Critiques spectateurs de Punisher84

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Escape

Escape

Très loin d’être le film du siècle, voir la série b du siècle, cet Escape peut au moins se targuer d’avoir le mérite de la jaquette (française tout du moins) la plus mensongère (et aussi la plus laide) de cette dernière décennie. Car évidemment, la réponse est non. Ce film n’a rien à voir avec la série Prison Break même si le fadasse Dominic Purcell porte un costume de prisonnier. Le plus incroyable c’est que ce film trouve sa force dans médiocrité. Et quoi de tel qu’un scénario qui n’existe pas pour faire la fête ? Franchement, j’ai rarement vu une histoire aussi indigente. Alors tant qu’à faire, le film s’en donne à cœur joie dans « le juste bien fait ». Malgré une haute pauvreté en presque tout, le film se laisse gentiment suivre. Difficile à croire mais la perruque de l’acteur principal vaut son pesant de noix de pécans. Si tuer est le seul plaisir de certains serials killer au cinéma, celui-ci le fait plutôt bien. Sa motivation ? On s’en fout car mettez une jolie fille un peu perturbée faisant des études de psychologie (le comble !) et le tour est joué. A part ça, il n’y a pas grand-chose d’autre à dire à part une introduction plus ou moins changeante de la moyenne et quelques séquences agréablement gores.

5

Publié le 10 Février 2013

Choose

Choose

Les intentions étaient-elles bonnes ? Peu importe car franchement, je me suis grandement ennuyé. Il y a les films qui essaient tant bien que mal et d’autres qui livrent le service minimum. Ce Choose est de ceux-là et malgré toute l’affection que je porte au genre du slasher, je n’ai pas accroché. Le mot qui convient le mieux ? Chiant. Ou un scénario faussement intellectuel pour mieux servir un boogeyman sans saveurs et surtout, sans classe. Au mieux, j’ai pu trouver ses premiers méfaits intéressants. Au pire, il est devenu véritablement mou du genou lorsque l’intrigue dévoile enfin ses cartes principales. Le « enfin » ne convient peut-être pas car il aurait mieux value ne pas en savoir plus. Triste constat malgré quelques trop rares bonnes intentions, surtout au niveau d’une jolie photographie et de quelques comédiens en bon crû. Et que dire du clap de fin ! Tout simplement sans queue, ni tête. Un final qui clôt maladroitement une série b qui l’était déjà depuis plus d’une heure. Car oui, la meilleure partie du film est bien sa première moitié. Un suspense intéressant, un tueur efficace et une actrice principale pour une fois plus convaincante qu’à l’accoutumée. Mais si je devais quand même « choosir », je me dirigerais vers autre chose… avant tout.

4.28571

Publié le 10 Février 2013

La Légende de Boogeyman

La Légende de Boogeyman

Je l’ai toujours pensé. A force d’être trop rigide, on ne gagne pas la faculté de pouvoir découvrir les bons côtés des films que l’on regarde. Avec celui-ci, c’est pareil. Sous ses allures de téléfilm lourdingue à la « SyFy Channel », rien ne laisse présager quoi que ce soit de mangeable. Et pourtant ce téléfilm sort du lot. Cela se voit assez rapidement notamment grâce à la manière dont le réalisateur a tourné son bébé. A ce titre la séquence d’introduction au ralenti en est un bel exemple. Seconde argument prouvant la qualité non négligeable du produit : son budget. Il en tire la meilleure partie sans péter plus haut que son cul. Mais toujours avec vigueur et surtout, sans rien laisser (ou presque) au hasard. Toutes proportions gardées, cela m’a fait penser au mémorable Demon Knight d’Ernest Dickerson. Et le boogeyman en question ? Pas mal malgré quelques apparitions numériquement ratées. Au fait qu’en est-il du scénario ? Et bien de la série b, tout simplement : acteurs moyens, décors flagrants,… etc. Au vu de la sincérité de cette entreprise et si l’on s’en tient à ça, on ne peut que sympathiquement se réjouir. Dans le cas contraire, vous oublierez vite cette énième production d’horreur déjà vue un millier de fois. Comme je le dis souvent, vous choisissez votre camp.

5

Publié le 10 Février 2013

ATM

ATM

Je me souviens du temps ou ce type de film sortait facilement sur grand écran. Maintenant, il faut se tourner vers quelques petites salles ou simplement attendre la sortie vidéo. Quand elle ne tarde pas à arriver deux ans plus tard ! Sans être exceptionnel, ATM aurait mérité une sortie en bonne et due forme. Ne serais-ce que parce qu’il essaie de proposer un autre paysage que les maigres productions du genre qui sortent sur les écrans. Un slasher en huit clos avec un tueur qui a tout prévu ? Je dis oui. Mais là ou je dis non se trouve des comédiens fadassent, un tueur trop effacé et un manque de violence. En tout cas en ce qui concerne ce genre de film car non, je ne suis pas fou (rires). Pratiquement parlant ce film sort du lot via une réalisation correcte, une photographie efficacement sombre et quelques séquences attachantes. Mais le scénario est bien loin de tous ces éclats et ne propose guère de réponse ou de début de réponse. Car là ou l’aventure commence sur une histoire de cœur des plus banales qui en fait ne servira pas à grand-chose, le film avance et se termine sur une note de vide. Aucun début de piste propre à la reflection personnelle du spectateur. Pour faire court, je pense sincèrement qu’un tel tableau aurait mieux été porté par un épisode se série télévisée. A la fin on suit comme on peut sans trop de déplaisir. Mais presque toujours avec un lourd poids à porter.

6.75

Publié le 10 Février 2013

Mission : Noël - Les Aventures de la famille Noël

Mission : Noël - Les Aventures de la famille Noël

Les dessins-animés, je n'en vois pas beaucoup. Est-ce pour cela que je suis régulièrement émerveillé quand j'en regarde un même s'il n'est pas exceptionnel ? Ou bien alors est-ce à cause de mon âme d'enfant ? Tel est la question et avec cette Famille Noël, c'est exactement ça. L'animation ? Sans être un grand spécialiste, je dirais qu'elle est réussie. L'histoire ? Même si elle est destinée aux plus jeunes, je la trouve excellente ! Les personnages ? J'avoue avoir été une miette déçu. Pas beaucoup de surprises à ce niveau. Pourtant la sauce prend alors ou est le problème ? Je crois qu'au fond de moi, je n'ai pas retrouvé cette magie de Noël. Cette dernière étant ma fête préférée, je trouve par exemple cet esprit si spécial chaque fois que je regarde L'Etrange Noël de Monsieur Jack. Me comprenez-vous maintenant ? Je ne saurais mieux m'expliquer. Au final les bonnes intentions emportent une bonne partie du pactole sympathie. Pour les plus « spécialistes » du genre, il y a mieux. Et ils sont raison ! Mais avec ce genre de productions, le coeur l'emporte plus souvent que la raison.

7.5

Publié le 10 Février 2013

247°F

247°F

Plus le temps passe, plus je me rends compte que les histoires qui prennent le plus de risques se trouvent dans le cinéma de genre. O combien il est difficile de tomber sur certains films de ce type ! Alors quand cette chance me tombe dessus, je n’hésite généralement pas. Tel est ce qui m’est arrivé avec ce curieux 247 °F. C’est clair. Le pitch du film est ce qui a attisé ma curiosité. Je m’attendais alors à un thriller tout ce qu’il y a de plus sympa. Je ne fus pas déçu car en plus d’être majoritairement crédible, c’est bien écrit et surtout bien foutu. Mais le film se traine quand même quand l’action ne se passe pas dans le dit sauna. Heureusement nous sommes la plupart du temps dans ce dernier. Il faut aimer les huit clos qui généralement ne font pas l’unanimité. Et encore faut-il que les comédiens soient convaincants ! Heureusement, oui. Et là est le principal intérêt du film. C’est-à-dire les interactions entre les personnages ainsi que liens entre eux. Là ou la bonne introduction donne le ton, le reste du film se chargera intelligemment de nourrir le coeur d’adversité des protagonistes. Pour ce terminer dans un final logique mais qui dans la vie, aurait put facilement être évité. Des questions importantes, quoiqu’assez drôle en apparence pour certaines, restent en suspens et sont laissées à notre appréciation de spectateur averti. Tout ces bonnes attentions rattrapant adroitement certaines longueurs qui en fin de compte, ne sont pas si terribles que ça.

5.5

Publié le 10 Février 2013

Extrême Préjudice

Extrême Préjudice

Au moment où j’écris ces lignes, je suis dans l’extrême attente du prochain film de Walter Hill : Bullet To The Head. Pour être patient, je me suis laisser prendre par une mise en bouche datant de 1987. Au sens propre, ce film est vraiment brute. Un peu comme un diamant inestimable qui n’a pas encore été poli. Autant au niveau de la mise en scène que des acteurs, Nick Nolte en tête. A s’y méprendre, il s’agit bien d’un casting 4 étoiles avec la présence de Michael Ironside, Clancy Brown, Power Boothes et Michael Forsythe. Au-delà d’un scénario presque banal, Walter Hill a bien évidemment fait des merveilles avec pas grand-chose. C’est simple, j’ai kiffé grave du début à la fin. Un western urbain sans prétentions, avec des qualités et des défauts mais bougrement attachant. Le film est aussi visuellement tellement beau que j’arrivais vraiment à sentir la chaleur et la poussière du Texas dans ma maison. Une habitude de la part du réalisateur qui ne l’a quasiment jamais quittée. Et c’est tant mieux ! Un cinéma rustre qui diverti et qui contrairement aux apparences est bien moins con que ce qu’on dit. Un policier incorruptible qui exprime mal ses sentiments, un ancien ami d’enfance vaniteux et trafiquant de drogue et une femme au milieu qui ne sait quoi faire, c’est un pari gagné qui rapporte plus que d’autres films post-2000 du même genre. Franchement, les longs-métrages d’action tel que le Safe avec Jason Statham peuvent aller se rhabiller. La différence c’est que ce genre d’aventure policière eighties ne se souciait pas seulement de son comédien star mais se préoccupait d’un maximum de choses : photographie, mise en scène, sentiments, empathie, détails,… etc Dire que l’on faisait mieux avant et avec moins d’argent est devenu un véritable euphémisme. Quel triste monde.

8

Publié le 4 Février 2013

A double tranchant

A double tranchant

Qu’il est bon le temps ou les thrillers purent se souciaient des spectateurs. Qu’il est bon le temps ou l’on prenait en compte de bons comédiens à l’allure réaliste qui n’avaient pas tous une tête de mannequin. En 1985, le regretté Richard « retour du Jedi » Marquand l’a fait. Un meurtre, un héritage, un golden boy et une avocate. Il ne fallait rien de plus pour que la sauce prenne et ne tourne pas. Tout d’abord, une réalisation on ne peut plus solide comme on en fait malheureusement de moins en moins. Quand je regarde un film comme ça, je me dis que les autres films du même acabit post-2000 sont bien pâles. Ce qui fait aussi la force du long-métrage, c’est sa simplicité. Comme un confrère le disait si bien, c’est un film de barreau classique, pur produit des glorieuses années ’80. Une décennie qui tirait la meilleur partie de ses qualités mais aussi de ses défauts. Il aurait facilement put le faire mais même si le film ne surprend pas toujours à la bonne hauteur en terme de coup de théâtre, la mise en scène et les comédiens sont tellement convaincants dans leur classicisme que l’on ne peut nier que cela fonctionne de bout en bout malgré tout. Pour sure car Robert Loggia fut même nommé pour l’oscar du meilleur second rôle en 1986. En son temps et en attendant le sulfureux Liaison Fatale, c’était quand même une sacrée mise en bouche.

8

Publié le 28 Janvier 2013

La Dame en Noir

La Dame en Noir

Renaissance ou pas ? Cela fait maintenant quelques années que la Hammer est de retour et jusqu’ici, elle s’en est plutôt bien tirée avec de très bon titres comme « Let Me In » amis aussi avec des beaucoup moins bons comme « The Resident ». James Watkins, c’est le gars qui a pondu le sympathiquement malsain « Eden Lake » et un autre que je n’ai pas encore vu et paraît-il cool « The Descent 2 ». Comme la plupart des spécialistes, je n’attendais rien de ce film au moment de sa sortie. Puis il fit son buzz et depuis, je n’avais de cesse d’être curieux. Confirmation faite ! Cette méchante dame noir est une réussite incontestable. Malgré un script « vieillot », l’histoire est formidablement bien écrite. Du début à la fin, j’ai réussi à croire cette aventure qui, dans les deux sens, fait froid dans le dos. Le film date de 2012 mais son âme est beaucoup plus ancienne. Du temps des chefs d’œuvre gothique de la célèbre firme anglaise. Mais tout cela n’aurait pas eu le même goût sans l’interprétation étonnante de Daniel Radcliffe. J’avais grandement peur du syndrome Harry Potter mais d’une gifle, le jeune comédien dit au revoir au petit sorcier. Une interprétation émouvante qui je l’espère, lui permettra d’aller loin. J’en oublierais même presque le réalisateur. Lui qui a su respecter « l’esprit » de ce que nous attendions tous : un film d’épouvante gothique qui ne rentre pas dans le moule carré des producteurs et autres distributeurs d’aujourd’hui. Il y a de ces œuvres qui respirent une passion que l’on croyait perdue mais qui a toujours été présente. Il suffisait seulement d’oser chercher là ou il fallait...

8.1

Publié le 28 Janvier 2013

Le Dernier Rempart

Le Dernier Rempart

Un jour, John Rambo a dit : « Colonel ! Désolé mais un jour, il faut savoir s'arrêter. ». Et même le grand Arnold Schwarzenegger ne peut échapper à cette règle. Mais est-elle une raison unique et irrévocable pour stopper une carrière ? Bien sure que non. Encore faut-il savoir se démarquer. Avec ce film, l'effort est d'autant plus difficile qu'il fallait en plus ne pas trop « s'accrocher » au passé. A cette gloire qui fit du gouvernator le monument de l'action que nous connaissons quasiment tous. Dans The Last Stand, il y a du bon, du moins bon et un peu de mauvais (notamment un fond numérique mal torché sur la fin). Ayant beaucoup aimé I Saw The Devil de Kim Jee-Woon, je savais au fond de moi que malgré une histoire des plus banales, j'allais savoir apprécier le film au-delà de la simple et grossière analyse dont certains pseudos critiques sont si friands. Je ne me suis pas trop trompé car pour un soit disant film d'action débile, il est plus que correcte et appréciable. Pour ce qu'il est, j'ai pu apprécier de belles scènes d'action. Même celles qui ne concernent pas l'acteur principal ! Même si la meilleure est sans aucun doute la diablement efficace course poursuite dans les champs. A elle seule, elle vaut son pesant de grains de blé. Voilà déjà un petit exploit qui sera confirmé par la suite. Par quoi ? Par des seconds rôles savoureux ayant chacun leur part du gâteau avec le toujours excellent Peter Stormare. Il vaut mieux le rappeler car de plus en plus de gens ont la mémoire sélective, Schwarzenegger est vieillissant (comme tout le monde, ô surprise !). Les scénaristes ont donc sympathiquement joués sur cet état de fait et je préfère un film d'action nostalgique à prendre au second degré que quelque chose à 100 % sérieux qui s'y croit un peu trop. Exemple ? Le Haywire de Steven Soderbergh. Malgré tout, il faut bien admettre que je m'attendais à un peu plus de piquant qu'une histoire déjà vue un millier de fois. Personnellement, je savais depuis le début à quoi m'attendre. C'est pourquoi j'ai pu apprécier The Last Stand pour ce qu'il est et non pas le détester pour ce qu'il n'aurait que très certainement jamais pu être. Le Terminator est arrivé à un tournant de sa carrière ou il peut (et surtout doit) montrer autre chose. Ce dernier rampart est un petit plaisir agréable qui laissera certainement place à des films plus sérieux pour Arnold Schwarzenegger. Comme en laisse en témoigner les prochains The Tomb de Mikael Håfström et le Ten de David Ayer.

8.3

Publié le 25 Janvier 2013

Dredd

Dredd

Quand je repense au film avec Sylvester Stallone, je rigole bien. Un peu comme si Superman ne portait pas de collants. Avec un budget assez riquiqui pour un tel type de film, le réalisateur Pete Travis n’a pas seulement fait oublier le film de Danny Cannon, mais il a aussi rendu honneur au personnage. Qui selon ce que j’ai pu voir et entendre, est un flic incorruptible, accros à la loi et qui n’enlève jamais son masque. A peine quelques minutes après le générique de départ, le film marque des point. Grâce à la surprise créée par le généralement moyen Karl Urban. J’ai tout de suite senti que j’allais avoir droit à une aventure d’action futuriste stylisée sans aucunes concessions. Et ce fut le cas mais une fâcheuse ombre planait constamment au dessus de toutes ces bonnes intentions : le manque d’argent. En effet, le budget était apparemment très serré et cela s’en ressent assez fréquemment. Pour autant, cela ne met pas en cause le film. J’ai passé un moment agréable qui m’a fait plaisir et qui ne m’a pas pris pour un con. Rien que pour ça, je passe au dessus de tout problème financier. Mais au final, j’ai de la rage. Car Dredd cuvée 2012 fut dégueulassement ignoré et surtout débilement distribué, surtout dans mon pays. Je voulais juste dire merde aux distributeurs et à force, je me demande s’ils aiment vraiment le cinéma. Ayez le courage de proposer autre chose et pour une fois, prenez des risques.

7.33333

Publié le 7 Janvier 2013

Maniac

Maniac

Quel fan ne peut se souvenir du long-métrage de William Lustig ? Quasiment aucun. Car à s’y méprendre, il s’agit bien d’un film culte assez bizarre et malsaine. Au premier abord simple mais qui cache un côté lugubre qui mélangeait magistralement plusieurs types d’émotions. Allant même jusqu’à une empathie plus que dérangeante. Et voilà que déboule contre toute attente, un remake chapeauté par Alexandre Aja (hooo oui !) et réalisé par Frank Khalfoun (oops !). Résultat des courses ? Le remake parfait n’est pas encore né mais ce Maniac là prouve une chose et non des moindre. Un remake peut être bon, cela dépend entres quelles mains on le place. Bingo ! Car en respectant l’œuvre originale et en arrivant à en préserver son essence, il arrive en même temps à se démarquer pour sortir du lot. Il ne s’agit donc pas d’un bête copier/coller mais bien d’une œuvre conptemporaine originale qui a un pied dans les années 2000 et l’autre dans les années ’80. Point important et non négligeable, le scénario est très bien écrit. Plus encore, Elijah Wood est vraiment bon. Comme beaucoup de monde, j’avais peur en pensant à lui. Et comme beaucoup de monde, je me suis trompé. Maniac est donc réussi en grande partie grâce à lui mais aussi à certaines séquences gores vraiment très gores. Je n’en attendais pas moins mais la réalisation de Frank « 2ème sous-sol » Khalfoun est vraiment sympathique, mention spéciale pour la vue subjective. Il fallait oser ! Mais l’élément essentiel qui m’a le plus fait plaisir, c’est la mise en valeur du parallèle entre Frank et sa mère. Choquant, déplorable et triste. Ce dernier mot qui m’a fait frémir de pitié pour le personnage principal et ce jusqu’au clap de fin. Au sens figuré, un final tout en finesse se terminant sur une note amère de non « happy-end ». Par contre, je me demande toujours ou sont les « couacs » au niveau des effets spéciaux. Peu importe car même si le film n’est pas parfait, d’ailleurs lequel l’est, il n’en demeure pas moins efficace, respectueux et... intime.

8.07407

Publié le 7 Janvier 2013

The Secret

The Secret

Depuis des années, je ne compte plus le nombre de fois ou j’ai dû batailler pour pouvoir regarder des films de qualité, tous genres confondus. A un moment ou notre société tend la part belle aux grosses productions et autres remakes sans imaginations, il y a des réalisateurs, que l’on considère comme petit, qui sont en fait de grands metteurs en scène. Pascal Laugier est de ceux-là. J’avoue être toujours autant déçu de Saint-Ange mais depuis Martyrs, je ne pensais pas que le bonhomme allait pouvoir rebondir. Car après un coup de maître pareil, difficile d’aller de nouveau encore plus loin. Et pourtant malgré la banalité tout en surface de son dernier film, j’ai pu apprécier un film d’épouvante efficace brassant les genres et brouillant les pistes d’une manière à laquelle je ne m’attendais vraiment pas. Voilà déjà un bon point de marqué, la surprise. Ensuite vient la nouveauté. Tout d’abord réussir à faire aimer Jessica Biel (rires). Mais aussi de m’avoir permis d’évoluer avec une intrigue superbement écrite pour m’amener à me poser certaines sur l’être humain… et sur ce que je pourrais moi-même faire dans de pareilles circonstances. D’autres films l’ont certes déjà fait mais beaucoup de ces derniers ne l’ont réalisé qu’en surface. Je parle dans le cinéma de genre ou le réalisateur est (presque) totalement libre de ses décisions. Mais qu’à t-il voulu faire ? Pas un énième thriller à twists essouflés, vraiment pas. Mais une histoire bien réelle dont le traitement en fait ressortir tout son côté sordide et son désarroi. Montage intelligent, gros plans froids, comédiens bien dirigés,… etc Rien ou presque ne manque pour faire The Secret un petit bijou. Et c’est sans compter sur son scénario. Et du point de vue du film, c’est une belle avancée et une réelle preuve de ténacité dont beaucoup, mais alors là beaucoup de producteurs et de journalistes devraient prendre de la graine.

7.9

Publié le 1 Janvier 2013

Fast and Furious 5

Fast and Furious 5

La saga Fast and Furious ? Sympathique... Jusqu'ici ! Car avec ce 5ème opus, je pense que l'on a touché un sommet rarement atteint dans le domaine de l'action et de « l'entertainement ». Ce Fast 5 est déjà le meilleur film de la série mais il est aussi devenu l'un de mes films d'action préféré. Rien que ça ! Mais pourquoi ? Ou plutôt comment une saga à gros budget parmi tant d'autres a-t-elle réussie cet exploit ? Tout d'abord, il suffit de regarder les acteurs. Un casting bien fournis pour les uns mais surtout du tonnerre de Dieu pour les fans. Ces derniers, dont je fais partie, ont immédiatement signés le contrat rien que pour Vin Diesel et The Rock. Rrrrrrrrr j'en frémis encore. Aussi brutes et connus soient-ils, les personnages sont posés. Ils jouent le jeu d'une intrigue certes déjà vue mais tellement troussée par la mise en scène ultra nerveuse de Justin Lin que tout le plomb se transforme en or quand il ne fond pas sous le soleil de Rio. L'extravagance de ce genre d'aventure est toujours de mise et il faut aussi se laisser aller pour apprécier certains passages. Mais dans son entièreté et au vu des autres films, on peut dire avec justesse et mérite que Fast 5 est un bon film. Même sa durée inhabituelle n'est pas un problème. Car il n'y a pas que les scènes d'actions mais aussi des moments plus dramatiques. Je sais, vous êtes surement en train de rigoler. Mais dans ce film, on a enfin pensé à ce que bon nombre d'autres bandes du même genre ne font que très rarement. C'est-à-dire la peine que l'on s'est donnée à mettre plus de sentiments en avant. Faites le mélange avec tout le reste, notamment des effets spéciaux somptueux, et vous aurez entre les yeux une aventure à essence qui pollue mais avec un putain de moteur. Et puis si je devais que retenir que deux choses, ce serais tout simplement les deux séquences les plus testostéronées du cinéma.

8.72727

Publié le 1 Janvier 2013

Creepshow 3

Creepshow 3

Préparez vos mouchoirs et vos boîtes de tomates concassées. Car je suis sur le point de critiquer l’une des pires hontes du cinéma d’horreur de ces dix dernières années ! Si quelqu’un veut se retourner dans sa tombe, c’est le moment. Le numéro un est un film à sketches sympathique qu’on ne présente plus. La suite surfait sur la même vague mais avec beaucoup moins d’efficacité. Et ce numéro trois fait encore pire. Car au lieu de redresser la barre d’une saga que la première séquelle avait bêtement tirée vers le bas, il fait encore pire en enfonçant le clou tellement profond qu’on ne le voit plus. L’esprit Creepshow n’est plus et faite place à une comédie en plastique (au sens propre) surjouée par des comédiens en totale roue libre (agacement garantie !!!!!). Au mieux, certains segments titillent notre intérêt grâce à leurs histoires imaginatives. Mais les effets spéciaux, les comédiens et surtout la réalisation enterrent dans l’œuf le peu d’espoir naissant. C’est dire ! Car même le fil rouge reliant les différentes aventures ne fait que creuser la tombe. Des scènes comiques bouffonnes tellement appuyées que je n’ai pas rigolé une seule fois. Pour une suite qui prétendait s’assumer, c’est vraiment se foutre de la geule du monde. Croyez-vous en restez là ? Bien sure que non car Creepshow III n’obtient pas seulement une palme mais deux. La suivante revenant sans conteste aux effets spéciaux. C’est simple, quand ont a pas les moyens, on ne fait rien. Ou alors on réfléchi un tant soit peu avant de faire n’importe quoi. Les mots que j’utilise sont simples mais pour une honte pareille, je n’ai pas envie de me fouler. Les réalisateurs l’ont-ils fait ? Si vous regardez le film, vous deviendrez à coup sur mes amis.

3

Publié le 1 Janvier 2013

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