. Ne cherchez aucune originalité dans Banlieue 13, ni même une once de sens dans les péripéties de notre deux comparses. Il n'y en a pas et tout n'est qu'un prétexte à une action totalement débridée dans un environnement tombé en complète désuétude. L'histoire est entièrement recopié sur New York 1997. Aucune nouveauté à se mettre sous la dent et les dialogues frisent le ridicule. Alors pourquoi mettre 7/10 ? Si vous arrêtez de faire fonctionner vos cellules grises et le regarder pour ce qu'il est en réalité, vous passerez un agréable moment. Il s'agit avant tout d'un divertissement au rythme soutenu dont le seul but est d'en mettre plein les yeux. Car au niveau des cascades et des chorégraphies des combats, Banlieue 13 montre des qualités certaines. Au final, voici un film français nerveux et distrayant. En revanche, si votre objectif est de trouver un scénario complexe sur l'avenir incertain de notre société, ainsi qu'une critique acerbe sur cette dernière, passez votre chemin.

6

Publié le 1 Septembre 2009

Les Faucheurs

Les Faucheurs

Un jeune homme se voit poursuivi par de mystérieuses créatures des ténèbres voulant l'assassiner. S'appuyant sur un scénario original et inattendu, Les faucheurs nous entraîne dans le quotidien atypique d'un homme se faisant tuer chaque jour et ayant une nouvelle vie dans l'instant d'après. Une idée pour le moins saugrenue, mais intéressante. C'est donc avec curiosité que l'on aborde ce film. Cependant, la jaquette du dvd se permet de spoiler le film d'une façon honteuse. En effet, le résumé explique la raison pour laquelle les créatures le poursuivent sans relâche. Cette raison n'est évoquée dans le film qu'au bout de 50 minutes environ, soit les 3/4 du film. Une erreur impardonnable, d'autant plus qu'il est facile de laisser planer le mystère (il n'y a qu'à voir le résumé sur cette propre fiche). En dehors de cela, Les faucheurs est une excellente surprise dont les effets spéciaux lui font honneur. Des créatures inspirés et inquiétantes entourées d'une aura ténébreuse. On remarquera également quelques similarités avec Le peuple des ténèbres (2001) de Robert Harmon (aussi bien pour l'histoire, que pour le design des créatures).

6.11765

Publié le 1 Septembre 2009

Next Door: Fantasmes Sanglants

Next Door: Fantasmes Sanglants

Contrairement aux deux avis précédents, je n'ai pas apprécié le film. Même si l'histoire de départ peut sembler intéressante, on reste dans le classique sans prendre de risques réels. Le dénouement sensé être surprenant se révèle rapidement prévisible. Je n'ai pas accroché à l'ambiance. Les acteurs sont corrects, sans plus. La mise en scène est d'une lenteur affligeante, on se perd dans d'incessants dialogues sans profondeurs. Au lieu de nous desservir un thriller psychologique intense et prenant, on nous dessert un sous Basic Instinct sans envergures. Bref, on suit le film sans empathie pour le protagonistes. Ce qui, à mes yeux, est un défaut majeur. Le manque d'intensité et de charisme y étant pour beaucoup dans l'attribution de ma note. En conclusion, Next door est un petit thriller glacial qui m'a laissé de marbre.

7.71429

Publié le 1 Septembre 2009

Che - 2 eme partie : Guerilla

Che - 2 eme partie : Guerilla

Seconde et dernière partie du biopic consacrée au Che, Guerilla nous entraîne en Bolivie où Ernesto Guevarra prépare une nouvelle révolution pour libérer le peuple bolivien. Les évènements se situe après 1965, lorsque le Che a décidé de quitter Cuba. Point de fil rouge pour cette deuxième partie, l'histoire se déroule chronologiquement, sans flashbacks, ni retour en arrière. Ce qui amplifie la cohérence et la consistance de l'ensemble. Le rythme est toujours aussi lent (si ce n'est plus) et l'action peine à se montrer. A l'instar de la première partie, le déluge de violence n'est pas le thème central de ce biopic. Il s'agit d'une alternative utilisé en dernier recours face à une situation intolérable à laquelle est confrontée le peuple bolivien. En cette période tourmentée, la pauvreté extrême de la Bolivie se ressent et se voit tout au long du film. En particulier, avec une famille ayant 6 enfants. La plupart couvert de tiques, l'un souffrant d'une infection à l'oeil. Ils ne peuvent se soigner convenablement et sustenter à leurs besoins nutritionnels. On retrouve tout ce qui a fait la réussite du premier volet. C'est-à-dire une histoire passionnante et une interprétation sans faille de la part des protagonistes. Pour conclure sur ce biopic, je dirais qu'il s'agit d'une excellente démonstration de cinéma retraçant deux périodes charnières de la vie du très charismatiques Che Guevarra. Une icône pour les peuples opprimés. Je regrette que la période Congo fut occulté de l'oeuvre. Peut-être pour une troisième partie...

7.5

Publié le 31 Août 2009

Che - 1 ere partie : L'Argentin

Che - 1 ere partie : L'Argentin

Première partie consacrée au biopic sur Ernesto "Che" Guevarra, L'argentin se focalise sur la révolution cubaine de 1955 à 1959. On découvre le Che arpentant la jungle luxuriante de l'île de Cuba en compagnie des rebelles. Le début me fit craindre le pire quant à une chronologie aléatoire, à la manière du film d'Olivier Dahan : La môme (2007). En effet, on se souvient de ce choix calamiteux ayant plombé l'histoire. Heureusement, il n'en est rien. Le fil rouge de l'histoire concerne la réunion de l'ONU où il porta un discours anti-américain en 1964. La distinction entre les deux époques (les années 50 et 1964 donc) est évidente puisque la première se distingue par une image colorisée, tandis que la seconde se trouve être en noir et blanc. Cela permet ainsi de ne pas les confondre. Maintenant, je tiens à mettre en garde les personnes s'attendant à une action soutenue où les batailles de la révolution cubaine s'enchaînent à un rythme effréné. Certes, elles sont présentes, mais elle ne constituent en aucun cas le noyau central de l'histoire. Elles se révèlent courtes et ne viennent que ponctuées le déroulement de l'intrigue. L'atmosphère du film se concentre davantage sur la situation politique, pour le moins houleuse, du pays. La caractérisation et la complexité des personnages tient également une place importante dans le long-métrage de Soderbergh. Dans le rôle de Che Guevarra, on retrouve l'inégalable Benicio Del Toro, dont la prestation est tout simplement magistrale. Pour conclure sur cette première partie, Soderbergh instaure une ambiance réussie, rivalisant avec un scénario avec un scénario complexe et prenant. Une réussite.

7.5

Publié le 31 Août 2009

Le Fléau

Le Fléau

Adaptation de l'oeuvre littéraire la plus longue et la plus aboutie de Stephen King, Le fléau est un pamphlet post-apocalyptique dont la complexité n'a d'égal que la notoriété du maître. Quand est-il du film (ou plutôt mini-série en l'occurrence) ? Il ne se révèle pas aussi détaillé et réussit que le livre, mais il est bien difficile de retranscrire pareille histoire en quelques malheureuses heures sur pellicule. Aussi, il faut saluer l'effort des créateurs de ce projet. Il était quasi-impossible de retrouver tous les nombreux détails du livre. Mick Garris nous offre donc, un condensé de l'essentiel du roman. Le casting est impeccable, avec un Gary Sinise tenant le haut de l'affiche. Malgré quelques longueurs et certains pans inexplorés du livre, Le fléau est une bonne adaptation multipliant des thématiques aussi variées qu'intéressantes (virus, antéchrist...). Courageux et plaisant.

6.95

Publié le 29 Août 2009

Jekyll

Jekyll

Première série télévisé à tenter l’adaptation du chef d’œuvre de Robert Louis Stevenson, Jekyll tente une approche originale en transposant l’histoire de nos jours avec des personnages différents. Ceux qui lisent mes avis connaissent ma fascination pour l’histoire de Jekyll et Hyde. Je me suis souvent demandé ce qui m’attiré dans ce récit. Peut-être la dualité entre le bien et le mal, mais certainement la double personnalité qui sommeille en chacun de nous. Une double facette dont on nie l’existence en se voilant d’illusions. Mais elle est bien présente, une personnalité bercé d’instincts primaires où l’autre soi se libère des prérogatives de notre société pour s’adonner à tous ses désirs. C’est peut-être cela la réelle liberté, mais le prix à en payer est élevé. Ce côté totalement assumé du mal chez Hyde est envoûtant à de nombreux égards.

Concernant cette adaptation, elle se révèle d’un très bon niveau où l’histoire tient la route. Un grand bravo à James Nesbitt pour son interprétation. Tout simplement admirable, il a su parfaitement cerner le personnage et ajouter sa touche personnelle. Je rejoins l’avis de Gory concernant le dénouement. Il est moins réussit que le reste de la série. Ne possédant qu’une seule saison, on ne peut que regretter son arrêt définitif. Quand on parle des feux de l’amour (36 saisons, soit 9 206 épisodes !), Plus belle la vie (5 saisons, soit 1 285 épisodes), Derrick (25 saisons !), les producteurs investissent dans des sommets de médiocrité. Mais, lorsqu’il faut tenter l’originalité et continuité une série avec un énorme potentiel (je pense bien évidemment à Jekyll, mais aussi à Point Pleasant et Surfaces), il n’y a plus personne sous prétexte que l’audience n’est pas assez forte et encore (Point Pleasant réunissait tout de même 9 200 000 spectateurs aux USA !?). Je sais qu’il en faut pour tous les goûts.

Malheureusement, les séries fantastiques et/ou horreur ne sont pas un marché assez porteur pour ces charognards tirés à 4 épingles. Pour conclure, Jekyll est une excellente série apportant du sang neuf (même si cela n’était pas nécessaire) à l’histoire originale.

7.6

Publié le 27 Août 2009

Les Langoliers

Les Langoliers

Adaptation du roman Minuit 2 de Stephen King, Les langoliers nous raconte l'histoire d'une dizaine de passagers rescapés d'un vol où toutes les autres personnes se sont mystérieusement volatilisées. L'ayant vu à maintes reprises, lors de ses diffusions sur M6, je me suis enfin procuré le dvd. Certes, le film n'est pas remasterisé et l'absence de bonus nous laisse un peu sur notre faim, mais quel plaisir de redécouvrir le film. Une intrigue étrange et des acteurs d'un bon niveau (David Morse, Dean Stockwell...) permetttent à ce film de nous divertir pendant près de 3 heures. Le déroulement est assez lent, mais il laisse la place à une réflexion pour tenter de comprendre les causes de ce phénomène pour le moins énigmatique. En revanche, le film a vieilli sur l'aspect des effets spéciaux. Des images de synthèse grotesque où l'on découvre le design des langoliers. Décevant. La faute à un budget insuffisant. N'oublions pas qu'il a été produit pour la télévision. En dehors de cela, Les langoliers reste une adaptation tout à fait honorable. Insolite et attachant.

6.8

Publié le 26 Août 2009

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