Critiques spectateurs de Pinou

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Resident Evil : Apocalypse

Resident Evil : Apocalypse

Depuis quand ?

Depuis quand la mini-jupe est-elle la tenue la plus adéquate à la guerilla urbaine, fut-elle contre des zombies, ou des humains contaminés, ou mutants ? Certes, on peut parler du plaisir des yeux, d'autant que c'est le seul que l'on peut éprouver devant tant de médiocrité cinématographique. Un scénario à peine digne d'un jeu vidéo baclé, un travail d'acteur minimaliste (Milla incapable depuis longtemps de se séparer du rôle de Leeloo et de son regard plaintif), des scènes de combat sans utilité ni esthétisme, des créatures dont on ne comprend pas la présence (hormis le clin d'oeil au jeu). Des personnages creux. Des vilains pas sympa. Des gentils pas toujours sympas non plus. Des zombies sans carrure. Un boss final qui résiste à une balle dans la tête, mais pas au jeu de jambes et de poings de cette chère Alice.

Quant au choix du titre : quid Apocalypse ? N'attendez nulle révélation magistrale, mais bien un désastre. Pire encore que le premier volet de la série qui avait au moins le mérite d'être divertissant.

5.62963

Publié le 15 Janvier 2013

The Dead

The Dead

Une agréable surprise que ce petit film sans grande prétention, j'imagine. Un rythme lent qui change des speed-zombie-movies. Des héros qui n'écharpent pas à tout bout de champ pour le plaisir de se faire du zombie. Des images, des paysages, qui collent au rythme du film, permettent de s'imprégner de l'atmosphère pesante et chaude de la savane de l'Afrique Occidentale. Un scénario qui pêche sans doute par, euh, par son absence, en fait. The Dead est uniquement un road-movie, une fuite en avant afin de tenter d'échapper à l'inéluctable, comme dans tout film de zombie qui se respecte, finalement.

Sobriété pourrait être le complément du titre. Lequel est lui-même d'une simplicité extrême.

Un moment plaisant, pour ma part.

7

Publié le 5 Janvier 2013

Automaton Transfusion

Automaton Transfusion

Scénario inexistant, images minables, couleurs lamentables aux pseudos effets, simili-gore, aberrations anatomiques, bref, ce film n'a pas grand chose de la réussite. Pas grand chose à ajouter sur ce navet, d'autant que tout a été dit précédemment.

Par contre, je peux vous donner quelques conseils indispensables.

Si vous survivez à une attaque de zombies :

- ne vous cachez jamais, JAMAIS, dans une décapotable. Surtout si la capote est ouverte.

- pour coucher avec votre petite amie, songer à vous protéger, et cachez un marteau sous le lit. Surtout si la capote est ouverte. ... Euuuhhhhh...

- n'hésitez pas à sacrifier les obèses : non seulement, ils occuperons les zombies plus longtemps, mais en plus, une fois transformés, ils seront plus lents. Deuxième effet kiss cool !

- Protégez la fille du groupe à tout prix. Il faudra bien un jour repeupler la planète, et votre pote d'avance risque de montrer une certaine rétiscence.

- Si vous travaillez de nuit dans une morgue, n'ouvrez en aucun cas la porte du frigo à laquelle vous entendez frapper. Peut de chance que la victime carbonisée et eventrée de l'accident TGV contre camion-citerne ait besoin de lumière pour dormir.

Si vous êtes vous-même un zombie :

- Laissez courir les plus gourmands : ils ont davantage de chances de tomber sur un outil tranchant manié par la nourriture.

- Jetez-vous sans hésiter sur la femme enceinte : y'a du rab dans le tiroir-caisse !

- Epargnez les jambes de vos victimes et contentez-vous de les éventrer gouluement. N'oublez pas que la nourriture d'aujourd'hui sera votre allié de demain.

- Pour éviter les vivants par trop courageux, faites le mort (sic)

Si vous voulez réalisez un film de zombie et que vous n'avez ni idées ni talent :

- Faites trembloter les images. Lorsque le spectateur aura la gerbe, il oubliera la médiocrité su scénar. Et avec un peu de bol, il l'attribuera aux effets spéciaux.

- Lors d'une scène pseudo-hot sur une banquette arrière, montrez un sein. Le -18 américain garantit une promotion à moindres frais et permet d'inscrire "Unrated" sur l'affiche.

- Ecrivez en gros "le meilleur film depuis 1476". Personne ne vous réclamera de droits d'auteur pour cette mention que vous n'avez tiré d'aucun magazine.

SPOILER SPOILER

- ne vous emmerdez pas avec une fin. Ecrivez juste "to be continued"

4.36364

Publié le 4 Janvier 2013

Dead Season

Dead Season

C'aurait pu être intéressant. Le concept de base est pas mauvais : la rencontre de deux survivants que tout semble opposé qui croisent un passeur chargé de l'immigration clandestine des vivants vers une île réputée saine. Hélas, sur place, la Migra est très efficace, et peu enthousiaste à l'accueil des nouveaux arrivants. Et de limiter la taille de la petite colonie aux seuls élus utiles à la communauté. Bref, le pays du bonheur, enclave encerclée par des groupes de gourmants au regard bovin. Et le scénario de s'inspirer ouvertement et librement de Walking Dead, ou du moins d'un épisode marquant de la série dessinée. Rien de bien palpitant dans cet erzatz de Survivor à la sauce Romero, pas même une réplique dont le niveau dépasserait : "Les marcheurs sont devenus des coureurs !!" Certainement pas le film qui fera sortir les acteurs de l'anonymat le plus complet.

5

Publié le 2 Janvier 2013

War of the dead

War of the dead

C'est l'histoire d'un américain et d'un finlandais dans une forêt, qui rencontrent un russe qui parle anglais, ainsi qu'une russe, euh... qui parle aussi anglais, mais avec cette pointe d'exotisme slave qui fait les beaux jours des sites de rencontre matrimoniale d'Ukraine et de Biélorussie, façon "Je vous trouve très beau", avec Michel Blanc.

Bon, alors, le ricain et le scandinave, qui a d'autres pôtes qui, eux, ne parlent sans doute que le suomi, veulent prendre un bunker russe qui refuse de se laisser faire. Donc, on a ici des américains qui aident contre l'envahisseur soviétique, des soldats finlandais, alliés de facto des allemands dans leur lutte contre l'URSS. Et donc, par la loi des vecteurs, on se retrouve avec des GIs alliés des nazis !

Bon, laissons là les incongrutés d'un scénario qui n'est pas la clé de voute de ce film. Basiquement, le bunker est empli de zombie issus de manipulations génétiques nazies. Bon, voila, c"est tout.

Serait-ce alors le jeu des acteurs, qui remonte le niveau ? Que nenni. On sent bien que le pognon est pas passé dans le recrutement. Les acteurs vivants ont un pannel d'expressions visagales piochés chez les comédiens jouant les zombies. De purs produits de la High Steven Seagal Academy.

Quelque chose a récupéré, me direz-vous ? Sans doute, puisque j'ai tenu jusqu'à la fin. Ben oui, ça se laisse regarder de manière anecdotique. Sitôt vu, sitôt oublié.

Un point positif, cependant : les zombies nazis sont trop craquants ! Non, je déconne. Le plus de ce film parfaitement dispensable, c'est l'esthétisme des images. Ca parait idiot, mais c'est bien filmé, et c'est ce qui, a mon sens, rend War of the Dead digeste.

4.66667

Publié le 1 Janvier 2013

Da Vinci Code

Da Vinci Code

Finalement, le livre est la digne adaptation du bouquin, et ça, c'est pas forcément un compliment : pour l'un comme pour l'autre, on a l'impression que peu importe le médium qui le véhicule, il n'y a aucune âme, aucun style, aucune accroche. Et pourtant, l'histoire, je l'ai bien aimé. Peu importe les libertés prises avec la réalité historique, politique ou religieuse (sinon que dire des 3 mousquetaires ou de Benjamin Gates et autres Indiana Jones), le filon est accrocheur : un thriller mystique, miam miam. Et sieur Brown de nous pondre... un scénario de cinéma. Dans le plus pur style : cliffhanger à chaque fin de chapitre, une écriture fluide sans personnalité. Et ben par respect pour l'auteur, le sieur Howard s'est senti obligé de tenir sa caméra de la même façon que Brown sa plume : à la va-vite, entre le fromage et le dessert. Impressionant de réussir à bacler de la sorte un livre pourtant écrit comme un synopsis. Du coup, ce petit 5 à 7 artistico-mystico-policier de durer très longtemps. Très très longtemps. Que le temps semble long lorsqu'on s'ennuie ! Et que dire du piêtre jeu d'acteurs... A ben tiens, le commentaire est dans la question. Fade, sans saveur. Comme le film.

6.75

Publié le 4 Octobre 2009

Le Vaisseau de l'angoisse

Le Vaisseau de l'angoisse

Sévère ? Peut-être. Toujours est-il que je me suis profondément ennuyé devant ce nouvel épisode des aventures du commandant Cousteau. Certes, la poursuite du Hollandais Volant de Wagner, ça pouvait donner dans l'intéressant. Un côté chasse au trésor. Et puis tout d'un coup, c'est le drame. "Cap sur l'Enfer", nous dit l'affiche ? Je n'irais pas jusque là. La dénomination infernale, ça se mérite. Ici, dans au forêt de clichés, on erre plutôt dans un espèce de purgatoire cinématographique : celui des films qui n'ont rien à apporter au genre. Des beaux décors ? Oui, mais ça n'ajoute guère à l'intérêt du film. Il eut mieux valu payer un scénariste et des acteurs crédibles. L'investissement aurait été payant. Car pour moi, le Vaisseau de l'Angoisse présente moins d'intérêt qu'un épisode de X-Files ou de la 4° Dimension. Film rien moins que nul.

5.82456

Publié le 3 Mai 2009

Heroic Trio

Heroic Trio

Prenez un décor façon Tim Burton à Hong Kong. Ajoutez-y des méchants très très méchants (un eunuque qui veut devenir le maître du monde et un sadique qui a piquez le chapeau de l'assistant de goldfinger). En contre-partie, les gentilles (dont une Maggie Chung qui ne peut qu'évoluer) sont cours-vêtues et très désinvolte. Un scénario où les gentilles doivent sauver le monde du vilain eunuque aux super-pouvoirs. Difficile d'en dire plus, et de se dire que Johnny To a voulut être sérieux. Un bon nanar made in Orient qu'il serait pourtant dommage de manquer, mais à ne surtout pas prendre au premier degré. Pas la classe, mais pas loin. Pourtant, ça ne vaut pas plus qu'un 4/10.

4

Publié le 5 Avril 2009

Les Oiseaux

Les Oiseaux

Des années que j'avais pas revu ce chef d'oeuvre. Des années pendant lesquelles j'avais presque oublié à quel point mes pigeons de voisins d'en face pouvaient représenter un danger mortel (autrement plus grave que le recueil quotidien de guano que déversent à pleins seaux ces espèces de rats volants). Mais baste mes idiots de volatiles et revenons à ceux d'Alfred. Première surprise, j'abais oublié que ce film était en couleur. Pas essentiel, d'ailleurs, lorsque l'on filme des corbeaux et des mouettes, mais beaucoup plus sympa avec les inséparables qui permettent à notre héroïne Mélanie, sorte de Paris Hilton de la Nouvelle Angleterre (Ah non, c'est aussi à San Francisco. J'ai trop du lire Stephen King) de retrouver le beau gosse de service et de se venger de telle petite blague. Bref, broum broum direction un peti bled portuaire qui devient le théatre d'événements plutôt curieux : un prise de bec entre Mélanie et une mouette, un essaim de piafs qui volent dans les plumes de gosses en pleine fête d'anniversaire, puis à la sortie de l'école... Et là, c'est le drame ! Un masterpiece du maître du suspense. Par contre, si quelqu'un peut m'expliquer la manière toute particulière de Mélanie de fumer ses clopes façon homme à la cigarette, je suis preneur.

8.76596

Publié le 16 Mars 2009

Séance

Séance

Journée ordinaire pour Koji et son épouse Junko : lui est technicien de son et enregistre des bruitages. Elle est médium. C'est pas banal, et c'est pas non plus toujours évident à concilier avec un métier classique. Comment en effet servir dans un restaurant lorsqu'on est perturbé par les fantômes qui hantent silencieusement et sourdement les clients ?!

Mais leur quotidien pépère bascule lorsqu'une fillette est kidnappée. Kunjo, solicitée par la police, essaye de la retrouver en faisant preuve de ces dons. Et là, c'est le drame ! Que je ne saurais raconter sans révéler toute l'intrigue. Un film agréable, assez beau, si on est sensible au cinéma asiatique : de longs plans fixes, peu d'action, une intrigue qui ne rompt pas le quotidien des personnages. Le rythme m'évoque des vieux Kitano (comme A Scene at the Sea). Mais pas de surprise. Les fantômes sont typiquement japonais : cheveux longs ramenés sur un visage flouté, mais ici, pas de petits bruits à la Grudge. Pas de violence, pas de vengeance d'outre tombe. Juste une présence. Comme un écho du remord.

Quant au pourquoi de l'intitulé de mon avis, vous le comprendrez en voyant Séance. Pas le meilleur film du genre, mais sympa à voir.

6

Publié le 15 Mars 2009

La Créature du Marais

La Créature du Marais

Ben c'est quand même pas folichon, tout ça.

En fait, y'a pas grand chose à dire, pour une fois. Une mauvaise tentative de remake de l'Etrange Créature du Lac Noir, surjoué avec des effets spéciaux dignes d'une fête de fin d'année en CE2. D'ailleurs, la tenue est celle du film de 1954. C'est juste qu'à l'époque, avec le Noir et Blanc, on avait pas fait gaffe que le costume était vert.

Dispensable. A oublier sans regret.

4.9

Publié le 25 Janvier 2009

La Fiancée du Monstre

La Fiancée du Monstre

Alors comment dire :

- un Bela Lugosi en fin de carrière qui doit tout au plus mauvais réalisateur d'Hollywood des années 50 (qui serait un des meilleur actuel)
- un Tor Johnson ... ben... un ancien catcher qui fait passer Mr T et Hulk Hogan pour des acteurs nés
- d'autres acteurs dont on se fout royalement du nom. Si vous aviez été un étudiant fauché dans les 50s', vous seriez rentrés dans la légende en tournant avec ce cher Ed Wood au lieu de bosser chez Mc Do'

Et puis Ed Wood aux manettes. Un charmant Edward qui tient absoluement à placer dans son film des images d'une pieuvre "géante", d'un alligator qu'on essaye de tuer avec un révolver 6 coups qui tire au moins 70 balles, d'un géant muet qu'on essaye de tuer à coup de pistolet, et dont les balles ne traversent même pas le T-Shirrt racommodé. Enfin bref Ed Wood.

A regarder absoluement si vous êtes, comme moi, fan du film de Tim Burton. Qui a su redorer le blason bien terne mais mérité de ce chaâââââarmant Esward.

4.9

Publié le 25 Janvier 2009

Night Watch

Night Watch

Si personnellement j'ai apprécié ce film (je trouve intéressant de voir des images et une sensibilité photographique qui ne proviennent pas directement d'Hollywood), je comprend ceux, déçus, qui trouvent le scénario incompréhensible. A ceux-là, je recommande le bouquin de Sergueï Loukianenko : "Les sentinelles de la nuit". Vous verrez, tout parait beaucoup plus simple. Il est donc dommage que l'histoire alambiquée ne soit pas plus explicite. Par contre, j'adore le décalage entre les canons de la mode russe et européenne présenté dans Night Watch. Un pur régal, surtout dans le panel fantastique des lunettes de soleil (indispensables la nuit). Sans doute ce qui fait le charme du film.

5.86957

Publié le 23 Août 2008

Evil Dead 3 : L'Armée des Ténèbres

Evil Dead 3 : L'Armée des Ténèbres

Aïe ! Pas sur la tête !

C'est ce qu'a du dire notre ami Raimi avant d'écrire le script de la dernière partie de la cultissime trilogie. Car quel individu sain d'esprit aurait osé aller si loin dans le ridicule sans craindre de pondre le navet du siècle ?

Et ben au lieu de ça, le Sam, il nous pond un masterpiece du cinéma d'horreur. Un condencé de bétise au XIV° degré (et siècle aussi). Où la méchanceté des forces du mal n'ont d'égal que l'abîme sans fin qui se cache entre les oreilles de Ash le anti-héros égoiste, vulgaire, masochiste et ... ben oui. Débile, malgré quelques inventions qui renvoient MacGivrer et Léonard de Vinci très loin de là !

Enfin bref. Ash, il veut rentrer chez lui. Le moyen-âge, malgré les pucelles en fleur, ça l'amuse moyen. Alors il part à la recherche de ce foutu grimoire qu'il a déjà croisé auparavant. Et là, il réussi le coup de maître sans faille : déchainer une armée de démons conduits par son double maléfique contre l'espèce humaine. Bravo, l'artiste !

Enfin bon, Ash il s'en sort, il sauve l'humanité (ou presque) et revient dans le présent sans encombres (ou presque).

Ah, le boulet !

8.12

Publié le 4 Août 2008

Evil Dead 2

Evil Dead 2

Décidément, notre ami Ashley (Ash pour les intimes) n'a vraiment pas de bol. En plus d'un prénom féminin, il vient de perdre tous ses amis (même si le résumé de début de film simplifie largement la donne et ne le rend que veuf de sa fiancée).

C'est balot.

Et en plus, voila t'y pas que le démon de la maison au fond des bois s'introduit en lui. Heureusement, Ash, il est ashement balèze. Par la force de son esprit héroique, il parvient à contenir la contamination maléfique dans sa main droite qu'il décide donc de sacrifier pour les besoin des forces de la Lumière. Forcément, ça limite les fantaisies masturbatoires.

Un coup de tronçonneuse, et c'est parti.

Mais voila. Quatre quidams (on se fiche un peu tant de leur identité que de la raison de leur présence au milieu de nulle part. Les plus curieux regarderont le film) débarquent, troublant la sérénité approximative des lieux. Forcément, le démon du coin, ça l'énerve. D'où belote, rebelote et dix de der : tout le monde y passe sauf, je vous le donne Emile (pas le tueur, l'autre) notre ami Ash qui s'est entre temps greffé sa tronçonneuse à la place de la pogne.

Niveau nouveauté : pas grand chose de neuf sous la lune des montagnes rocheuses. Seul le sang des humains possédés qui est devenu bleu en lieu et place du magnifique liquide vert glaireux du premier opus. L'humour est omniprésent et Ash continue d'en prendre plein la tronche. Jusqu'à finir aspiré dans un aspirateur géant ou une faille spacio-temporelle, j'ai pas très bien compris.

Vivement la lutte de Ash contre les squelettes chevaliers et les monstroplantes. J'en salive d'avance !

9.04959

Publié le 4 Août 2008

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