Critiques spectateurs de Punisher84

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Jack Reacher

Jack Reacher

Je ne peux pas dire que je suis un fan absolu de Tom Cruise. Mais quand un acteur aussi controversé et connu que lui essai un tant soit peu de sortir du lot, je sais le reconnaître. En apparence, ce n’est pas avec Jack Reacher qu’il allait pouvoir y parvenir. Car de toute évidence, il s’agissait encore d’un énième film d’action dédié à son acteur principal. A-t-on essayé de nous tromper en nous le faisant croire ? Oui. Par contre, le « pourquoi » de la chose m’est toujours inconnu. Les mystères du marketing, sans doute. Le film est avant tout un thriller centré sur une enquête policière. Malgré un scénario bien écrit, cette dernière n’est pourtant pas transcendante. Un peu comme si le film avait le cul entre deux chaises. Mais par la suite, nous pouvons nous rabattre sur un Tom Cruise plus nuancé qu’à l’accoutumé, que je préfère ici plutôt que dans le dernier Mission : Impossible. Et enfin, il y a les scènes d’action tant montrées dans les différentes bandes-annonces lors de la sortie en salle. Peu nombreuses, elles n’en demeurent pas moins efficaces. Surtout la course poursuite entre une Camaro et une Audi A6. Mais au final, je garde un goût de trop peu malgré les efforts fournis.

7.5

Publié le 9 Juin 2013

Le Guetteur

Le Guetteur

Haaaa ces français ! Je les aime bien. Malgré leurs gros cous, je ne peux pas dire que tous sont dans le même panier. Même si je ne raffole pas de ses productions beaucoup gamines à mon goût, je trouve que Luc Besson fait au moins ce qu’il peut. Le plus connu, c’est lui. Alors imaginez quand personne ne vous connait… Car chez mes voisins, ce n’est pas la joie quand on veut faire un film qui sort de l’ordinaire. Même avec un produit connu ! En l’occurrence, le thriller d’action à l’américaine. Comme d’habitude, j’ai eu peur que ce énième essai n’ait le cul entre deux chaises. Mais je me suis dis que cela pouvait être pour une fois différent grâce à un talentueux réalisateur italien et un casting d’une évidente qualité. Résultat, j’ai bien ressenti les efforts et tout ce que Michelle Placido a essayé de faire. Mais au final le film ne pète quand même pas des flammes malgré quelques fulgurances. Ca manque toujours autant d’adrénaline et quand il n’y a pas d’action, ça prend tout simplement trop son temps pour au final ne pas dire grand-chose. Mille fois dommage car certains passages sont très efficace, notamment les fusillades. Encore heureux que les comédiens y mettent du leur, excepté peut-être un Daniel Auteil trop timoré et bien moins efficace que dans le puissant 36 Quai des Orfèvres d’Olivier Marchal. L’ambiance noire et glauque générale sauve en partie de l’ennuie et permet d’apprécier le film pour ce qu’il est. Mais personnellement, je ne peux m’empêcher de penser à ce qu’il aurait pût être. Michele « Romanzo Criminale » Placido, Matthieu Kassovitz, Olivier Gourmet et Daniel Auteil le tout mélangé dans une histoire de sniper avec une putain de sauce italienne. Comprenez-vous ma déception ?

7

Publié le 3 Juin 2013

The Bay

The Bay

Plus le temps avance, plus les films les plus intéressants du genre, au point de vue artistique, se trouvent dans des contrées dont on ne parle pas. La presse aurait-elle oubliée Barry Levinson ? Je commence à avoir l’habitude des expéditions à la Indiana Jones pour dénicher les bons films en salles. Mais je ne suis vraiment pas habituer à voir un metteur en scène comme Lui (Bandits, Sleepers, Toys,… etc) s’essayer à un genre aussi dangereux que le found footage. Le capitalisme avance tellement rapidement que la saga Paranormal Activity a déjà dégoutée pas mal de gens, à l’instar de Saw pour le torture porn. Mais The Bay est bien la petite réussite sans prétentions sur laquelle personne n’aurait osé miser un sou. Ou delà de l’évidente qualité d’un scénario plus osé que la moyenne, le réalisateur ne se contente pas de faire semblant d’avoir la maladie de Parkinson caméra en main. Le film est un mélange de plusieurs techniques connues rigoureusement agencées et intelligemment utilisées. Les vraies images d’archives, big brother, les caméscopes ainsi que les journalistes ne font que rajouter au plaisir déjà bien fourni d’un scénario malin. Pas de fantômes ou encore moins d’esprits frappeurs ! Le vrai monstre, c’est l’homme. Ou quand des actes capitalistes anodins donnent naissance à une petite apocalypse qui ne cessent de grandir et d’avoir faim. Cela n’est pas un reproche mais le seul défaut de The Bay, c’est d’arriver seulement maintenant. Un peu comme quand le Stir of Echoes de David Koepp avait déboulé après le Sixième Sens.

7

Publié le 3 Juin 2013

Evil Dead

Evil Dead

Les classiques ? Il n’y a que ça de vrai. J’ai même envie de dire que ça vaut surtout pour les films d’horreurs. Car malgré les quelques les bons remakes trop rares de ces dernières années tel que « Massacre à la Tronçonneuse » et « Dawn of the Dead », cette mouvance peine à convaincre. Même les plus optimistes ! En cause, une imagination qui n’a de cesse de péricliter. La question qui me vient à l’esprit le plus souvent en tant que fan, c’est « pourquoi ? ». Si les intentions sont au départ bonnes, le résultat n’est que trop souvent décevant. Mais après le conspué Halloween d’il y a 5 ans qui garde une place à part dans mon cœur (surtout le 2 !!!!!), je me dis pourquoi pas. Pourquoi ne pas laisser une chance à tous ces jeunes réalisateurs de faire redécouvrir tous ces classiques à un jeune public qui les oublie de plus en plus ? Mais dans un Hollywood et dans des salles de cinémas qui ne cessent de courir après le pognon sans se fouler la tête, cet espoir n’est-il pas devenu ultra-risible ?

Avant 2004, je disais non à Marcus Nispel et Zack Snyder. Avant 2007, je disais merde à Rob Zombie. Que dois-je dire à Sam Raimi ? Putain de flair ! Evil Dead cuvée 2013 est un vibrant hommage à son modèle. Cela aurait pu s’arrêter là mais au contraire, le réalisateur n’a pas voulu faire un copier/coller, même si celui-là aurait été bien fait. Non car il a préféré changer de registre tout en gardant certaines bases qui font la force du film original. On passe donc du style burlesque/gore au gore tout court. Le même type de personnages, les mêmes décors, les mêmes effets et un scénario différent collant quand même à tout le reste. Mais ce mélange est agencé de tel façon que malgré l’étiquette « remake » et les inévitables étiquettes qui vont avec, le film arrive à trouver sa propre identité sans jamais tomber dans la facilité, la redite ou pire dans la vanité.

Au pire, je pourrais regretter l’absence d’un vrai personnage masculin et la trop courte apparition de la fameuse main possédée. Mais en repensant à tout le plaisir que j’ai ressenti du début jusqu’à la fin (surtout elle), je ne peux que saluer l’exploit. Car honorer un classique tel que « Evil Dead » par les temps qui court, c’est mission impossible.

8.11321

Publié le 28 Mai 2013

Iron Man 3

Iron Man 3

Après un premier film mémorable et une suite un cran en dessous, j’attendais beaucoup de ce 3ème opus. Je ne suis pas un grand fan de super-héros mais Tony Stark n’en a que faire. Tout le monde est bienvenu ! Pour autant, une telle accessibilité est-elle précurseur de qualité quand celle-ci s’est amarrée au port Walt Disney ? Il s’agit seulement de la distribution mais quand ce nom m’apparaît, je ne peux que penser aux tristes derniers pirates des Caraïbes. Soyons optimiste et laissons-nous tenter par le réalisateur Shane Black. Scénariste de la série L’Arme Fatale, il n’en fallait pas moins pour que ce dernier me rassure. La magie a donc bien opérée et nous avons droit à un Tony Stark psychologiquement perdu et instable. Dommage pour lui et tant mieux pour nous, Guy Pearce remporte la palme du meilleur méchant de la saga. Malgré un savant mélange entre ses déboires sentimentaux et psychologiques, notre héros à fort à faire. Avouons-le, l’histoire n’est pas des plus originale. Mais nous ne sommes pas là pour réfléchir mais bien pour nous amuser, nous spectateurs. Cela n’empêchant pas la mayonnaise de très bien tourner du début jusqu’à la fin. Une fin impressionnante bourrée d’effets spéciaux qui le sont tout autant. Mais au fait, je n’ai même pas parlé d’Iron Man ? C’est bel et bien voulu car le tour de force d’Iron Man 3 est bien d’avoir su se concentrer presque uniquement sur l’homme, plutôt que sur la machine. Et ce sans jamais tomber dans le piège de l’ennuie, de la vanité ou bien encore du côté de la plaque.

6.90909

Publié le 18 Mai 2013

2001 Maniacs : Field of Screams

2001 Maniacs : Field of Screams

Sorti en 2005, je me souviens du premier film. Un remake direct-to-vidéo respectueux et surtout, généreux. Je me demande alors pourquoi un tel massacre pour cette suite ? Il y a un manque de budget assez flagrant mais il n’excuse pas tout. D’ailleurs que peut-il excuser ? Avec de l’inventivité et un bon casting, Tim Sullivan avait su hisser 2001 Maniacs sur des hauteurs fortement appréciable. Pour ce second opus, j’ai vraiment eu l’impression que malgré les mêmes bons outils, il n’en avait rien à cirer. Je préfère encore de loin un réalisateur qui se repose sur ses lauriers ! Pourquoi un tel gâchis ? Du gore, de la comédie, des acteurs loufoques, de l’érotisme,… etc Malgré tous les ingrédients de la réussite, la réalisation se vautre volontairement et sans complexe dans le gouffre sans fond du je m’en foutisme. Je n’oserai même pas révéler ne serais-ce qu’une incohérence tellement ces dernières sont toutes d’un ridicule achevé. Avec Fields of Scream, on envoi se faire foutre les spectateurs. Et pour les fans du genre, c’est un plat dépassé que l’on a congelé et réchauffé au micro-onde. A force d’avoir voulu faire je ne sais quoi, tous les effets devant amuser le spectateur tombent à l’eau. Pour vous dire, même les nombreux plans « poitrines » ont finis par me lasser. Voilà au moins un mérite (rires). C’est vous dire le désastre…

2.85714

Publié le 10 Mai 2013

Pleine Lune

Pleine Lune

Lors de sa sortie, j’avais 13 ans. A ce temps là, il m’avait ébouriffé de plaisir. Et durant les années qui suivirent, je clamais sans sourciller qu’il faisait partie des meilleurs films de loup-garou au monde. Dix-sept ans plus tard, je n’ai toujours pas changé d’avis. Oui, Bad Moon d’Eric Red fait bien partie des meilleurs longs-métrages lycanthropes existant. Mieux encore, je le trouve encore meilleur qu’au par avant. A s’y méprendre, la bête en question n’est pas la seule star. Car le chien prénommé Tonnerre (Thor) est bien le héros. D’une durée incroyablement courte, le réalisateur a fixé toute son attention sur ce fameux duel. Car c’est bien de ça qu’il s’agit et non des simples états d’âmes d’un être humain mordu par un loup. Au vu du scénario réduit et ultra-minimaliste, il serait facile de se laisser aller à penser qu’il ne s’agit au fait que d’un énième film d’horreur. Mais qui a dis qu’un film ne pouvait pas se reposer uniquement sur des tensions et des relations atypiques ? Avec ce choix risqué mais payant et en allant droit à l’essentiel, le pari est pour ma part largement gagné. Mais au-delà de ce coup d’essai, il y aussi une volonté farouche de pouvoir se défendre malgré son statut. Au final, il y a autant à retirer dans Bad Moon que dans tous les films de la saga Hurlements. Je sais, ils sont presque tous nuls. Mais n’oubliez pas que dans le tas, il y a celui Joe Dante, un autre film culte.

7.57143

Publié le 26 Avril 2013

Alex Cross

Alex Cross

Que de mauvaises choses ai-je pu lire au sujet d’Alex Cross ! Comme quoi je ne regrette pas de ne pas trop prêter attention aux critiques et autres torchons avant d’avoir vu un film. Je peux alors avoir une vision surement plus juste que celles et ceux qui ne se donnent pas la peine d’aller jusqu’au bout. Malgré tout, je comprends en partie les raisons de l’échec du film. Même si Jean Reno fait de la figuration, il n’y a pas vraiment de « big » stars au générique. Ce n’est pas une raison en soit mais personnellement, je préfère une réussite artistique et non commerciale que le contraire. Toute proportions gardées, bien sure. Car Rob Cohen n’est pas non plus le réalisateur du siècle. Mais la plupart du temps, on ne s’ennuie pas avec lui. Tout les Fast and Furious et autre xXx en sont la preuve. Ce qui ne joue pas non plus en faveur de ce film, c’est évidemment son scénario. Déjà vu un millier de fois et guère palpitant, il est agréablement sauvé de la noyade grâce à certains moments d’émotions. Non, vous ne rêvez pas ! Car en plus de scènes d’action sympathiquement troussées (surtout dans le dernier quart), c’est aussi le côté dramatique du film qui sauve les meubles. Tout compte fait, j’exagère quand même une miette. Car à dire vrai, la majorité des défauts d’Alex Cross peuvent être pris comme tel seulement par rapport à certains points de vus. Les grosses têtes prétentieuses et narcissiques feraient bien de se lâcher de temps en temps…

5.75

Publié le 22 Avril 2013

Lovely Molly

Lovely Molly

Personne n’a oublié Le Projet Blair Witch mais aujourd’hui, tout le monde se fout ou presque d’Eduardo Sanchez. Grossière erreur ! Car au vu de ce Lovelly Molly, je ne peux qu’être subjugué. A première vue, il n’y a pas de quoi sursauter. Une maison, un fantôme, une ambiance glauque et une sombre histoire de maltraitance qui refait surface. Mais au-delà de ses éléments des plus simplistes se dressent plusieurs talents qui feront de cette histoire un film d’épouvante somptueux. Et il me serait impardonnable de ne pas citer la mémorable Alexandra Holden. Nue ou habillée, elle m’a fais le même effet. Foudroyant de naturel ! C’est bien sur ses épaules que le film se repose tout en étant écrit, filmé et monté part un réalisateur en pleine possession de ses moyens. En plus de ne pas nous prendre pour des cons, il nous interpelle. Grâce à un scénario jonglant avec intelligence entre social, amour et psychologie, Lovelly Molly est un film on ne peut plus complet mais surtout sérieux de bout en bout. Une pu… de merveille noire quoi !

5

Publié le 28 Février 2013

Hypothermia

Hypothermia

Parfois les petits budgets peuvent accoucher de petites perles. Car c’est dans la faiblesse que l’on est plus fort ! A première vue, c’est ce qu’a dû penser le réalisateur James Felix McKenney. Mais il arrive aussi que l’on se plante malgré les efforts. Il y a malgré tout de grossières erreurs à ne pas commettre et qui sont facilement évitables. En l’occurrence Hypotermia se tire quelques chargeurs dans le pied grâce à son personnage principal : la créature. Moche et mal interprétée, elle plombe l’ambiance à chacune de ses apparitions. Déjà que le scénario n’est pas terrible, terrible, cela ne fait qu’accentuer le ridicule. Il parait qu’il ne tue pas mais en voyant la fin de ce film, j’ai eu de sérieux doutes. Mais au-delà de cet écart malvenu, j’ai pu apprécier avec sympathie une aventure gentillement et correctement filmée. Sans oublier un suspense horrifique qui ne guéri pas le cancer mais qui donne tout ce qu’il a même si ce au final, ce n’est pas grand-chose. En bref et sans casser des briques, je ne me suis pas trop ennuyer.

3.33333

Publié le 28 Février 2013

Gangster Squad

Gangster Squad

Quoi de mieux qu’un film de gangsters en costumes avec de bonnes vieilles sulfateuses à la Scarface ? Pour nous les hommes, c’est du pain béni. Mais il arrive que des metteurs en scène veuillent tellement bien faire qu’ils finissent par vendre leurs âmes. Car ce qui manque cruellement à ce visuellement très beau Ganster Squad, c’est bien une âme. Un peu comme la réplique robotisée parfaite de Mila Kunis qui ferait tout ce qu’on lui dit. Le pied ! Oui mais sans autant de conviction que ce que l’on pourrait croire. Je n’irais pas jusqu’à dire « aussi tôt vu, aussi tôt oublié » mais ce n’est pas loin. Heureusement, il y a l’interprétation folle et délurée d’un Sean Penn toujours en forme, même avec des costumes trop grands. Avec une reconstitution historique tout simplement magnifique, le casting est le point culminant et cinq étoiles d’une histoire apparemment vraie. Peut-être que ma prudence est dû la superficialité du long-métrage car au-delà de toutes les bonnes intentions que l’on a voulu afficher, il n’y a pas grand-chose. Le film est cruel car à tout les moments ou il aurait pu s’envoler vers les cieux, il préfère stopper sa course pour mieux nous faire baver de déception. Est-ce inhumain ou est-ce Hollywood qui a attrapée la mononucléose ?

6.66667

Publié le 28 Février 2013

Possédée

Possédée

Pour l’avoir déjà croisé, je peux dire qu’Ole Bornedal est un type sympa. En tout cas en ce qui concerne ses films. Pour le plus connu, qui ne se souvient pas du bon remake américain de son propre film avec Josh Brolin ? Bon d’accord, vous n’êtes pas beaucoup. Mais ce monsieur a du métier et quand on lui donne un bon matériau de base, il peut faire des petits miracles. Mais alors qu’est ce qui ne tourne pas rond avec The Possession ? Est-ce dû à l’imposition tardive d’une classification tout publique ? Même si l’on sent qu’il y a eu des coupures, cela ne suffit pas à expliquer un tant soit peu le « pourquoi ». Je pense aussi que certains genres sont comme qui dirait maudits. Le film de squale, le huis clos horrifique et surtout le film de possession. La raison qui me revient le plus souvent à l’esprit, c’est la surenchère, autant dans les effets spéciaux que dans l’explication du phénomène fantastique en question. Pour créer l’effroi, il n’est pas nécessaire d’en faire des tonnes. Dans Possession, le cota est régulièrement dépassé même si d’autres confrères ont déjà fait bien pire. C’est toujours bien imaginé mais cela a pour effet d’alourdir les bons efforts d’un casting étonnement efficace et d’une musique qui pour une fois ne pèse pas de manière désagréable sur l’ensemble. Je regrette notamment un happy end qui ne colle pas vraiment au reste. Au final The Possession reste un film d’épouvante sympathique, qui fait mieux que le mauvais The Rite, mais qui reste maigre au vu de son potentiel.

6.33333

Publié le 18 Février 2013

Bloody Christmas

Bloody Christmas

Parfois, je me demande ce que j’ai bien pu faire pour mériter certaines choses. Le premier Silent Night a onbtenu un statut culte de manière particulière. Car pur être franc, il n’a rien d’exceptionnel. Un fou déguisé en père Noël avec une hache et c’est tout. Mais dans une période cinématographique atypique, il avait su faire valoir son esprit si particulier. Entendez par là que malgré ses handicaps, il arrivait à effrayer et à faire ressentir de curieuses impressions d’effrois et de malaises du début jusqu’à la fin. Et bien la nouvelle version n’en a rien eu à carrer et à tout misé sur ce qui fait la pauvreté du genre de nos jours : la sacrification des bases du genre au profit du bling-bling sans imagination. Car il ne suffit pas de balancer quelques meurtres bien faits pour se targuer d’être digne. De quoi ? Je me pose encore la question. Ce que j’ai du endurer m’a tellement déçu et débouté que malgré mes efforts, je n’ai pas réussi à trouver grand-chose pour protéger le film. Il y a un père Noël, il y a une hache et il est très méchant. Ou sont les motivations ? Dans les comédiens qui cabotinent comme Malcom McDowell ? Dans des scènes de remplissage faites avec du vent ? Non. Le seul intérêt, très mince, se trouve dans l’hargnosité du personnage principal, c’est-à-dire le petit papa Noël. Au-delà ce n’est qu’un désert sans oasis. Et pour dire, je préfère encore la première séquelle du premier film que cette chose qui n’a de remake que le nom et le costume.

6.125

Publié le 18 Février 2013

Cold Prey 3

Cold Prey 3

« Cold Prey : au commencement ». Si mon titre est si révélateur, c’est bien évidemment parce que cette deuxième suite suit le chemin de la préquelle explicative, comme la suite du Massacre à la Tronçonneuse de Marcus Nispel par Jonathan Liebesman. Mais là ou ce dernier était efficace et sympathique à suivre malgré une certaine redite, celui-ci s’égare au-delà de l’imagination. A un tel point que je me demande encore quel était le mot d’ordre lors du tournage et surtout, lors de son écriture. Ce qui sure c’est que la volonté n’était pas là ou elle devait être. Car au-delà du respect du côté craspeco-montagneux-sandinave de ses grands frères, cette suite ne donne strictement rien au spectateur. Je devine ce que les emmerdeurs diront. Il est vrai que côté scénario, la suite Cold Prey II était très pauvre. En apparence ! Car elle dégageait une telle intensité dans son déroulement que l’on restait littéralement scotché à son siège. J’exagère quand même un peu car visuellement, Cold Prey III est très beau et les scènes gores tant attendues sont d’un bon acabit. Mais ce qui attrait au scénario et à la caractérisation des personnages a tellement été mincement réfléchi que cette tare contamine le long-métrage jusqu’à ses os. Une maladie qui n’aura de cesse de grandir, jusqu’à un clap de fin qui se veut « sec ». Mais qui terminera sa course comme un pétard mouillé malgré la bonne intention de clore une saga slasheresque des plus grandiose.

6.35714

Publié le 18 Février 2013

Frankenweenie

Frankenweenie

La loi des chiffres est vraiment très dure. Un film vraiment bon peut malheureusement être descendu comme la dernière des séries z. En écrivant de la sorte, il est vrai que j’exagère. Mais ma colère est en partie justifiée car je me souviens bien que Frankenweenie avait officieusement été jugé avant même sa sortie par bon nombre de critiques soit disant spécialisées. Car aujourd’hui a la vue d’un futur Tim Burton, les mitraillettes de l’opportunisme sont déjà bien chargées. Je pense que peu importe le réalisateur, il faut avoir vu l’œuvre pour s’en faire une idée solide. La critique n’en sera alors que meilleure. Mais si l’on se braque d’avance, j’ai bien peur que la connerie ne soit jamais très loin. Je fais d’ailleurs moi-même de temps en temps l’erreur et la saga Twilight et tout ce qui s’en rapporte de prés ou de loin en est un bon exemple. Mais le dernier Burton n’est pas de ceux-là. Humble, nostalgique et sincère, il offre avec cette version sur grand écran de l’un de ses vieux courts-métrage, un film d’une beauté visuelle et narrative excellente. Je dois quand même avouer avoir été surpris par le traitement de l’histoire. Car m’attendant à plus complexe, j’avais oublié que le réalisateur s’était comme qui dirait « filmé lui-même ». Opportunisme ? Redite ? Manque d’inspiration ? En vérité, je ne sais pas. Mais par rapport au film, je ne vois pas ou peu transpirer une éventuelle vanité de la part du metteur en scène. Le fantastique pure prend certes le pas en dernière partie mais la magie elle, opère du début à la fin. Notamment grâce à plusieurs scènes puissantes : la mort du chien, sa renaissance et le final. Un pur bonheur de cinéphile magnifiée par une animation qui me ferait presque vomir les meilleurs dessins animés des studios Pixar. Vraiment… Ou est le problème ?

8.66667

Publié le 10 Février 2013

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