Critiques spectateurs de Gory Freddy

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Black Widow

Black Widow

Que dire de ce film ?

Si on veut du divertissement, le film fait le job à fond, assez bien dosé, trépidant, spectaculaire, il fait le job largement.
Ça vaut un bon 8/10.

Si on se montre plus exigeant, et qu'au-delà du cinéma pop-corn à consommation immédiate, on attend un plat plus consistant et raffiné pour l'esprit, ça se gâte et pas mal de défauts pointent leur nez sans pour autant déshonorer le film.

Déjà on est dans un Blockbuster Marvel, et qui dit Daube Marvel - le terme scientifique pour qualifier leurs fresques grandioses -, dit scénarios écrits avec le cul mais qui en plus sont prétentieux (genre "Attention, on vous a pondu un truc 'ach'ment intelligent avec de la pioure émocheune vraie non simulée !") alors qu'ils sont caviardés de clichés, d'incohérences et hyper formatés.

On reste loin d'une purge scénaristique comme "Avengers: Endgame" (voir ma critique admirative sur le site légendaire horreur.net. Je sais pas si vous connaissez, je vous le conseille !), où la science est revue et corrigée par des singes alcoolisés, aussi doués que ma grand-mère de 102 ans l'est pour faire du patin à roulettes après une bonne cuite (Aaaaah, ce désormais mythique "Au lieu de propulser Scott dans le temps, on a propulsé le temps dans Scott !", qui donne une bonne idée du temps que le gars a dû passer à l'Université, et qui fait que l'on plaint ceux qui ont écrit les dialogues avec des bananes avariées d'être aussi demeurés, ainsi que le pauvre Scott qui doit avoir sacrément mal au cul depuis).
Mais bon, malgré de bonnes idées, des moments émouvants parfois très bien équilibrés, on a le droit aussi au lot de facilités et d'illogismes qui font la glorieuse marque de fabrique des derniers Marvel.

Qui dit Blockfucker Marvel, dit aussi super humour de-la-mort-qui-tue subtilement disséminé aux endroits où il ne faut pas, et particulièrement lourdingue à force d'être appuyé et étiré au lieu d'être "balancé l'air de rien" pour le rendre plus efficace et ne pas détruire le ton d'ensemble. Le redoutable "Spider-Man: Far From Home" est un cas d'école de "comment totalement détruire un script hyper prometteur" par de 'l'humour" (appelons-ça comme ça) looourd, pathétique et hors-propos qui gangrène tout un film, bien aidé par des personnages secondaires stupides, inutiles et très mal joués.
Heureusement dans "Black Widow", ce genre de faute de goût est rare, et l'humour bien présent fonctionne relativement bien, car il est généralement dosé sans excès et sans démolir le ton et le rythme d'une scène.
MAIS, on a le droit tout de même à une scène é-pou-van-ta-ble caviardée d'un humour aussi pesant que déplacé vu l'extrême importance émotionnelle du moment: les retrouvailles des deux filles et de leur père avec la mère. ... WtF ? Really ?!??
Non les gars c'est pas possible, vous pouvez pas faire de la sitcom bas-de-gamme sur une des séquences les plus importantes de tout le film et avec tout le passif émotionnel existant. Vous ne pouvez juste pas !
Si ? C'est la charte d'incompétence Marvel pour s'adresser à son public tel qu'il a été "étudié" par les conseillers en comm ? Ah... Bon...

Qui dit purge officiellement "formidable" de Marvel (de formidables purges en fait, mais chuuut, c'est officieux), dit de la bouillie numérique partout partout, tellement présente qu'au bout d'un moment on se croit dans un dessin animé. Dois-je reparler des dernières merdes cosmiques "géniales" de Marvel ?
Ici y'a pas trop d'abus. C'est souvent lisible et bien filmé et les FX ne donnent pas la nausée... Jusqu'à la fin, vraiment too much. Et c'est là qu'on peut (doit ?) faire une grande différence entre le divertissement et l'artistique.
La dernière grosse scène d'action en fout plein la vue, on s'emmerde pas une seconde et elle est longue et hyper spectaculaire. On en a pour notre argent y'a rien à dire.
Mais on n'y croit pas en fait, mais pas du tout, malgré tous les FX hors-de-prix qui font croire que..., la fameuse "suspension d'incrédulité" ne fonctionne plus, y'a rien à faire le cerveau te hurle à chaque instant "c'que tu vois c'est fake, c'est impossiiible !". Et là on n'est pas dans un Fast & Foirieusse qui a assumé ouvertement depuis longtemps le fait de montrer des conneries (un des personnages du 9 y fait même allusion dans une totale et savoureuse mise en abîme), là c'est censé être crédible et sérieux quoi...

Ce qui est vraiment gênant depuis plusieurs années et pas mal de daubes prétentieuses chez Marvel, c'est qu'on a vraiment l'impression que y'a au départ un excellent matériau de base, mais qu'après y'a des exécutifs dont le cerveau ne reçoit plus d'oxygène depuis longtemps tellement leurs cravates de branleurs sont trop serrées, qui rappellent régulièrement aux scénaristes et réalisateurs "N'oubliez pas que vous vous adressez à des crétins qui ne le savent pas. Alors faites semblant de leur parler intelligent pour les flatter, mais n'oubliez pas qu'il sont cons !".

Bon... "Bon" si j'ose dire...
Ça rend le film bancal et inégal qualitativement parlant... intellectuellement parlant.
Des moments très émouvants et bien gérés, et d'autres pour les cons qui aiment qu'on leur disent qu'ils sont intelligents. Le public tel qu'il est perçu par Marvel. A tort ou à raison ?
Vu le succès inquiétant et dithyrambique du dernier Spider-Man, dois-je dire ce que j'en pense ?

Donc si je ne me suis pas emmerdé une minute, je serait bien moins clément quant à la valeur artistique, et je mettrais tout de même un gentil et tolérant 6/10.

Une dernière chose, qui n'engage que moi, mais qui me gêne depuis que ce choix est fait depuis plusieurs films:
Scarlett Johansson est une grosse erreur de casting dans le rôle de La Veuve Noire. Elle peut prendre toute les postures qu'elle veut, les regards badass bien étudiés pour montrer qu'elle "gère sévère", pour moi ça ne le fait pas.
Le personnage est censé être une fille du bon côté, mais à très fort caractère, qu'il ne faut pas emmerder et qui t'emplâtre comme un rien si tu la taquines trop.
Scarlett Johansson est excellente dans d'autres rôles, mais là ça ne va pas du tout, elle fait trop gentille, elle n'est pas du tout impressionnante avec un charisme qui force le respect dès que tu la vois.
Ils l'ont engagée de toute évidence parce qu'elle est jolie et bankable. (Je veux bien d'elle dans une version porno de Black Widow, mais c'est tout. ... Quoi ? Ok Ok, je sors...)
Mais y'a d'autres filles "jolies et bankables" qui auraient plus fait l'affaire putain !
Pour moi l'idéal c'est Angelina Jolie ou Jennifer Garner. Trop âgées pour le rôle ? Oui ! Mais me dites pas que c'était impossible de trouver un fille comme elles plutôt que Scarlett Johansson qui fait "semblant de" au lieu d'être.
Elle se fait carrément voler la vedette par Florence Pugh, l'actrice qui joue sa sœur, putain. Elle ferait une meilleure Veuve qu'elle en fait, c'est aberrant quand même !

Bref, appréciez les bons moments "artistiques" qui restent nombreux et essayez de supporter qu'on vous "cause intelligent" en vous prenant pour des cons, et profitez à fond du spectacle qui lui est super réussi à défaut de s'adresser à des gens intelligents !
Vous êtes chez Marvel quoi...

7.66667

Publié le 27 Août 2021

Clérambard

Clérambard

Un film d'un autre temps, excellent dans sa première partie, percutante, drôle et cynique, qui ensuite sombre dans le n'importe quoi et l'ennui.

Quel dommage, la première partie était tellement prometteuse !
Ensuite Yves Robert accepte un grosse erreur scénaristique qui dévie de la pièce originale (qu'il reconnaîtra plus tard en interview) et qui enlève la magie de tout ce qu'on a vu auparavant, et chose plus grave, n'est pas cohérente avec la fin "miraculeuse".

Peu à peu le film perd de sa saveur et dévie dans la chronique sociale naïve et maladroite, avec des personnages qui concourent à celui qui sera le plus idiot.

La fin est malheureusement une succession de conneries et d'infâmes bondieuseries, qui enlève tout au ton délicieusement cynique et irrévérencieux qui donnait tellement de force au film, et créé une rupture de ton aussi désarçonnante que désagréable.

La seule constante de bout en bout est la qualité de l'interprétation de Philippe Noiret, aussi bon en salaud qu'en gentil, même s'il a un peu tendance à en faire des caisses.

Pour le reste, on a un peu deux films en un.
Un bon, puis un autre qui s'embourbe de plus en plus jusqu'à un fatras de foutaises religieuses à base de miracles tout pourris et de messages divins manichéens au possible.
Quel dommage, la première partie était tellement prometteuse !

6.5

Publié le 24 Août 2021

Kill 'em All

Kill 'em All

Un film étonnant, car il est à la fois bon et nul. Il peut passer du meilleur au pire en quelques instants.

Le scénario est bancal et assez convenu, mais structuré de manière très intéressante.
Un peu comme un script très bien commencé, mais pas du tout peaufiné.

Cela donne de régulières alternances entre des séquences très intéressantes avec d'autres particulièrement pénibles (l'interrogatoire essentiellement).

Autre chose étonnante, la nullité de la mise en scène de certaines séquences mixée avec un excellent montage.
Je m'explique:
Il faut souvent subir le principe de la caméra à l'épaule (techniquement, on pose la caméra sur la queue d'une vache, on crie "Action!" et on part pisser), "censé" dynamiser une séquence, alibi pratique pour les metteurs en scènes incompétents. Ce qui fait que de nombreux plans d'action sont juste horribles, illisibles et une souffrance pour les yeux, mais... très bien montés !
On sent en observant bien les enchaînements, très efficaces, que le monteur fait ce qu'il peut avec de la merde (le caméraman étant une vache donc), mais le fait remarquablement bien. Assez fascinant à regarder.
Ce qui fait par contre que quand des plans sont correctement filmés, on a le droit à des moments très sympas.

Jean-Claude Van Damme est vraiment très bon dans son rôle, par contre, Peter Stormare habituellement hyper charismatique, est étonnamment mauvais cette fois-ci.
Les autres acteurs... font le taf en ayant la gueule de l'emploi.

La fin en forme de double-twist est inepte.
Je ne l'avais pas vu venir, même si son principe fait partie des grands classiques des twists, car en fait elle est trop improbable.

Un film particulier, qui alterne souvent et parfois rapidement l'excellent avec le très mauvais... quand les deux ne sont pas mixés en même temps.

Une expérience surprenante et déroutante de trouver cela à la fois très bon et nul !!!
A vous de voir... ou pas...

6

Publié le 17 Août 2021

Le Dernier Mercenaire

Le Dernier Mercenaire

Pour moi un nouveau JCVD est toujours une bonne nouvelle, car contrairement à cette grosse baleine ringarde et égocentrée de Steven Seagal, Van Damme est hautement sympathique et se bonifie avec le temps.

Un film d'agent secret parodique ?
J'étais largement client, d'autant que l'ami Jean-Claude n'était pas à son coup d'essai avec l'auto-parodie, et c'est toujours jouissif.

Malheureusement, grosse déception, trop de défauts plombent le film:
Un mauvais scénario, une mise en scène peu inspirée, un film trop long qui aurait mieux fonctionné avec 20 bonnes minutes en moins, et pas mal de mauvais acteurs qui surjouent (ou sous-jouent pour les cachetonneurs)...

Le seul point fort est vraiment JCVD qui est vraiment très bon et vraiment amusant.
Alban Ivanov est toujours aussi drôle comme à son habitude mais mal servi par des dialogues écrits avec le cul, par contre Samir Decazza qui joue Archibald n'est vraiment pas bon, bien gênant quand on est le 2e rôle principal.

Assa Sylla, qui joue Dalila, fait le taf, sans grand génie ni nuance, de façon assez caricaturale en fait dans le trip pourrave de la djeun's de banlieue ziva, mais ça colle.

Des acteurs "célèbres" cachetonnent plus ou moins péniblement (Patrick Timsit, Eric Judor, Valérie Kapriski, Miou-Miou), et d'autres sont totalement à la ramasse (tous les autres en fait).
Nassim Lyes est exaspérant à toujours gueuler en se prenant pour Pacino dans Scarface. Ses apparitions se résument à ça. Je ne pense pas qu'il soit mauvais acteur, il fait ce qu'on lui a dit, sauf que ce qu'on lui a dit de faire est vraiment nul.

Philippe Morier-Genoud, le vioque qui joue le Général Hugo, est absolument très mauvais, atroce. Etonnant de voir sur imdb qu'il a pourtant une longue carrière tant il joue faux. Un faux pas ?

Le film est plus tourné sur la comédie (lourde et ratée) que sur l'action.
Quelques séquences de baston (rares) restent correctes voire bien sympas (celle à 1h05). Mais y'en a vraiment pas assez pour un film qui s'étire sur 1h50.
JCVD semble souvent doublé, pas que ce soit mal fait, mais beaucoup de plans ne montrent pas son visage. On lui pardonne, il sait nous divertir autrement désormais. Pas comme la grosse baleine...

Une baston d'anthologie: JCVD vs... Patrick Timsit.
Du caviard pour les amateurs d'arts martiaux !
Le pire c'est qu'il trouve le moyen de donner du fil à retordre à JCVD. Comme quoi on est bien dans une parodie.

Pour résumer, histoire naze, dialogues "drôles" pas drôles le plus souvent, acteurs bas-de-gamme à par notre cher Jean-Claude et Alban Ivanov, film trop long et fastidieux manquant d'action.
Heureusement que Van Damme est souvent là et ne cachetonne pas lui !!

A vous de voir... ou ne pas voir...

Sinon pour rester dans les fautes de goûts improbables, vous saviez que l'homme-cachalot va tourner une suite de "Nico" (Above the Law) ?
D'après imdb ce serait en pré-production.
Ça sent la parodie involontaire bien "What the Fuck ?" ça, ou j'm'y connais pas !
A moins qu'il ne perde deux/trois tonnes et passe plus son temps sur le set qu'en cuisines, je ne vois pas trop comment il pourra faire autrement que de nous faire hurler de rire, maintenant qu'il faut un treuil pour qu'il puisse lever une jambe sans s'tromper et des cascadeurs pour l'aider à ouvrir une porte.
Le rôle qui l'a révélé quand il était au top de sa forme, alors que maintenant il est aussi agile qu'un cachalot échoué sur une plage. Y'en a qui doutent de rien pourvu que y'ait du fric à ramasser...

5

Publié le 15 Août 2021

Sleepwalking in Suburbia

Sleepwalking in Suburbia

Un thriller psychologique remarquablement intéressant jusqu'à ses 10 dernières minutes, et particulièrement bien joué.

Les 10 dernières minutes sont bien plus contestables et constituent l'essentiel des critiques désastreuses que l'on peut voir sur le net, considérant que l'on sombre dans le n'importe quoi absolu qui fout en l'air tout le film et lui fait affront.

Ce n'est pas entièrement vrai à mon avis.
Il y a trois twists.
Le premier est crédible. Facile, arrangeant, mais crédible.
Le second, inattendu mais très difficile à avaler à cause de la manière dont le personnage concerné a été filmé durant tout le film. Ses réactions visibles avant ne vont pas avec ses intentions finales révélées.
Il aurait alors fallu supprimer au montage certaines choses et le rendre plus ambigu dans ses comportements.

Mais le troisième, pour le coup hyper méga inattendu mais qui semble sombrer dans le n'importe quoi absolu, voire l'impossible au regard de tout ce qu'on a vu, est pour moi juste une volonté de la fille de sauver sa peau en racontant des conneries pour décontenancer son agresseur et gagner du temps pour réagir. Ce n'est pas dit ouvertement, mais pour moi c'est ça.
Donc ce qui pourrait être perçu comme un 3e twist "de-la-mort-qui-tue" incroyablement foireux, n'en est pas un en fait je pense.
D'ailleurs, contrairement aux deux autres, ce n'est pas un fait visible, c'est juste ce qu'elle raconte...

Le réel problème est le second qui pourrait être crédible si il n'avait pas été aussi mal amené par le reste du film.
On dirait presque que ça été prévu au dernier moment après que l'essentiel ait déjà été shooté, juste pour faire de l'épat', sans comprendre que ça se prépare un truc comme ça.
Des séries en fin de course font souvent cette erreur avec des "révélations" censées être épatantes, mais qui ne vont pas avec tout ce qu'on a vu auparavant.

Bref, en dehors de cette (grosse) maladresse de mise en scène (même pas scénaristique, c'est vraiment la manière dont le personnage est filmé avant qui pose problème avec ce qu'il dit à la fin), ce téléfilm est franchement recommandable, grâce à de vraiment bons acteurs.

Le personnage principal incarné par Emilie Ullerup, sera repris en 2019 dans le 4e téléfilm de la saga du Dr Beck, "Stalked by my Doctor: A Sleepwalker's Nightmare", et ce, pour un trip bien plus déconnatoire connaissant la tournure ouvertement parodique que prenait cette série.
Une somnambule nymphomane, ce personnage était une évidence pour les fantasmes déglingués de notre cher docteur libidineux !

8

Publié le 12 Août 2021

Just What the Doctor Ordered

Just What the Doctor Ordered

Aaaaaah, le Dr. Beck.
Ce cher, très cher Dr. Beck !
Tellement drôle et déjanté que je suis littéralement tombé amoureux de ce personnage !!

Pour ceux qui n'ont pas suivi, résumons:
Le Dr. Albert Beck est un médecin qui parfois veut suivre ses patientes un peu trop en profondeur.
Il recherche l'amour parfait et inconditionnel, et est un total frustré.
Alors quand une jolie fille a besoin d'être sauvée, il ne se fait pas prier. Mais ensuite tombe amoureux (selon ses critères très personnels), de façon très exclusive en s'imaginant des plans pas possibles dont l'intéressée est la dernière au courant, qui font qu'après avoir été sauvée, elle a surtout envie de SE sauver...

Il faut avouer qu'outre des scripts de plus en plus fantaisistes (volontairement), Eric Roberts y est pour beaucoup dans l'ultra-fun de cette série de téléfilms.
Je ne cesserais de m'épater devant cet acteur qui donne vie à cet immonde connard de Dr. Beck, mais quelque part très attachant, qui tout en cabotinant comme un cochon, parvient en même temps à avoir un jeu particulièrement nuancé.
Vraiment une interprétation haute en couleur, mais toujours pleine de subtilités !

Ce 5e opus ne démérite pas et est aussi bon que les autres, pourvu qu'on accepte les facilités scénaristiques, et que l'on s'attache surtout à l'imagination débordante et le côté plus ou moins ouvertement déconnatoire.
Là, notre ami le Dr. Beck est parvenu à s'échapper de l'asile de fous dans lequel il croupissait en ayant bien aimablement foutu le feu, et tente de reprendre pied dans le monde qui a tant besoin de lui.

Encore une excellente histoire, qui parvient même régulièrement entre deux outrances, à disséminer des séquences réellement bien vues et émouvantes.
Et comme d'habitude, les autres acteurs ont le niveau pour donner la réplique au grand Eric Roberts.

Eric Robert à largement passé les 60 ans (avec l'énergie d'un gars de 20 ans), et il commence à être bien marqué physiquement, mais on ne peut qu'attendre avec impatience un 6e opus des aventures du médecin libidineux à la morale défaillante.
Eric Roberts a tellement l'air de se marrer, que malgré son âge, on peut espérer qu'il ait envie de remettre le couvert pour rêver à de nouvelles tartes aux poils !

0

Publié le 28 Juin 2021

L'Enfer de Madison: Obsession

L'Enfer de Madison: Obsession

Un téléfilm, première partie d'une "thrillogy", qui se laisse voir sans déplaisir, mais qui pêche par un scénario bien trop linéaire et attendu.

Néanmoins, pour moi le plus gros défaut reste quand même qu'on ne voit jamais la ravissante Celeste Desjardins (Madison) à poil, et ça c'est une négligence scénariste impardonnable à mes yeux !

Pour rattraper cela, elle joue plutôt bien et les autres acteurs ne sont pas mauvais, même si le "méchant" manque un peu de charisme.

Un thriller prévisible et paresseux mais correct, à regarder si vous n'avez rien à foutre, ou bien si vous avez assez d'imagination pour voir Celeste Desjardins à poil quand elle passe à l'écran...

6

Publié le 20 Juin 2021

Stalked by My Doctor: A Sleepwalker's Nightmare

Stalked by My Doctor: A Sleepwalker's Nightmare

Quatrième aventure des aventures libidineuses du Dr. Beck, j'espérais le meilleur dans le portnawak assumé en sachant que cette fois-ci on parlait de somnambulisme sexuel... et je n'ai pas été déçu du voyage !

Bon, ça fait bien longtemps que cette franchise n'a plus rien à branler de la crédibilité, tout ce qui compte c'est l'éclate. I’m totally okay with that !
Et putain ce que Eric Roberts me tue de rire avec ce personnage de docteur obsédé et complètement déjanté !!
Et, je le dis encore, il est tellement étonnant entre son cabotinage éhonté et sa capacité à toujours rester nuancé. Sûr que même si tout cela fourmille d'imagination, l'impact ne serait pas le même sans un tel acteur !

Comme d'habitude, le reste du casting est excellent, ce qui est très important pour que cela ne devienne pas un one-man-show indigent qui déséquilibre le film, comme dans certaines merdes d'Eddie Murphy où il joue tout seul.
On sent vraiment qu'il y a une véritable écoute entre Eric Roberts et ses partenaires qui lui rendent super bien la réplique, et cela créé des scènes vraiment savoureuses !

On s'enfonce encore plus dans la fantasy des délires du doc, et la fin prend une tournure inattendue avec une révélation plutôt bien vue sur un personnage, qui donne une dimension encore plus ludique aux tiraillements entre le bien et le mal de notre cinglé préféré.

Le scénario n'est pas vraiment crédible, s'offre des facilités évidentes, mais est en fait très malin de par sa capacité à maintenir l'attention et constamment se renouveler.

Le Dr. Beck ayant cette fois-ci subit l'effet "arroseur arrosé", je suis impatient de voir comment il va se sortir de ce bordel pour pouvoir à nouveau tomber amoureux d'une pauvre fille qui n'en demandait pas tant, et n'est pas du tout au courant qu'elle aussi devrait être folle amoureuse.
Tout ça dans le dernier téléfilm à ce jour: "Just What the Doctor Ordered" (2021).
J'ai vraiment hâte de voir ça !

9

Publié le 8 Juin 2021

Stalked by My Doctor: Patient's Revenge

Stalked by My Doctor: Patient's Revenge

Alors là, avec ce troisième épisode des aventures libidineuses du Dr. Beck, je pense qu'on a franchi un cap !
Autant les deux films précédents essayaient de nous faire gober un peu n'importe quoi de manière un peu sérieuse, autant là c'est clair que tout le monde n'en à rien à foutre et que tout ce qui compte c'est de se marrer.

Je pense que tout est intentionnel, et que derrière son propos de thriller à twists, se cache en fait une comédie parodique.
Les foutaises et aberrations scénaristiques s'enchaînent au rythme d'un métronome pris de folie, et Eric Roberts, cette fois-ci flanqué d'un double moralisateur de lui-même, semble n'avoir signé pour ce film que pour se fendre la gueule.
Et c'est juste hyper communicatif tant son jeu est jouissif !

Bien sûr faut savoir ce qu'on regarde, une parodie plus ou moins cachée, sinon pris au premier degré ce film est une purge.
Donc fan de films d'Ôteurs et autres branleurs du genre, casse-toi tu m'insupportes !

Outre Eric Roberts, juste exceptionnel de drôlerie dans son double rôle (celui d'un vrai connard libidineux complètement perché, et l'autre, sa conscience moralisatrice), signalons l'excellence du casting principal.
Les deux filles ne se contentent pas d'être ravissantes, elles jouent vraiment très bien.
Et on retrouve avec grand plaisir la victime du premier film, qui a décidé de passer de victime à bourreau.

Je vous préviens on est vraiment dans le n'importe quoi à certains moments, entre Eric Roberts qui fantasme dans un passage musical à la Broadway, et des comportements qui paraissent impossibles (mais qui s'expliquent à la fin dans un énorme twist de pacotilles), en passant par des séquences tellement déjantées qu'on a l'impression d'être dans un dessin-animé.

La séquence finale où le Dr. Beck veut faire ses transplantations de cœurs, avec ses explications foireuses et la suite vraiment Tom et Jerry, est juste à crever de rire, et c'est impossible que ce ne soit pas de la déconne volontaire !

En fait je pense qu'ils ont dû tous bien se marrer en tournant les 2 premiers films, Eric Roberts en tête, et qu'ils ont remis le couvert juste pour ça.
Je pense qu'Eric Roberts a dû s'éclater comme un gamin avec ce personnage de médecin libidineux complètement allumé, et qu'il en voulait encore plus avec ce 3e épisode... comme un gamin !
Et c'est clair que le réalisateur/scénariste (Doug Campbell, déjà sur les deux premiers) ne s'est pas fait prier, et a dû écrire ça à moitié bourré en hurlant "Fuck la logique, Cocaine's rules !!".
Je l'imagine bien appeler régulièrement son pote Roberts au téléphone pendant l'écriture, et lui raconter ses nouvelles "trouvailles" scénaristiques, et eux deux de rigoler bêtement aux éclats en cherchant à surrenchérir...
Et ça a dû bien zoner sur le tournage aussi...

De plus, le sérieux avec lequel les deux actrices principales jouent, augmente encore plus le décalage avec les savoureuses conneries d'Eric Roberts.
Donc un super bon moment à passer, à la seule condition de savoir - et accepter - à quel degré regarder ça.

Vu comme ça évolue, et sachant qu'il y a encore à ce jour 2 autres épisodes, je suis impatient de voir les nouvelles conneries du Dr. Beck pour trouver - et retenir - "l'élue de son cœur".
Et sachant que dans le 4e film, sa patiente va être une somnambule flanquée de troubles de la sexualité, je pense d'avance que ça va juste être du caviar !
J'imagine Eric Roberts pété de rire et de bonheur quand on lui annonce que dans le 4, il va harceler une somnambule nympho... :)

9

Publié le 3 Juin 2021

Harcelée par mon Médecin: Le Retour

Harcelée par mon Médecin: Le Retour

Toujours aussi barré, le Dr. Beck qui désapprend toujours de ses erreurs, recommence ses conneries, et retombe amoureux d'une victime qui va regretter d'avoir été sauvée par lui.

Manipulateur, obsessionnel, hyper possessif, il se fait des plans et s'invente une réalité qu'il est bien le seul à percevoir.
Il est à nouveau convaincu d'avoir trouvé une fille qui l'a compris et ne pense qu'à lui, celle-ci n'étant bien évidemment pas au courant de cette affection qu'elle est censée ressentir pour notre charmant docteur, toujours aussi mûr pour l'asile.

Eric Roberts continue à nous épater avec un jeu à la fois cabotin et très nuancé.
C'est étonnant comme il parvient à être à la fois rassurant et inquiétant.
Et le mec à l'approche des 60 ans lors du tournage, a toujours un charme fou.
Bon sang ce que je peux aimer cet acteur !

Certains passages tiennent debout avec autant d'élégance qu'un cul-de-jatte, mais Eric Roberts s'en tape, il est là pour se marrer, et nous aussi.
Alors le reste finalement...

Saluons aussi la performance de Claire Blackwelder, qui interprète Amy Watkins, la victime de notre gros dégueulasse de docteur. Elle ne se contente pas d'être jolie, elle est vraiment excellente et tout comme Eric Roberts, a un jeu très subtil, ce qui rend leurs confrontations encore plus savoureuses tant une véritable alchimie se créée entre eux deux.
Quant à Hilary Greer, qui joue sa mère, elle très convaincante également.

La tentative de meurtre finale est vraiment fendarde.
Quel enfoiré putain !

Bref, un plaisir coupable dont il ne faut surtout pas se priver, ce nouvel épisode étant aussi bon que le précédent avec des séquences vraiment jouissives !!

Et dire qu'il y a encore 3 autres téléfilms.
Je suis impatient de voir quelles nouvelles conneries il va encore bien pouvoir trouver à faire pour séduire ("s'approprier" serait plus juste en fait) une femme qui ne veut pas de lui...

9

Publié le 1 Juin 2021

Harcelée par mon Médecin

Harcelée par mon Médecin

Un téléfilm à découvrir d'urgence, où l'immense Eric Roberts se délecte à jouer un médecin particulièrement pervers et taré.

Si Eric Roberts ne se retient pas de cabotiner, pour notre plus grand plaisir, il faut lui reconnaître un jeu plus personnel, subtil et nuancé qu'il n'y paraît de prime abord.
La marque des acteurs qui sont uniques, irremplaçables !

L'histoire est cousue de film blanc, et d'une crédibilité toute relative, mais Eric Roberts s'en fout, et nous aussi, pourvu que ce soit fun.
Et le voir délirer et faire ses conneries, c'est grave fun !

Ce médecin libidineux est vraiment un connard pur jus, mais Eric Roberts parvient à le rendre attachant.
Et quand il pète littéralement un câble à la fin, c'est que du bonheur !!
Enfin... pour nous...

A voir d'urgence, sans rien chercher d'autre que de s'éclater avec un Eric Roberts en forme comme jamais.

9

Publié le 31 Mai 2021

The Furies

The Furies

Tout comme notre cher ami Geoffrey, j'ai été particulièrement séduit par toute la finesse et délicatesse du film.

Une tension permanente, des personnages bien allumés, de l'humour noir, et des séquences de meurtres vraiment, vraiment dégueulasses (mention spéciale au visage déchiré par une hache).

Que demande le peuple pour continuer à évoluer décemment ?
Une suite peut-être...

7.25

Publié le 12 Mai 2021

Les Lapins Crétins: Invasion

Les Lapins Crétins: Invasion

Immensément drôle, c'est d'une connerie abyssale, mais qu'est-ce qu'on se marre devant ces petits êtres complètement demeurés mais tellement attachants !
Ils sont d'un tel entrain pour leur quête de découverte en faisant n'importe quoi, que leur stupidité est aussi touchante que savoureuse. En fait, on voit des enfants complètement irresponsables curieux de tout, qui ne pensent qu'à s'amuser et (mal) apprendre.

C'est un humour "gros" et "gras" complètement déjanté, digne des meilleurs Slapsticks (humour basé sur l'exagération visuelle) qui n'est pas accessible à tout le monde.
Certains qui ne comprennent pas son fonctionnement et cherchent une logique terre-à-terre ou un sens immédiat trouveront ça consternant, les autres qui entrent complètement dans cette ambiance folle et surréaliste trouveront ça juste génial.
Y'a une forme d'intelligence, une créativité, dans la folie; mais ce n'est pas donné à tout le monde d'avoir l'esprit suffisamment ouvert pour y être réceptif. Le mépris demande tellement moins d'effort...

Bref, je fais partie de ceux qui sont conquis par ces bidonnantes créatures ! J'aime Bwaahcoup !!!!!

Quant au design des Lapins Crétins, il est juste fabuleux !!
Ils ont une tronche putain ! Magnifiques têtes de cons rigolotes et incroyablement mignons. Comment ne pas les aimer quand ils pètent un câble et se mettent à hurler "Bwaaaaahh" ?

Et puis quand on voit le nombre de cons que l'on croise dans une vie, au moins les Lapins Crétins sont amusants et sympathiques eux...

"Bwaaaaaaaaaaahh !!!!", et p'is c'est tout !

8

Publié le 30 Avril 2021

La Note Bleue

La Note Bleue

Sacré Zulawski, toujours bien pété du casque, il ne peut pas s'empêcher de s'empêtrer, même pour ce qui devrait être simple et délicat, dans une orgie de portnawak où tous les acteurs se sentent obligés de concourir à celui qui aura la meilleure big émocheune vraie non simulée à-fleur-de-peau-d'zob... à celui qui jouera le plus mal donc !
 
Vous êtes vous déjà retrouvé dans une soirée bien arrosée, où tous le monde est raide torché mais pas vous ?
Pour une raison X ou Y, vous avez décidé de rester sobre, alors vous regardez vos amis sombrer dans le ridicule d'un œil consterné, affligé, désespéré, tandis qu'eux semblent s'éclater à dire et faire de la grosse merde...

Et bien, regarder La Note Bleue, c'est exactement la même expérience !
Vous voyez des acteurs qui passent leur temps à courir dans tous les sens, à s'agiter, éclater de rire, crier, pleurer, sans aucune raison valable. Et tout ça avec une grande retenue évidemment.
Sans arrêt, les personnages nous sortent leur petit drame personnel qui est, j'imagine, censé être super émouvant, grave bouleversifiant et tout et tout..., sauf que ça ne dure que 30 secondes alors le spectateur n'a même pas le temps de comprendre le pourquouâÂâ du comment du kess'kiss'pass' en vrai.
Puis ils redeviennent tout guillerets et se remettent à courir dans tous les sens super jouasses, en se comportant comme de gros attardés.

En fait, d'années en années, Andrzej Zulawski fait à peu près toujours le même film.
Des scènes d’accouplements hystériques, des dingues qui galopent en hurlant dans des couloirs, la caméra qui en fait autant. Du Doillon amphétaminé. De l'émocheune à Césars pur jus.
Très fatigant... et vain !

Si encore les personnages étaient touchants, ça pourrait passer, mais ici, ils sont tellement INSUPPORTABLES que l'on ne ressent que du mépris pour eux.
Je vous donne quelques exemples:
. La Comtesse de Hongrie:
Dès sa première ligne de texte et à chaque qu'elle ouvre la bouche, c'est pour gueuler comme une groupie que tous les autres sont extraordinaires, magnifiques. Elle ne fait que s'extasier démesurément sur absolument tout ce qu'elle voit. De Comtesse, elle est surtout la première syllabe. 
. La putain d'espagnole chanteuse d'opéra:
Alors elle, c'est clairement une bête de compétition !
Quasi un plan sur deux, elle se promène au milieu des autres gens qui parlent, en beuglant super fort, histoire de bien couvrir les dialogues.
Dès qu'elle ramène son cul de diva triso à l'écran, elle se sent obligée de montrer qu'elle sait chanter, alors elle braille sans arrêt ses putains d'airs d'opéra pourraves, et on entend que dalle de ce que les autres disent. Imaginons sans mal qu'on ne perd rien en fait... Doit-on la remercier finalement ? 
. Sophie Marceau:
Une scène sur deux, elle nous fait une crise existentielle "youltimaite émocheune with no simulaicheune" bien ridicule qui rendrait Adjani folle de jalousie, pleurant pendant trois plombes pour des raisons absurdes comme c'est pas permis ("Maman, tes amis donnent de l'amour, mais ce n'est pas cet amour que je veux, j'en veux du vrai !"). Émocheune...

Les acteurs sont horriblement mauvais, alors j'en suis venu à me dire que c'est peut-être volontaire, ce gros foutoir où tout le monde fait n'importe quoi et se comporte comme un abruti fini.
Si c'est le cas, sur plus de deux heures de chef-d'oeuvre à-la-con, c'est un poil pesant et ça fait bobo la tête, Andrzej ! 
Enfin, le gars vous sortira probablement que cela fait partie de "l'expérience"...

Si j'ai tenu tout ce temps, c'est pour deux raisons: 
Premièrement, par amour pour la musique de Chopin (en l’occurrence très bien interprétée par Janus Ole-Bidule-Truc, sauf les moments où il s'excite et joue 4 fois trop vite).
La seconde, ce sont les 40 dernières minutes du film.
En effet, si les 2 premiers tiers de cette bouze à Césars nous accable de ridicule affligeant, le dernier nous offre du ridicule amusant.
Les acteurs semblent y avoir passé un stade de débilité tellement profond que ça en devient (enfin !) drôle. Ça sent la floppée de Césars ça, ou j'm'y connais pas !

A nouveau, de puissants exemples tout plein d'inekrédibeule émocheune:
. Un des personnages (apparemment le fils de George Sand), est ici interprété comme une énorme tantouze encore plus atteinte que les autres.
Outre le fait qu'il se comporte comme la plus affligeante caricature des ados rebelles dans la première partie du film, il passe son temps à jouer avec des poupées à l’effigie des différents protagonistes. Oui, oui, des poupées à qui il fait répéter les phrases prononcées par les vrais personnes quelques scènes plus tôt. Il y a d'ailleurs un passage très perturbant à la toute fin où ils vont tous chercher leur poupée associée et se mettent tous à jouer avec !
Pauvre pauvre Chopin... tu dois te retourner dans ta tombe...
. Sophie Marceau, quant à elle, total émocheunée, roule des pelles à tout le monde et décide même d'épouser une espèce de sculpteur clochard qui est entré dans la maison 10 minutes avant (je n’exagère pas, ils se fiancent réellement au bout de 10 minutes !).

D'ailleurs le réalisateur semble lui aussi avoir bien craqué du slip lors de ce dernier tiers du film, puisqu'il s'amuse à insérer des espèces de Nazgûl rouges et blancs qui se promènent un peu partout dans la maison sans que personne ne les remarque.
Rajoutez à cela les amis imaginaires de deux ou trois protagonistes qui bavardent...Gageons qu'il y a là plein de symboles et autres significations enculos-pouêt-pouêt que même si t'as pas vu et apprécié c'est que tu fais pas partie de l'élite branloïde intellectuelle que j'emmerde passionnément, car je m'en tape sévère de toutes ces foutaises qui sortent en diarrhées d'un esprit plus perturbé que réfléchi. 

Au final, il n'y a que le personnage de Chopin qui semble à peu près normal dans tout ce bordel.
En fait, le spectateur se retrouve un peu dans la même situation, à savoir qu'il est entouré de demeurés qui ne cessent de parler et de hurler en même temps que les autres pour leur couper la paroles.
Le pauvre homme malade subit, comme nous, cet entourage insupportable avec passivité. Nous avec résignation. 

En réalité, le problème majeur dans La Note Bleue, n'est pas tant ce ridicule constant, mais plutôt le fait que celui-ci se prenne au sérieux, avec cette prétention intellectuelle hyper démonstrative digne des meilleures bouleversifications, et tente vainement d'être émouvant.
Cela donne au final l'un des plus gros échecs qu'il m'ait été donné de voir.

Je met tout de même 3 parce que le pétage de plomb général à la fin est assez amusant (au second degré, bien sûr), et m'a tout bouleversifié ! 

3

Publié le 28 Avril 2021

Thunder Force

Thunder Force

Que dire d'une daube pareille ?
En voyant l'affiche, et en entendant les critiques admiratives qui carbonisaient le film depuis sa sortie, je savais à quoi m'attendre.
Et ce... cette chose, que j'ai regardée par curiosité, est exactement ce que je m'imaginais:
Une représentation "rigoureuse" de ce qui se fait de pire dans le divertissement US, une presque admirable accumulation exhaustive de tous les défauts qui gangrènent ce genre de produit, sans en avoir les qualités.

C'est lamentable !
Lamentable et honteux. Mais pas surprenant, tant on assiste à des paresses artistiques vues et revues... puissance 1000.

Que dire ?
Avant tout, 2 défauts majeurs:
1. Un scénario absolument consternant
2. Des actrices extrêmement mauvaises

Pour le scénario, c'est simple, je ne comprends tout simplement pas comment on a pu décider de filmer ça, tant son incroyable médiocrité est une évidence quasiment à chaque instant.
On a le droit aux clichés les plus pourris, dans une histoire totalement linéaire et stupide, bombardée de facilités et d'illogismes crasseux (le summum étant une des héroïnes qui saute avec une bombe dans la mer pour sauver tout le monde, alors qui suffisait juste de la lancer dedans. Mééééé fallait faire un effet dramatique "époustouflant"), le tout emballé dans un humour tellement bas-de-gamme que cela en devient un exploit.
Les dialogues qui se veulent drôles sont tellement teeeeeellement mauvais qu'ils en deviennent un cas d'école.

Parlons des actrices principales.
Bon soyons franc, d'emblée j'ai un apriori négatif sur ce genre de bestiau. Mais je pense que mon jugement restera néanmoins totalement objectif.
JE NE SUPPORTE PAS ces acteurs/actrices soit disant surdoués pour la comédie, qui en font des caisses à n'en plus finir et croient qu'on va les suivre avec admiration pendant des heures.
Pour le moindre truc, ça en rajoute, ça étire dans des mimiques pathétiques et des improvisations faussement géniales de plus en plus fastidieuses, ça roule des yeux, ça gesticule, ça étire, étiiire, étiiiiiiiiiiire à n'en plus finir une séquence souvent déjà bête et insupportable à la base, ça se regarde jouer tout seul en pensant dur comme fer que tout le monde est épaté par tant de génie... et je suis sûr qu'à la fin de chaque prise, l'équipe est obligée de faire semblant d'éclater de rire puis d'applaudir. ... ... Sauf qu'en fait C'EST NUL. Nul et particulièrement pénible à regarder !

Et imaginez qu'au lieu d'une, y'en a deux !!
Vous vous représentez le niveau du calvaire ?

Deux très très mauvaises actrices "géniales" au service d'un scénario et de dialogues absolument épouvantables.
Tu saisis l'embrouille toi qui dors au fond vautré sur le radiateur ?
Et toi... Ah pardon, t'es mort. Tu t'es suicidé avant la fin du film. T'inquiète, t'iras au Paradis, l'Enfer était ici.

La mise en scène de ce... machin, est aussi très critiquée.
Pfffffff, j'en sais rien en fait, tellement y'a rien à mettre en scène.
Tout ce que je peux dire c'est que les séquences de comédie qui se veulent super drôles, sont interminables, s'étirent, s'étiiirent, s'étiiiiiiiiiiirent à en mourir avec des dialogues absolument consternants, et cassent le rythme d'un film qui déjà comporte très peu de scènes d'action.

Alors les scènes d'action ?
Boaf... peu nombreuses, trop courtes, sans aucune imagination. Vaguement distrayantes.

Ce qui est terrible, c'est que je me suis surpris à sourire à certains moments ou à me dire "tiens ça c'est pas mal foutu" (la scène de la danse), mais en fait on est tellement étouffé par une constante médiocrité crasseuse, que même quelques gags bien vus (le running gag "LE King", le mec qui bute ses employés n'importe comment et s'en souvient à peine) ou moments honorables, et bien on a presque envie de penser que c'est nul aussi, alors que placés à l'identique dans un bon film, ça fonctionnerait du feu de Dieu.

Pour résumer, je dirai qu'il faut arrêter de suivre les caprices d'acteurs nuls et narcissiques, qui pensent que juste leur présence, grimaces et simagrées, vont forcément tirer un film vers le haut et déplacer les foules.
Et qu'en plus de se débarrasser de ce genre de parasites cinématographiques, un vrai scénario est indispensable avant quoi que ce soit d'autre !

4

Publié le 19 Avril 2021

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