Critiques spectateurs de Punisher84

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Missionary man

Missionary man

J'ai toujours eu un faible pour Dolph Lundgren. Comme beaucoup de fans, je l'ai aussi connu grâce à Sylvester Stallone au temps de Rocky IV. Personnellement, je pense que Yvan Drago reste le meilleur « méchant » de tout les films de la saga. Mais par la suite le bonhomme s'est bien débrouillé seul. Il nous a donné Le Punisher, Joshua Tree et Universal Soldier. Un gros dur qui est toujours resté dans l'ombre des plus grands. Peut-être est-ce la raison pour laquelle il s'est adonné à la réalisation. Et pour son troisième film on peut dire qu'il a réussi son pari. J'ai vraiment senti l'envie de faire quelque chose de différent avec peu de moyens. Au niveau du scénario, les efforts ont étonnamment payés. Pourtant l'histoire n'est pas trés complexe mais ce serait passer à coté de la véritable force du film. Toute proportion gardée, ce dernier est un long-métrage qui se ressent au niveau spirituel autant que sur le plan de l'action pure. A ce titre la jaquette est assez mensongère car Missionary Man n'est pas un film d'action ordinnaire. Non. C'est un thriller dramatique filmé comme un film de science-fiction. Une sorte de fin du monde en majeur partie portée par les épaules de son comédien principal, vraiment convaincant. Je n'en dirais pas autant de ses compaires mais le tout fonctionne assez bien pour ne pas s'ennuyer. En plus de ça, Missionary Man est sacrément bien troussé au niveau visuel. Surprenant lorsque je pense au décevant Diamond Dogs. Quelques facilités viennent essayés de faire chavirer le navire que le capitaine Lundgren dirige fort bien. Ces dernières seront toujours abattues par la sincérité et la qualité de l'ensemble. Mais il n'empêche que le film n'est pas à mettre devant tout les yeux ! Une violence marquante au détour de certaines scènes qui marqueront à coup sure. Lorsque je vois un tel progret, je n'ose imaginer ce que cela aurait donné si notre metteur en scène suédois favori aurait eu un budget plus conséquent. Pourvu qu'Expendables porte ses fruits !

8

Publié le 6 Août 2010

Alone in the Dark 2

Alone in the Dark 2

Uwe Boll a beau être un personnage atypique et étonnant, à sa façon, je n’ai jamais trop compris pourquoi et surtout comment il arrivait à faire et à produire ce genre de film. Parce qu’à la base, il s’agit de jeux vidéos très populaires et adulés dans le monde entier. Son House of Dead est bien mauvais mais son capital sympathie est indéniable. Ce qui ne fut pas le cas des années plus tard du pitoyable Alone In The Dark. J’avais joué une fois au jeu vidéo du même nom et mon petit frère, fan du monde virtuel ou il faut réfléchir, m’en avais toujours parlé en bien. Dans le premier film, je n’avais rien trouvé de bon mise à part quelques plans bien shootés. Un gâchi filmique encore non détronné aujourd’hui. Alors vous pensez bien que lorsque le deuxième opus s’est présenté à moi, je n’attendais strictement rien à part une bonne tranche de rire. Ce qui fût à moitié le cas car Alone In The Dark II gomme en partie les gros défauts de son ainé. Sans péter des flammes, le casting est largement supérieur aux navrantes pitreries de Christian Slater et Tara Reid. Rick Yune est certes monolithique aves son air « je me branle de ce film » mais ce serait passé à coté de la seule et réelle bonne prestation du film : Lance Henriksen. Le reste ne fonctionne uniquement que grâce au charisme naturel des comédiens. Mais Bill Moseley (sous-exploité) et Michael Paré (cinq minutes à l’écran), c’est trés peu. Et il ne faut surtout pas compté sur le scénario pour remonter la pente. Même si ce dernier est bien plus consistant que celui du premier film, il n’en demeure pas moins mauvais. Déjà qu’il n’entretient aucun rapport avec Alone In The Dark premier du nom, il ne faut pas demander avec le jeu (rires). L’histoire d’une sorcière vengeresse ? N’y-a-t-il pas erreur sur la marchandise ? Avec les responsables du script d’House Of The Dead 2 aux commandes, la réalisation d’Alone In The Dark se veut plus belle. Mais à aucun moment consistante ! Aucune tension ne se dégage malgré la réussite atteinte au détour de certains passages. Le « gun fight » d’introduction est pas mal foutu mais laisse vite place à la monotonie. Le mystère qui se dévoile peu à peu est le seul élément qui nous fait rester éveillé durant la première moitié du long-métrage. Une fois l’intrigue dévoilée au grand jour, plus rien ne viendra nous étonner un tant soit peu pour nous sortir de notre torpeur. Voilà ce qui arrive lorsqu’on abat trop rapidement ses cartes avec un script aussi faible. Apparement le réalisateur s’est rendu compte à la dernière minute que le bateau était en train de couler. Il suffit de se matter une nouvelle fois l’acte finale pour s’en convaincre. Là ou le ridicule tue au détour d’une séquence débile à graver dans les annales. Combien de temps arrivez-vous à rester la tête sous l’eau ? Certainement pas 87 minutes !

3.44444

Publié le 3 Août 2010

The Substitute

The Substitute

Sincèrement, j’aime Ole Bornedal. Un homme apparemment renfermé mais très gentil avec son public (remember The BIFFF 2010). A part un Nightwatch américain de bonne mémoire et un Deliver Us From Evil en demi-teinte, je ne vois vraiment pas ou il voulut en venir avec Vikaren. Certes, il s’agit d’un teen-movie « masqué » mais de là à dire qu’on ri beaucoup sans s’ennuyer, il ne faut pas exagérer ! Le film est très amusant (dans le premier acte) et cette bande de jeunes comédiens en herbe m’a bien fait sourire. Le problème c’est que l’histoire hésite constamment entre film d’horreur soft pour adolescent et thriller de science-fiction pour jeune adulte. En résulte des passages plus ou moins longs et ennuyeux entre toutes les séquences clées. La première partie débute pourtant sur un bon pied d’estal et se réserve les meilleures scènes. L’arrivée d’Ulla dans la classe reste pour moi un moment inoubliable d’intelligence… et de froideur. Ce qui caractèrise bien les oeuvres d’Ole Bornedal est le sérieux qu’il affiche à ses réalisations. Son Vikaren atteint le paroxysme de la chose en devenant une comédie de science-fiction pour adolescent tourné dans une morgue. Les mots choisis sont certes bizarres mais ils illustrent on ne peut mieux l’affaire. Le scénario n’est pourtant pas si complexe mais c’est son traitement qui le rend si unique. Encore faut-il l’assimiler dela bonne façon. Difficile lorsqu’on s’apperçoit du nombre d’éllipses scénaristiques faciles du script d’Ole Bornedal et Henrik Prip. Des parents tomberaient-ils aussi facilement dans le panneau avec un pitch pareil ? Je ne sais pas comment prendre tout ce foin car en plus, le réalisateur ne nous donne pas beaucoup d’indices. Par contre, il aurait pu choisir des comédiens adultes plus expérimentés. Si c’était le cas, alors ils devaient être sous un mauvais jour. Au contraire des jeunes personnages du film, les acteurs interprétant l’autorité parentale ne m’ont pas fait ressentir une seule fois « l’amour » en rapport avec le cœur du film. Car c’est bien ce sentiment qui est la quête de cet être venu d’ailleurs. Pire quand la débilité s’invite au rendez-vous à travers certains individus surjoués par un casting venu d’une autre planète. Les idées sont bonnes et le long-métrage techniquement de toute beauté mais peut-être aurait-il eu une meilleure place dans mon cœur au format d’un épisode de série télévisée. Olé !

5.33333

Publié le 3 Août 2010

Génération Perdue 2 : La Tribu

Génération Perdue 2 : La Tribu

Comme la plupart de ceux qui étaient adolescents, voir enfants, en 1987, se souvienne avec bonheur de The Lost Boys. Un film de vampire à la sauce MTV très divertissant à défaut d’innover. Vu la conjoncture actuelle, je m’attendais à une suite. Une séquelle tardive certainement direct-to-vidéo mais sûrement pas une suite aussi bonne ! Entendons nous bien car ce film est à l’image de son ainé. C’est-à-dire qui n’est pas révolutionnaire mais suffisamment bon pour passer un agréable moment. On est rapidement étonné par la qualité du casting ou on trouve, ô miracle, Tom Savini en caméo et Angus Sutherland. Jeune frère de qui vous savez, il pète l’écran et interprète un vampire bien plus sournois que son illustre frangin. Pour une fois que les comédiens d’une série b sont au dessus de la moyenne, pourquoi chercher la petite bête ? Surtout que la réalisation est proprement excellente. Entre séquences « chaudes » et autres moments viriles, j’ai pas mal ressenti le froid qui anime ses jeunes vampires. Bien sous tout rapports, ils n’en demeurent pas moins violents. Les passages gores sont bien sanglants. Une aubaine pour Corey Feldman qui n’a vraiment pas changé. Faisant partie du mythe Lost Boys, il est la partie légère et humaine qui vient titiller à l’ail le nez de ces suceurs de sang. Mais je dois avouer que son épopée est plus facile que celle entamée avec son frère Sam il y a 23 ans. La faute en est à une histoire déjà vu et à un scénario qui ne fait que répéter en grande partie les lignes principales du film de Joel Schumacher. Heureusement que cet essai tient la route ! Même si de manière générale le film n’a plus trop de rapports avec son grand frère, il n’en demeure pas moins respectueux. Au sens pratique, The Tribe a su s’adapter en gardant une bonne partie des bases de son grand frère. J’aurais bien voulu du sexe dans le sang, d’où ma note en partie, mais l’original en avait-il ? Malheureusement, nous ne sommes plus dans les années ’80 ! Comme vous, j’en suis le premier désolé mais que pouvons-nous y faire ? Alors pourquoi ne pas profiter des années qui passent au lieu de rester enfermé dans le passé ?

5.77778

Publié le 1 Août 2010

Survival of the Dead

Survival of the Dead

Si je voulais vous insulter, je commencerais par vous présenter George A. Romero. Inutile donc de refaire la zombiesque liste du grand-père de Baltimore. Depuis 1968, ce bon vieux George a eu des hauts et des bas. Passant du révolutionnaire (Zombie) au ratage complet et curieux (Bruiser). Quelques années plus tard et après on ne sait quel pèlerinage, il fût de retour avec Land of the Dead. Un « middle » blockbuster d’horreur qui a eu le seul tort de tomber après le Dawn of the Dead de Zack Snyder. Et puis il y a eu l(injustement mal-aimé Diary of the Dead. Et c’est dans cette optique que le dernier bébé du père des zombies arrive sur nos écrans. Après un tournage ayant judicieusement utilisé le mode de la caméra à l’épaule, qu’allait bien pouvoir faire papy George pour nous étonner de nouveau ? N’est ce pas dans ce genre de situation qu’il faut aller chercher « l’idée » là personne ne s’y attend ? Oui mais c’est une épée à double tranchant qui divise autant qu’elle rapproche. Même si la majorité des critiques fustigent la direction burlesque et comique prise par l’entreprise, le réalisateur assume pleinement son choix. D’un autre coté, qu’a-t-il à perdre ? Au lieu de verser dans le gore pure et simple, il préfère laisser les zombies au second plan pour faire place à deux incroyables numéros de comédiens : Kenneth Welsh et Richard Fitzpatrick. Portant le film sur leurs épaules, j’ai eu droit à quelques moments inoubliables que je me garderais de dévoiler. Non pas que le scénario soit à l’image du Zombie de 1978 mais il est bien plus intelligent que bon nombre de productions actuelles du même genre. Dans cette histoire, il n’y a pas de méchants et encore moins de gentils. Jouant constamment sur ce fil rouge, le réalisateur nous ballade de scènes en scènes comme avec une très haute balançoire tout en nous chatouillant les aisselles. Et les zombies dans tout ça ? Ils sont bien présents mais cachés dans l’ombre et toujours aussi cons. Et là encore un choix casse-geule de la part de Romero. Le fait d’avoir donné peu d’importance aux zombies pour mieux nous surprendre a un prix. Certains effets spéciaux ne passent pas tant il semble datés du temps de la Playstation 1.2 (rires). Le budget y est certainement pour quelque chose mais j’ai connu le metteur en scène quand même plus inspiré avec moins d’argent. Au final, je suis ressorti satisfait de la salle du BIFFF 2010. Parce que je ne m’attendais pas à ça, premièrement. Mais surtout parce qu’à 70 ans, George A. Romero est arrivé à me prendre à revers avec un de ses films les plus « diviseurs » qui soit.

6.39286

Publié le 1 Août 2010

Dark Ride

Dark Ride

Parfois, le monde est vraiment bizarre. Là ou certains sont presque subjugués devant des films moyens, d’autres sont beaucoup plus mitigés. Ces derniers se demandent même souvent s’ils ne couvrent pas une maladie quelconque. Vous aurez compris qu’il s’agit de mon cas par rapport à ce Dark Ride. Dans le domaine du slasher, je peux toujours me tromper. La preuve, j’aime le remake de Prom Night. Mais il y aussi d’autres longs-métrages sur lesquels le résultat est sans appel. Pour le film de Craig Singer, c’est plus compliqué. Car il nage constamment entre le sublime, le « ouais, ça va… » et le simplement mauvais. Pour ne pas me faire passer pour le méchant de service, je commencerais par souligner une excellente introduction. Un magnifique générique accompagné par une musique vraiment flippant de Konstantinos « Perkins 14 » Christides. Un début qui donne le ton avec ses deux gamines atrocement mutilées. Un direct du droit qui laisse présager le meilleur pour la suite des événements. Mais comme c’est souvent le cas dans ce genre de productions, le scénario nous ressert l’éternel groupe de jeunes qui veulent faire la fête et finissent là ou ils ne devraient surtout pas être. La suite n’en sera que plus commune même si la réalisation tiendra toujours la route. A la seule force de ses mains, elle n’arrivera pas toujours à masquer les carences d’une histoire connue et d’un mauvais casting. Les blagues non drôles du clown de service, non merci. Quand le lieu principal de l’action pointe le bout de sa truffe, il n’est pas seul. L’ennui est avec lui et il faudra se rabattre sur deux choses pour ne pas sombrer dans le néant. Tout d’abord un efficace boogeyman qui a du métier (putain de scènes gores !) et une révélation finale astucieuse mais qui tombe rapidement à plat. Les quelques miettes de pains qui restent au spectateur sont presque toutes bouffées par les comédiens. Quand il ne s’agit pas de figuration, c’est simplement du cabotinage. Pour vous dire dans le genre, je préfère de très loin le méconnu The Hills Run Red de Dave Parker.

6.8

Publié le 1 Août 2010

Le Beau-Père 2

Le Beau-Père 2

On ne change pas une équipe qui gagne. Un adage bien connu et on ne peut plus fréquent dans le domaine du cinéma. A la différence prés que Joseph « The Forgotten » Ruben a cédé sa place à Jeff « Puppet Master 4 » Burr. Un honnête homme qui est capable du meilleur comme Massacre à la Tronçonneuse 2 et du pire avec The Night of the Scarecrow. N’ayant jamais été dans une optique révolutionnaire, ses films sont très bien faits mais sans plus, il était donc l’homme de la situation. Et il n’a pas démérité le bougre ! Son nom n’est pas toujours synonyme de qualité mais je mentirais si je disais que je ne m’étais pas attendu au résultat final. C’est-à-dire une bonne suite qui n’invente rien mais qui tient la route. Toujours grâce à l’excellent Terry Oquinn mais avant tout à cause de la direction qu’à prise la mise en scène. Car au lieu de bêtement répéter les meilleurs passages de son ainé, cette séquelle innove au niveau des meurtres et est même plus violente. Le premier film était un thriller, son petit frère aussi mais assaisonné au slasher. Cependant, il reste à déplorer certaines facilités scénaristiques. Jason Voorhees et Michel Myers revenaient toujours mais ils étaient ancrés dans une pseudo réalité qui à toujours flirté avec un autre monde. Mais Jerry Blake est un monsieur tout le monde qui se sort trop facilement des problèmes. Il fallait beaucoup de chance pour revenir après un coup de couteau et plusieurs coups de feux ! De plus, il est ici grandement aidé par un second rôle vraiment idiot. Personnellement, jamais je n’ôterai les menottes d’un malade que je connais à peine surtout après avoir lu son dossier. Le final n’arrange pas non plus les choses et le film se termine en queue de poisson. Un peu comme si on avait plus su quoi raconter. Stepfather II est une bonne suite qui ne pète pas plus haut que son cul mais qui trébuche à force de se laisser aller.

7.14286

Publié le 27 Juillet 2010

Tygra: La Glace et le Feu

Tygra: La Glace et le Feu

Dans un temps ou les nombreuses productions animées de qualités telles les Pixar envahissent les écrans, il est bon de retourner dans le passé pour se souvenir de films d’animations comme Fire and Ice. Les Toys Story, Madagascar et consorts sont de très belles œuvres. Mais pour la plupart de ce type de long-métrage animés, rien d’autre n’est proposé que la comédie gentilette remplie de bons sentiments. Pour retrouver la violence souvent sans concessions des années ’80, il ne faut pas regarder au-delà des années 2000. A moins de posséder la vision de Superman tant le genre de film comme Tygra est quasi inexistant. Je suis retourné à l’âge de mes 10 ans ! Rarement un dessin-animé ne m’aura fait un si effet aussi drôle. Ce dernier est comme une gigantesque bande-dessinée ou les personnages prennent réellement vie. Un véritable livre vivant qui doit sa force aux mains d’un seul homme : le regretté Frank Frazetta. Conan, c’est lui ! Qui peut se vanter d’avoir innover à ce point ? Nous sommes en 2010 et mise à part John Lasseter, je ne connais personne d’autre qui soit allé aussi loin. Quand un film est réalisé avec amour, ça se sent. L’amour doit se sentir et tout ou presque dans Fire and Ice n’est qu’odorat. Il y a une histoire et des personnages forts. Le réalisateur Ralph Bakshi va directement à l’essentiel. On ne s’ennuie pas une seconde et les surprises accompagnées de peurs sont nombreuses. Dans sa forme, qui nous dis que notre monde n’était pas comme tel ? Ce qui est sure c’est que malgré son âge, le film n’est pas à mettre devant tout les yeux. Violent, sexuel et envoutânt, Tygra est l’icône d’une génération peu connue dont la caste reste encore cachée dans l’ombre. Pour un jour mieux nous surprendre ?

8

Publié le 26 Juillet 2010

Wolfen

Wolfen

Dieu, diable ou lou-garou ? A vrai dire, il y a un peu de tout ça sans jamais vraiment voir l’un ou l’autre. Bizarre, non ? Le film l’est tout autant dans son entiéreté. Il ne repose pas vraiment sur un pied bien précis, comme si la trame principale était la chasse d’un fantôme. Le film commence comme un thriller pour ensuite se diriger pas à pas vers l’horreur. Dans sa dernière partie, il vire carrément au fantastique. Mais quel est le but de toute cette histoire ? En tant que telle, je pensais surtout à une sorte de vengeance particulière. Mais lorsque le mystère lève son voile, il nous en apprend un peu plus en même temps qu’il ne nous fait pas avancer. Un drôle d’épilogue qui a installé le doute en moi et qui ne m’a toujours pas permis de véritablement comprendre l’ « esprit » du film. Pour ma part, il se situe entre deux eaux. Non dénué d’intérêt car sur le plan technique, le film de Michael Wadleigh possède des qualités non négligables. L’excellent casting finissant d’achever une œuvre particulière et incomprise. Ce n’est pas la faute du metteur en scène ! Mais juste un risque qu’ont courageusement pris les scénaristes de raconter une histoire « mystique » sortant des sentiers battus. Il faut un état d’esprit différent et peut-être une deuxième vision pour mieux assimiler cette œuvre plus qu’étrange. Tout ça est bien sure à part entière du livre de Whitley Strieber que je devine bien meilleur. N’est-ce pas lui qui a écris Les Prédateurs de Tony Scott ? Malgré tout, je comprend les déçus car je fus moi-même autant déstabilisé. Au final Wolfen est une curiosité à ranger dans la catégorie « étrange » des vidéothèques.

8.22222

Publié le 19 Juillet 2010

Reeker 2: no Man's Land

Reeker 2: no Man's Land

Apparemment, je ne suis pas le seul à ne pas avoir trop aimé le premier film. Rien ou presque n’était expliqué et le spectateur était laissé pour compte face aux attaques d’un croque-mitaine plus que douteux. Je n’attendais pas plus de la part de cette suite. La curiosité m’a simplement donné envie voir le film pour me rendre compte si un miracle était encore possible. En gros, le réalisateur a majoritairement gommé les erreurs de son ainé sans faire avancer l’affaire. On en apprend plus sur ce fameux Reeker. Sa crédibilité a été revue à la hausse mais sa démarche est toujours aussi pourrie (rires). Petit à petit cette séquelle creuse son trou en se démarquant le plus possible de son grand frère. Comment ? En soignant ses personnages pour mieux les faire vivre un enfer. Mais surtout en apportant un soin particulier au visuel du film. Le décor est peut-être unique et le budget surement réduit mais le long-métrage est d’une beauté certaine à faire rougir plus d’un confrère. Trop de perfection peu nuire à la santé. C’est pourquoi je regrette un casting trop lisse qui aurait gagné à posséder moins de belles tronches. Mircea Monroe et Valérie Cruz sont de vraies bombes ! Ca ne passe pas toujours mais la majeure partie de leurs péripéties restent assez prenantes pour passer un bon moment. Surtout en ce qui concerne la fausse septique (rires). Mais à ce jour, je n’ai toujours pas saisi la finalité de l’histoire. Dans le sens ou je ne sais pas vraiment pour qui et surtout pourquoi le Reeker fait son boulot. J’ai quand même passé un bon moment bien meilleur que le premier film. En croisant les doigts pour qu’une future suite puisse enfin faire décoller une saga originale mais manquant d’ambition.

6.85714

Publié le 17 Juillet 2010

Piranhas

Piranhas

Roger Corman a beau présenter ce remake télévisuel, il n’en demeure pas moins aussi fade qu’un téléfilm du dimanche après-midi. Pourquoi une telle resucée aussi pauvre sur le petit écran 17 ans après film original ? Peu importe les raisons. Respectant presque à la lettre le film de Joe Dante, cette nouvelle version a au moins le mérite d’essayer de ce différencier de lui. Certains personnages sont changés et d’autres décors aussi. Il ne s’agit pas d’un vulgaire copié/collé mais plutôt d’un honnête film sans âme. Notamment à cause d’une mise en scène sans envergure qui ne décolle jamais. Au mieux pourra-t-on apprécier des passages gores plus ou moins réussis mais qui restent trop peu nombreux à mon goût. Les comédiens se débrouillent comme ils peuvent mais n’arrivent que très rarement à nous arracher de notre torpeur. Un ennui qui dur et qui ne s’arrête que très rarement lors de séquences tirées par les cheveux. Par exemple lorsque le personnage de Paul tente le tout pour le tout. Un taux de crédibilité bien bas qui alourdi la vision d’un film qui se termine en queue de poisson. Il y aurait même des stock-shots du Piranha de 1978 ! A ce stade, il est presque impossible d’essayer de trouver de bonnes raisons pour justifier le naufrage. Du haut de ses 12 ans, ce n’est pas la sublime Mila Kunis qui va changer quelque chose. Ses jeunes gambettes m’en on presque fait oublier l’attrait principal du film : les piranhas. Visuellement acceptable pour un téléfilm qui aurait gagné à beaucoup plus insister sur ses personnages.

6

Publié le 17 Juillet 2010

Le Dernier Rite

Le Dernier Rite

Point de départ d’une nouvelle vague horrifique qui fait toujours fureur aujourd’hui, le Massacre à la Tronçonneuse de Marcus Nispel n’a pas donné naissance qu’à des films ultras violents comme Saw ou Hostel. Mais fait plus rare, il a aussi poussé des producteurs à se tourner vers le film d’épouvante pure. C’est-à-dire un film d’horreur qui fait appel à l’effroi plus qu’au dégoût. Il y a eu le pitoyable remake de The Fog et le fort sympathique The Exorcism of Emily Rose. En attendant The Last Exorcism qui s’annonce sous les meilleurs hospices, nous avons le plutôt méconnu The Haunting in Connecticut. Un résultat confortable au box-office américain ne fait que me rassurer sur le fait que ce type de long-métrage n’est pas mort. Il y en a peu mais pour la plupart, ils sont réussis. Et le film du méconnu Peter Cornwell vient s’ajouter à cette liste très privée. Comme c’est souvent le cas, le scénario s’inspire d’une histoire vraie. Dans quelle proportion ? Je ne sais pas mais le traitement imposé est très intelligent et largement au-dessus de la moyenne niveau « qualité ». Parce que l’histoire se concentre avant-tout sur les personnages de cette famille en difficulté. Ce qui m’a d’autant plus étonné car je m’attendais surtout à un coté plus « exorcisant » que le combat d’une mère pour sauver son fils cancéreux. Un aspect qui en a apparement dérouté plus d’un car peu de gens ont su assimiler la manière dont le réalisateur s’est approprié le film. Les scénaristes Adam Simon et Tim Metcalfe ont autant de mérite pour avoir su adapter un fait divers pareil sans tomber dans le ridicule. Le geste n’est-il pas en fin de compte très louable ? Je dirais que oui car qu’aurais donné un film qui aurait bêtement copié un autre ? Mettre en scène une histoire plus ou moins vraie sans y apporter des touches neuves et personnelles, c’est comme retomber dans les travers du décevant The Amytiville Horror de 2005. Mais cette aventure dans le cinquième état des Etats-Unis n’est pas qu’un scénario bien ficellé, c’est aussi et surtout un film pratiquement bien foutu. Avec des effets spéciaux timides mais qui jaissent en fin de métrage. A aucun moment ils ne volent la vedette aux excellents comédiens qui compose le casting. Virginia Madsen est simplement magnifique ! Au même titre que la beauté de l’ensemble et à des séquences particulièrement angoissantes. Cette possession ( ?) au Connecticut ne vaut évidemment pas le chef d’œuvre de William Friedkin mais en tant que tel, il mérite une note élevée. En ce qui me concerne, il s’agit aussi d’un coup de cœur. Et justement le cœur, il faut l’ouvrir plus grand que ça les mecs !

7.125

Publié le 15 Juillet 2010

Instinct de Survie

Instinct de Survie

The New Daughter est un exemple de plus des ravages de la mauvaise distribution. Sous quel prétexte peut-on sacrifier certains films ? Je ne sais pas trop mais il est un fait certains que l’argent y est pour quelque chose. Le réalisateur Luis Berdejo est le scénariste du futur [REC] Genesis. Si le travail effectué sur ce film est un prémice, il y a fort à parier que Genesis sera une bonne surprise. Un thriller surnaturel avec le malheureusement « has been » Kevin Costner. Ce dernier ne démérite pas et a bien fait de se diriger vers un autre cinéma que celui de l’Oncle Sam. L’Espagne est depuis un moment l’Eldorado des américains atirrants les bons réalisateurs ibériques. Pas tous car le remake En Quarantaine est paraît-il très foireux. La production du film a beau être américaine mais le style est bien différent d’un énième Saw et consort. La marque espagnole est bien présente et est bien mise en avant par un scénario typique du pays. Le style maison hantée avec lourd secret avait pris un sacré coup de vieux avec les yankees. Ici, il se paye une nouvelle jeunesse d’un revers de main. Il n’y a pas de secret. Quand les bons scénarios sont mis dans les mains de bonnes personnes, cela donne des bons films comme The New Daughter. Encore plus si le réalisateur est en même temps scénariste. L’histoire n’est pas non plus un modèle de compléxité mais là n’est pas l’important. Le réalisateur a du savoir faire et il conte son histoire de manière sereine, intelligente et sans artifice. Un casting de qualité qui est rarement le point fort des américains. Est-ce un hasard si Ivana Baquero est au tableau ? Rarement une jeune fille de 16 ans m’aura autant fait effet dans un film. Un vent de fraîcheur injustement passé innaperçu outre-atlantique. Un double plaisir qui renouvel le thriller et qui ne plus se permet d’envoyer pètre le style « monster movie « des 50 étoiles d’Amérique.

8

Publié le 10 Juillet 2010

L'Agence tous risques

L'Agence tous risques

L’Agence tous Risques ou quand la bonne humeur l’emporte. Joe Carnahan c’est surtout l’incroyable Narc. Et aussi le surestimé Smokin’Aces. Pour cette adaptation de l’indémodable série télévisée L’Agence tous Risque, le réalisateur que nous aimons tant a opté pour l’assaisonnement Mise à Prix. Bien que je pense qu’un mixte de ses deux grands films aurait été plus judicieux, j’ai quand même passé un bon moment malgré la déception. Il suffisait de voir les différentes bandes-annonces pour se rendre compte que le film allait verser dans la surenchère. Depuis les premières images, je suis resté très prudent et bien m’en a pris. Car de l’exagération, il y en a pas mal dans L’Agence tous Risques. Bien sure elles ne vont pas aussi loin que celles de Mise à Prix. Mais elles sont quand même de trop si on les compare à la série télé. Celle-là même dont la force était ses personnages mais aussi ses scènes d’actions qui restaient dans le domaine du faisable. Ce qui est certains c’est que la série se permettait beaucoup moins de gonflements que le film. Mais là ou il se rattrape, c’est au niveau du casting. Les comédiens sont faits pour leurs rôles et même si Liam Neeson ne ressemble vraiment pas au regretté George Peppard, il n’en demeure pas moins excellent. A sa manière, il interprète un Hannibal Smith en grande forme au même titre que ses collègues. De futé à Barracuda, rien n’est laissé au hasard. L’hommage que le film se devait de réaliser est amplement rempli au-delà des espérances. Seul ombre, une Jessica Biel vraiment pas à sa place tant sa belle tronche ne convient pas au tableau. Au même titre que le fade Patrick Wilson dont je n’arrive toujours pas à me remettre de l’effroyable interprétation de Lakeview Terrace. Il n’y aucun temps mort durant toute la durée du film (chapeau !) et les effets spéciaux rendent justice à la réputation du metteur en scène. Moins d’extravagances dans les séquences d’actions aurait fait gagner plus de crédibilité à l’ensemble. Et quant au scénario, il n’est pas la peine de perdre son temps. Car n’importe qui devine facilement de quoi il en retourne. Laissez un peu de mystère n’a jamais tué personne (rires). Une bonne adaptation sauvée de la stagnation grâce à un casting de qualité et des effets spéciaux incroyables. J’adore qu’un film se déroule sans (trop) d’accrocs.

6.6

Publié le 10 Juillet 2010

Que justice soit faite

Que justice soit faite

Sans être d’un enthousiasme aussi éblouissant que le peu de gens qui ont parlés du film, je fois admettre que je fus assez bluffer par l’ensemble. Etant un fan absolu de Charles Bronson, je me suis sentie comme une jeune pucelle lors de son premier rapport quand le cinéma de ma région a osé diffuser le film. Non pas qu’il soit plus farouche qu’un Justicier dans la Ville mais le sujet traité est assez piquant pour que certains décideurs n’approuvent pas sa diffusion. Et Dieu sait que c’est de plus en plus le cas aujourd’hui au profit de bandes sans vies qui pullulent sur nos écrans. Pour voir un bon film, il faut fouiller là ou personne ne va. J’ai fais le pas et je me suis retrouvé en face de Law Abiding Citizen. L’histoire de la vengeance d’un père-génie par rapport auquel la justice n’a pas fait son travail. A ceux qui s’attendent à un pur « revenge-movie » peuvent passer leur chemin. Car l’attrait réside dans le personnage de Clyde Shelton, brillamment interprété par un Gérard Butler complètement en phase. Un homme en apparence ringard mais pas idiot. Qui avec ses neurones essaie tant bien que mal de renverser le système judiciaire. Pour lui faire comprendre sa mécanique insensée faisant libérer des coupables qui mériterais de croupir en prison. Ou aussi comment berner les responsables pour qui la justice n’est qu’un « taf » comme les autres. Elle est la garante de la démocratie et la barrière qui empêche à l’homme de se croire « supérieur ». Mais quand l’injustice s’installe telle l’oisiveté, il n’y a pas d’autre choix que de recommencer. De manière violente comme essaie de nous faire croire l’excellent scénario de Kurt « Equilibrium » Wimmer. Sans Gérard Butler le film n’aurait été qu’un énième thriller avec une moitié d’âme. Il se repose donc exclusivement sur lui et tante d’aller jusqu’au bout pour atteindre son but. Le film rencontre ses propres limites et les péripéties montrées ne sont pas toujours crédibles. Certaines tellement incroyables qu’on a vraiment du mal à y croire. Mais la pilule passe grâce à la sauce Butler/Foxx qui prend tout son sens dans un final grandiose et surprenant. Dans le fond, le film gagne en intensité. Dommage que le reste ne soit pas aussi fort que le personnage central du film. Là est le problème en même temps que la solution. Car quand on vit une vie de pilier principal, il faut pouvoir tout supporter. Dans son palmarès, F. Gary Gray a réalisé son deuxième meilleur film après l’injustement conspué Be Cool.

8.8

Publié le 10 Juillet 2010

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