Critiques spectateurs de Rick Deckard

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Baraka

Baraka

Baraka est un superbe documentaire, et un même temps plus que ça. C’est une expérience visuelle et sonore unique, à tel point que je n’ai jamais pu détacher les yeux des images. Fricke nous propose une véritable « radiographie » de la planète et de l’espèce humaine, en mettant souvent judicieusement en parallèle des comportements humains que l’on retrouve dans la nature, et en montrant aussi les dégâts causés par l’homme sur la nature. Il y a également l’opposition entre les hommes dits « civilisés » et les hommes appartenant à des tribus en Afrique ou en Amérique du Sud. Des images de toute beauté, parfois dures (la misère humaine y est décrite sous son aspect le plus crû), parfois réjouissantes. Quant à la musique, elle est en parfaite adéquation avec les images, hypnotisante et belle. Une très grande réussite donc, qui nécessite à mon avis plusieurs visionnages pour arriver à en saisir toute la portée.

9

Publié le 1 Janvier 2007

Lancelot

Lancelot

Voilà l’exemple typique du film épique très mal-aimé des années 90 (on pourrait citer également Cutthroat Island ou dans une moindre mesure Robin Hood, Prince of Thieves, car il me semble que ce dernier a un noyau dur de fan).

A cela, plusieurs raisons évidentes : le scénario pas bien traité du tout, qui délaisse une grosse partie du côté épique de l’histoire d'Arthur et de la table ronde pour se concentrer principalement sur le triangle amoureux ; le jeu des acteurs très moyen, entre un Richard Gere plus fashion victim que chevalier de la table ronde, une Julia Ormond qui fait ce qu’elle peut pour rendre son personnage intéressant (sans trop de succès), en passant par un Sean Connery que j’ai toujours trouvé assez endormi dans ce film (tout du moins jusqu’à son fameux « Camelot Lives ! ») et un Ben Cross qui en fait des tonnes (mais en même temps, ça fait plaisir à voir) ; les costumes hideux ; les batailles pas bien filmées, sans aucun souffle épique et presque sans aucune gouttes de sang. Une parenthèse à ce sujet pour dire que Braveheart reste intouchable et qu’on n’est pas prêt de voir mieux que ses combats avant longtemps (il enterre toutes les batailles du Seigneur des anneaux[

/b], de Gladiator, de The Last Samurai et de 300 réunies). Fin de la parenthèse.

Toutefois, Lancelot ne comporte pas que des défauts. Et je dirais même que j’aime le revoir assez souvent, car je trouve que finalement, si on s’enlève de la tête que c’est un film épique et qu’on le perçoit plus comme un drame-épico-romantique , il devient tout à fait correct. Et grâce à La musique géniale et sublime (il n'y as pas de mot assez fort pour la décrire) de Jerry Goldsmith, je dirais même qu’il est tout à fait plaisant à revoir de temps en temps. En effet, rarement une musique n’a autant élevé le niveau d’un film.

A ce titre, les dix dernières minutes du film (de loin les plus réussies) sont sublimées par les deux morceaux phares de la musique composée par Jerry Goldsmith, à savoir le fabuleux Arthur’s Farewell (meilleur morceau d'action ever !) qui illustre à merveille le combat final et l’affrontement plutôt bien fichu (surtout quand on voit les autres combats) entre Lancelot et Maléagant, et bien entendu, le sublime Camelot Lives qui rend très émouvante la scène de la mort du Roi et de ses funérailles en mer.

Bref, si j’étais vraiment objectif, je ne mettrai pas plus de 4 au film, mais dans le cas présent, la musique compte pour 3/4 dans la note !

6

Publié le 1 Janvier 2007

Phantasm

Phantasm

Après toutes les critiques positives que j'ai pu en lire, je m'attendais à beaucoup mieux. Alors certes, Coscarelli a réussi à créer une ambiance étrange tout le long de son film, mais trop de choses m'ont gêné durant le film pour que je l'apprécie pleinement.

Tout d'abord, le début est complètement décousu, sans queue-ni-tête, si bien que j'ai failli décrocher à plusieurs reprises. Heureusement, certains points obscurs du début sont quelques peu éclaircis à la fin (notamment la scène de la voyante, même si je la trouve vraiment inutile).

A cela s'ajoutent les FX qui ont vraiment pris un gros coup de vieux pour le coup. Pire, certaines scènes tombent dans le ridicule le plus complet (le must étant atteint avec l'espèce de grosse araignée en plastique). Quant aux acteurs, ce n'est pas brillant dans l'ensemble, le pire étant le jeune gamin que je trouve vraiment mauvais. Seul Angus Scrimm tire son épingle du jeu et s'impose comme un croque-mitaine assez terrifiant et marquant. Et puis, j'ai trouvé la fin un peu trop expédiée.

Néanmoins, j'ai bien apprécié les scènes se passant dans la demeure du tall man, et surtout celle montrant son monde où les nains à ses ordres sont esclaves. J'aurais juste bien aimé voir un peu plus ce monde (d'ailleurs, à quand un film se déroulant entièrement en enfer - suite de L'Au-delà ! - ou dans un monde comme celui du Tall Man ?).

Enfin, la musique est intéressante, sans plus, même si le thème principal est assez marquant.

Bref, petite déception qui du coup me donne moins envie de voir les 3 suites...

8.53125

Publié le 1 Janvier 2007

Etat second

Etat second

Etat second est un très beau film racontant l'histoire de personnes ayant survécu à un crash aérien, dont une en particulier jouée par Jeff Bridges, qui, à la suite de ça, va se retrouver, comme le titre français l'indique, dans un état de choc émotionnel qui va le rendre étranger à tous les tracas quotidiens. Au contraire, cela va lui permettre d'ouvrir les yeux sur les choses les plus simples de la vie (comme manger une fraise, ce qui aura une importance à la fin), mais également de sa brièveté et de sa fragilité. Il va ainsi remettre en question toute autorité et toute forme s'en rapportant, vivant sa vie au jour le jour. Considéré comme leur sauveur par la plupart des passagers survivants, il va redonner goût à la vie à une jeune femme bouleversée par la mort de son bébé. SPOILER : Et ce n'est qu'à la toute fin du film, en mangeant de nouveau une fraise (alors qu'il y est allergique) qu'il va sortir de son état second, en passant une nouvelle fois près de la mort. Il va renaître à la vie en quelque sorte. FIN DU SPOILER Je pense que le titre original (Fearless) est plus fort que le titre français, car le personnage joué par Jeff Bridges n'a plus peur de rien dans la vie (scène sur le toit, scène où il traverse l'autoroute sans regarder), étant donné qu'il a réalisé qu'elle peut finir à tout instant. Les acteurs sont tout simplement fabuleux : Jeff Bridges est littéralement habité par son personnage, Rosie Perez est profondément touchante. Ils sont entourés par d'excellents acteurs : Isabella Rossellini, Tom Hulce, John Turturro, Benicio Del Toro... Bref, un énième grand film de Peter Weir, qui a décidément une carrière presque sans faute.

7.66667

Publié le 1 Janvier 2007

Les Chevaliers du Zodiaque

Les Chevaliers du Zodiaque

Ah ! Saint Seiya ! Toute une partie de mon enfance. Quand j'y repense, je suis empreint d'une certaine nostalgie. Je ne dis pas que c'est la meilleure série animée existante - elle a des défauts -, mais elle reste une de mes préférées, si ce n'est pas ma préférée, car j'ai grandi et connu mes premières joies (et peines) avec. C'était la belle époque du club Dorothée, qui, on pourra dire tout ce qu'on voudra, nous a quand même permis de découvrir des petits bijoux venus d'Asie, bien qu'il y ait eu des revers de la médaille dont je parlerai plus tard.

Je ne sais pas trop par quoi commencer, car j'ai beaucoup de choses à dire sur Saint Seiya. Toutefois, comme il est de coutume, je parlerai en premier lieu de l'histoire. C'est l'adaptation à la lettre (à quelques exceptions près) du manga du même nom, né de l'imagination fertile de Masami Kurumada. Pas vraiment originale sur le fond (des gentils combattent des méchants pour maintenir la paix dans le monde), elle se démarque cependant d'autres séries animées de l'époque par sa forme, et en particulier, les fameuses armures du Zodiaque, qui sont vraiment une brillante idée de Kurumada. Que ce soit pour les chevaliers de bronze, les héros de l'histoire, les chevaliers d'argent, les chevaliers d'or, les chevaliers divins ou les généraux de Poséidon, toutes les armures appartiennent à une constellation. L'univers étant vaste, cela donne lieu à de belles réussites esthétiques, comme de beaux ratages. Mais bon, revenons à l'histoire ou plutôt devrais-je dire les histoires, car la série animée Saint Seiya est divisée en plusieurs parties distinctes qui forment un tout de 114 épisodes (je n'évoquerai pas ici la partie Hadès, sortie en 2002, que je n'ai malheureusement pas encore vu).

Tout d'abord, il y a la partie Sanctuaire I, qui va des épisodes 1 à 41. Les dessins n'ont pas encore la qualité optimale qu'ils auront par la suite, le rythme est parfois un peu lent, si bien que quand je revois le DA, je prends parfois mon mal en patience devant des épisodes n'apportant pas vraiment grand chose à l'histoire, l'étirant plus qu'autre chose. En clair, ce n'est pas ma partie préférée, mais on retrouve déjà tous les ingrédients qui feront le succès des parties suivantes : des combats stylisés, des adversaires à chaque fois plus redoutables, de grands moments de tension et d'émotion, renforcés par la musique sublime de Yokoyama (dont je reparlerai plus tard)... Je retiendrai en particulier le combat Seiya / Shiryu, l'arrivée d'Ikky, les combats contre les chevaliers noirs et certains contre les chevaliers d'argent (pas tous, car il y en a qui sont vraiment mauvais pour ne pas dire ridicules).

C'est avec la 2ème partie du sanctuaire que la série atteint son premier sommet. Allant de l'épisode 42 à l'épisode 73, tout concourt dans cette partie à une grande réussite : presque chaque combat contre les chevaliers d'or est inoubliable et l'émotion est souvent très forte. Le rythme ne faiblit pas (bien que la plupart des combats se déroulent sur 3 épisodes) et quand arrive la fin, on est à la fois soulagés et heureux.

La 3ème partie est celle d'Asgard. Souvent considérée par les fans comme la meilleure (bien que curieusement, c'est à partir de là que l'audience a commencé à chuter), elle ne fait pourtant pas partie à l'origine du manga de Kurumada. En effet, pour lui laisser le temps de finir la saga Poséidon, cette partie eut pour but de combler l'attente en 25 épisodes (74 à 99), ce qu'elle réussit admirablement, grâce aux adversaires des chevaliers de Bronze qui ont été les plus fouillés et recherchés de toute la série : les chevaliers divins aux ordres de Hilda de Polaris. Chacun de leur acte est le plus souvent justifié par leur passé, qui a en commun d'être pour le moins tumultueux. Quant aux combats, ils sont tout autant réussis que ceux de la partie 2 du Sanctuaire.

La 4ème et dernière partie (du moins à l'époque) est celle de Poséidon, souvent considérée comme la plus faible. En premier lieu, c'est la plus courte (15 épisodes), ce qui fait qu'on a parfois l'impression que les combats sont un peu expédiés. Néanmoins, l'avantage est que le rythme est très soutenu. Et en second lieu, les adversaires des chevaliers de Bronze sont sans doute les moins intéressants des 3 grandes parties (je compte pas la partie Sanctuaire I, trop éparpillée en adversaires) : les généraux de Poséidon. La plupart sont plus faibles que les chevaliers d'or et les chevaliers divins, et ont beaucoup moins de charisme. Heureusement, reste Poséidon lui-même, qui est sans aucun doute le "boss de fin" le plus coriace rencontrés par les chevaliers.

Passons maintenant aux personnages du DA. Mes chevaliers de bronze préférés sont Ikky, Shyriu et Hyoga, respectivement chevalier du Phoenix, chevalier du Dragon et chevalier du Cygne. Le premier parce que c'est le plus fort et le plus brave des chevaliers de Bronze, et qu'il est toujours là pour sauver son frère Shun (quoique ça pourrait être un défaut). Le second, car il n'hésite jamais à se sacrifier pour ses amis, quitte à perdre la vue ou à mourir (il en a bavé le pauvre). Et le dernier, car c'est sans doute le plus torturé de tous, et qu'il doit sans cesse combattre ses démons intérieurs, notamment le fait de toujours penser à sa mère morte (ce qui est parfois en peu agaçant, mais ça le rend touchant). Les 2 autres chevaliers de bronze principaux, Seiya et Shun m'intéresse moins : le premier car comme tous les héros, c'est lui qui obtient toujours les félicitations et les remerciements au détriment des autres et qu'il a tendance à être assez agaçant avec son attitude de leader et ses actes souvent peu réflechis ; le second, car il n'aurait jamais dû être chevalier, étant donné qu'il déteste se battre. Ca le rend peut-être touchant pour certains mais son côté pleurnichard m'agace...

Des chevaliers d'argent, je retiens surtout Marine (dont Seiya est l'élève) et Shaina, pour leur courage et le fait qu'être des femmes dans cet univers résolumment masculin, ne doit pas être facile.

Des chevaliers d'or, j'aime beaucoup ceux du Lion, du Verseau, du Bélier, de la Balance (le vieux maître violet !), du Scorpion et de la Vierge. Malheureusement, je suis Poisson, ce qui veut dire que je suis du signe du plus lamentable des chevaliers d'or. Encore aujourd'hui, j'y repense et ça fait mal (lol).

J'aime presque tous les chevaliers d'Asgard, sauf cette tanche d'Alberich.

Des généraux de Poséidon, j'en retiendrai que 2 : Kanon et Sorrento, sans conteste les 2 plus forts.

Quant à Saori, alias la princesse Athéna, elle a parfois tendance à m'agacer, car elle se fourre toujours dans des situations pas possibles et il faut toujours qu'elle affiche sa préférence pour Seiya. Mais bon, en même tenmps, sans ses mésaventures, on aurait pas eu tous ces combats...

Parlons maintenant de ce qui a fait au moins 50% de la réussite du DA, à savoir, les magnifiques musiques composées par Seiji Yokoyama. De thèmes plus mémorables les uns que les autres en mélodies sublimes ("Le Sacrifice", "Mother Complex"...) magnifiées par la voix magnifique de Kazuko Kawashima, ses musiques comptent parmi les meilleures jamais composées pour un DA.

Enfin, terminons par les choses qui fâchent au niveau de la version française (je n'ai malheureusement jamais vu la VO). Tout d'abord le doublage français est un beau foutage de gueule, les mêmes voix changeant sans cesse de personnages, les erreurs et contresens dans la traduction étant monnaie courante... Ce qui entraîne des moments comiques involontaires ! C'est d'autant plus dommage qu'à la base, les voix en elles-mêmes correspondaient bien à certains personnages... En outre, la censure est omniprésente, ce qui gâche une grande partie des combats. J'espère qu'un jour on aura le droit à des dvd décents.

J'en ai terminé avec cette très longue critique pour un DA que j'adore, même si ma note reste très subjective, basée en particulier sur la nostalgie.

9.09091

Publié le 1 Janvier 2007

Vertical Limit

Vertical Limit

Vertical Limit est un assez bon film, marchant sur les traces du plus grand succès incontestable du film d'action en montagne des années 90, le bien nommé Cliffhanger. D'ailleurs, dès la scène d'ouverture, on peut craindre avoir affaire à une pâle copie du film de Renny Harlin (les scénaristes se sont pas foulés sur ce coup-là), mais heureusement la suite nous prouvera le contraire. Ce n'est plus de traque au sommet donc il est question, avec son lot de fusillades et de morts violentes, mais bel et bien d'une course contre la montre entreprise par un frère voulant à tout prix sauver la vie de sa soeur, disparue dans une avalanche avec 2 autres hommes ; quitte à risquer sa vie et celle de plusieurs personnes (une sorte d'Il faut sauver le soldat Ryan enneigé !). Le film donne donc lieu à de superbes séquences d'escalades, bien que parfois un peu "too much" (le saut au-dessus de la crevasse) et un suspense bien distillé, car il faut attendre les dernières minutes pour savoir si la soeur sera sauver. Les acteurs sont plutôt bons dans l'ensemble : Chris O'Donnell fait oublier ses tristes prestations dans les 2 Batman de Joel Schumacher et dégage même un certain charisme ; Robin Tuney est très mignonne et convaincante ; Bill Paxton est toujours aussi excellent, qui plus est dans un rôle de beau salaud ; Scott Glenn, vieux briscard qu'il est, trouve un rôle à sa mesure ; Izabella Scorupco est plus nerveuse que dans Goldeneye , mais toujours aussi belle... James Newton Howard signe une musique d'assez bonne facture, quoique loin d'être très marquante. Un film plaisant donc.

7.57143

Publié le 1 Janvier 2007

C'était Demain

C'était Demain

C'était demain est un film intéressant. J'ai vraiment beaucoup apprécié la première partie lorsque Wells découvre le monde moderne, ce qui entraîne de courts mais bons passages humoristiques. Par contre, dès que l'histoire d'amour commence, le film perd un peu de rythme, et la fin vole de facilités scénaristiques en incohérences (SPOILERS : en lisant le journal du 10, Wells aurait du savoir que la fille ne pouvait pas avoir été tuée, étant donné qu'elle avait voyagé dans le futur avec lui ; et à la fin, lorsque le gardien du musée n'intervient pas alors que l'alarme s'est déclenchée, c'est un peu gros - FIN DES SPOILERS) à mon goût. De plus, les effets spéciaux, bien que peu nombreux, ont beaucoup vieilli. Néanmoins, malgré ces quelques défauts, le film est plaisant à suivre, en particulier grâce aux acteurs (Malcolm McDowell et David Warner sont formidables), une mise en scène impeccable et une très bonne musique du grand Miklós Rózsa.

8.57143

Publié le 1 Janvier 2007

Casino

Casino

C’est mon Scorsese préféré. Pour moi, Casino est son film le plus abouti. Sa réalisation en est d’ailleurs un bon exemple : elle est entièrement maîtrisée de bout en bout, si bien qu’elle semble s’être fait naturellement. Les scènes s’imbriquent les unes dans les autres pour n’en former qu’une de près de 3 heures. Absolument rien n’est à changer. Robert de Niro est comme d’habitude excellent pour sa septième collaboration avec Scorsese. Joe Pesci en Nicky Santoro est teigneux et violent à souhait, si bien que beaucoup on fait le rapprochement avec son personnage de Tommy de Vito, qu’il incarnait dans Les Affranchis, pour lequel il avait eu l’oscar du meilleur second rôle. Mais, je le trouve encore meilleur dans Casino. Cependant, la grande surprise vient de Sharon Stone. Elle livre une excellente performance, qui restera sans doute le point d’orgue de sa carrière. Enfin, la musique est parfaitement choisie, comme d’habitude dans les films de Scorsese. Le superbe thème de Camille (un des plus beaux de l’histoire du cinéma et il est français !), tiré du Mépris et composé par Georges Delerue, est notamment bien choisi (la dernière scène). Casino est un film majeur dans la carrière de Scorsese, mais également pour le cinéma.

8.5

Publié le 1 Janvier 2007

Le Locataire

Le Locataire

L'atmosphère qui se dégage de ce film est vraiment dérangeante (notamment grâce à la lumière et à la musique de Philippe Sarde), Polanski est parfait dans le rôle d'un homme timide, effacé, qui va petit à petit tomber dans la folie jusqu'à la fin inéluctable (SPOILER : et qui n'est un fait qu'un éternel recommencement. Le dernier plan m'a vraiment fait froid dans le dos - FIN DU SPOILER).

8.83333

Publié le 1 Janvier 2007

Appel d'urgence

Appel d'urgence

C'est un film assez méconnu que j'adore. Il aborde un sujet rarement abordé au cinéma finalement, à savoir les évènements qui se passent avant une catastrophe nucléaire, où l'homme redevient un animal, se battant uniquement pour sa propre survie et n'hésitant pas à tuer dans ce but (les scènes d'émeutes urbaines sont à ce titre impressionnantes de réalisme). Ce qui est remarquable, c'est que le film commence presque comme une comédie romantique et puis la tension monte au fur et à mesure, jusqu'au superbe et tragique final, magnifié par la musique de Tangerine Dream (sans doute ma préférée du groupe). L'interprétation est au diapason, en particulier le couple formé par Anthony Edward (jamais aussi bon que dans ce film) et Mare Winningham.

9.33333

Publié le 1 Janvier 2007

Passé virtuel

Passé virtuel

Passé virtuel (un titre spoiler... Bravo les traducteurs !) est un bon petit film de SF, peu connu, car sorti la même année qu'un certain Matrix. L'idée de départ est très intéressante, dommage que la révélation finale arrive si vite. Les acteurs sont pas trop mal, les effets spéciaux à la hauteur, la reconstitution des années 30 est très réussie et Harald Kloser a composé pour ce film une bonne musique (sa meilleure sans aucun doute). Une agréable surprise que j'aime bien revoir.

8.45455

Publié le 1 Janvier 2007

Léon

Léon

Je regrette vraiment que ce ne soit pas la version unrated (disponible seulement en zone 1) qui soit sortie en 94, car elle apporte tellement d'éléments intéressants au chef-d'oeuvre de Besson que la version cinéma a malheureusement passés à la trappe, et qui du coup lui font perdre un peu de cohérence par moments. Les scènes manquantes les plus intéressantes étant celles où Léon apprend à Mathilda le métier de tueur à gages en l'emmenant exécuter ses contrats avec lui (c'est notamment là que Léon lui montre le coup de l'anneau dont il se servira à la fin pour faire exploser Stansfield) ; la scène où Mathilda réapprend à Léon à dormir dans un lit ; ainsi que toutes les scènes qui appronfondissent plus la relation amoureuse entre Léon et Mathilda (c'est peut-être ça qui a le plus gêné la censure). La version longue de Léon devrait être la seule version du film à mes yeux (alors que c'est plus discutable pour celle du Grand bleu par exemple). En tout cas, j'adore vraiment ce film et je le revois toujours avec plaisir pour son casting (Jean Reno a rarement été aussi bon, Natalie Portman est géniale et déjà très mignonne, Gary Oldman est excellent dans son cabotinage - I loooove Mozart ! -, Danny Aiello dégage toujours autant de charisme), son excellente mise en scène (le 1er contrat et l'affrontement final sont toujours aussi marquants) et sa magnifique musique (selon moi, c'est ce que Serra a composé de mieux durant sa carrière, une musique vraiment pleine d'émotion).

8.64

Publié le 1 Janvier 2007

Les Enchainés

Les Enchainés

Les Enchaînés est un des grands Hitchcock. Scénario parfaitement ciselé, excellents acteurs (le duo Cary Grant / Ingrid Bergman est un des plus beaux que j'ai vu à l'écran ; Claude Rains est formidable dans son rôle ambigu), mise en scène exemplaire (mais y a-t-il besoin de le préciser pour un Hitchcock ?). De ce film se dégage vraiment beaucoup de charme.

9.5

Publié le 1 Janvier 2007

Ghosts of Mars

Ghosts of Mars

Ghosts of Mars est un film bourrin ultra jouissif, qui est un condensé du cinéma de Carpenter. Le mode de narration basé sur les changements de points de vue des personnages principaux est assez casse-gueule à la base (beaucoup de flashbacks entremêlés) mais rend le film encore plus plaisant à suivre (notamment au début : l'arrivée et l'avancée dans Shining Canyon sont des grands moments). De plus, Natasha Henstridge est excellente en femme autoritaire et dirige avec sang-froid son petit groupe. Et qu'est-ce qu'elle est belle ! Quant à la musique de Carpenter, elle est bien à l'image du film : bourrine !

6.6747

Publié le 1 Janvier 2007

Dagon

Dagon

J'aime beaucoup ce petit film adapté de Lovecraft. Malgré quelques effets spéciaux numériques complètement "cheap" (faut dire aussi que le budget devait être microscopique), l'histoire est passionnante et l'atmosphère qui en découle est assez dérangeante (bien qu'il y ait des moments drôles, comme lorsque le héros, qui, s'étant enfermé in-extremis dans sa chambre d'hôtel après avoir vu qu'une horde de gens pas normaux venaient le chercher, lance sur un ton tranquille : "Je peux vous aider ?", alors que ceux-ci tentent de défoncer la porte). La scène de l'arrachage du visage me fait toujours autant d'effet à chaque fois que je la revois. La fin est magnifique, renforcée par la très belle musique de Carles Cases (n'existant malheureusement pas en cd, je me repasse souvent le générique de fin en dvd pour la musique).

7.41667

Publié le 1 Janvier 2007

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