Critiques spectateurs de HorreurForever

The Choke

The Choke

Censé être une œuvre vibrante traitant du mythe du destin tragique des Rock Stars, "The Choke" se vautre lamentablement en nous livrant un slasher relativement banal et ennuyant au possible.

Le scénario a été écrit en six jours et cela ne m’étonne pas le moins du monde. Ce dernier se résume au jeu du chat et de la souris. En effet, passé le début du film, les personnages ne font que rechercher le tueur dans le complexe, et cela prend de nombreuses et précieuses minutes. Outre le scénario, les dialogues lourds et sans intérêts ne sont pas non plus en reste. On passe notre temps à attendre qu’il se passe quelque chose de croustillant à se mettre sous la dent, et lorsque l’on croit que l’on va enfin être exaucé, il ne se passe rien. Le peu de meurtres qui nous est offert est certes sanglant (encore heureux) mais cela ne suffit pas à masquer la lassitude éprouvée. La mise en scène quand à elle est très sobre, mais cela n’a rien d’étonnant vu le lieu où se situe l’histoire. Par conséquent, je prends cette logique comme un étant un bon point. De plus, le final est bâclé et un peu cliché.

A présent, passons aux bons points ! Vous devez certainement être surpris que je parle de bon points vu tout ce que je viens de citer mais il y en a pourtant bel et bien. Chaque meurtre est commis par leur instrument de musique (guitare, batterie etc…). Cet état de fait est une belle tentative de mythe du fameux destin tragique des Rock Stars bien que cela soit loin d’être suffisant. En outre, le film contient un réalisme indéniable en ce qui concerne les décors ainsi que le comportement et les réactions des protagonistes, et ce, malgré que ces derniers soient souvent assez niais. De plus j’ajoute que le film est doté d’une esthétique agréable.

Conclusion : "The Choke" est un film plus ou moins divertissant contenant quelque bon moments et qui pourrai être un bon premier film pour quelqu'un qui voudrait tenter l’expérience du slasher movie, histoire de commencer en douceur pour aller crescendo vers des films comme "Vendredi 13" "Black Chrismath 2006" ou encore "Les griffes de la nuit".

5.5

Publié le 9 Octobre 2008

Meurtre Sanglant 2

Meurtre Sanglant 2

Tout d'abord, soyons clair ! "Bloody murder 2 Closing camp" n'a rien d'un bon film ! Cependant, il possède tout de même deux ou trois qualités indéniable.

Première qualité ; Le gore. Le film n’en est vraiment pas avare et on ne va certainement pas s’en plaindre. Crâne défoncé à coups de pierre, jambe arrachée, poitrine transpercée par une tronçonneuse, multiple coups de couteau etc.… Tout y est ! A présent, après avoir passé au rayon X le premier et meilleur bon point du long métrage, nous allons nous attaquer au deuxième ; La mis en scène. Elle est efficace, appropriée à l'environnement du film, tout en étant discrète. Troisième et dernier point ; Le rythme. On n’a pas le temps de s'ennuyer. Le temps qui s'écoule entre les meurtres est court. Mise à part ces trois points, tout le reste est mauvais. Le scénario est banal et stéréotypé (pour un film de 2003 c'est plutôt triste), les dialogues niais et sans âmes et la photographie terriblement fade.

En conclusion je dirais juste que "Bloody murder 2" est un film à voir au moins une fois pour le gore et pour se divertir lors d'une belle nuit d’orage.

6

Publié le 7 Octobre 2008

The Woods

The Woods

"The woods" se déroule en 1965 et l'illusion est si parfaite que l'on a l'impression que le film a réellement été tourné à cette époque glorieuse ou il passait des séries telle que "Chapeau melon et bottes de cuir". Par ailleurs, même la musique semble être d’époque.

Réalisateur de l’étrange et sublime « May », Lucky McKee nous offre un casting exclusivement féminin et brillant à l’exception de Bruce Campbell qui dispose d’un rôle différent de ceux qu’il a l’habitude d’incarner. L'ambiance pesante de "The woods" reflète avec justesse le désespoir et la solitude de la jeune Heather Fasulo. Ce qui rend l’atmosphère si particulière est principalement dû à la froideur des professeurs du pensionnat, et plus précisément à celle de la directrice ; l’énigmatique Mme Traverse interprétée avec brio par la ravissante Patricia Clarkson. Contenant quelques rares moments véritablement effrayants, ce n’est ni la peur ni le sang qui règnent en maître mais plutôt la relation qu’entretien Heather avec les pensionnaires, les professeurs, ainsi que Mme Traverse. Le bois entourant le pensionnat est un personnage à lui tout seul. De plus, les voix qui en émanent sont parfaitement angoissantes.

« The woods » transmet le message de la perte de l’innocence d’une façon prononcé (ex. le lait empoisonné ou encore le carnage qu’heather livre contre les sorcières lors du final). Le final est, comme je viens de le citer, un véritable carnage gore savoureux bien que restreint au niveau du temps.

6.90476

Publié le 7 Octobre 2008

La Maison de Cire

La Maison de Cire

Passé l’introduction, le film nous présente ses personnages quelques peu stéréotypés : Deux blondes à fortes poitrines et un peu stupides, un bel homme un peu rebelle et solide niveau psychologique, un jeune homme de couleur, un petit copain plutôt naïf et pour terminer le tout, un quatrième qui est du genre « comique ». L’œuvre prend le temps de placer son histoire et son atmosphère si particulière et oppressante. Ainsi, lorsque les personnages arrivent dans la ville déserte, c’est à partir de ce moment que la tension commencera à monter crescendo. La ville dégage une véritable sensation d’enfermement et de solitude. En ce qui concerne le fameux musé de cire, il me fait un peu penser à celui du film « Tourist trap » (Piège à touriste en français), sauf que dans ce film ce sont des mannequins en plastique. La mise en scène est astucieuse et réaliste et la tension des protagonistes se fait suffisamment sentir pour que l’on se sente mal à l’aise.

Pendant une heure environ, ce n’est pas la violence qui est de mise mais l’ambiance. Mais cela n’a rien de néfaste, bien au contraire ! Le climat pesant qui est instauré est tout bonnement savoureux, stressant et palpable. Ce sera donc au bout d’une heure que la violence psychologique fait place une violence perverse, visuelle et rythmé. On aura l’occasion de voir par exemple ; des bras, une tête ou encore de la peau arrachée. Bref, le gore y est sale et parfaitement maîtrisé.

Prônant l’esthétisme, par le biais d'idées macabres et violentes (ex. la disparition d'un être vivant sous la cire bouillante), le métrage est une sorte de critique sociale solide.

La cerise sur le gâteau vient de l’hallucinante et très belle scène finale qui montre le musée (qui est lui aussi en cire) brûler et fondre de l’intérieur. Enfin, la raison pour laquelle j’enlève un point malgré toutes ces qualités indéniables est que la fin est un peu trop banale et prévisible.

7.44304

Publié le 6 Octobre 2008

Le Mystère de l'étoile

Le Mystère de l'étoile

Magnifique conte, « Stardust » est le genre de film que l’on aimerait sans fin. Révolutionnant littéralement le genre, son pouvoir de séduction est irréfutable. L'oeuvre nous transporte dans des paysages sublimes souvent colorés par des couleurs pastel. Le message d'amour et de sincérité est très présent et au service d'une histoire intense et émouvante. Un conte de fée à forcément à un minimum de poésie, et dans celui-ci c’est très prononcé Le scénario est continuellement en mouvement. Il ne nous laisse aucun moment de répit et cela contribue probablement au fait que l'on est accroché du début jusqu'à la fin. En effet, le long métrage est un astucieux mélange de visuel puissant et d'un scénario travaillé. En outre, ce qui est très impressionnant et relativement rare c'est que chaque fait à sa raison d'être. Il n'y a aucun remplissage. La réalisation est maîtrisée et percutante. Les personnages profonds et attachants. Le conte est avant tout destiné à un public adulte. Non conventionnel, il comporte bon nombres de notions et de messages qui échapperons à la compréhension d’un public très jeune. Le film comporte également quelques touches d’humour. Il y tient par ailleurs une place intéressante. A chaque reprise, il est utilisé au bon moment et n’est jamais lourd. C’est tout en finesse qu’il parvient à arracher un sourire. Lors du final, Tristan devra lutter à l’épée contre le cadavre du prince Septimus et contre la cruelle Sorcière Lamia incarnée par la radieuse Michelle Pfeiffer. Ces deux combats sont artistiques et soignés.

7.6

Publié le 6 Octobre 2008

Je t'ai trop attendue

Je t'ai trop attendue

Sur la jaquette qui, au passage, est absolument sublime, il est écris "Attention scènes choc - film interdit au moins de 16 ans". Cet avertissement est le plus mensonger que j'ai eu l'occasion de voir. Il n'y a pas la moindre goutte de sang et je vous promets que je n'exagère pas en disant cela. D'ailleurs, comme le dit très bien Geoffrey dans sa critique, il n'y a aucun meurtre ! En clair, c'est une honte d'utiliser les mots Horreur et Slasher pour désigner ce long métrage.

La mise en scène est fade, la photographie est atroce, les personnages sont creux, la réalisation est sans âme et l'ennui tient une place privilégiée. Ceux et celles qui aiment les dialogues inutiles et interminables seront amplement servit. En outre, le film ne se gêne pas pour aligner les clichés les plus basiques les uns après les autres (ex. l'extinction des lumières soudain ou encore les bruits étranges provoqués par un chat).

Maintenant, passons au tueur. Il fait partie de mon top 10 des tueurs les plus ridicules et les plus faibles qu'il m'a été donné de voir. Tout d'abord, penchons nous sur son costume. Il arbore un costume minable de vieille sorcière. Ensuite, concentrons nous sur son "outil de travail"; des lames rétractables. Attention, elles n'ont rien à voir avec celles de Wolverine dans "X-Men. Celles en questions sont grossières et nullement impressionnantes. La cerise sur le gâteau se situe à la fin du film lorsque "le tueur" nous livre l'explication du pourquoi et du comment qui est digne de chaque final des épisodes de Scoubidou.

La seule raison pour laquelle je mets 2 points c'est car la narration est bonne.

4.66667

Publié le 5 Octobre 2008

Candyman

Candyman

Culte, Terrifiant, Macabre, Envoûtant. Comme vous pouvez le constater, ce n'est pas les adjectifs qui manquent pour désigner ce chef-d'oeuvre et grand classique d'une beauté noir ébène. "Candyman" est, aussi étrange que cela puisse paraître, avant tout une histoire d'amour à la façon de " La belle et la bête" et de King-Kong version horreur.

La fascination est le maître mot du long métrage. Tout du long, le film traitera principalement de l'attirance qu'il y a entre Helen Lyle(l'héroïne), et le Candyman. Devenu dès la sortie du film une icône incontestée de l'horreur. La créature de Clive Barker est le vibrant symbole de la souffrance humaine. Sensuel, Candyman possède un physique, imposant et grand. Sa voix est grave, ses paroles cérémonieuses et son charisme sans égal. Helen quand à elle, est une femme pleine d'une tristesse qu'elle se cache à elle même. Elle ressent de l'envie et de la répulsion envers le Candyman.

Une grande partie du récit se déroule dans le secteur de Cabrini Green à Chicago. A l’époque ce fut le secteur le plus dangereux au niveau du taux de meurtres. Ce fait apporte au film un réalisme fort et dérangeant. La police était présente lors de chacune des scènes. L'oeuvre de Bernard Rose est notamment une critique sociale qui livre une puissante métaphore sur la violence et le racisme. Le suspens y est froid et calme au début pour se muer en un suspens violent. Plus le film avance plus le fantastique envahit l'écran, et ce n'est pas l'accumulation des séquences chocs qui manquent. En effet, l'oeuvre prend bien le temps de placer les éléments afin que le cauchemar soit le plus plausible et percutant possible. La musique est mélodique, inquiétante et dramatique. Elle s''accorde parfaitement au film.

L'interprétation de Virginia Madsen, qui campe l'une des meilleures figures féminines du cinéma d'horreur, livre un jeu d'actrice sobre, très réaliste et diablement efficace. Tony Todd, admirable en Candyman, tient là son plus beau rôle !

8.03571

Publié le 5 Octobre 2008

Vorace

Vorace

D'habitude, les longs métrages mettant en scène le phénomène du cannibalisme sont totalement dénués de scénario. Les films se contentent simplement de situer l'action en Amazonie ou autre dans un autre environnement du même type et de nous offrir des courses poursuites sans âmes sous la chaleur tropicale (ex. Cannibal Holocaust). Rassurer vous, ce n'est bien entendu pas le cas de cet oeuvre profonde et sincère. Tout en étant relativement sobre dans son ensemble, le film n'en est pas pour autant "propre" au niveau psychologique surtout, mais aussi au niveau horrifique. En effet, la notion de survie est utilisée afin d'expliquer l'état qu'est le cannibalisme. A partir de ce point, il est relativement difficile de définir le bien du mal. La construction narrative est exceptionnelle et participe grandement à la difficulté de définir le manichéisme de l'oeuvre. Les personnages quand à eux, sont riches au niveau de leur personnalité. De plus, leurs sentiments et leurs envies sont clairement exposés. J'irais même jusqu'à dire qu'ils sont palpables, ce qui est rare. Les paysages sont de toute beauté et donnent envie d'y être. Autre fait remarquable : La musique. Elle retranscrit à merveille les scènes. Elle donne la puissance nécessaire à chaque moment où elle apparait. Voila, je pense avoir été suffisamment éloquent afin de vous faire comprendre à quel point ce film est unique en son genre et mérite d'être vu.

Terminons à présent par une citation qui est écrite au début du métrage, qui exprime et résume parfaitement le film : "Lorsque l'on combat des monstres, il faut faire attention à ne pas devenir un monstre". Friedrich Nietzsche, philosophe et philologue allemand.

8.5

Publié le 28 Septembre 2008

Plane Dead: Des Zombies dans l'avion

Plane Dead: Des Zombies dans l'avion

Bien que l'histoire se déroule dans un avion, "Plane Dead" ne révolutionne absolument pas le genre. Le film à une durée de 1H 30 environ et pendant 45 minutes au moins il ne se passe rien de bien intéressant à se mettre sous la dent. Tout se temps est utilisé afin de présenter les personnages. Non seulement c'est trop long, mais de plus, la présentation est très mal faite. Je m'explique : L'attention portée sur certains des protagonistes est trop rapide et pour ceux envers qui l'attention est plus longue, on apprend au final pratiquement rien sur eux. Beaucoup de discussion pour ne rien dire. Cette première partie nous permet uniquement de nous rendre compte de la bonne photographie du film et de sa mise en scène réaliste et inspirée. Passé cette première partie quelque peu ennuyante, la deuxième quand à elle est excellente. Le gore y est bien présent et tout les personnages sont utilisés à bon escient. On a aucunement l'occasion de réfléchir à quoi que ce soit. C'est intense et très bien réalisé. L'humour noir est lui aussi présent et est à chaque fois très bien placé.

En conclusion, "Plane Dead" est un film qui n'est ni en manque de défauts ni en manque de qualités. On passe en fin de compte un bon moment et c'est le principal.

6.73913

Publié le 27 Septembre 2008

Route vers l'Enfer

Route vers l'Enfer

Oups, je me suis rendu compte après avoir validé ma critique que j'avais oublié de préciser deux chose importantes, par conséquant je me permet de faire ce deuxième message pour parfaire ma critique :

1. Le rythme du film ne faiblit à aucun moment. L'ennui n'a pas sa place dans cet oeuvre.

2. Le final est prévisible, c'est vraiment dommage mais à mon humble avis ce n'est pas une raison suffisante pour enlever un point.

6.5

Publié le 27 Septembre 2008

Route vers l'Enfer

Route vers l'Enfer

Rappelant fortement "Massacre à la tronçonneuse" (on a presque l'impression que c'est un remake), le film se distingue toutefois par son scénario un peu plus réaliste et plus profond, ses personnages plus développés, par sa mise en scène plus sobre mais tout aussi efficace et par le fait que toute l'action se passe en plein désert. Il y a une chose originale dans ce film qui m'a beaucoup amusé et surpris ; au tout début, les personnages sont ce qu'on appelle des têtes à claques. Ils sont vulgaires, discriminateurs et stupides. Cependant, passé ce début ils deviennent rapidement plus matures et attachants. Agréable à suivre, plus le récit avance, plus la violence psychologique devient difficile. Mais ce n'est à aucun moment du niveau d'un "massacre à la tronçonnneuse", s'en est même loin ! Niveau horreur, le film est assez sanglant, et à chacune de ces fameuses scènes le film fait mouche !

D'habitude je ne suis pas du tout friand de films traitants de dégénérés cannibales ou autres, mais je dois bien avouer que ce film m'a beaucoup séduit. A voir au moins une fois dans sa vie.

6.5

Publié le 27 Septembre 2008

Undead

Undead

En hommage aux films délirants des années 50, "Undead" est déjanté, surréaliste et gore. Tout d'abord, commençons par signaler que le long métrage ne s'enccombre pas de la lourde tâche de faire la présentation des personnages, ce qui n'es pas une mauvaise chose pour ce film. En effet, on est tout de suite dans le vif du sujet lorsque des météorites s'écrasent sur terre en percutant les gens. Passé ce fait choc, l'apparition des morts-vivants ne se fait pas attendre. A partir de ce moment, une étonnante fusillade commence. C'est amusant et fun mais un peu lourd tout de même. Les zombies ne sont pas la seule menace car des extra-terrestres finissent par entrer en scène également. Réunir ces deux "espèces" dans un même film retranscrit bien l'esprit des années 50. Détail intéressant : se déroulant principalement la nuit, les principales couleures qui s'offrent à nos yeux sont le bleu, le noir et le rouge (pour le sang). Ses couleurs sont très prononcées dans le film. Le final est recherché et farfelu. Il n'es pas forcément facile à comprendre du premier coup.

En conclusion je dirais simplement qu'il faut au moins le voir une fois dans sa vie. Le rythme, le gore, l'originalité et le fun sont les maîtres mots de cette production fort divertissante.

5.87302

Publié le 26 Septembre 2008

Les Maîtres de l'Univers

Les Maîtres de l'Univers

Pour ma première critique, j'ai choisi un film que j'adore et qui me tient vraiment à coeur de chroniquer. En effet, "Les maîtres de l'univers" est un film assez particulier et très méchament critiquer car très fantaisiste. Le film fourmille d'idées diverses relativements farfelues. Le réalisateur ne s'est pas trop posé de questions en le réalisant. Il y a mis tout son coeur et pour moi c'est tout ce qui compte. Bon, maintenant assez philosopher ! Passons à la critique : La première chose à savoir est que ce film est l'adaptation de la série télé animée du même nom. Beaucoup de fans de cette série culte furent déçu par son adaptation car elle ne disposait pas de tout les personnages de la série et que l'action se passe principalement sur la planète Terre et non sur Eternia. A tout ça je dis "Et alors ?", quelle importance cela a-t'il ? Le principal est que les protagonistes principaux y soient, et c'est le cas ! Le fait que ça se passe sur terre est une bonne chose car cela ouvre des possibilités intéressantes qu'il n'aurait pas été possible de faire sur Eternia. De plus, un réalisateur a parfaitement le droit d'apporter sa propre vision des choses. Si il aurait fait un "copier coller" de la série je suis sûr que les gens n'auraient pas non plus été satisfait car ils auraient dis qu'ils voulaient voir autre chose (changer de registre). Le film contient beaucoup de charme. Son côté kitsh et ses défauts ne font que contribuer à faire ce charme. C'est du grand divertissement ! Le scénario est captivant, les personnages sont attachants, les effets spéciaux sont la plupart du temps très bon pour l'époque et il y a ni trop d'action ni pas assez. Que demander de plus ? En outre, je tiens à préciser que le long métrage nous offre une grandiloquance extrêmement savoureuse en la personne de Skeletor. Son charisme est aussi très bon. Rien que ces deux points font de lui un méchant de premier choix !

5.91304

Publié le 25 Septembre 2008

Vendredi 13

Vendredi 13

Après une première critique sur de l'Héroïc Fantasy/Science-Ficton (Les maîtres de l'univers), place à un film d'horreur culte : Vendredi 13, qui a fait les beau jours du shlasher movies. Le film me fait un peu penser au projet Blair witch au niveau de la réalisation. En effet, il prouve lui aussi que avec trois bouts de ficelles on peut faire un film effrayant et qui tient la route ! Le long métrage se distingue par son ambiance froide et oppressante qui fait de lui un film de caractère. Une très grande partie du scénario se déroule la nuit, ce qui favorise l'angoisse. Tout au long de notre visionage on se pose une seule et unique question : "qui sera la prochaine victime ?". Les meurtres sont la plupart du temps montrés et violent, comme notament la jeune femme qui se reçoit un coup de hache en plein visage. Le temps qui espace les crimes n'est jamais trop long, ce qui est très bon. Détail de grande qualité : La tension que ressens l'héroïne (Alice) est palpable. La seule chose que je reproche à "Vendredi 13" est le fait qu'il a un peu trop vieilli et que son rythme est parfois un peu trop lent, même si il contribue à le rendre effrayant. Comment terminer cette critique sans parler de l'inoubliable Pamela Vorhees. Betsy Palmer est tout simplement parfaite dans ce rôle. Elle confère à son personnage toute la froideur et la rage qu'on était en droit d'espérer d'une femme qui n'a plus qu'un but dans la vie : Venger la mort de son fils Jason. Le regard de Mme Vorhees à quelque chose de vraiment diabolique. Son nom figurera pour toujours sur la liste des plus grands tueurs en série.

7.80342

Publié le 25 Septembre 2008

Thématiques