Critiques spectateurs de Punisher84

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Douce Nuit, Sanglante Nuit

Douce Nuit, Sanglante Nuit

Il faut bien avouer une chose : ce film n’est vraiment pas terrible en soit. Mais si l’on est un temps soit peu objectif l’on sera forcé d’admettre qu’il dégage un certains coté malsain intéressant. Je pense alors que c’est ce coté justement qui à fait toute sa réputation. N’oublions pas qu’à l’époque les spectateurs n’avaient encore jamais vus un tel genre de tueur ! Cela a aussi joué dans la réputation du film. SILENT NIGHT, DEADLY NIGHT vaut essentiellement pour son personnage principal. A l’instar de SLEEPAWAY CAMP et de son seul centre d’intérêt : sa fin. Tout ça ne veut pas dire qu’il n’y a rien à se mettre sous la dent, loin de là. Les meurtres sont bien foutus et assez choquant pour certains. Notamment la séquence d’introduction qui est à l’image du film : simple mais dégageant une impression tellement bizarre que l’on ne peut passer outre. Il y a beaucoup de défaut dans ce film dont son scénario faiblard mais qui tient la route. Mais aussi sa mise en scène « normale ». Mais en ce qui la concerne je crois que cela joue en sa faveur. Pour les comédiens, ils ne sont pas terribles terrible… Mise à part bien sure Robert Brian Wilson en Papa Noël vengeur. Mais aussi Lilyan Chauvin en Mère Supérieur (paix à son âme depuis juin 2008) qui me fout toujours autant les boules ! Après on s’étonne que les gosses pètent un câble. En résumé, DOUCE NUIT SANGLANTE NUIT est un long-métrage moyen dans sa forme mais assez dérangeant dans le fond pour pouvoir avoir une petite place dans notre esprit. Ce qui, évidemment, n’arrivera pas à faire le moyen deuxième épisode et encore moins le nullissime numéro 3.

7

Publié le 25 Décembre 2008

Le Transporteur 3

Le Transporteur 3

En règle général, les films d’actions bourrins ou même semi bourrins sont asse facile à appréhender et n’existent que pour divertir. LE TRANSPORTEUR est de cela. Film d’action sympa à son époque, ne valant que pour l’excellent Jason Statham (un resto à celui qui me trouve la discipline martiale qu’il pratique !). Le deuxième, encore meilleur, donnait dans la surenchère la plus totale. Souvenez-vous de la bombe en dessous de l’Audi ! Ho surprise, ce troisième épisode change totalement de direction ! La recette à changer. Ce n’est plus qu’un simple cocktail de scènes d’actions bien faites mais bel et bien une histoire à la base, un (petit) message d’importance générale, une belle petite histoire d’amour, de la sobriété dans la surenchère, des comédiens convaincants et surtout un humour nouveau et bienvenue. LE TRANSPORTEUR III c’est ça à la fois ! Et oui, Olivier Megaton ainsi que je suppose Luc Besson ont eu les couilles de garder le fond tout en changeant la forme. Ce qui donne un aspect plus agréable à suivre au TRANSPORTEUR. Fini tout les gadgets et les courses poursuites virevoltantes, place à l’histoire avant tout mais d’abord aux personnages. Les comédiens sont plus convaincants et largement plus crédible que dans les épisodes précédents. Robert Knepper est fait pour ce genre de rôle et Jason Statham est ici (et enfin) humanisé. Le scénario n’est pas non plus un summum de l’écriture mais reste largement au dessus de la moyenne quand ont pense aux autres épisodes. Certains seront certainement dessus de constater un tel changement : « mais ou sont les voitures trapézistes ?, « les hommes de mains supermans ? », … Passez votre chemin car LE TRANSPORTEUR III fait fit de tout ça pour se concentrer sur autre chose ô combien plus important : ses personnages et leurs histoires. Mais ne baissez pas les bras car les séquences d’actions légendaires d’Europa Corpo sont là. Et comme tout bons metteurs en scènes qui se respectent on n’oublie pas ce qui à fait recette de part le passé : beaucoup d’action dont un final vraiment réussi ! Voilà donc un revirement étonnant mais surtout inattendu pour une franchise qui n’est pas tombé dans le piège des suites qui se suivent et se ressemblent.

6.66667

Publié le 23 Décembre 2008

Zombie Strippers

Zombie Strippers

Le moins que je puisse dire c’est que ZOMBIE STRIPPERS m’a vraiment impressionné ! Et ce dans le bon sens malgré toutes les évidences filmiques prouvant que ce film est con. Car oui ZOMBIE STRIPPERS est débile et complètement idiot ! Et c’est ça qui le rend si fun et décomplexé. Ou est-il écrit que pour être bon, un film doit obligatoirement posséder un scénario ? Voir même des comédiens « cleans » ? Oubliez toutes les règles car ZOMBIE STRIPPERS fait partie de ce genre de films n’existant que pour en foutre plein la vue, tout en assumant son coté ultra débile. Un commando chargé de retrouver un zombie qui transforme un bar de strip-teaseuses en bordel de chair fraiche ? Et alors ? Ou est le problème ? C’est simple et on ne se casse pas la tête. De toute façon ce film ne vie que pour les choses suivantes : la belle Jenna Jameson, les innombrables strips, l’efficacité des comédiens grâce à leur cabotinage et les séquences gores numériques, délirantes et sacrément bien foutues. De plus, le film de Jay Allen se permet le luxe d’une séquence culte à en devenir d’un combat maousse entre deux stripteaseuses ennemies. Il n’y a pas que les seins nus qui sont jouissifs ! Une comédie gore délirante dans le même style que THE TRIPPER mais en encore plus réussie. Il y a même un pseudo message politique enfonçant le clou en montrant George W. Bush comme la pire erreur que les Etats-Unis ont pu faire. Si après tout ça certains trouvent encore le moyen de dire qu’il n’y a rien de bon dans ZOMBIE STRIPPERS, alors ils feraient bien de redéfinir leurs priorités en terme de cinéma.

6.56522

Publié le 21 Décembre 2008

Terreur dans la Savane

Terreur dans la Savane

Plus fort que deux paires de Twixs ! Plus rusé qu’un Snicker voici un petit film avec de gros lions. Faut-il en rugir pour autant ? Si l’on attendait à voir Cujo en mode safari, non. Si l’on attendait à voir Simba qui pète un câble, ma fois oui. Aussi sage qu’une nonne, PREY aurait dût être plus violent dans le fond. Non pas que les attaques bestiales soient dénuées d’intérêt mais le reste coince beaucoup trop. Les magnifiques décors africains ne sont que trop peu esquissés et les comédiens ne sont pas terribles (sauf Peter Weller). Je pourrais aussi en vouloir au scénario mais étant que l’histoire est basée sur une histoire vraie je ne vais pas faire le difficile. De toute façon le suspense de mise est là. On sursaute pas mal et avec humeur devant les vas et viens de ses très méchantes bêbêtes. Des passages gentillements gore qui réussissent de justesse à mettre PREY dans le rayon des petits films sympas. Une américanisation moindre n’aurait été que plus bénéfique au film. De là vient le problème des comédiens qui s’ils n’en jouent pas des tonnes deviennent véritablement énervant (surtout les enfants). Bon sang ! Jamais je n’ai plus eu envie de donner des claques à des bambinos qu’en regardant PREY ! La réalisation reste très acceptable même si elle aurait dut être mieux. Dans le style du film de Lewis Teague par exemple… (Cujo, pas Beethoven bananes !). Si vous ne cherchez pas de l’or mais juste de l’air vous passerez un bon moment. Sinon, ce film sera plus vite oublié qu’une matière de blocus au gong de la fin d’un examen de fin d’année.

5.41176

Publié le 18 Décembre 2008

Aux Frontières de l'Aube

Aux Frontières de l'Aube

Enfin j’ai pu voir se soit disant chef d’œuvre pour le première fois ! Oui je sais je suis en retard… Arrêtez de m’ennuyer  Beautiful, voilà le mot qui convient le mieux à cette saisissante histoire d’amour entre un homme et un vampire. Un type de récit maintes fois conté certes mais combien ont-ils vraiment réussi à émouvoir ? Le dernier en date étant le sublime TWILIGHT. Un récit qui ne tombe jamais dans la facilité et dont les nombreux morceaux de bravoures restent encrés dans les mémoires. Notamment la séquence du camion citerne (pour moi la plus réussie). Un début banal mais intriguant et une fin happy-end attendue mais tellement heureuse que le spectateur ne peut que se réjouir avec les protagonistes. De vrais personnages originaux. Des vampires ressemblant très fort au genre humain rejeté de la société. Les sans-abris, les clochards,… Pas d’aristocrates à la ENTRETIEN AVEC UN VAMPIRE ni un héros de comic book à la BLADE mais juste des humains qui ne le sont plus mais qui garde en eux une partie d’eux-mêmes qu’ils fussent jadis. Très bonne interprétation pour la plupart des comédiens même si j’aurais aimé que les rôles de la famille du héros soient plus considéré. Mais cela n’entache en rien la qualité de l’ensemble. Par contre ce qui le fait sont les longueurs du long-métrage. Désolé de vous décevoir mais il faut avouer que par moment le temps semble comme s’allonger pour ne jamais finir. Pas souvent mais assez consistant pour le remarquer. Il faut dire que j’attendais tellement de ce film après avoir maintes fois écoutés toutes les éloges que l’on a put lui faire que j’en suis devenu très difficile voir même gâteux pour certains. Mais le film reste un modèle du genre fantastique et une bande à part entière. L’énergie qu’il dégage lui est et lui restera toujours propre. Même si d’une autre façon TWILIGHT a su faire mieux.

8.4

Publié le 18 Décembre 2008

Le Roi Scorpion 2 : Guerrier de légende

Le Roi Scorpion 2 : Guerrier de légende

Etant à première vue un direct-to-vidéo banal malgré la présence de Russell « Highlander » Mulcahy aux commandes, il serait injuste de passer outre la vision de ce film. Déjà parce que la première version cinéma n’était pas si exceptionnelle que ça. Mais aussi parce qu’il possède un budget considérable. Avec en de nouveau un catcheur en guise de « bad guy ». J’ai trouvé la formule intéressante et je me suis donc mis à la tâche. Et je ne fus pas déçu ! Malgré les nombreux clichés, LE ROI SCORPION 2 s’en sort plutôt bien et avec les honneurs. Ce qui est très inhabituel car le film regorge de choses maintes fois vues. Comme le comédien interprétant le héros. Je m’attendais plutôt à un gars de la carrure de Dwayne « The Rock » Johnson au lieu d’un jeune mannequin qu’on dirait sorti tout droit de la série UN DOS TRES. Ajoutez à ça l’interprétation générale qui ne pète pas très haut. Est-ce vraiment un problème vu la caricature des personnages ? Il faut prendre le film pour ce qu’il est, c’est-à-dire un pur divertissement. Mission réussie ! La mise en scène est nerveuse et la réalisation complète. La trame de l’histoire est suffisamment blindée pour que l’on ne s’ennuie pas une seconde. Pour une fois que le scénario d’une série b de luxe n’est pas anémique… LE ROI SCORPION 2 dégage un coté enfantin qui parfois prête à rire. Mais au lieu de faire semblant de ne pas le voir les scénaristes ont au contraire joués là-dessus ! Je ne sais pas si le doublage français veut sensiblement dire la même chose que la version originale mais ce qui est sure c’est certains personnages m’ont bien fait rire : « il ne faut jamais faire confiance à un grec… Trou du cul… ». Il est clair que de telle propos n’avaient certainement pas lieu d’être en ces temps anciens mais vu l’aspect générale du film, on s’en fout largement. Et aussi invraisemblable que cela puisse paraître j’ai vraiment beaucoup rigolé ! Et si je pèse le pour et le contre de l’aspect général du film, le constat est clair : examen de blockbuster dvd réussi. Evidemment, ce n’est pas le meilleur film de son metteur en scène et il faut aimer ce type de bande filmique mais force est de constater que tout n’est pas mauvais et que l’on passe un bon moment. Et puis une série b de la sorte qui se permet de citer du CONAN en fin de métrage doit vraiment avoir de grosses couilles ! A vous de trouver (la citation, pas les couilles).

6.25

Publié le 17 Décembre 2008

Mesrine: L'Ennemi Public N°1

Mesrine: L'Ennemi Public N°1

Etant un biopic bien troussé, L’INSTINCT DE MORT brillait de partout, de part l’interprétation sans faille d’un comédien d’exception en la personne du toujours génial Vincent Cassel. L’ENNEMI PUBLIC NUMERO 1 enfonce le clou encore plus loin. En effet, la vie de Jacques Mesrine est ici racontée de manière plus proche du personnage. Certains aspects non vus dans la première partie sont ici soulevés. Notamment, un échange émouvant entre Mesrine et son père cloué sur un lit d’hôpital. Le réalisateur a pris le risque de montrer le coté humain du personnage, avec tous les déboires que cela comporte. En ce qui me concerne, je ne crois pas à 100 % les dires de la majorité des gens faisant passer Mesrine pour le diable en personne, car nous avons tous un coté humain. Malgré un côté « j’ai vu mieux même si…», le réalisateur a fait de l’excellent travail. Il ne s’est pas égaré dans le labyrinthe de la vérité historique. Lui, ainsi que les scénaristes, ont su insuffler un souffle épique urbain assez fort pour rester marquant. Le message adressé au public au début du film ne peut pas être plus clair. Encore une fois, tout cela n’aurait pas eu la même saveur si la distribution n’avait pas été au rendez-vous. C’est surtout grâce à elle que le long-métrage emporte l’adhésion. Car mis à part Vincent Cassel (véritable pierre angulaire de tout le film), le reste des comédiens est au diapason. Surtout le petit rôle de Samuel Le Bihan qui fait son effet. Quand à la mise en scène elle est plus nerveuse mais moins violente. Heureusement que les producteurs n’ont pas eu la connerie de vouloir en faire trop ! Par exemple, je m’attendais à une séquence d’assassinat du tonnerre de Dieu avec des balles sifflant dans tout Paris. Pas du tout ! La mis à mort cinématographique de Mesrine est à l’opposé de ce que nous attendions. Courte, elle n’en est pas moins brillante de sobriété. Emouvant et rentre dedans, voilà comment est-ce. Même si je n’ai pas véritablement bien compris la fin le film reste bien placé dans mon estime. Pas comme le meilleur film de l’année ou comme le meilleur film français mais comme une avancée fulgurante dans le cinéma de genre mais surtout comme un exemple à suivre pour le cinéma français. Et comme le dis si bien le magazine Mad Movies le cinéma français passe son temps à filmer des crottes de chiens sur les trottoirs. Il est temps de film pour de bon : MESRINE ouvre la marche !

8.4

Publié le 12 Décembre 2008

Blackout

Blackout

Une belle affiche, des acteurs inconnus et un pitch d’enfer. Un sacré mélange sortant directement en vidéo et c’est parfois de là que nous vienne les meilleures surprises. C’est à moitié le cas avec ce BLACK OUT car malgré son scénario efficace et une solide interprétation, il souffre d’une réalisation banale faisant toujours penser à un téléfilm du dimanche après-midi. Et là est sa seule faiblesse qui en même temps est sa plus grosse. L’on croit assister un énième film d’horreur à surprise mais ce que nous pensions que le film allait être est en fait un petit long-métrage dramatique. Oui vous ne rêvez pas ! Une histoire larmoyante qui au milieu du métrage se transforme en un solide thriller tout juste efficace. Et les comédiens y mettent bien du leurs et c’est tant mieux car on y croit nous à leurs interprétations. D’autant plus qu’une mise en scène se passant essentiellement dans un ascenseur n’est pas quelque chose d’aisé. Il faut un sacré talent pour y arriver. Le réalisateur l’a fait. Dommage ! Ô combien dommage que la réalisation ne soit pas à la hauteur ! Comme cité si dessus je n’ai pût m’empêché d’être déçu car visuellement c’est trop « normale ». Effet téléfilm quoi… Bien que n’étant la chose la plus importante sur un film ce coté purement pratique de la chose est quand même primordiale si vous voulez attirer du monde. BLACK OUT n’est pas moche en soi mais il aurait pu être mieux encore. Mais si cela est un choix alors je le trouve mal approprié au film. Sinon, j’ai passé un bon moment malgré la déception. Heureusement que la fin est réussie et nous permet de nous taper autre chose qu’un sempiternel happy-end à la noix. Pour les fans BLACK OUT est un bon cru, pour les autres ce n’est qu’un film sympa de plus.

7.2

Publié le 7 Décembre 2008

Cold Prey

Cold Prey

Qu’il y a-t-il de plus difficile à renouveler dans le cinéma d’horreur ? Réponse, le slasher bien sure ! Ô combien n’avons-nous pas dû supporter une ribambelle de pellicules sans âmes ? Beaucoup hélas… Mais quand le film en question n’est pas américain mais norvégien, alors commence à naître une certaine curiosité qui se transforme vite en espoir de voir enfin le renouveau du slasher tant attendu ! Je peux dire sans exagérer que COLD PREY tiens toutes ses promesses. Tout le bruit fait autour de ce film était justifié. Je fus stupéfait devant la beauté des décors naturels des montagnes de Norvège. Cela change des éternelles maisons au fond d’un bois… Voilà bien l’acteur principal de ce long-métrage qui visuellement est un des plus beaux que j’ai pu voir depuis un bout de temps. Dés le départ le spectateur sait que ce qu’il verra à l’écran sera toujours beau à voir. Ca parait con dis comme ça mais encore fallait-il les talents certains d’un chef décorateur et d’un chef opérateur de génie ! La peur qu’ils procurent est constante et ne fait que s’ajouter à l’étrangeté de cette ombre tapis les coins attendant de zigouiller du jeune. Et là encore COLD PREY surprend. Car si jeunes il y a, ils sont bien moins idiots que la moyenne « américaine » et autre du genre. Les personnages agissent intelligemment dans les situations extrêmes. Rarissime ! Encore fallait-il de bons comédiens pour pouvoir être crédible dans des rôles aussi éculés. Evidemment, je ne connais rien du casting mais il n’empêche que sans eux COLD PREY n’aurait été qu’un vulgaire slasher de plus. Des personnages intelligents plus des comédiens talentueux ? Voilà de quoi rendre crédible un style difficile à renouveler mais surtout de tenir en haleine ceux qui le regardent. Malgré toutes ses bonnes choses que nous ne pourrions renier, j’ai quand aperçu certaines critiques pointant du doigt le scénario. Et je suis d’accord avec eux car il vrai que l’histoire n’est pas nouvelle et fût déjà maintes fois servie par le passé. Mais si une histoire si simple ce serait passée dans la réalité elle aurait bel et bien attirée un grand nombre de personne ! Les meurtres sont cruels et les victimes des gens très sympathiques et sans histoires. C’est pourquoi je pense que même si le scénario de COLD PREY ne pète pas des flammes il faut ce laissé emporter par la magie et la fraicheur que dégage le film. Pas besoin d’une intrigue casse-tête pour passer un bon moment mais juste un talent de réalisation venant du cœur. Merci Roar Uthaug. Merci d’avoir donné un nouveau sens au slasher mais aussi et surtout d’avoir démontré qu’il n’y a pas que les américains qui savent faire des films.

7.55882

Publié le 6 Décembre 2008

Anaconda 3: L'Héritier

Anaconda 3: L'Héritier

A la lumière de l’évidente médiocrité d’ANACONDA 3 : L’HERITIER nous sommes en droit de nous demander comment trouver quelque chose de bon dans un tel produit ? Comme dans la plupart des cas il s’agit de point de vue. Si on le prend d’avance comme un gros nanard (ce qu’il est) et en le critiquant comme tel, et bien l’on sera forcé de lui mettre au moins un 6/10 tellement ce que nous voyons est hilarant de ridicule. Par contre, si l’on le juge comme un film « normal » et bien il est un fait certain qu’il ne sera pas plus percutant que le David DeCoteau le plus pourri. En ce qui me concerne je suis entre les deux. Je le juge en tant que DTV sans le sous mais avec des limites dans le grotesque et des critères de qualités minimum à remplir. A ce titre, j’ai moi-même mis un 8/10 au film THE DEVIL’S CHAIR qui pourtant avait encore moins de sous que le film de Daun E. Fauntleroy. Le film, ou plutôt semblant de film, accumule tout les poncifs les plus éculés du film de monstre par ordinateur. C’est-à-dire des effets spéciaux affreux en plans lointains comme en gros plans. Des comédiens assurément mauvais, des dialogues frisants le trou sans fond et surtout un scénario on ne peut plus incohérent. Les personnages ne sont déjà pas très finauds ! Censé diriger un commando de mercenaires entraînés, ils prennent d’assaut la cachette du monstre sans tactiques militaires décidées au préalable. Même moi j’aurais fais mieux ! Des anciens militaires sont-ils censés tirer dans le tas alors que le monstre est une distance trop lointaine pour pouvoir l’atteindre ? Surtout avec de petites mitraillettes non faites pour ce genre de missions ? Voilà l’une des nombreuses bourdes (volontaires ?) de cette série débilo z… La palme revenant au scénario. Une énième bourde scientifique des plus minables n’étant là que pour essayer très difficilement de combler les trous du film. En fait le film est à lui tout seul un trou béant ! Les seuls points que je pourrais lui attribuer sont ceux procurés par l’hilarité de 80% des séquences ! Tellement mauvais si vous aviez… Bref, il ne faut pas être Merlin l’Enchanteur pour deviner que ce long-métrage pue comme une tonne de fumier. A un tel point de bêtise, ne devrions-nous pas nous faire rémunérer pour regarde jusqu’au bout des trucs pareils ?

4.35294

Publié le 4 Décembre 2008

Diamond dogs

Diamond dogs

C’est un direct-to-vidéo. C’est une série b avec Dolph Lundgren. Non attendez ne partez pas ! Car même si tous les ingrédients sont réunis pour un énième film d’action aussi mou que de la guimauve, le film reste une sympathique surprise. Déjà parce à l’instar de Steven Seagal, on attend plus grand chose de Dolph Lundgren. Et surprise ! La jaquette nous laissant croire à des bastons clandestines homériques nous nous retrouvons en face d’un petit film d’aventures bien mené avec, tiens surprise, un scénario ! Hé oui vous ne rêvez pas. Ce n’est pas non plus l’oscar qui attend DIAMOND DOGS mais quand on pense aux nombreuses « merdes » du genre on se dit finalement alors que ce film relève la moyenne et est vraiment plaisant à suivre. De plus, tout ne se passe pas comme nous pensons. A l’exceptions prés de quelques clichés de mise en scène mais cela n’est pas bien grave car au final DIAMOND DOGS nous montre bien son honnêteté. Autant que l’interprétation inhabituelle que dans les scènes d’actions. Et curieusement, la fin n’est pas celle que nous attendions. Cela est pour moi une preuve de plus de la bonne volonté de Dolph Lundgren et du réalisateur de faire autre chose. C’est vrai que le film est parfois lent et n’est pas toujours très intéressant si je puis dire mais je le dis encore, quand on voit toutes les merdes que nous avons déjà regardées et bien ce film est largement au dessus. Par contre, je déplore l’attitude de certains éditeurs qui font passer certains films pour ce qu’ils ne sont pas. En effet, quand vous regardez la jaquette de DIAMOND DOGS vous vous attendez à un solide film d’actions plein de muscles. Et bien non ! Le film est un long-métrage d’aventures. Pas de bol et oui… Quoi qu’il en soit, vous serez déçu de certaines choses avec DIAMOND DOGS mais vous passerez un agréable moment.

5

Publié le 3 Décembre 2008

Le 5ème commandement

Le 5ème commandement

Mais que voilà une curiosité bien jolie ! A part quelques comédiens connus, je ne connaissais rien de ce film sorti de nulle part. Au vu de son arrivée tardive dans les bacs (le film est de 2007) et son pitch ressemblant furieusement à BANGKOK DANGEROUS, il y avait de quoi s’attendre au pire. Et bien croyez le ou non, mais LE CINQUIEME COMMANDEMENT est largement meilleur que BANGKOK DANGEROUS, original et remake compris ! Déjà parce que les scènes d’actions sont nerveuses et chorégraphiées pour un minimum de fun. Ce que les BANGOK DANGEROUS ne donnaient pas. Mais aussi et surtout parce que le scénario, quoi qu’assez mince, est assez consistant pour nous tenir en haleine. Ce qu’encore une fois les frères Pang ne faisaient pas ! Décidément ils n’ont rien fait les frangins… Pas difficile de faire mieux qu’eux mais au lieu de nous resservir un plat juste un peu mieux réchauffer que ses ainés, Jesse V. Johnson refait carrément le tout. En bref, c’est ça le vrai BANGKOK DANGEROUS ! Même si Rick Yun n’est pas Nicolas Cage (bon, mais qui choisit mal certains films)), il s’en sort à merveille et il reste un plus grand combattant que Mister Nico’. De belles scènes de bastons qui ont le mérite d’être assez bien shootées. Mais il reste avant tout exagéré de dire que nous avons là le nouveau Jet Li, comme la jaquette du film le laisse facilement dire. Pas besoin de lui ressembler car Rick Yun fait du bon boulot. Pas le film tant attendu mais un petit moment de cinéma fort sympathique qui nous donne ce que nous voulons. LE CINQUIEME COMMANDEMENT reste avant tout un film pour les fans d’action. Pour les autres, vaut mieux passer leurs chemins. Pour ma part et étant indulgent quand un film le mérite malgré certains bas, je pense que ce film mérite sa bonne note. Maintenant à vous de juger !

8.66667

Publié le 2 Décembre 2008

Starship Troopers 3 : Marauder

Starship Troopers 3 : Marauder

Il faut s’armer de beaucoup d’indulgence pour aimer un temps soit peu MARAUDER. Mais il faut aussi le prendre par le bon point de départ, si en tout cas vous voudriez quand même trouver quelque chose de bon ! Dès le départ, je savais très bien que cet épisode ne dépasserait jamais le film culte de Verhoeven. Mais je savais aussi qu’il serait facile de faire mieux que le piètre épisode 2. Même étant très drôle de part son coté kitsch exagéré, j’ai passé un agréable moment et aussi malgré la piètre interprétation des comédiens (Casper Van Dien y compris bien sûr…). Il faut dire que certains passages frôlent le ridicule achevé… Notamment en ce qui concerne le Sky machin chose. J’ai du mal à croire qu’il faut plusieurs jours et quelques cadavres pour se rendre compte qu’un héros de guerre, idole d’une génération, a perdu la boule ! Cette ignorance scénaristique, qui n’est pas la seule, entache en grande partie les beaux efforts qui ont été réalisés au niveau du scénario. Histoire malgré tout intéressante qui aurait méritée plus de budget et plus de considération qu’une simple sortie dvd en coupe vent. Et c’est d’autant plus dommage que le film, malgré son côté idiot, laisse sous-entendre des affirmations et actes indirectement (et directement) dirigés contre le pouvoir américain en place. Guerre, armée, peuple, religion,… Presque tout y passe ! Toujours avec dérision, et c’est ce qui permet au film de ne pas sombrer dans les méandres du zéro pointé. Bravo aussi aux effets spéciaux qui, quoi que très numériques, restent à l’image générale du film : amusants. Une série B de science-fiction décevante mais bien torchée, qui au final mérite juste la moitié.

5.5

Publié le 2 Décembre 2008

Joshua

Joshua

Le moins que je puisse dire à propos de JOSHUA c’est qu’il reste original et intelligent dans le traitement de son sujet. Un enfant pas net dont les intentions à l’égard de ses proches sont plus que douteuses. Le film n’est pas un énième thriller « enfantin » à rebondissements facile. Dans le genre regardez le pas mal LE BON FILS mais le surtout l’excellent et méconnu LE PETIT ANGE de George Mihalka. Mais le film de George Ratliff diffère de par son approche très psychologique. En effet, personnes n’est épargnés. La mère, le père, les proches,… Tous ses personnages qui de plus sont joués par d’excellents comédiens dont l’impressionnante Vera Farmiga en mère foldingue. L’enfant, bien qu’étant le point de départ n’est pas le centre d’intérêt de tout le film. On assiste bien là une descente aux enfers collective d’un père et d’une mère. Voilà ce qui pour moi est le point fort du long-métrage. Mais quand n’est-il alors de l’intrigue et du comment et pourquoi de tout ça ? Vu le scénario il y a de quoi saliver sur la façon dont se passe les choses et celle dont elles se terminent. Car quand un enfant est le point fort d’un film aussi bizarre, il y a de quoi saliver ! Le coté mise en scène m’a un peu déçu, J’ai parfois trouvé le temps long et j’aurais espéré un peu plus, mais juste un peu plus de séquences « choques ». Pas forcément violentes mais des séquences du même acabit que celle du concert de Joshua dans le milieu de la première bobine, excellente ! Mais ses petits défauts sont en grande partie rattrapés par le jeune comédien jouant le rôle de Joshua. Hé non je ne l’oublie pas car ce petit bonhomme est bien la cause de tout se bordel psychologique. Comme quoi les surdoués ne sont pas tous des enfants de cœurs... Malgré tout ses jolis compliments, je ne peux pas m’empêcher de signaler certaines grosses ficelles qui firent vraiment tâche lorsque j’ai regardé le film. Par exemple, avec une seule visite de cinq minutes je vois mal un psychologue pour enfants qui diagnostiquerai déja le fait qu’il soit battu. Et ce sans même avoir d’autres preuves ! Ceci est un détail mais dans ce genre de film ils font souvent la différence. C’est pourquoi je suis très difficile quand à ma note finale car des ellipses pareils dans un film traitant d’un tel sujet sont pour moi inacceptable ! Et comme le disait le Mad Movies, JOSHUA n’est pas un film raté mais un film qui aurait pu être meilleur.

7.33333

Publié le 30 Novembre 2008

Tous les garçons aiment Mandy Lane

Tous les garçons aiment Mandy Lane

Mais que voilà un slasher intelligent et étonnant ! Car à s’y méprendre, le film fait bel et bien partie de ce genre que nous aimons tous. Enfin presque. Et c’est bien là le tour de force opéré par Jonathan Levine : un mélange des genres jamais vu mais surtout un mélange des genres jamais vu et réussi. Plus facile à dire qu’à faire. Et quand de jeunes réalisateurs talentueux nous donnent autre chose que des films médiocres, ils sont relégués au placard. Triste réalité ! D’un autre coté, c’est peut-être le coté marginal de ce genre de film qui font leurs charmes. Eternel débat donc. Cela démontre bien que le meilleur ne se trouve pas toujours là ou l’on croit. Je fus très agréablement surpris par le style du long-métrage. Commençant comme un drame, il continu alors comme une gentille comédie adolescente à la con pour ensuite virer peu à peu vers le thriller. L’intrigue dévoile avec parcimonie ses atouts pour quasiment tout lâcher lors d’un final violent versant vers le gore sage mais toujours choquant. Bien que le scénario insiste plus sur les personnages et leurs envies que sur la véritable identité du tueur ainsi que sur son « pourquoi », je ne me suis pas ennuyer car les comédiens sont vraiment bons. Une interprétation correcte qui fait bien ressentir d’une autre façon le coté pervers de la jeunesse. Le cul et rien que le cul ! Tout ça pour ça quoi ! Il est clair que ce genre de tableau de la jeunesse fût maintes et maintes fois repris dans de nombreux autres films mais jamais de cette façon là. Sans être exceptionnelle, la caractérisation des personnages reste le meilleur as. Dommage que j'eusse pu saisir toute la véritable signification de tout ce bordel, surtout la fin. Sacrément bien foutue, elle laisse né en moins un goût d’étrange. Le spectateur doit se faire sa propre idée sur la question. Certains seront pour et d’autres contre mais qu’importe car l’important est que le film soit une curiosité à découvrir d’urgence. Car il cache en ses recoins bien des choses que nous devrions voir plus souvent.

6.375

Publié le 30 Novembre 2008

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