Critiques spectateurs de Gory Freddy

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Nothing Lasts Forever

Nothing Lasts Forever

Pas encore vu, donc je ne laisserai pas de critique, si ce n'est que paraît que ce film rare est une curiosité très intéressante.

Il a un casting prometteur: Zach Galligan, tout juste avant qu'il ne tourne 'Gremlins', Bill Murray, Dan Aykroyd.
Il devait sortir en salles en septembre 1984, mais finalement n'est jamais sorti pour des raisons inconnues.
Il a été diffusé sur quelques chaînes étrangères dans les années 90, mais jamais aux States, jusque dans les années... 2010 (!) sur Turner Classic Movies.
Il semble n'être pas prêt de sortir pour d'énièmes conneries juridiques...

Bref, si vous voulez le voir, vous pouvez toujours aller vous faire enc...
Ou bien suivre les tuyaux que je vous donne.
Il est en téléchargement ici:
http://rarefilm.net/nothing-lasts-forever-1984-tom-schiller-zach-galliga...
En très bonne qualité semble-t-il, puisque le poids de la vidéo est de 3,75 Go.
Mais il faut un compte Nitroflare Premium pour y accéder.

Donc, si vous n'êtes pas contents, vous pouvez toujours aller vous faire enc...
Ou bien, suivre ce lien:
https://rarelust.com/nothing-lasts-forever-1984/
Le poids de la vidéo n'est que de 1.09 Go (pour un film de 1h22, c'est correct), mais il n'y a aucune restriction de téléchargement.

Le film est en VO pure. Pas de sous-titres.
Mais si vous n'êtes pas contents, vous pouvez toujours aller vous faire enc... pour retrouver le sourire...
Ou bien vous retirer les doigts du uc et prendre un dico !

Voilou les copains. :)

0

Publié le 8 Décembre 2021

Snuff 102

Snuff 102

"Est-ce que quelqu'un peut me dire où je peux regarder SNUFF 102 ?":

A sa place, dans un poubelle !
Sinon si tu n'as pas le courage de fouiller jusqu'au fond, il est là aussi:
https://www3.yggtorrent.nz/torrent/filmvid%C3%A9o/film/804317-snuff+102+...

5.625

Publié le 2 Novembre 2021

Inhumans

Inhumans

On est loin de la catastrophe que certains aiment décrire.
La série est décevante, très décevante, il est vrai, mais on est loin du truc immonde dont beaucoup ont parlé. On est plus du niveau d'un épisode de Stargate, pas ennuyeux, mais cheap et fauché, tourné dans le terrain vague du coin avec deux-trois figurants recrutés à la soupe populaire.

Et en fait tout le problème vient de là: il est clair que cette série est terriblement sous-budgétée, que les producteurs nous ont tout simplement pris pour des cons, qui, puisque c'est des super-héros Marvel, allaient forcément suivre et bêler de plaisir sans regard critique.
Ben non... Là c'est trop, t'as des héros surpuissants et tout est fait pour que leurs pouvoirs (et donc le fric pour les mettre à l'écran) soient le moins utilisés possible.
L'arnaque est évidente dès le premier épisode, et on sait que cela va être sans retour quand Médusa se fait... raser la tête ! ... ?!? Ouaaaaate ???

Hé oui, celle qui devait donner les effets les plus spectaculaires avec ses cheveux vivants, celle qui aurait coûté un fric de dingues aux producteurs, se retrouve le crâne rasé en punition avant même la fin du premier épisode !
Seulement punition pour nous aussi, car c'est clair que quand on vous parle des Inhumains, vous pensez immédiatement à Médusa et le joyeux bordel qu'elle peut foutre avec ses cheveux tentaculaires.
Bordel hyper coûteux. Donc la production a résolu le problème, sous l'alibi bien pratique de l'effet dramatique, on lui rase le crâne, comme ça elle fera plus chier la prod' à dépenser de l'argent pour donner des scènes de fous que le spectateur aurait rêvé de voir. Ce serait dommage de ne pas se foutre de sa gueule, et de lui mettre un gros doigt bien profond pour toucher le fond en lui demandant en plus de continuer à regarder avec le sourire !

Et bon, sachant le temps que ça prend à repousser des cheveux, même au bout de 10 saisons elle ne les récupérera pas comme avant. Donc c'est mort, avant même la fin du premier épisode. Trop fort !
Tu la sens bien profond là, hein hein ? Jusqu'à l'os !
Après un truc pareil, tu sais que c'est fini, que le niveau de la série sera à l'économie, et que comme un Stargate, le spectacle se fera dans des décors hyper non prestigieux.

L'argent est quand même mis un peu pour le chien téléporteur de Crystal, qui est assez mignon en FX avec des téléportations classieuses. Ils n'ont pas osé l'envoyer à la fourrière en punition, mais le mal est déjà fait, c'est pas assez, et les autres héros n'utilisent que trop peu leurs pouvoirs.
Médusa, à part le super-pouvoir de péter sans odeur qui ne coûte pas cher à mettre en scène, n'a plus rien à montrer, Flèche Noire qui doit fermer sa gueule sous peine que le moindre de ses sons ne dévaste tout, et bien a essentiellement le super pouvoir de super bien fermer sa gueule - pratique -, etc...

Je pense que si cette série honteuse dans sa conception mais restant divertissante, est plus détestée que n'importe quelle autre, c'est parce qu'il est évident qu'on se fout de notre gueule de manière inhumaine, c'est juste insultant en fait. Juste insultant !
Le seul véritable effet dramatique du coup des cheveux de Médusa (au passage, comment des cheveux aussi puissants peuvent se faire raser aussi simplement ?) c'est surtout une grosse claque dans la gueule du spectateur, et encore plus dans celle du fan des comics... médusé pour le coup.
Après un truc comme ça, c'est plus rattrapable de toute façon, le public est perdu dès le début, même si dans la réalité la série reste honorable, malgré les limites constantes du budget qui pèsent forcément lourdement sur le scénario et ses possibilités.

Vraiment dommage car les acteurs sont bien choisis, et gâchent leurs talents dans cette chose vouée à l'échec avant même le tournage, par le cocktail subtil et délicat de pingrerie et de stupidité que les producteurs ont su créer.
Anson Mount est très convaincant en Flèche Noire et fait passer plein de choses sans parler.
Iwan Rheon est excellent en Maximus, Serinda Swan a euuuh, le crâne très bien rasé, etc...

Isabelle Cornish, la jolie créature qui interprète Crystal, est merveilleusement bonne, et il est clair que je me téléporterais bien dans son arrière-train.
Comment ça aucun rapport ?
Siiiii: mon sexe est un détecteur de talent, quand il durci c'est qu'il a trouvé quelqu'un de très prometteur, et si j'ai envie d'enculer la jolie Crystal et ainsi lui refaire la décoration du postérieur avec le bon goût qui fait mon génie, c'est juste la preuve que son cul joue super bien la comédie, rien d'autre, j'vous assure m'sieur l'juge.
Je tiens quand même à mettre en avant objectivement les aspects positifs de cette série tant décriée. D'ailleurs pour le coup, je trouve que la production a trop investi dans les vêtements de la charmante, qu'elle n'en porte pas aurait coûté moins cher, renforcé la qualité des scénarios, et peut-être donné une raison au spectateur de ne pas se sentir floué !

Voilà, avant même d'observer quoique ce soit sur la série, triste constat de mépris des producteurs pour le public, qui ont ainsi nické une franchise prometteuse pour plusieurs années, sachant que les reboots mettent en moyenne 5-10 ans pour voir le jour...
Leur super pouvoir à ceux-là, c'est vraiment d'être des abrutis hors-normes. Mais ça leur a coûté cher pour le coup, même si c'est ce qui est le moins visuel à exprimer.

5

Publié le 18 Octobre 2021

Fast & Furious 9

Fast & Furious 9

Plus la franchise avance, plus on a une série A sur la forme mais qui est une série Z dans le fond.
Fast and Foirieusse maintenant c'est un peu Sharknado mais avec du fric.

On est très proche de la débilité mentale désormais, mais c'est bien fun.
Le scénario, ... le "scénario"... Euuuhh en fait faudrait trouver un autre mot pour qualifier le... ceeeuh... enfin le truc qu'est écrit pour faire une... histoire... enfin le machin avec des trucs qui se passent, des mecs qui bougent et des dialogues (enfin des mots "balancés" au lanceur Ball-Trap plutôt)... Je sais pas comment on peut appeler ça en fait, mais "scénario" me paraît assez osé... mais je ne trouve pas de mot adéquat pour désigner ce... truc...
BREF, c'est très con !

Il est clair que la franchise a absolument conscience de sa connerie, et l'assume totalement, mieux la revendique presqu'ouvertement.
D'ailleurs le personnage de Ludacris s'en amuse régulièrement en s'étonnant souvent pendant le film de toujours s'en sortir à peine décoiffé après des séquences à bordel sans nom, que y'ait 20 tireurs à deux mètres de lui qui n'arrivent jamais à le toucher ou que le camion qui lui est tombé sur la gueule ait juste un peu déchiré la manche de sa chemise et brûlé 2/3 poils de son cul...

FF9 commence par une séquence d'action absolument fabuleuse, délirante, et aussi portnawak que peu crédible, mais on s'en fout en fait, c'est quasiment des cartoons maintenant que l'on regarde.
La fin est immense également, absolument n'importe quoi - surtout avec le truc des aimants qui ne semblent marcher que sur les voitures et quand ça arrange les scénaristes - mais quel kiff les amis !!!
Malheureusement le film se tape un sacré ventre mou au milieu, avec des séquences géo-politiques vues par un enfant de 5 ans, et ponctué de scènes "psychologiques" de piliers de comptoirs parfois assez pénibles.
Et oui, pour faire de la psychologie et donner de la profondeur aux dialogues, il faut engager autre chose que des singes trisomiques alcoolisés qui écrivent avec le cul, parce que ceux-là c'est clair qu'ils n'ont pas inventé la machine à cambrer les bananes...

De plus, la séquence dans l'espace, sommet de n'importe quoi absolu mais qui aurait pu être fun, est totalement ratée !
Elle est complètement improbable mais on s'en fout dans les FF, mais est aussi débile qu'abominablement chiante et foireuse. Dommage, pour se permettre de faire un tel bras d'honneur à la logique, fallait au moins proposer un truc qui divertisse vraiment à fond.

Jakob, le personnage joué par John Cena, est malheureusement mal caractérisé, bâclé (c'est plutôt ses flashbacks avec un acteur jeune qui sont fouillés (/ se "veulent" fouillés... à coup de clichés), mais pas lui dans le présent), et il ne faut surtout pas qu'il soit plus fort que la star narcissique du show, Vin Diesel, ça pourrait la vexer la choupette anabolisée...
Alors la grande rencontre, la grande confrontation, le clash ultime... tout ça c'est bien décevant !

Le personnage de Han, si sympathique, mais décédé dans une explosion de voiture quelques nanars auparavant, en fait n'est pas mort (lol !). En fait il fallait qu'il revienne pour faire du fric sur le public asiat... euuuuh, pardon, il était dans un pur plan de fou de la-mort-qui-tue et maintenant il est de retour !
Sauf qu'il sert à rien dans le scénario, il est juste là pour faire du fric sur le public asiat... euuuuh, pour aider Dominic et sa "famille" de Dumbers.
Mais ça fait plaisir de le revoir. Gageons qu'il servira à quelque chose dans les prochains nanars...

Pour le personnage de Cipher, joué par l'hyper charismatique Charlize Theron, il est tellement sous-employé que je n'ai même pas envie d'en parler tellement un tel gâchis me désole.

Quant à la "Star" Vin Diesel, il n'a jamais aussi mal joué !
Autant autrefois il a montré que sous ses apparences de veau il avait du talent, autant là il sous-joue voire dort carrément debout, se contentant de faire la mou pour ponctuer ses états "Ah, je suis embêté et pas content du tout mais j'ai des couilles en béton pass'que je suis Dominic Torétriso", comme si un camionneur transpirant, poilu et ventripotent se serrait un peu trop près derrière lui.
Franchement, dans certaines scènes il est pathétique, et on a envie de lui dire "si c'est pour faire ça avec le cachet royal que t'as, rentre chez toi, même Steven Seagal joue mieux que toi !".
Bref, officiellement Vin Diesel est LA Star, mais officieusement c'est bien son entourage qui est intéressant et sympathique !

Un film à voir parce qu'il y a des séquences de fous furieux et qu'il baigne dans l'auto-dérision, mais l'égocentrisme et le je-m'en-foutisme de Diesel deviennent franchement embarrassants et irritants, l'ensemble est bancal, les enjeux risibles, pas assez contre-balancés par un rythme en dents de scies, et les méchants bons pour les opérettes.
C'est pour ça que pour la première fois depuis le 3 je ne met pas 10/10, mais bien moins.
Pas assez de fun décomplexé pour contrebalancer la navrante bêtise de l'ensemble, même si elle est assumée.
Un bon spectacle quand même, mais vu le fric dépensé, j'attends d'être plus amusé que par un Sharknado ayant coûté 200 fois moins...

6

Publié le 8 Octobre 2021

Candyman

Candyman

Difficile de passer après la critique de Geoffrey (Maître Yoda pour les intimes) tant elle résume quasi parfaitement ma pensée.
Alors je ne vais pas réécrire ce qu'il déjà écrit, lisez plus bas et dites vous que c'est ce que j'aurais marqué s'il ne l'avait pas déjà fait.

Néanmoins je ne vais pas me contenter de vous dire de le lire, sinon autant fermer sa gueule et juste laisser une note pour le film et un pouce bleu pour Le Geoff.
Aussi je vais prolonger mon analyse sur ce qu'il n'a pas dit, soit parce qu'il n'y a pas pensé, soit parce que ce n'est pas son opinion.
Je vais prolonger et détailler le positif, puis aller chercher la petite bête dans la ruche avec les observations qui fâchent.

Pour le positif... y'en a tellement...
Mise en scène grâcieuse et hyper inventive, très recherchée et stylisée, dont certains plans sont aussi travaillés et riches qu'une peinture de maître.

Les meurtres, peu nombreux, sont tous très surprenants et réussis, mais ne combleront pas tout le monde.
La première séquence avec deux victimes est incroyablement efficace, bien gore, et superbement mise en scène, avec un montage d'une grande qualité. A mon avis, elle ne peut que plaire à tout le monde !

Ensuite c'est très différent comme approche.
Personnellement, ça m'a toujours gonflé la branlette "on montre rien, on suggère c'est plus efficace, l'imagination du téléspectateur rend ça beaucoup plus effrayant" et autre conneries du genre qui en fait sous-entendent souvent
1. On n'a pas de budget,
2. On veut éviter la censure et ratisser un public large pour mieux thuner,
3. On sait pas comment faire parce qu'on est nuls pour faire des scènes-chocs... alors on fait pas, vous vous démerdez avec votre imagination, on s'en fout vous avez déjà payé la place.
C'est bon vos conneries, donnez-en moi pour mon argent !!
Mais pour ce Candyman, c'est pour de de bonnes raisons, pour de vraies raisons artistiques que les meurtres suivant ne sont plus aussi graphiques et frontaux.
Mais ils sont tous incroyablement efficaces, tellement la mise en scène se montre exceptionnellement inventive, avec encore une fois un montage épatant.

Le second meurtre est bien celui qui m'aura le plus surpris.
Il utilise un procédé qu'à ma connaissance je n'ai jamais vu auparavant, et à fait que j'ai vraiment été surpris.
il s'insère en fin de séquence dans un mouvement de caméra qui normalement annonce la fin d'une scène. C'est pas y'a le mouvement de caméra, ça s'arrête et on revient sur le meurtre; non c'est à l'intérieur même de ce mouvement qui clos la scène que se passe le meurtre auquel on ne croyait plus. Extrêmement surprenant, inventif et efficace ! J'ai été cueillis, et bon sang qu'est-ce que ça rend bien tel que c'est fait !!!

Troisième massacre sur un groupe entier de jeunes pétasses débiles qu'on a plaisir à voir se faire buter:
Beaucoup de suggestion encore, qui normalement devrait encore être très frustrante, sauf qu'à nouveau c'est remarquablement fait.
Tout est du point de vue d'un témoin involontaire qui se trouve sur la cuvette des chiottes, et ne fait qu'entendre où voir le peu qui tombe devant le petit espace sous la porte.
Alors un trésor d'imagination auditive et visuelle pour vous faire comprendre que derrière, c'est un sacré bordel.
Une réussite encore !
Mais les fans de boucherie frontale vont gueuler !!!

Le massacre final avec nos amis les keufs est aussi d'une visibilité très relative, mais à nouveau somptueusement mis en scène, avec un travail visuel de toute beauté, d'une grande poésie macabre.

Bon, maintenant les choses qui fâchent:
Jusqu'à la moitié du film, pour moi c'est un bon 10/10. Un chef-d'oeuvre en fait.
Ensuite on a peur que le scénario faiblisse quand on voit la main du héros se détériorer de plus en plus suite à une piqûre d'abeille, car on a peur que cela signifie la solution facile et évidente à laquelle on pense... et malheureusement ce sera le cas !
C'est logique, c'est inéluctable et va totalement dans le sens le la nouvelle mythologie autour de l'identité de Candyman, mais c'est terriblement cliché et attendu.

Ensuite...
ATTENTION le paragraphe qui vient est blindé de spoilers, passez au suivant si vous n'avez pas vu le film.

Ensuite, le fait qu'il y ait plusieurs Candymen, qu'en fait Candyman soit une entité de souffrance, celle de plusieurs victimes noires innocentes qui réclament vengeance; est très intéressante mais exploitée d'un manière qui n'évite pas les illogismes.
En effet pourquoi c'est plus un Candyman qui apparaît et pas un autre quand on l'appelle ?
Pourquoi c'est que Robitaille dans le premier film, et là un autre, alors que les victimes qui l'appellent ne sont pas forcément liées ? Comment se fait ce choix à l'appel du nom ? D'ailleurs puisque le héros est en fait le bébé noir que le Candyman Robitaille avait emporté avec lui avant d'être sauvé par Helen dans le premier film, pourquoi ce n'est pas Robitaille qui gravite autour de lui plutôt qu'un inconnu sorti du chapeau ?
Vous allez me répondre "oui mais à la fin il est clair que le Candyman c'est une seule entité qui les rassemble tous, elle est multi-visages".
Ok, mais pourquoi on n'en voit qu'un seul dans le premier film et que c'est un autre et le même dans les trois premières séquences de meurtres de celui-ci ?
Est-ce que toutes les entités sont là en même temps ou elles alternent ? Si elles sont toutes en Candyman, comment est choisi son apparence alors ? Si y'en a qu'une seule présente à chaque fois, pourquoi celle-là et pas une autre ??
Autre chose, un des personnages va créer un nouveau Candyman car il trouve que les actions de Candyman c'est trop cool, etc. etc., bref un taré quoi... (quoique y'a beaucoup de travail à faire dans les cités, et quand on voit un film comme "BAC Nord" on comprend que la police ait besoin de beaucoup de renforts. Mais je m'égare), mais à quoi ça sert d'en créer un de plus puisque l'entité existe déjà, a été réveillée et a recommencé les massacres ? Quelle utilité ?!??
Pour les fans de Tony Todd comme moi, qui malgré l'extension du mythe pensent qu'il est le seul Candyman et pleurent d'en voir un autre, sachez qu'il est introduit à la fin de manière très intelligente, et pas juste en "fan-service".

Une chose marrante, digression personnelle totalement hors-sujet, y'a un des acteurs noirs qui ressemble vachement à Chris Rock je trouve, sauf qu'il joue bien.
Alors ça fait bizarre, à chaque fois que je le voyais je m'attendais presque à ce qu'il joue comme un pied en gesticulant et grimaçant comme un connard - le traumatisme post-Chris-Rock vous connaissez ? -, sauf qu'il jouait bien... Encore une grosse bonne surprise du film.
Contrairement à "Spiral", y'a pas d'erreur de casting embarrassante. :)

En parlant du casting, les interprètes sont vraiment tous impeccables... à part peut-être celui qui joue la tapette black qui est peu gavant quand même, et dont on comprend mal l'utilité. Peut-être que parce que la caricature veut que dans le milieu artistique contemporain, être un tapette bien efféminée est top tendance. Enfin bon, ça aurait été bien que cette caractéristique très apparente ait un sens dans le scénario plutôt que de tomber comme ça "pour mettre de l'humour" (moi à force, tout ce que j'avais envie, c'est qu'il prononce 5 fois 'Candyman' devant sa glace de tata)...

Ce que je retiens de ce film, c'est déjà que la mise en scène est magistrale, superbe et inventive.
Tellement, qu'elle a réussi à me faire apprécier des séquences suggestives alors que je suis plutôt un bovin à aimer qu'après m'avoir alléché on m'envoie le foin !
Le scénario sait garder l'essence du premier film, en être autre chose qu'une fausse suite opportuniste et hypocrite, mais est un réel prolongement de son modèle. Et qu'en plus de ça, il sait s'en démarquer et apporter quelque chose de nouveau et utile. On est loin de Candyman 3 !
Malheureusement, en voulant créer un cheminement implacable pour son personnage et l'insérer dans la mythologie, le film devient cliché et prévisible, et si le renouvellement du concept est très bien vu, il n'est pas exploité sans illogisme.
Le scénario, malin pourtant, ne l'est pas assez pour éviter de se prendre les pieds dans le tapis.
Donc mon seul petit désaccord avec Le Geoff, l’écriture n'est pas irréprochable. A mon avis...

Gageons que vu le succès du film, une suite arrivera vite et corrigera tout ça au lieu d'aller dans le n'importe quoi racoleur et prétentieux qui est devenu la marque de fabrique des Saw...

6.5

Publié le 21 Septembre 2021

Spirale : L'Héritage de Saw

Spirale : L'Héritage de Saw

La désormais mythique et miteuse série Saw, la série qu'on regarde comme un pêché mignon, pas parce qu'elle est bonne mais parce qu'elle est putassière, pas parce qu'elle est intelligente mais justement parce qu'elle est con à bouffer du foin !
Certains comme moi attendent le prochain film avec impatience, pas parce qu'ils espèrent qu'il sera bon, mais justement parce qu'ils savent que ça va être de la merde...

Mais attention, pas n'importe quelle merde, de la merde de qualité, une belle merde quoi !
Et oui, on est exigeant avec la puanteur, il faut qu'elle soit à la hauteur. Donc il faut une merde bien putassière, faussement intelligente et qui te prend pour un con, faussement "génialement" compliquée mais en fait alambiquée de conneries jusqu'au délire.
Il faut de subtils ingrédients à mélanger n'importe comment, pour que cela soit jouissif:
1. Un méchant à qui on donne un passif de victime pour soi-disant le rendre sympathique et donner un alibi hypocrite à ses actions, alors que ce n'est qu'un pauvre connard égocentrique parfaitement détestable;
2. Un scénario prétentieux qui se veut hyper intelligent, mais blindé d'incohérences et dont la connerie confine effectivement au génie;
3. Une fausse morale bien superficielle pour justifier les crimes les plus gratuits, sadiques et immondes;
4. Des meurtres hyper dégueulasses, spectaculaires et originaux, qui quoi qu'on en dise ne font que de titiller nos plus bas instincts (ça vous est jamais arrivé d'imaginer votre patron dans un de ces merdiers ?), et nous rendre fiers d'avoir une part de nous aussi conne.

Donc l'arrivée de la dernière daube présentée à chaque fois comme un effort artistique alors que c'est juste pour la thune, est un véritable bonheur à chaque fois; car on sait d'avance
1. Que l'épisode précédent s'est tellement embourbé dans le portnawak, que forcément le suivant sera encore plus portnawak pour s'en sortir avec les écueils scénaristiques,
2. Qu'avec la politique du toujours plus, ça va être encore plus con et dégueulasse, encore plus hypocrite avec la morale, et que donc on va bien se marrer !!

Et quand la série s'arrête, on pleure, un peu comme quand y'a plus de papier pour se torcher le cul.
Et quand elle reprend, c'est la fête, on est impatient de savoir "comment ils vont s'en sortir pour ressusciter un connard mort depuis déjà 4 épisodes", mais qui bien sûr "a tout prévu à l'avance", donc pourquoi pas, on attend juste avec impatience la connerie grosse comme une maison, qui bien sûr sera suivie d'un concours d'ellipses et d'imbécilités entre les scénaristes.
Manque de pot, "Jigsaw" est une épouvantable arnaque, pas de retour, et le twist n'est qu'une pitoyable réutilisation de twists précédents (en fait c'est pas lui, mais un disciple. "Oh pItain, tu m'as scotché là !"). Lamentable ! Ils se sont même pas cassé le cul pour trouver un truc débile qui t'aurait fait marrer...
Le gore ? On veut ratisser plus large pour plus de thune, donc y'en a moins.
On est donc triste qu'on ne se foute pas de nos gueules aussi bien qu'avant.
Le génie paradoxal de la franchise est mort, en toute franchise !

P'is on t'annonce "Spirale: L'Héritage de Saw", et là on n'est pas là pour déconner on va tout révolutionner... avec intelligence évidemment...
Putain d'ta mère la raclure de bidets, les fans ont les ovaires qui explosent de bonheur: Ils vont forcément tenir compte des critiques sur le précédent !

P'is on t'annonce y'a Chris Rock...
Booooon... ... Ok, why not ?
J'ai jamais aimé c't'acteur, je l'ai toujours trouvé à chier. Je ne supporte pas ces pseudo-comiques qui pensent que beugler, gesticuler et grimacer comme des abrutis les fait atteindre les sommets du comique (Ok, y'a Jim Carrey, mais lui il a du talent quoi...). Je l'ai absolument détesté à en casser ma télé dans "L'Arme Fatale 4" dont il est le gros point noir et qui dévisage un film qui déjà n'avait pas besoin de ça.
Après... c'est épidermique !

Mais bon, Chris Rock dans "Spiral" en flic ?
Why not... Il a vieillit, sur les photos il a un visage buriné et tourmenté, et avec l'âge on se pose et apprend à être moins superficiel. Et sur les photos promos, ça le fait bien finalement.
Alors why not ??

Puis on voit le film qui a déjà mauvaise réputation, surtout à cause de lui. Mais on se dit "comme moi ils savent que c'est un acteur de merde, un bouffon gesticulateur, mais contrairement à moi ils ne tiennent pas compte du fait qu'avec l'âge... Bref c'est hypocrite tout ça !"
Et bien non, malheureusement non, c'est une catastrophe !!!

Chris Rock est en roue libre comme dans ses précédentes merdes auto-satisfaites, déséquilibre totalement l'ambiance du film entre ses "postures" où il se regarde jouer péniblement le 'tough guy', et d'autres moments où il ne peut pas s'empêcher de jouer les comiques pas drôles comme il le fait si bien (/mal, mais mal c'est bien pour lui) depuis ses débuts. Par exemple l'horrible scène où il parle à un gars à la fenêtre de son immeuble avant d'aller l'interroger...
Il est nul, c'est épouvantable quoi, c'est ce qui fait le plus peur dans le film en fait.

Le scénario qui aurait pu être bon se vautre dans les facilités et la caricature, et fait la grosse erreur de révéler à son insu l'identité du tueur, puisque c'est le seul mort officiel qu'on n'a pas vu se faire achever.
Sinon il est peu surprenant et linéaire, et son faux twist étant éventé, il ne reste pas grand chose.
Les meurtres ?
Du foutage de gueule absolu !
Y'en a que trois, seul le premier, avec le train, est vraiment "marrant" (faut avouer !). Et chacun est expédié vitesse Grand V. Là où avant ça se tirait en longueur et sadisme putassier, avec un faux suspense "va-t-il s'en sortir ?" là c'est expédié à toute vitesse ! Déjà que y'en a jamais eu aussi peu...

Parlons maintenant de Samuel L. Jackson, acteur qui y'a des années (et des années... et des années...) était vraiment cool, en dégageait grave, mais à qui on l'a trop dit, au point que maintenant il est devenu nul à force de se caricaturer.
Pas génial dans Star Wars, il est insupportable dans les Marvels en jouant un Nick plus Pourri que Fury, le gars "à qui on ne la fait pas et qui a toujours un coup d'avance et est cool grave dément"... sauf qu'en fait sinistrement ringard.
Même chose dans "Spiral", il est pathétique de coolattitude surjouée et dynamite un personnage déjà idiot et mal écrit.
Je crois que c'est pas le bon Jackson qui a définitivement quitté la scène y'a quelques années.

Je saluerais tout de même l'excellente interprétation de celui qui joue le tueur, sympathique quand on le découvre, et ensuite très convaincant en pur salopard bien cassé de la tête !

Pour le reste... Pfffffffff, le réalisateur mérite bien son nom...
Passée la déception, deux abominables erreurs de casting, et un film qui veut presque passer tout public en ignorant ce qui faisait le seul intérêt de la franchise (le gore et la bêtise prétentieuse... quoi qu'ici ça ne manque pas de bêtise prétentieuse quand même, mais les twists foireux sont pas aussi jouissivement foireux qu'avant - comprenez "surprenants et délicieusement crétins et impossibles"), y'a quelques moments qui restent bons, en dehors des rares meurtres, y'a des passages réussis artistiquement, visuellement, en terme d'ambiance ou même d'idées... mais c'est tellement bâclé et bancal...

Le film le plus nul de la franchise, le côté jouissif en moins, a été un énorme succès.
Alors, le prochain pour les moins de 10 ans avec Mimi Mathy en détective hardboiled, Jango Edwards dans le rôle du tueur, et Jean-Luc Azoulay au scénar ?

4.33333

Publié le 21 Septembre 2021

L'Été de la Peur

L'Été de la Peur

Ça fait quarante ans que je revois régulièrement ce téléfilm. Une fois tous les dix ans à peu près, ça doit être la quatrième fois que je le vois.
A chaque fois j'ai été terriblement déçu, pourtant allez savoir pourquoi, à chaque nouvelle décennie j'ai envie de lui redonner une chance.
Peut-être parce que Wes Craven est derrière tout ça, ou que Linda Blair est attachante, ou que cette daube a un charme paradoxal ensorcelant (le design ringue de la méchante à la toute fin à grands renforts de grimaces et d'effets télévisuels très... télévisuels)...

Pourtant que j'ai 10 ans, ou maintenant 50, je reviens sur le même constat: c'est mou, complètement prévisible et linéaire, avec trop peu de "scènes chocs" qui en plus sont toutes pourraves, et des dialogues convenus et redondants.
Pourtant dans 10 ans je serais peut-être assez con pour avoir envie de le revoir, comme j'ai eu réellement envie de le revoir hier soir, alors que ce nanar télévisuel ne le mérite pas.

Quid de Wes Craven ?
On saurait pas que c'est lui derrière la caméra, on ne s'en douterait pas. Tout est horriblement formaté "télé" à tous points de vue, et jamais on ne voit le talent du (parfois) maître de l'horreur et de son imagination débridée. Aucune personnalité dans la mise en scène, un pur "produit" télévisuel que n'importe quel réalisateur... que n'importe quel technicien aurait tourné pareil.

C'est bien dommage, car même si l'histoire est classique, vue et revue (une personne qui intègre une famille, qui a l'air gentille mais ne l'est pas du tout, et seule l'héroïne le réalise), y'avait quelque chose à en faire. Mais on n'est pas encore à une époque où la télé "ose", alors c'est de l'horreur qui n'est horrible que par son manque d'originalité et sa suggestion paresseuse... et la coiffure de Linda Blair.

Linda Blair est excellente, Lee Purcell dans le rôle de la diaboliquement nanarde méchante sorcière l'est aussi, et on découvre l'encore débutante (et belle à tomber) Fran Drescher, bien avant qu'elle soit la vedette de "Une nounou d'enfer", sitcom naZissime de 6 saisons de 1993 à 1999 (qui n'enlève rien à l'énorme talent humoristique de cette actrice), dont l'immense succès m'étonne encore... quoique, finalement vu le niveau de la "famille parfaite" dans notre société, pas tant que ça...

Par contre les personnages, c'est autre chose.
Des caricatures, ou des "utilités" pour un scénario qui avance péniblement à pas formatés.
Autant Linda Blair est attachante dans son interprétation, autant son personnage Rachel Bryant est profondément stupide:
Elle va cacher un gris-gris de la sorcière dans son lit pour le conserver comme preuve, mais se le fait piquer. Elle parvient à dérober un deuxième objet à la sorcière de fêtes foraines... elle le recache dans son lit. A votre avis il se passe quoi ?
Elle va voir la sorcière et lui dit qu'elle sait, et lui dit qui va lui permettre de le prouver.
Non mais franchement quoi, vous auriez une sorcière chez vous, vous lui diriez tout sachant qu'après elle serait 10 fois plus agressive contre vous avec des pouvoirs qui vous dépasse, ou bien vous la joueriez discret en cherche un moyen de la confondre à son insu ?
Et vous lui diriez qui est votre allié potentiel, sachant qu'avec ses gris-gris elle peut le tuer à distance ?
Non mais franchement quoi, elle est trop conne !

Et la sorcière ? Ok elle est méchante et manipulatrice.
Mais c'est quoi ses motivations ? C'est quoi son intérêt ? Elle a buté un couple et sa fille, et se fait passer pour la fille afin de débarquer chez sa pseudo-tante, ATTENTION SPOILER !, Oh merde, j'ai marqué spoiler après, trop tard. Je vous ai tout gâché, on s'y attend tellement pas. DéZolé !
Et pourquoi elle se fait passer pour la nièce et fait du mal à tout le monde ? Elle y gagne quoi d'intégrer ce nouveau foyer et le détruire ?
Ça lui sert à quoi d'être là quand on y réfléchit ??
Ben à rien... comme le film !

Les éléments censés disséminer le suspense et montrer (sous-entendre, on voit pas grand chose hein !) sont pourris, vot' gamin de 10 ans peut confectionner ça dans le garage de papi.
Vous vous dites "Les p'tits coquins, ils ont tout gardé pour la fin, ils ont mis tout le budget dans un climax de fou, ça va chier des bulles carrées !".
Ils y ont effectivement mis tout le budget du film.
Wes Craven est allé avec s'acheter un paquet de clopes, et avec la monnaie qu'on lui a rendue il a tourné le climax final "de-la-mort-qui-tue".

Tournage dans les chiottes au fond du jardin de mamie aménagées en chambre de développement de photos (on est fin '70 pour ceux qui ne savent même pas que ça a existé), mur en carton, effets de lumières en contre-champs à grand renfort de fumée cache-misère, bruitages prout-prout et grimaces constipées, puis course-poursuite en voiture à peu près correcte (la sorcière à oublié son balais dans la baraque précédente) avec la méchante qui a les yeux rouges parce qu'elle a oublié de retirer ses lentilles pour Halloween, alors que tout le monde le sait, faut pas garder des lentilles trop longtemps sinon ça fatigue les yeux... Ah pardon, c'était pas des lentilles, c'est ses yeux diaboliques... Putain d'sa mère, chuis con ! DéZoulé, j'aaah pas tout compris sur le moment du qu'est s'qui s'passe de l'histoire présente...

Sinon comme dans tout bon (/mauvais) nanar formaté et sans la moindre imagination, on a droit à la sempiternelle fin "c'est fini mais c'est pas fini". Troooop fort, vous m'avez encore grave cueillis les gars !

Pourquoi j'ai mis 5/10 et pas nettement moins ?
J'en sais rien, la sorcière a peut-être réellement des pouvoirs...

[Bon, Lee, maintenant rends ses lentilles à ton petit frère, il pleure et il a pas fini de faire des farces aux voisins !]

4.64286

Publié le 20 Septembre 2021

Le Magnifique

Le Magnifique

Je respecte parfaitement ton point de vue cher Fab-4, même si il est quelque peu différent du mien, je respecte.
MAIS PUTAIN J'VAIS TE TUER, ET AVANT TE FAIRE MACHONNER LES COUILLES PAR UN REQUIN ÉDENTÉ !!!!!!!!
Arrrgggggh, Le Magnifique, de tous les films de Bébel, c'est juste MON PRÉFÉRÉ, il me fait pisser de rire, Bébel est... Magnifique, juste à crever de rire !!!
Bébel's rules, Bébel Président !!!!!!!!!!!!!!!!!

Bon t'attendais un truc sérieux, mais dès le départ c'est tout le contraire, le concept même du Magnifique repose sur le fait de se foutre totalement de la gueule de ces films d'espionnages ringards et ridicules à leur insu, à force de présenter comme des héros, des cakes rouleurs de mécaniques.

Moi j'vois ça comme un cartoon non-stop, ce qui fait que pour moi l'interprétation outrancière de Belmondo est juste parfaite.
Il extériorise parfaitement la ringardise bouillonnante de "cons qui s'ignorent" comme les James Bond-mou, OSS 117-triple0-dans-la-tête, SAS-mon-cul et autres narcisses plus risibles qu'impressionnants.

Pour moi le désopilant "Alors heureuse ?" que Bob Ring... Saint-Clar balance à sa nouvelle conquête plus comme une réponse évidente que comme une question, et qui en fait s'en fout du plaisir de sa partenaire, car il n'attend que des compliments sur sa virilité de bovin atrophié; résume absolument tout !!!
Ainsi que la suite quand il est blessé dans son orgueil sans recul quand il ne reçoit qu'un "Mouais!" vaguement convaincu, et se met à déraper comme un gamin.
"Tu m'provoques ?!??". Le gros ringue toujours près à se battre pour de l'insignifiant, et une reconnaissance très paradoxale... Lol !

Pour moi, toutes les exagérations que Belmondo extériorise sans complexe, c'est toute la réalité de la connerie bouillonnante et décomplexée qui imprègne chaque parcelle interne de ces espions en carton, qui ne sont eux-mêmes que des caricatures grotesques, presqu'inhumaines à force d'être binaires et auto-centrées.
Et que ce personnage aussi haut-en-couleurs que bas-du-front soit issu de l'imagination d'un loser no-life à l'opposé de lui, ne fait que de renforcer sa seule réalité: la poudre-aux-yeux.

En tout cas pour moi ce film est gigantesque, et je n'ai de cesse de mourir de rire dès que je le revoie, à chaque fois je n'suis plus étanche !
Avec OSS 117, Jean Dujardin va plus dans la ringardise "toute en subtilité" (si on veut), mais la démarche de Belmondo de pousser ça jusqu'au cartoon pour moi fonctionne parfaitement également, car elle correspond finalement visuellement parfaitement à la débilité qui gesticule et hurle dans chaque cellule des ces héros-zéros.

[T'as jamais pris les pitreries d'un James Bond au sérieux, rassure-moi ? :)]

[Aldo Maccione est ringard pour de vrai, lui !]

8.33333

Publié le 19 Septembre 2021

Malignant

Malignant

Contrairement à Geoffrey (mon ami, mon frère, mon maître à penser, mon Doudou à mouâ), j'aurai un avis moins "déçu".
Moi z'aussi j'aime beaucoup le cinéma de James Wan, que je trouve hyper intellectuel ! :)
Mais je ne l'ai pas regardé de la même manière, avec les mêmes exigences.
Je pense que Geoffrey l'a regardé sous un angle "réaliste" (légitime), moi juste en tant que divertissement.

Car tout le problème du film, et qu'il se fasse autant démonter sur le net, provient de là.
Si on le regarde sous un angle rigoureux en terme de logique, on ne peut que rejoindre Geoffrey, Ecran Large (sur YouTube), et bon nombres d'autres "déçus" qui n'aiment pas être pris pour des cons, mais qui savent quand même se marrer devant un spectacle qui dépote.
Si on regarde juste le divertissement en poussant le curseur "suspension d'incrédulité" au maximum, ce film est juste un pur bonheur, d'où mon 9/10 qui peut paraître très exagéré pour certains.

La mise en scène est superbe, hyper inventive, avec des images magnifiques. L'action est fabuleuse (je retiens particulièrement la course poursuite entre le policier et le tueur, et la séquence du commissariat dans la prison de femmes), le concept et le look du tueur sont absolument géniaux - dignes de devenir iconiques comme un Freddy ou un Jason -, des FX très sympas et du gore bien dégueulasse qui ravie les pupilles. Les acteurs sont très bons, et l'histoire... bien fun.

MAIS, deux choses pêchent.
La première, la plus grave et la plus embarrassante, et qui pourtant aurait pu facilement être évitée: la crédibilité de l'ensemble.
Pour moi tout va bien jusqu'à la révélation de la nature du tueur. Avant on ne sait pas trop si on est dans un film fantastique ou pas, et donc ce dont on est en droit de gober.
Malheureusement l'angle totalement réaliste donné à la nature du tueur - comprenez qui "pourrait" exister dans notre monde réel - anéanti toute la crédibilité de ce qu'on voit à l'écran.
Comment peut-il avoir cette force et cette vitesse avec le corps dont il dispose ? Comment peut-il transcender et "malmener" ainsi les limites normales d'un corps humain à ce point ? Comment peut-il grimper sur les murs ? Comment peut-il agir sur l'électricité ? Pourquoi en fait, quel rapport avec ce qu'il est ? Etc., etc...

Contrairement à Geoffrey, je ne suis pas gêné par ses déplacements "à la Matrix", au contraire, J'ADORE !!
Par contre je suis gêné par le fait que c'est impossible tel qu'est défini le personnage.
Pourtant y'avait un moyen très simple d'éviter cela, en gardant quasiment le même scénario: lui donner une dimension surnaturelle.
Si on se marre à fond devant les conneries que l'on voit à l'écran mais qu'on n'y croit pas une seconde, c'est parce que la révélation autour du tueur s'articule sur des explications "biologiques" qui se veulent naturelles. Mais si à la place tout en gardant le concept du personnage on avait introduit une dimension surnaturelle, une malédiction, un démon, ..., quelque chose qui justifie les prouesses que l'on voit à l'écran, tout fonctionnerait bien en fait. Le scénario ne serait pas ridicule parce qu'on se dirait "oui ça il peut le faire car « ta gueule c'est surnaturel ! »".
C'est dommage, car pour moi c'est seulement à ces quelques ajustements que le film serait passé du nanar hyper jouissif, à l'excellent film fantastique !

La deuxième chose qui pêche est la toute fin.
Après une séquence du calibre du commissariat, il faut surenchérir dans le final, sinon le soufflet retombe. Là, même si c'est prenant, c'est pas assez spectaculaire comme climax après une séquence du niveau de ce qu'on a vu juste avant. Et puis ça se termine, c'est gnan-gnan quoi...

Donc en fait je rejoindrais totalement l'ami Geoff, 1. parce qu'il est beau, 2. parce que j'aime ses romans, 3. si j'avais regardé le film sous son angle "réaliste".
Mais regardé en tant que pur divertissement, j'avoue j'ai bandé comme un mulet ! Ça m'a fait plus d'effet qu'une boîte de Viagra !!
Par contre je suis déçu de la négligence du scénario qui aurait pu devenir crédible avec quelques ajustements faciles sur l'origine du personnage.

En tout cas, pour moi ce tueur est vraiment très très charismatique, et j'espère qu'il y aura des suites, car il est digne d'engendrer une franchise !!!
Mais comme pour Jason à partir du 6ème opus, il faut absolument lui donner une dimension surnaturelle pour qu'il soit "crédible" dans son univers...

[Sinon aux prochaines présidentielles en 2022, je vote Geoffrey.
Il a prouvé sa valeur depuis des années sur horreur.net, il est temps qu'il passe un cran au-dessus avec plus de responsabilité. Et moi je veux être nommé Ministre du Nanar, Geoff !]

8

Publié le 18 Septembre 2021

Mutant

Mutant

... bon maintenant, même si June Chadwick (la seconde de Diana dans la série "V") ne rechigne pas à être à oilpe, on voit pas la chattoune, ce qui nuit quand même à la qualité du scénario. J'y vois là un manque de rigueur et d'investissement dans le personnage embarrassants, voire un certain manque de professionnalisme. C'est pour ça que je n'ai pas mis 10/10.
Par contre la ravissante Dawn Dunlap, qu'on a vue dans... euuh, et daaans... ... bref on s'en fout, elle est bien à poil, de dos, de face, partout. Et c'est un gage de qualité !

Bien, après avoir analysé les moments clefs du scénario, voyons le reste.
'Mutant' est un nanar à petit budget, mais un nanar grave fun et divertissant, et hyper intellectuel !
J'ai vu le Director's Cut (5 mn de plus que la version cinéma) donc ce qui suit ne parle que de cette version sans tenir compte de la version salles.

Le film est méga gore, remplis de plans vraiment dégueulasses particulièrement bien faits et hyper jouissifs.
Le scénario est d'une connerie sans nom, et particulièrement les personnages qui agissent parfois avec une stupidité crasse qui fait qu'ils méritent de mourir en fait.
Le top du top est quand une des filles essaie de communiquer avec le monstre via un ordinateur.
Elle lui demande "Peut-on coexister ?", la bestiole lui répond "Ne bougez pas et attendez la réponse".
Cette conne ne bouge pas et attend donc, tandis que la bestiole descend lentement vers elle... et l'empale !!
HI-LA-RANT !!!! Elle l'a eu sa réponse, mais qu'est-ce qu'elle est con putain !
Elle avait un beau cul qui jouait super bien la comédie, mais elle méritait la mort. Trop conne.

Les autres persos sont à peu près tous aussi malins.
Et comme les scènes de nus gratuites, c'est un gage de qualité pour un nanar !

Le film a de bons décors et de belles lumières, un super stremon qui dispose d'excellents demeurés à boulotter quand il a un petit creux, et tout est bien rythmé.
Il souffre néanmoins d'un petit coup de mou vers le milieu, mais se rattrape bien par la suite.

Fox Harris, l'acteur qui joue le Dr. Cal Timbergen, joue comme un pied, mais est un vrai bonheur tellement il en fait trop et est finalement très drôle.
Le sort sera cynique avec lui car alors qu'il déclare (son personnage) qu'il a un cancer, une grosse tumeur incurable, il ne sait pas que peu d'années plus tard (en 1989), il décèdera à cause de ça. RIP donc, l'ami.

Pour revenir à des morts plus joyeuses, celles du film sont vraiment dégueues et hyper funs. Tout comme nous la bestiole adore les cons, et les bouffe avec gourmandise.

Pour seulement 1 000 000 $ c'est vraiment du super boulot, bien plus divertissant que bon nombre de merdes qui ont coûté 10 fois, voire 100 fois plus.

Ce petit bijou produit par Roger Corman et sorti en 1982, a un charme fou, et je conseille vivement le Blu-Ray qui vient de sortir et qui contient le précieux Director's Cut !!!!

[Pour info, Comparaison entre les deux versions (anglais):
https://www.movie-censorship.com/report.php?ID=247186 ]

5

Publié le 15 Septembre 2021

I Am Vengeance: Retaliation

I Am Vengeance: Retaliation

... mais genre pas du tout quoi !

Le retour tant attendu (!) de notre Prix Nobel de la foire au jambon.
Cette suite est nettement meilleure que le premier film.

Plus d'action, bien mieux mise en scène, ça dépote gravissime !

Stu Bennett avec son charisme de bovin reproducteur inonde toujours aussi bien l'écran, et est flanqué de deux nanas qu'il ne faut pas emmerder, car en plus d'être belles, elles castagnent comme des déesses.

Le scénario est toujours écrit sur un coin de table un soir de beuverie entre deux tâches de vin, mais le réalisateur/scénariste a appris de ses erreurs sur le premier film, non pas à écrire - n'en demandons pas trop -, mais plutôt à ne pas écrire.
C'est-à-dire plus de tunnels de dialogues stupides et redondants, mais des tirades de "mecs qui assurent et ont tout compris" (et de filles, mais c'est des mecs aussi), et de l'action, de l'action et de l'action.

Le niveau de connerie de l'ensemble est assez surpuissant, notamment grâce à des personnages dont le QI ferait honte à une poule.
Donc cela donne des séquences savoureuses de gars "qui gèrent grave" avec l'œil vif d'un poisson mort sur un étalage de marché.
Et puis de l'action, de l'action et de l'action.

Le casting est assez fabuleux, avec des têtes qui feraient passer François Pignon pour un intellectuel.
Ma préférence allant à Joe Egan dans le rôle shakespearien de Gunnar, qui a une pure tronche de demeuré quasiment irracontable. Mais à un point, c'est juste fascinant.
Dommage que son évident génie soit aussi peu exploité, on ressent un grand gâchis de potentiel.

Vinnie Jones dans le rôle du méchant pas gentil du tout et très très méchant (et qui a des couilles !) fait le job.
On sent qu'il s'en tape un peu de cette production pour retardés du bulbe, mais qu'en même temps il a envie de s'amuser. Donc il alterne entre le premier degré et un certain décalage ironique (ta mère. Running gag: voir critique du film précédent).

Le film accumule les illogismes dans les comportements de ses personnages avec un sens de l'incompétente qui force le respect.
Ainsi, t'as un méchant "impitoyable" qui après avoir retrouvé ses potes bercés trop près du mur, se contente de faire prisonnier le héros au lieu de le buter direct pour éviter toute menace ultérieure.
Le zér... le héros, qui pourtant n'hésite pas à buter tout ce qui bouge, fout une branlée monumentale à ses geôliers, mais n'en bute qu'un seul pour faire un peu joli quand même, et épargne les autres alors que fatalement cela implique qu'ils reviennent plus tard essayer de lui faire la peau.

Après avoir renversé la voiture du "héros" pour récupérer leur chef qui s'est fait recapturer, les sbires ne le butent toujours pas alors qu'il est pourtant à moitié inconscient, pour ensuite plus tard chercher à le faire.
Vinnie Jones sauve la blonde qui pourtant est là pour le coller en prison, alors qu'elle est sur le point de se faire achever, on sait pas pourquoi... pour ensuite demander 10 mn plus tard à un de ses sbires d'essayer de la buter. ...

... ?!?...
Voilà.
Je sais, si on butait les héros ou les méchants tout de suite y'aurait plus de film, mais bon sang, pour ce faire ne créez pas des situations aussi peu plausibles, même dans un film de cons !

Il faut reconnaître que les scènes d'affrontement sont souvent superbement chorégraphiées et bien mises en valeur, et si Stu Bennett et Vinnie Jones se contentent de se battre comme des animaux enragés, les deux filles ont de réelles compétences martiales et donnent de très belles performances.

Le film est régulièrement parsemé d'un humour bienvenu, que je ne qualifierais pas de subtil, mais de suffisamment discret et équilibré pour être agréable et efficace.
Sinon, de l'action, de l'action et de l'action.

Bref, un film à ne réserver qu'à l'élite intellectuelle.
Seuls de joyeux boute-en-trains comme Daniel Toscan du Plantier ou Henri Chapier sauront apprécier à sa juste valeur ce met charmant et honorer son statut d'œuvre essentielle pour l'esprit.
Mais si on est dans le move, y'a de l'action, de l'action et de l'action. C'est du pur fun tout en finesse et on ne s'emmerde jamais !

Voilà, donc je reCONmande !!!

7

Publié le 13 Septembre 2021

Vengeance

Vengeance

L'affiche est alléchante.
D'emblée on voit que le gars est hyper intellectuel et qu'il a forcément dû faire de longues études, et puis y'a les prix remportés censés être gage de qualité...

Seulement, à part Le Journal de Mickey, le mec il a pas dû lire grand chose, et les prix ont dû être décernés à la foire au boudin entre deux beuveries, pendant un concours de pets...

L'action soi-disant trépidante se fait souvent sérieusement attendre entre des tunnels de dialogues mal branlés et redondants.

Si l'ensemble fait très amateur à certains moments, d'autres sont néanmoins nettement plus efficaces.
Les quelques scènes d'action sont réellement hard-boiled, même si cette putain et insupportable caméra à l'épaule vous viole les yeux régulièrement, certains plans montés envoient bien le pâté.

Les acteurs ne sont pas si mauvais, mais les comportements de certains personnages sont parfois tellement incohérents et les dialogues à peine dignes d'un premier jet, que ça gâche sérieusement la performance de certains dont on ressent pourtant de véritables capacités (la sidekick "drôle" pas drôle, par ex.).

Gary Daniel, même s'il joue correctement son rôle de salaud, est méconnaissable et loin d'être aussi impressionnant que dans ses jeunes années.

Quant au héros-Zéro-hyper-grave-badass joué par le catcheur britannique (ta mère) Stu Benêt... pardon, Bennett... comment dire... Il fait le job sans le faire.
Difficile à expliquer, mais il a la bonne tête de vainqueur pour tenir le rôle malgré un jeu totalement monolithique.
Il a l'air complètement demeuré, mais avec sa tronche binaire "pas content / vraiment pas content" et sa voix hyper grave, il dégage un truc indéniable.

En fait si le film est pénible par moments malgré de bons passages, c'est parce qu'il n'est pas assez bien écrit pour se permettre 93 mn avec si peu de véritable action.
Fallait donner un bon coup de ciseau dans les dialogues redondants, avec 1/4h de moins, le film, bien que sérieusement imbécile, gagnerait vraiment en efficacité.

La musique électronique (ta mère... Ah bon, je l'ai déjà faite ?) de Greenhaus est excellente (et dispo en download) mais colle mal aux séquences.
On n'a vraiment pas la sensation d'une musique composée en fonction de ce qui se passe à l'écran, mais de morceaux d'ambiance, composés à part, qui sont collés d'une traite à chaque séquence.
Ça se ressent vraiment pendant les séquences d'action.

Voilà, à voir avec la touche 'accélérer' sous le doigt (que j'ai eu le courage de ne pas utiliser pour être juste dans ma critique), une roteuse à la main, et l'autre caltée dans le slibard pour varier les odeurs...

5

Publié le 11 Septembre 2021

Les Chiens

Les Chiens

Un film qui cherche à dénoncer une société qui ne sait trouver que de fausses bonnes solutions (comme souvent !).
Et il y parvient plutôt bien, en sachant donnant un caractère nuancé à ses personnages principaux, dans une situation qui l'est moins.

Ici, ce sont des chiens pour répondre à la violence par la violence.
Des chiens pour se protéger des délinquants, qui eux finissent par se trouver sans protection, avec les dérives que ça implique.

Je comprends le propos, et le soutiens jusqu'à un certain point.
Maintenant, je dois avouer "jusqu'à un un certain point" seulement. Car si il faut une bonne mesure, voir un enculé de violeur en série se faire bouffer les couilles par un chien fou de rage est un pur délice pour moi.
Et entendre le (trop ?) gentil médecin (Victor Lanoux vraiment très bon) s'indigner, me gave plus qu'autre chose. On ne me fera pas passer ce putain de violeur pour une victime !

Gérard Depardieu se voit offrir un rôle très intéressant, qu'il interprète avec beaucoup de talent et subtilité.
Là où on aurait pu en faire juste un gros con sanguinaire et caricatural, malgré ses instincts "bestiaux", il garde un capital sympathie grâce à l'amour fusionnel qu'il partage avec sa chienne, sa fascination pour les chiens en général, même si ses exigences et son côté impitoyable pour les plus faibles d'entre eux est embarrassante et rappelle ce qu'il est vraiment.

Le film est bon, très bon.
Lent au départ, puis s'accélère vers la fin.
La poursuite d'un jeune par une meute de chien dans le dernier quart d'heure est filmée de manière particulièrement efficace avec des travelings épatants.

Nicole Calfan est absolument craquante, et je mets quiconque au défi de ne pas tomber à la renverse, la langue pendante, en voyant cette séquence où elle est nue de dos (mon Dieu quel merveilleux popotin, j'y passerai bien mes vacances !!!) tandis que son chien l'observe avec les yeux qui brillent (pour de vrai, ce reflet dans ses yeux est à mon avis voulu par le réalisateur. Lol) !

Par contre, si l’ensemble du film est stimulant, il est regrettable que le scénario ne soit pas mieux construit, avec par exemple une progression plus sournoise de la violence.

La fin est juste inéluctable, et à nouveau mise en scène de manière énergique et spectaculaire.

Un grande chose me dérange particulièrement néanmoins:
Comment donc ont été traités les chiens pendant le tournage ?
Deux séquences, très convaincantes, le sont trop à mon goût:
Celle où un chien empaqueté comme un jambon se débat et gémit de peur, et celle où des pétards explosent juste à côté d'un groupe de chiens.
Je me demande bien comment ça a été tourné pour que ce soit aussi "réussi", et cela me dérange beaucoup.
Car on peut me raconter toutes les conneries du monde sur le respect animal sur les tournages, n'empêche que sur la première scène où le chien est empaqueté et suspendu pour de vrai, à mon avis il fait pas semblant d'être affolé; et sur la seconde, les pétards explosent parfois vraiment juste à côté des chiens...
AUCUN FILM ne mérite qu'on brutalise ou tourmente des animaux, et je terminerai là-dessus !!!

8/10 pour la qualité artistique.
6/10 à cause du goût amer que me laisse les conditions de tournage que j'imagine, j'espère à tord.

8

Publié le 7 Septembre 2021

Serial Blogueuse

Serial Blogueuse

Un film très divertissant, à l'humour bien noir et aux situations qu'on a plaisir à voir dégénérer.
Cette victime des blogs idiots et autres Twitter pour demeurés qui refont le monde cachés derrière leurs ordis, règle ses compte de belle manière.

Le film est bien rythmé, avec de bonnes idées, mais qu'il ne parvient pas toujours à faire aboutir.

Le plus gros défaut du film est son manque de crédibilité à mesure que le film avance.
Difficile de croire, vu le manque de précautions dont elle fait preuve et le bordel qu'elle laisse à chaque fois, que notre amie Femke ne se fasse jamais choper par la police.
Et surtout, certains personnages importants, ont des comportements complètement abberants, particulièrement vers la fin.

Alors si vous êtes pointilleux sur la crédibilité, vous allez aimer le début, et détester de plus en plus, jusqu'au dernier quart d'heure où vous allez vous prendre la tête dans les mains tellement des personnages (la fille et l'amant de l'héroïne) réagissent n'importe comment, jusqu'à un final provocateur mais difficile à croire.

Mais si vous mettez une extension à votre "suspension d'incrédulité", vous allez bien vous marrer, d'autant qu'en plus c'est très bien joué !!

Reste une dénonciation féroce des réseaux sociaux, et des lâches qui les gangrènent.
L'arrivisme de pseudos-journalistes de torchons à scandales, qui ne sont en fait que des vautours bêtes et cyniques, est également très justement pointé du doigt... un bon doigt d'honneur !

8/10 pour le plaisir, 5/10 pour la rigueur scénaristique.

8

Publié le 6 Septembre 2021

Shark Week

Shark Week

C'est assez sidérant de voir un film aussi lamentable.
Certes c'est un film à très petit budget, mais il parvient tellement à être en-dessous de ses homologues fauchés, qu'on ne peut qu'admirer l'incompétence globale qui a permis cette chose.

Le pitch de départ pouvait amener du fun à défaut d'originalité, mais c'est terriblement mal écrit et dialogué.
Et les illogismes et comportements ineptes sont en cascade.
La mise en scène est consternante, et le tout monté à la truelle, en semblant prendre un malin plaisir (espérons, parce que si c'est involontaire, on dépasse l'incompétence pour arriver à la stupidité) à bien mettre en valeur les crasses scénaristiques et bourdes visuelles.

Y'a tellement de séquences grotesques qui ne fonctionnent pas.
Celle du champs de mine est un cas d'école où un gars s'échappe d'une mine anti-personnel juste en courant très vite, les autres qui se déclenchent toutes seules, et le groupe qui marchait au ralenti pour les éviter qui se met à courir sans se faire exploser par une seule... Et que dire de la fin du film qui va dans l'illogisme inverse en montrant une fille piégée par une mine, qui explose alors qu'elle n'a pas du tout bougé.
En autres conneries à gogo parsèment cette chose qui n'est un film que de par le nom...

L'interprétation générale va du très passable au nullissime.
Seul Patrick Bergin parvient sauver la face avec une interprétation assez savoureuse.

Mais la personne qui retient le plus l'attention dans tout ça, c'est bien Yancy Butler, dont talent et charisme ne cessent de baisser avec le temps qui passe, maintenant qu'elle est abonnée à un jeu de plus en plus crispé et aux grimaces caricaturales.
Le plus étonnant ici étant bien son physique. Ou plutôt ce qu'il est devenu. On connaît ses démêlées avec l'alcool et la drogue, mais là, bon sang c'est impossible de croire qu'elle avait autour de 41 ans durant le tournage tant elle fait très largement 10 ans de plus.
Juste incroyable !
Elle a une visage tellement marqué, abîmé, qu'on a peine à croire qu'elle ait pu être la si belle Witchblade 10 ans auparavant.
A sa première apparition, je me suis d'ailleurs demandé si c'était un maquillage à effet spécial (véridique) ! Mais non...
Ça et un jeu soit absent, soit surjoué, surexcité et grimaçant... Quelle déchéance !!
Etonnant qu'elle continue autant de tourner, même dans des merdes...

Les effets spéciaux sont vraiment tellement mauvais, qu'on ne parvient même plus en rire, on est plutôt embarrassé pour ceux qui les ont torchés et auront ça à présenter sur leur CV.
Le miracle technique là est d'être parvenu à descendre aussi bas en qualité visuelle.

Sinon quoi d'autre ?
Pffffffff, c'est même pas un film qui mérite d'être analysé tellement il est pitoyable et tellement il donne l'impression qu'on se fout de notre gueule par un manque de rigueur à tous niveaux.
Rarement le terme "torcher quelque chose" n'aura été aussi bien illustré par un film.
Au secours, c'est tellement nul !

Reconnaissons tout de même à cette daube qui ne parvient même pas à être involontairement drôle (c'est un navet donc, pas un délicieux nanar), la musique très plaisante de Chris Ridenhour qui gâche souvent son talent dans des merdes Asylum.

Voilà, je pense que même un jour de pluie avec une jambe cassée, on préfère regarder Derrick à la télé plutôt que ça.
Je vous ai fait envie ?

4.25

Publié le 1 Septembre 2021

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