Critiques spectateurs de Ghylin

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Jack Brooks : Tueur de Monstres

Jack Brooks : Tueur de Monstres

Jack Brooks, un ado rebelle, suit les cours de chimie du Professeur Cromwell, lorsqu'il se retrouve confronté à un monstre sanguinaire, faisant remonter en lui le traumatisme du massacre de sa famille alors qu'il n'était lui même qu'un gamin.

L'affiche américaine du film est hyper chiadée, bien 80's et criarde, un bon petit film bis! Robert Englund au générique, prenant possession d'un vrai rôle et non pas d'un petit caméo comme on ne lui en offre hélas que trop souvent.

C'est là toute la force du film: Englund en pleine forme, comique à souhait, dans le rôle d'un professeur farfelu et attachant qui se transforme peu à peu en monstre. On ne l'avait pas vu aussi gentil depuis "V".

Et pourtant on s'ennuie ferme. En effet le scénario du film tient en tout et pour tout sur l'arrière d'un ticket de bus, et l'action est hélas très limitée. Il se passe trois longs quart d'heure durant lesquels on n'arrive très peu à s'attacher au "héros", tandis qu'Englund ne montre pas un pan de folie. Il y a bien la scène du massacre familial, mais là encore, on sent la forêt de studio et c'est bien dommage. Au bout d'une heure tout s'accélère enfin, avec la découverte du Coeur Noir responsable de la mutation du prof. Les effets spéciaux sont plutôt pas mal, à l'ancienne, l'imagerie numérique n'ayant apparemment pas trop été utilisée. Maquillages, animatronic, acteurs costumés, on pense à Rick Baker. Je me suis régalée devant l'étalage de maquillage, appréciant l'hommage évident au 80's.

Niveau baston, le film s'essoufle assez vite, mais plante le décor pour une eventuelle suite. Le héros a vaincu sa peur, et va utiliser l'énergie destructrice qui le poussait à cogner ses camarades pour vaincre des monstres. La fin du film offre une ouverture à de nouvelles aventures, et il se murmure dans les milieux autorisés qu'elle est en bonne voie. De quoi rattraper ces 1h20 trop peu abouties mais bon enfant.

6.72727

Publié le 6 Novembre 2010

Le Manoir de la Terreur

Le Manoir de la Terreur

Bon alors déjà, on va commencer par les trucs qui fâchent, comme ça ce sera fait! Déjà, merci d'avoir traduit "La Notti del terror" par "Le Manoir de la terreur"! Même si cela ferait hurler tout bon prof d'italien qui se respecte, cette traduction a au moins le mérite de rendre au film la lumière du jour qui le caractérise!!

Par contre, le point noir du film est vraiment la superbe actrice blonde qui se prend le pied dans un piège à loup! Elle est agaçante au possible, joue dans un registre comprenant trois mimiques différentes et deux gémissements de douleur... Elle manque de claquer toutes les deux minutes mais le réalisateur la fait durer jusqu'au générique de fin, ce qui est dégueulasse vis-à-vis de n'importe quel autre protagoniste du film qui joue mille fois mieux!

Les effets spéciaux sont bien mais pas top, on a vu pire cependant. Décapition de la bonne, pompage d'une scène de Lucio Fulci avec passage de tête de bombasse italienne à travers une fenêtre aux tessons de verres ultracoupants... (on croit que l'oeil va y passer mais non, déception...)

Un peu de cul au début, et même un peu d'inceste en cours de route (si on fait abstraction du fait que le petit Michaël est joué par un mec de 25-30 balais, loin d'un David Bennent!!) ça ne fait pas de mal! Je ne reviendrai pas sur la scène de nécrophagie pédophile incestueuse car même si elle est réjouissante, elle est malheureusement mal filmée! Les zombis sont pas super convaincants, on se demande où les costumiers sont allés se renseigner sur les Etrusques... Les maquillages sont plutôt ratés, et un peu d'asticots n'y change rien, hélas! Bref, un film qui mérite la moyenne pour quelques scènes gores bien placées, mais qui fait pâle figure dans le paysage du film de zombie transalpin, quand on pense notamment à "l'Au Dela" de Fulci, et même à ses moins bonnes réalisations...

5.5

Publié le 3 Janvier 2009

Mirrors

Mirrors

Je sors déçue de ce métrage que j'attendais quand même avec une certaine impatience.

Déjà, encore un remake!! Je suis aterrée de voir Aja s'enferrer dans ces revisitations où il ne peut pas montrer l'étendue de son talent... films de jeunesse, je vais attendre quelques années avant de pouvoir me réjouir de son art...

L'environnemment du Mayflower est assez bien fait, hélas le côté effrayant ressort peu des scènes de tournées du veilleur de nuit. Il y a bien quelques sursauts mais surtout dus à de grosses ficelles qui devraient faire honte à Aja: un oiseau qui s'envolle en faisant un bruit du tonnerre, ou un fantôme de grande brûlée qui se met à hurler dans le silence... les sursauts s'arrêteront là...

Quand à l'explication des phénomènes, elle me laisse pantoise. NE LISEZ PAS LA SUITE SI VOUS N'AVEZ PAS VU LE FILM!!! La schizophrénie-possession de la jeune fille devenue religieuse n'est pas très convaincante... De plus, lorsque pour régler le problème Ben l'emmène aux miroirs pour que le démon se réempare de son corps, voilà la petite vieille dotée d'une force surhumaine grandguignolesque... ça devient ridicule. On sent qu'Aja a voulu nous faire flipper en montrant très peu la créature mais il en résulte des mouvements de caméra trop rapides qui brisent l'action du combat final... Il aurait peut être mieux valu baisser un peu la lumière... Pour ce que j'en dis...

Reste la sortie de Ben du Mayflower qui est plutôt s ympa, lorsqu'il se rend compte des changements de son univers... Dommage que pour cela il eut fallu supporter un Kiefer Sutherland jouant un rôle d'ancien alcoolique durant 1h50 qui n'a pour étoffer son personnage que du cri et de l'enervement à revendre...

7.51219

Publié le 29 Septembre 2008

Uzumaki

Uzumaki

On m'avait offert les trois tomes du manga d'horreur Uzumaki, moi qui ne lit JAMAIS de manga (en tout cas pas depuis Gunnm), et c'est dubitative que je les ai lu... et adorés!!! Les mangas d'horreur japonais poussent les limites du genre très très loin, et lorsque j'entendis parler d'une adaptation ciné de ces oeuvres de Junji Ito, mon sang ne fit qu'un tour! J'étais cependant partagée entre l'excitation de voir une telle oeuvre sur un écran de cinéma, et apeurée à l'idée que le visuel du manga ne puisse être retranscris... C'est le coeur battant que je me jetais sur le DeuVeuDeu de l'oeuvre, n'ayant pu le voir au ciné :( Et là, oufffffffff!!! Quel soulagement! La folie visuelle du manga est bien là, respectée, transcendée, intacte! Je vous conte un peu l'histoire: dans le petit village de Kurouzu, tout le monde vit paisiblement. C'est là qu'apparaît une malédiction qui frappe tous les habitants de ce village, changeant leur comportement en quelque chose de beaucoup plus étrange! Kirie et Shuichi, deux jeunes du villages liés par une forte amitié, sont les témoins de ce basculement, et se rendent compte que le mal dont souffre leurs concitoyens prend la forme de spirales! Et c'est là que l'aspect visuel du manga prend tout son sens! Il n'y a pas un plan du film où on ne voit pas une spirale, que ça soit dans les cheveux des filles, dans les branches des arbres, dans les nuages, les oiseaux, les toits, les bouches d'égouts, les corps des machabées (qui semblent même mort à cause de cette spirale!), etc etc... Il y a toujours une spirale à l'écran, fascinante et repoussante à la fois! C'est la spirale qui nous hypnotise, et en même temps on la sait responsable de tous les malheurs de cette ville! L'intrigue reprends plusieurs "sketches" des mangas, le seul fil conducteur finalement étant le personnage de Kirie qui assiste, impuissante, à l'apparition des spirales et de la malédiction... Pour avoir lu les mangas plusieurs fois, je suis un peu désolée que certaines scènes n'y soient pas, mais celles qui ont été prises pour le film respecte vraiment l'esprit du manga! (je pense notamment au gamin et à la roue de voiture... je n'imaginais pas qu'ils le feraient à l'écran!!) La photographie est belle, un beau vert sombre qui fait penser à la fois à l'inévitable Tim Burton, mais aussi aux films de fantômes japonais tels que "Les Cheveux noirs" "La Femme des neiges" "Hoïchi sans oreilles" "Dans un bol de thé" (qu'on peut trouver sous le titre Kwaïdan). Pour finir, je dirais que ce film, bien que présentant certains manquement par rapport au manga (que je conseille évidemment au plus grand nombre, en complèment du film, et surtout parce que c'est l'oeuvre aboutie), ce film est hypnotisant et passionnant, je ne me suis pas ennuyée malgré quelques longueurs! Vous n'êtes pas près d'oublier les hommes escargots...

6.33333

Publié le 16 Août 2008

Les Oreilles entre les dents

Les Oreilles entre les dents

Du nanar français, tu en veux? En voilà!!! (hé non, Jean Rollin tu n'es plus seul!) Ce film, qui devrait faire partie de la filmographie interdite de Fabrice Luchini, est né dans le cerveau malade d'un français amateur de polar ricain et qui avait envie de s'essayer à la parodie!... Hélas, le succès n'est pas vraiment au rendez-vous, même si parfois on esquisse un sourire à la limite du pouffement de rire!! Un serial-killer (un quoi???) signe ses crimes en coupant les oreilles de ses victimes et en les plaçant entre les dents des machabées... (d'où le titre, vous l'aurez deviné, fort bien trouvé!) Je vous passe les effets spéciaux déplorables à coup de ketchup... C'est là qu'entre en scène un profiler (qui ne se fait pas appeler ainsi, hé non, on est dans les années 80 et toutes les séries ricaines qu'on connait actuellement n'ont pas encore démocratisé l'appelation!). Le sus-nommé profiler est donc chargé de dresser un portrait du tueur et de le confondre! Jean-Luc Bideau et Fabrice Luchini s'en sortent honorablement, assurant le minimum syndical, mais ne se ridiculisant pas! Les explications de Bideau lors de ses recherches sont simplement hilarantes! La logique du personnage est fantasque, et on sent que l'acteur s'amuse vraiment! En tout cas, "Les Oreilles Entre les Dents" n'a pas la prétention d'être un grand film, et ne se prend pas du tout au sérieux, ce qui fait qu'on passe un moment relativement sympa... même si l'ennui n'est pas loin!! Attention à ne pas piquer du nez!! Pour la peine et le souvenir, on mettra un peu plus que la moyenne ^^ :)

6

Publié le 16 Août 2008

Jade Warrior

Jade Warrior

L'intérêt de Jade Warrior repose bien évidemment dans ses origines! En effet, il est plutôt rare, pour ne pas dire inédit, qu'un film de kung-fu soit né... en Finlande (patrie du Père Noël, des téléphones portables et de Nightwish, mais sûrement pas pays asiatique!!!) La coopération finno-chinoise (ou sino-finnoise, c'est selon ^^) marche vraiment bien, et on assiste à un spectacle efficace! L'histoire est simple mais prend racine dans les deux cultures ! Un forgeron (finnois) amoureux décide de fabriquer un objet magique, le Sampo. La belle désirée succombe à son charme, mais un esprit maléfique (chinois) désire s'emparer de cet objet pour conquérir le monde (Muahahahah de rigueur!) !! Alors oui, il y a une histoire d'amuuuuuuuuuuuur super belle, les acteurs sont efficaces et pas ridicules, les scènes de combat sont sympas... mais surtout, l'histoire est intéressante!!! On reconnait l'inspiration du Kalevala, un ensemble de légendes finnoises dont le chemin suis de près l'Histoire avec un grand H de la Finlande et des finlandais (peuple attachant s'il en est!). Le fait que les actions se déroulent aussi sur deux périodes (chine médiévale et finlande moderne) donne un aspect intemporel à l'histoire. Tout le monde est concerné par la magie du Sampo, et tout le monde à quelque chose à perdre dans l'affrontement manichéen du bien et du mal!!! Je ne sais pas si ce film est sorti en France, à chaque fois que j'en entends parler c'est au cours de sortie DVD en Suède ou en Finlande... ou lors de festivals de ciné d'Europe de l'Est!.. Si quelqu'un d'autre l'a vu, je ne sais plus trop où j'étais quand je l'ai vu au ciné, mais je crois me souvenir que ce n'était pas en France !!

8

Publié le 15 Août 2008

Bloodsucking Freaks

Bloodsucking Freaks

Voilà je viens de finir Bloodsucking Freaks que j'avais vu il y a quelques années! Et c'est un trauma pas mal du tout même s'il a pris un sacré coup de vieux (on crorait par moment voir un vieux porno vintage comme on trouvait dans les placards de nos papys...)

Déjà, le film commence avec l'apparition du personnage central, Sardu, un mec zarbi avec un chat de maître du monde sur les bras! ça donne tout de suite le ton! L'acteur est pas mauvais, il tente au début un exercice de style assez spécial en prenant des intonations à la Vincent Price, et c'est assez réussi... (sous entendu, il s'en sort honorablement là où beaucoup sont simplement restés ridicules !)

Un spectacle pour Bobos (bourgeois bohème) avant l'heure reprends les poncifs du SM: soumission, blessure, humiliation, fessée, belles filles à poil aux ordres d'un maître qui ne les touche pas directement. Plus tard, on croisera même Sardu dinant à la chandelle sur une table pas ordinaire. Les amateurs apprécieront (et je sais qu'ils sont nombreux!)

Le maître est doté d'un Mini-Moi, ou disons pour se rapprocher de l'époque 70's d'un Tatoum (comme dans Fantasy Island, série à laquelle j'ai pensé plusieurs fois durant le film!) Luis de Jesus qui joue le rôle de Ralphus s'est illustré dans le porno Midget de ces anneés 70, et là encore il ne déroge pas à la règle en offrant son anatomie (hors champ) à une tête fraîchement décapitée...

Sardu enlève la belle Natacha, une danseuse qui venait du froid et qui est franchement très belle, avec un visage de poupée, et un corps à la mesure de son talent, on en redemande! Heureusement pour l'amateur de cochonneries, le métrage regorge de nénettes dont le taux de vêtements ne dépasse jamais le 10%!! (les folles de la cage, les esclaves du maître, Natacha, etc...)

L'humour est lui aussi bien présent dans le film, notamment dans une scène d'anthologie avec un docteur Maboul excellent!! Les effets spéciaux ne sont pas des mieux réussis mais pour l'époque ils se défendaient !! C'est incroyable ce qu'on peut faire avec une perceuse et une paille! L'effet comique est immédiat! On retrouve plusieurs scènes sympas et bourrées d'humour, surtout grâce au duo Sardu-Ralphus: (applaudissant avec un paquet de pop corn dans la main, ils sont impayables!)

La fin est un peu "capilotractée", mais il aurait été difficile d'en être autrement!

SPOILER Quand le flic se fait bouffer par les folles, il hurle tout son saoul et la tête du copain de Natacha est franchement terrible!! SPOILER

Je me terrai sur le destin de Sardu et Ralphus, toujours est-il que le film ne termine pas en queue de poisson, mais en Zizi Sandwich ^^ :)

Pour ce bon vieux moment que j'ai revu avec plaisir, j'accorderai un magnanime 8/10, malgré l'aspect vieillot de plusieurs scènes !!!

6.57143

Publié le 11 Août 2008

L'Homme des hautes plaines

L'Homme des hautes plaines

Ce western est vraiment mon préféré, déjà parce que c'est un film par et avec Clint Eastwood qui reste pour moi LE meilleur cowboy de l'histoire de l'humanité, ensuite parce qu'il se différencie d'autres productions par ses aspects fantastiques! En effet, l'étranger, venant de nulle part, apparaît au fur et à mesure de l'avancement de l'intrigue tel un revenant, surtout lorsqu'on apprend pourquoi il revient dans cette ville. Tous les notables respectables ont quelque chose à se reprocher, on se croirait dans un film de Claude Chabrol! Il y a aussi la belle salope (au sens noble du terme) qui fait les frais de tout le machisme ambiant, et pas qu'un peu ! (même le héros lui en donnera une dose) Je garde en mémoire la peinture rouge de Hell City, magnifique! C'est là que le film prend toute sa dimension fantastique, on craint un instant que l'étranger soit en réalité un fantôme... jusqu'à la révélation finale, magnifique!!! Du grand art, de la part d'un amoureux du western il ne pouvait pas en être autrement!

8.90909

Publié le 9 Août 2008

Yor : Le Chasseur du Futur

Yor : Le Chasseur du Futur

Wahou mais Gory comment fais tu pour dénicher ces... merdes!

Encore un bon nanar made in années 80!!

Le héros est tout simplement poilant!! Il a une coupe de cheveux indestructible à base de crotte de mammouth albinos, (l'ancêtre du gel Vivelle Dop!!)

Les méchants sont terribles, ils parlent un anglais impeccable , et ont des déguisements super bien fait, limites manichéens : les gentils sont recouverts de poussière blanche, les méchants de poussière noire... Voilà toute l'inspiration philosophique de ce film !

Les Zhoms de Kro(nembourg) Ma(l fagottés) Gnon(dans la gueule) se débrouillent super bien en karaté, surtout Yor en fait mais c'est normal vu qu'il vient du ATTENTION SPOILER Fioutcheur FIN DU SPOILER (en même temps je suis sûre que vous aviez deviné qu'il vient du Fioutcheur!!:p)

L'héroïne est superbe, magnifique, elle rate de peu l'oscar (peut être parce que ça existait pas à cette époque reculée du mézozoïque jurassien quaternaire du passé) mais elle vit une fabuleuse histoire d'amour avec Yor et ça c'est troooooooop beau!!

Ensuite arrive la Damned Speaking Box alias Damnée Parlante Boîte et c'est là que tout se complique, oiseau de feu et tout le bazar! Le réalisateur ont racheté le costume de l'empereur Palpatine dans Star Wars, ou tout simplement copié le truc... y'en a bien qui pique la cape de Fantômette!!

Ensuite on est dans le ATTENTION SPOILER Fioutcheur FIN DU SPOILER (non je veux pas que vous sachiez qu'après notre héros retourne chez lui dans le Fioutcheur! Arf, encore râté!!) et là on constate que notre héros a TOUJOURS eu la même coupe de cheveux, on peut remercier sa mère de ne pas l'avoir emmené chez le coiffeur d'ailleurs sinon on comprendrait rien à cette intrigue digne de David Lynch si on reconnaissait pas un bambin coiffé avec du gel Vivelle Dop (hé oui, n'oubliez pas qu'on est dans le ATTENTION SPOILER Fioutcheur FIN DU SPOILER oui je sais je cache encore, ce serait dommage que vous compreniez qu'il se trouve en réalité dans le Fioutcheur, ça mettrait toute l'intrigue par terre!! Oh mais crotte de zut de flute!! c'est plus fort que moi, décidément!!)

Merci à Gory mon maître adoré pour avoir mis à disposition de nous, misérables vers de terre, ces perles du cinéma de genre...

5

Publié le 6 Août 2008

L'Incroyable Homme Puma

L'Incroyable Homme Puma

Bon voilà, je me lance dans une critique dithyrambique sur ce film qui m'a été envoyé par le génial, le beau, le grand, le sexy Gory Freddy, chéri de ses dames du forum ^^ mais je ne m'étendrai pas là dessus, c'est loin d'être le sujet de ce film !!

Effectivement, voilà un film qu'il est bien pour se faire les abdos tellement on se paye des barres de rire!!

Et ça commence fort avec un Donald Pleasance visiblement paumé dans un film de fin de carrière qui sert à payer le loyer, et en tenue SM futuriste du plus bel effet s'il vous plait... A chaque instant, on s'attend à le voir caresser un magnifique chat angora en proférant ses menaces de conquête du monde et en concluant chaque phrase d'un "Muahahahahahah" sardonique du plus bel effet...Hélas il n'en sera rien! Il se contente des menaces et c'est déjà bien drôle ainsi...

La blonde hollandaise chercheuse en statuette aztèque est confondante de bêtise! C'est un régal de voir sa grande bouche passer du sourire béat à l'inquiétude... Et la séance d'hypnose grâce au masque d'or est fantastique... Je ne sais pas ce qu'à pris le caméraman mais qu'il me donne le numéro de son dealer, ça m'intéresse!!!

La musique est fabuleuse, on sent que l'hommage à Vladimir Cosma n'est pas loin (années 80 oblige) mais ça donne surtout l'impression d'un héros enjoué et guilleret qui va tuer les méchants dans la joie et la bonne humeur!

Et parlons-en du héros, justement ! Déjà, le costume est sensass', bien que le pantalon ne s'accorde pas du tout avec le t-shirt de Tektonik!! (Quelle faute de goût impardonnable, en voilà un qui va se faire refouler à l'entrée de la boîte!) Cela dit, ce n'est pas très gênant étant donné que l'oeil est attiré par une magnifique cape piquée à Fantômette, qui existe en deux styles : "Jetée sur les épaules et rouge" pour les scènes de vol, et "bien fermée sur le devant comme une capeline de curé" lorsque le Poumamènnnn est au repos, écoutant les explications de l'Indien Zarbi à Moitié à Poil (mais habillé ici, pour ceux qui ont aimé Wayne's World 2 merci)

Pour ce qui est des scènes de vol, elles font passer Superman pour une tafiole en collant tellement le bougeage de décor derrière le héros est réussi! En plus, il y a les petits bruits sympas au décollage ("Zwoui!!!") ou à l'atterissage ("Zwiou!!!") qui ressemble d'ailleurs à un cassage de gueule à terre assez bidonnant!

Le scénario a du être écrit un soir de nouvelle lune sans éléctricité, sans feu, sans bougie à l'aide d'un crayon sans mine sur un faire part de décès imprimé sur papier noir... En même temps, c'est pas vraiment pour ça qu'on regarde le film, hein!!

Bref, je conseille à tout le monde ce petit bijou du septième art (oui j'ai écris art, je sais, c'est galvaudé toute une profession mais c'est comme ça...) et rien que pour le plaisir d'être aussi folle que le réalisateur, je mets 10/10 !!!!

9

Publié le 6 Août 2008

Alone

Alone

Rien de bien original dans cet énième variation sur le thème des siamoises.

Depuis Tod Browning (Freaks) jusque Brian de Palma (Sisters) en passant même par Caro et Jeunet (La Cité des Enfants Perdus) , le double personnage des siamoises fascine.

En effet, quoi de mieux pour illustrer une double personnalité que deux personnes semblables, attachées l'une à l'autre, pouvant pourtant se déchirer... Image manichéenne, le siamois est la métaphore chimérique du bon et du mauvais qui vit en chacun de nous.

Et parfois cette représentation est caricaturale comme ici. Les siamoises sont censées s'aimer d'un amour pur et plus fort que tout autre amour. (Je tiens à préciser pour la forme que j'ai une soeur jumelle et que j'ai très très souvent entendu cette vérité de la bouche de gens qui rêvent d'avoir un jumeau... pourtant, ma soeur n'est pas moi, et vice versa...) Bref...

Au delà même de la dimension psychologique des personnages, l'intérêt du siamois est qu'il ne peut vivre sans son double... Le lien est plus que psychique, il est physique, et lorsque les soeurs ne veulent plus la même chose, leurs routes ont beaucoup de mal à se séparer...

Chez Brownings, l'aspect est assez comique car Daisy et Violet se marient chacune avec un homme différent, et c'est le comique de situation qui prend place: le fiancé de Violet demandant à Daisy et à son mari de venir les voir à l'occasion...

De même dans la Cité des Enfants Perdus, les vilaines soeurs siamoises forment un binôme sensationnel, l'image même du phénomène de foire... Ah, ce qu'on pourrait faire si on avait quatre bras aussi bien coordonnés!!

Alone se rapproche plus de Sisters de DePalma, de par son aspect clinique, médical, chirurgical, psychologique... Une des deux soeurs est une véritable psychopathe, reste à savoir laquelle...

L'intrigue de ces deux films réside dans le fait qu'une des soeurs souhaite prendre son indépendance, sa propre personnalité l'emportant sur le binôme. L'autre soeur ne peut se résoudre à vivre seule, elle vit pour, dans et selon le binôme, elle est double, sa soeur fait partie d'elle. Même le meurtre est une bonne solution pour garder sa soeur auprès d'elle...

Le problème, c'est que le thème ici n'est pas exploité de manière originale, surtout si on a vu le film de DePalma.(qui a été remaké avec Lou Doillon... comme c'est original ^^)

Ajouté à cela quelques longueurs, et le film devient rapidement ennuyeux. Autant je suis attachée (sans jeu de mots...) aux jumelles Hilton de Freaks qui ont un charme terrible, autant les siamoises d'Alone ne provoquent pas une petite étincelle pour laquelle on aurait envie de prendre cause pour l'une ou l'autre. C'est dommage, car c'est là tout l'intérêt de ce genre de personnage, on pourrait s'enflammer pour l'envie d'indépendance de l'une ou comprendre l'envie de l'autre de rester pour toujours avec sa soeur. Ici, le traitement est trop manichéen, des deux soeurs, l'une est franchement folle et l'autre cul-cul la praline... Difficile de s'identifier dans leurs choix, qui pourtant ne sont pas dus à leur "pagus", mais bien à leurs personnalités...

Reste un bon jeu d'acteurs et actrices, Masha Wattanapanich est très belle. La photographie est simple mais efficace, alternant des scènes sombres lors des questionnements existentiels de la survivante, et des souvenirs ensoleillés d'une enfance à part. La B.O. est pas mal du tout, et certains moments sont presque angoissants! Je dis bien PRESQUE, car la musique ne fait pas tout, hélas...

8

Publié le 29 Juillet 2008

Night Watch

Night Watch

J'ai vu ce film à Moscou où il était LA sortie de 2004 (bon, je l'ai vu cet année dans un ciné qui faisait une nuit NightWatch - DayWatch...)

Revenue en France, j'ai par curiosité regardé ce que la presse (et www.horreur.net) avait dit de cette oeuvre, et j'ai été surprise des avis partagés...

Nombre de critiques portent sur le "pompage" de films tels que Matrix ou Blade... C'est sûr que si on va dans ce sens, on peut remonter de Matrix vers "Dark City" qui lui aussi va chercher quelques sens cachés et esthétitques nocturnes de Metropolis...

Effectivement, il y a inspiration, mais Night Watch possède pour moi une dimension que les américains n'auront pas : le fatalisme slave et ce vague à l'âme venu du froid si propre à la nuit moscovite...

Car, amoureuse de la Russie, moi qui n'y suis pas née et qui n'y ai aucune famille, j'ai toujours été attirée par cette mélancolie, ce fatalisme qui rend chaque moment précieux, et ça les russes le portent en eux. ça ne les rends pas forcèment tristes cependant (n'oublions pas qu'Odessa est déclarée ville la plus drôle du Monde!!)

Mais je m'égare!

Retour à NightWatch! Hé oui, le vampire, s'il existe dans beaucoup de cultures sous des formes assez différentes (vampire créole, vampire egyptien, vampire japonais, etc...) , cet être maléfique est ancré depuis des siècles dans la culture slave (je ne pourrais être exacte en disant russe donc je m'abstiens...) N'oublions pas que le plus illustre d'entre eux est Dracula, né dans les Carpates moldaves...

Et justement, ici Timur Bekmambetov évite les poncifs du genre. Le vampire n'a rien d'un romantique sexy en diable, c'est un citoyen comme les autres mais doté d'une soif particulière! Ici, pas de pieu dans le coeur, et même mieux que les originaux, ici les vampires se réfléchissent dans les miroirs alors qu'ils sont invisibles devant le héros.

Konstantin Khabensky, l'acteur principal qu'on a pu voir notamment dans l'excellent "Conseiller d'Etat" de Filip Yankovski, est parfait dans le rôle d'Anton!

Je sais pas ce que vaut le doublage du film, aussi bien en anglais qu'en français,mais l'ayant vu en VO je dois dire que les acteurs n'étaient pas mauvais du tout! (mais après, c'est sûr qu'il y a la barrière linguistique...)

Bref, NightWatch pour moi pose les bases d'un univers qui est largement mieux développé dans la suite, DayWatch.

Ia otchin' lioubliou'...

5.86957

Publié le 24 Juillet 2008

Ratman

Ratman

Comme l'ami Dexter, toute môme j'allais dans le vidéo club de mon patelin et je me faufilais dans le rayonnage "horreur" pour admirer les jaquettes que mes parents ne voudraient jamais louer! Et Ratman m'avait beaucoup fasciné (ainsi que "Billy", le film d'un gamin sans jambes qui fait du stop vers je ne sais plus où... un truc à tirer des larmes à mon canapé!) Bref!

Et là, par un pur hasard je me retrouve chez un pote qui a grandi à deux pas de chez moi et qui, lui, possède une VHS de Ratman que je vois trônant fièrement dans son étagère (en fait, cachée honteusement derrière un paquet de biscottes périmées... j'aurais du me méfier!)

J'insiste bien lourdement, comme seule une nana avec des yeux de cocker sait le faire... et on ressort le magnetoscope et nous voilà paré à regarder la perle...

L'intérêt de regarder ce genre de film avec un bon pote, c'est qu'on peut vraiment bien se marrer quand il s'agit d'un navet! Et ce fut le cas! Mais quelle horreur!! Oui, c'est bien un film d'horreur, horrible maquillage, horrible jeu d'acteur, horrible scénario, horrible effet spécial (moi je n'en ai vu qu'un...) etc...

Machinalement, je reprends la jaquette dans mes mains, repensant à la première fois où je l'avais tenue dans le vidéoclub, du haut de mes dix ans... rien à voir!

L'affiche accrocheuse annonce : La cruauté du rat, l'intelligence de l'homme... si Ratman avait eu l'intelligence du rat et la cruauté de l'homme, là ça aurait été sûrement beaucoup plus flippant!! Quelle déception après tant d'années d'attente!!!!!

Pour la peine, on est passé chez moi regarder "Willard" premier du nom et ça c'est un bon film de rats! Na!

5

Publié le 24 Juillet 2008

Poultrygeist

Poultrygeist

..hum... ben j'l'ai eu par des moyens pas bien du tout du tout mais j'l'ai eu quand même qualité DVD impec en VOST le pied!! mais bon c'est mal !!

8.31818

Publié le 20 Juillet 2008

Very Bad Things

Very Bad Things

Ah les enterrements de vie de garçon!!! Toujours l'occasion de se coller une bonne biture et/ou chaude pisse!

En l'occurrence nos héros eux se collent une poisse d'enfer lorsqu'un des camarades tue malencontreusement la strip-teaseuse de la soirée qu'il est en train de s'envoyer dans la salle de bains (faut dire aussi, les patères pour accrocher les serviettes c'est vachement dangereux!!)

S'ensuit une enfilade de morts/meurtres/crimes/suicides/accidents tous plus bizarres les uns que les autres!

L'humour noir est très présent dans ce film, et celà jusqu'à la toute fin !!!

Si Cameron Diaz a un rôle assez réduit dans ce film, il n'en est rien de Christian Slater qui réalise une de ces meilleures (sa meilleure) performance d'acteur !!!

8.36364

Publié le 20 Juillet 2008

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