Critiques spectateurs de Gory Freddy

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Le Fleuve de la Mort

Le Fleuve de la Mort

Un film qui part d'une idée intéressante (une bande d'amis apprend que l'un des leurs a tué une jeune fille qu'ils connaissaient aussi, mais couvrent le meurtrier), mais a du mal à présenter ce postulat de manière crédible.

Les personnages n'agissent pas toujours de manière très logique, la plupart sont antipathiques et stupides, ou inintéressants tellement ils sont peu développés.

L'ensemble est un peu décousu et bordélique, mais réserve de bons moments, notamment la prise de conscience progressive des deux jeunes héros; ou le personnage de Dennis Hopper, ancien tueur de femme également, mais totalement dépassé par le manque de compassion et de regrets du jeune adolescent tueur.

C'est franchement le personnage de "meneur" de Crispin Glover le moins crédible avec son envie de couvrir son camarade coûte que coûte avec ses divagations.
Terriblement antipathique et en fait bien dérangé, il est très mal joué par Crispin Glover qui en fait des tonnes entre gesticulations, crispations et gueulantes. Franchement pathétique ! Pour les Razzies...

Keanu Reeves bien plus sobre et posé, attire finalement bien plus le regard, l'intérêt et le respect.
Et sa remise en question progressive avec la jeune femme qui s'est toujours sentie en opposition avec la décision du groupe, est bien plus intéressante que les incessantes conneries débitées par un Crispin Glover hystérique, bien plus irritant que touchant.

Les séquences où le personnage de Dennis Hopper mentalement dévasté depuis des années par le crime qu'il a commis sur une de ses ex, écoute faussement calme l'adolescent tueur, et réalise qu'il a en face de lui un vrai monstre sans remors et même satisfait; sont pour moi le meilleur du film.
Surtout lorsque près de la rivière, le jeune tueur le questionne sur ses anciennes sensations pour se comparer à lui en pensant qu'ils sont pareils, alors que Hooper est dépassé et effrayé par ce qu'il entend.
La suite est d'une logique implacable et donne finalement un côté attachant et respectable au vieux taré...

Les plus:
. Keanu Reeves et le traitement de son personnage,
. Dennis Hopper, dans le rôle d'un taré qui rencontre pire que lui et en devient presque logique et respectable.

Les moins:
. Manque de crédibilité dans l'histoire,
. Beaucoup de personnages antipathiques ou mal développés,
. Crispin Glover, épouvantable (vo ou vf) !

6

Publié le 27 Janvier 2021

Baaghi 3

Baaghi 3

Tiger Shroff est le meilleur comme dans tous les films dans lesquels il tourne !
Meilleur que Sylvester Stallone, meilleur que Chuck Norris, JCVD, Dolph Lundgren, Steven Seagal, ou que Vin Diesel, Jason Statham et The Rock, tout ce beau monde n'étant constitué que d'aimables puceaux un peu turbulents à côté de lui, lui à qui on a envie de dire "Man... Seriouly ?!?"

On croyait avoir touché le fond en terme de glorification bovine et auto-satisfaite avec 'Baaghi' 1 et 2, mais Tiger Shroff est un battant, alors maintenant il creuse pour cette 3ème bouZe, et devient meilleur que lui-même dans les 2 premiers nanars. Ça s'appelle se surpasser !

Car oui, quand on regarde ce truc inepte (et jouissif), on se demande vraiment à quel degré c'est tourné.
Si le début est clairement parodique, limite cartoon, difficile de vraiment savoir au fur et à mesure avec les leçons de vies lourdingues (et hilarantes) et messages foireux à forte émocheune (à s'étouffer de rire tellement c'est crétin et outrancier), si les champanzés alcoolisés qui ont écris et tourné ce machin se sont montrés maladroits dans leurs dosages entre sérieux et second degré, ou bien si le film fini par vraiment s'y croire sans se rendre compte qu'il pédale dans la semoule et en fout partout.

Après une première séquence cartoonesque donc, nous présentant Ronnie, un frère protecteur jusqu'au délire envers Vikram, son ainé; le film s'enlise rapidement dans des scènes à rallonge stupides et pénibles, variant entre comédie pouêt-pouêt et psychologie pour les chèvres.
Et outre la nullité incroyable de son scénar et de sa mise-en-scène clippée à outrance, le plus gros défaut du film est bien d'essayer de nous rendre sympathique un personnage qui ne mérite qu'un profond mépris.

Je parle de Vikram, ce frère ainé que Ronnie, le héros en carton joué tout en finesse et retenue par Tiger Shroff, est tout le temps en train de protéger et sauver.
Car en fait Vikram n'est qu'un ringard stupide, doublé d'un lâche absolu qui ne fait jamais rien et compte toujours sur l'aide de son "protecteur".
Et lorsqu'il devient policier (la même année où je suis devenu bonne soeur !), vu que c'est un incapable total et un crétin fini, c'est le zér... pardon, héros, qui fait toujours le taf à sa place en secret, le laissant récolter tous les lauriers... qu'il ne mérite jamais, mais accepte bien volontier jusqu'à monter en grade.
On veut nous vendre Vikram comme un type sympa et rigolo par le fait d'être un gentil peureux; mais en fait c'est juste un lâche, menteur, paresseux, arriviste et égoïste, et rien de plus !
Comment aimer un personnage pareil, même si on nous le présente sous un angle qui se voudrait émouvant, quand en fait ce n'est qu'un connard fini, nombriliste, totalement inutile pour son entourage, et qui ne mérite pas d'être sauvé tant il n'essaie jamais de se prendre en charge ?

Bref, le film est très mal écrit, blindé d'illogismes juste incroyables, très trèèès mal joué, une catastrophe d'ennui parfois même... puis une scène d'action complètement débile vient vous rendre le sourire.
Souvent n'importe quoi, bien cadrées avec de belles images, mais malheureusement filmées à la truelle et montées au fer à souder, caviardées d'insupportables ralentis censés transcender les performances nanardes du héros-zéro; il faut avouer quand même qu'on rigole bien.
Et si elles ne sont pas assez présentes durant le film et ses séquences douloureuses de psychologie entre mongols, la dernière demi-heure défonce tout, et justifie toute la souffrance endurée à regarder le métrage !

Car là, on va arriver au paradoxe qu'en creusant, on atteint des sommets !
Du pur délire complètement débile et décomplexé.
Tiger Shroff déchire sa chemise au ralenti, et à ce moment ça rigole plus, c'est parti pour le meilleur du cinéma d'auteur.
En mode actor's studio, il nicke 3 hélicoptères, arrache une des portières et s'en sert de bouclier contre les balles comme Captain America et défonce une armée tout seul comme un grand sans même s'essouffler ou transpirer, puis après démoli des tanks sans avoir à se recoiffer (et bien sûr sauve la fille qui était là pour gueuler).

Tiger fucks 'em all. Tiger President !
J'ai posté cette scène fabuleuse qui expédie tous les films de Rhomer aux oubliettes, ici:
https://www.dailymotion.com/video/x7ytxue
Ça c'est du cinéma, du vrai de vrai, que n'auraient pas désavoué Daniel Toscan du Plantier et Henri Chapier, hein ?

Tiger Shroff, mon héros !
Même le pire des blockbusters US n'ose pas enchaîner à ce point les plans ringards, exagérés et impossibles, avec ralentis pourrissimes à gogo censés encore plus magnifier les "exploits" numériques du héros en panne de QI, le tout emballé avec soins par les meilleures erreurs de montages disponibles.
C'est juste incroyable à regarder en fait... et jouissif, totalement jouissif !!

Et encore, vous n'avez pas vu la scène finale, qui suit celle-ci (combats à mains nues). Tellement incroyable, mais juste in-cro-ya-ble de connerie (Vikram qui subitement se voit pousser des couilles avec des poils autour comme les grandes personnes et tout et tout, et fait sa méchante en cassant tout et dérouillant tout ce qui bouge) qu'on n'en revient pas ! Méga-hyper jouissif encore !!
Et le "il est mort, mais il est pas content alors il est plus mort" final du méchant... Magique, juste Magique !
Et le "il est mort, mais il a des couilles alors il est plus mort" final du héros... Magistral, juste Magistral !
Quand la nullité décomplexée finit par toucher au génie.
Et nous de nous gratter les couilles en rigolant bêtement...

Bien sûr y'a un message hyper fort, grave puissant, à retenir dans tout ça. Mais écrit avec des chevilles d'éléphant plutôt qu'une plume, il fait plus hurler de rire (ou consterner) qu'autre chose.
L'épilogue pourrie "chuis fier de toi mon fils, tes couilles ont de la gueule" vaut également son pesant de 'cahouettes pour guenons sous extas. Et la tronche du père (enfin son fantôme) "qui a tout compris et tout vécu", avec les poils de ses couilles en guise de moustache, putain. La criiise !!
A noter qu'au début du film il enseignait de bien belles valeurs à son jeune fils à coups de ceinturon. Un brave homme. Un peu bourru mais très sympa. Un exemple, d'évidence...

Donc 7/10 c'est la note nanardesque, hein.
Artistiquement parlant ça vaut 2/10 à peine.

Si je vous ai fait envie, le film est sorti en DVD indien avec sous-titres anglais. :)

7

Publié le 26 Janvier 2021

Les Nouveaux Mutants

Les Nouveaux Mutants

Loin d'être l'immonde ratage que certains aiment décrire, car ça fait toujours trop classe de tirer sur les ambulances, il est quand même évident que ce film a beaucoup souffert.
Terminé en 2017, il mettra 3 ans à sortir suite à une succession de bordels, dont le rachat de la Fox par Disney et un super-villain d'envergure difficile à gérer, le Covid-19.

Malgré les rumeurs, le réalisateur se défend d'avoir fait le moindre reshoot, notamment car Disney se foutait de ce film puisque les X-Men allaient être rebootés (anéantissant par là-même la trilogie New Mutants prévue au départ), et avoir pu montrer son montage final... dont il est fier !

Ah bon ? ...
Difficile à croire tant on a l'impression qu'il manque de nombreuses scènes probablement sacrifiées pour le sacro-saint-rythme.
Car un des plus gros problèmes de ce film, c'est que si les personnages sont attachants, leur caractérisation est bâclée, et plein de choses abordées ne sont pas développées. Comme si on avait arraché des pages du scénario.

L'autre problème est un scénario trop linéaire à la résolution facile et un peu débile.
Là où il y avait matière à développer plein d'enjeux et créer des situations intéressantes en fonction des traumatismes et pouvoirs des personnages, encore une fois tout est survolé. Vaguement esquissé, puis mis de côté.
Quel dommage !

Le film se voulait être le 1er film de super-héros d'horreur. De ce côté pourtant, rien de bien nouveau !
Je ne serais pas aussi méchant (et injuste !) que certains internautes disant s'être parfois poilés pendant la projection, je trouve qu'il y a une bonne ambiance, mais le metteur en scène ne maîtrise son sujet que par instants, et on est très loin d'un vrai film d'horreur.
On sent plus parfois un teen-movie tendance 'Breakfast Club' en plus sombre et la qualité d'écriture d'un John Hugues en moins.

Quelques moments bien vus réguliers, mais merde ça va jamais au bout, comme si le réal' se disait "Ah non, ça devient bon, faut pas déconner, la cible c'est les cons !".

Alors pourquoi je dis que le film n'est pas si mal ?
Parce qu'en dehors de ses promesses non tenues et ses maladresses, il reste régulièrement divertissant, avec des personnages certes pas assez développés, mais attachants, et quelques séquences à effets spéciaux pas toujours compréhensibles (on ne m'enlèvera pas de l'idée qu'il manque plein de scènes explicatives, notamment sur les pouvoirs d'Illyana), un peu 'torchées", mais bien marrantes et jolies à regarder... à défaut d'être prises au sérieux comme c'était la volonté de départ.

J'ai d'ailleurs peine à croire qu'il y ait quand même 67 millions de dollars d'investis dans ce film.
Mais bon, quand on voit le résultat avec des bouzes à 200 millions, pourquoi pas ?
Hollywood ferait bien de regarder ce que le cinéma indien est capable de faire avec seulement l'équivalent de 10 millions de dollars (Je vous conseille vivement 'Krrish'), ça leur apprendrait peut-être pas mal...

Bref, un film décevant, mais pour moi un divertissement agréable qui au moins aura "essayé", contrairement à certaines merdes du MCU formatées dès le départ.
Echec au box-office, mais succès sur les plates-formes de streaming.
Peut-être un 'New Mutants 2' alors ?
Je suis preneur...
(Avec une version longue du 1er !)

7

Publié le 25 Janvier 2021

Wonder Woman 1984

Wonder Woman 1984

Ma première pensée face à une catastrophe pareille avant d'énumérer les nombreux défauts, c'est "Mais comment est-ce donc possible qu'un tel scénario soit validé ??"
Et surtout pour un investissement de... 200 millions de dollars !
On est dans le niveau d'écriture des productions Asylum là, qui ont au moins le mérite d'être concises elles.

Peu de scènes d'action, un scénario avec quelques bonnes idées mais super suuuuper mal exploitées, le tout virant dans un n'importe quoi absolu qu'un gamin de 4 ans sous l'emprise de l'alcool aurait été embarrassé d'avoir écrit, des scènes d'action inégales et confuses avec des SFX pas toujours convaincants (mais où sont les 200 M de $ putain ?!??).
Euuh, que dire...

Quelques bons et beaux moments, mais si rares dans un ensemble trop long et blindé d'incohérences hallucinantes...
Elles s'enchaînent, elles s'enchaînent !

Exemple: la séquence de l'avion.
Diana et Steve doivent aller en Egypte, mais sont bien embêtés parce que Steve est mort y'a 40 ans et n'a donc pas de passeport. ... Ok, sauf que là Steve n'est pas dans son corps, il occupe le corps d'un gars des 80's. Il doit avoir un passeport lui non ?
Bref, ils décident d'aller piquer un avion, je sais plus trop où, mais y'a plein d'avions au choix. Le plein est fait et y'a les clefs de contact sur le tableau de bord même si aucun vol n'est prévu. ... Okayyyyy...
Steve Trevor prend les commandes car c'est un pilote hors-pair... Hors-pair du temps de la Première Guerre Mondiale, là on est en 1984, et il sait piloter un avion avec près de 70 années d'évolution technologique ?
Pour passer inaperçus aux radars, Diana rend l'avion invisible en se concentrant très fort. Elle l'a déjà fait dit-elle, sans déconner, une fois y'a quelques années sur... un mug ! Ouais bah pourquoi pas un avion maintenant...
Donc les autorités ne peuvent plus les détecter avec leurs radars. Sauf qu'un radar ne fonctionne pas par rapport à des images visibles, mais des objets tangibles en déplacement. Alors les autorités sont incompétentes ou les scénaristes sont dramatiquement cons ?
Et que dire d'un avion qui a l'autonomie de 2000 km pour un déplacement USA/Egypte ?

Vous vous rendez compte du nombre de conneries pour seulement quelques minutes de film ?
Et bien dites-vous que plus le film avance, plus ça empire, jusqu'à un final absolument hallucinant tellement il vire au n'importe quoi !

Au fait, Diana apprend à voler vers la fin du film dans une scène émouvante et magnifique(ment nanarde).
Dommage que dans la continuité chronologique des films du DCU, aucun mention ne soit faite de ce pouvoir.
(Mais rassurez-vous, on n'se fout pas de votre gueule hein, elle n'y arrive pas tout de suite: D'abord elle attrape un avion avec son lasso magique, puis ensuite se tire dans les airs en attrapant un nuage avec. C'est seulement progressivement qu'elle y parvient en se souvenant que Steve lui avait expliqué que s'il volait aussi bien dans les jolis-z'avions et ben c'est parce qu'il faut juste savoir se laisser porter dans les z'airs, se laisser aller. Du coup, elle y arrive et c'est plein de poésie. Mais vu que les films suivants sont moins poétiques, elle n'y arrive plus. T'as compris ?)
Et aussi quand on voit le mal que Bruce Wayne a eu à dénicher la moindre info sur l'existence de Wonder Woman dans 'Batman V Superman' (qui se passe donc après WW84), on peut dire qu'il a dû faire ses recherches avec une canne blanche et un cerveau laissé dans la Batcave, vu le nombre d'apparitions peu discrètes en public que fait l'héroïne dans ce 2nd opus et le bordel cataclysmique qu'elle laisse derrière elle à la fin.

La réalisatrice Patty Jenkin, co-scénariste avec un autre mongolo bercé trop près du mur, s'est plaint que les studios lui ont imposé une autre fin plus spectaculaire et dynamique, alors que la sienne était plus calme et dans la continuité du reste.
Ok, je suis très souvent contre l'ingérence des studios et leurs costards-cravates incompétents, mais tu réalises que ton film est vide et stupide, se traîne pendant 2h30 en alignant poncifs et incohérences avec des scènes dignes d'une télénovela ??
Avec de tels films, le DCU est plutôt DCD !

Je...
Whaaooouuuuuu...
Mais que dire ?!??
Pour moi la catastrophe scénariste atteint celle de 'Highlander II'. C'est une des séquences ineptes de la fin qui m'y a fait penser. Vous y penserez peut-être aussi en la voyant. Mais Sssshhhhhh, je veux pas vous spoiler (c'est surtout que c'est tellement con et incompréhensible que je ne sais même pas comment la décrire).
C'est impressionnant en tout cas d'arriver à une telle accumulation de foutaises scénaristiques...
Whaaooouuuuuu...
Mais que dire ?!??

Sinon vous saviez que l'anglais est la langue parlée dans tous les pays ?
Ben oui, forcément, le méchant à la fin connecté à toute la planète et qui fait faire des vœux à tous ses habitants, même dans le plus profond des trous du cul du monde.
Et même les pays musulmans qui raffolent de l'anglais l'ont compris et lui répondent...

Donc scénario débile, une pierre qui réalise des souhaits et même que les humains sont égoïstes mais pas tant que ça y'a l'amour et aussi l'amour tout ça quoi et tout et tout; peu de scènes d'action parfois très mal filmées (la poursuite en voiture est une cata), des FX parfois sans "substance" qui font vraiment rajoutés (mais où sont les 200 M de $, MeeeeeRDeeuuuuuuhhh ?!??), des dialogues pour ménagères lobotomisées aux "Feux de l'Amour", des "méchants" ridicules totalement en roue-libre, un film interminable qui pourtant n'approfondit pas ses enjeux, se perd en scènes grotesques et inutiles, et ne boucle même pas ses intrigues (Que devient Max Lord ? Et Barbara ?); le tout pour une sortie repoussée d'un an "à cause" de la méchante pandémie (sauf que les projections-tests fin 2019 étaient désastreuses).

La mise en scène est parfois d'une rare incompétence, ne respectant même pas les règles cinématographiques les plus élémentaires, comme celle des 180°:
Dans une succession de plans, mieux vaut que les mouvements en continuité restent tous dans un axe à 180°, sinon cela a tendance à perdre le spectateur dans l'espace et rendre la séquence laide et illisible.
Aussi, dans celle de la poursuite en voiture, quand Wonder Woman passe sous un camion elle arrive par la droite de l'écran, mais vu que la réalisatrice est une buse, elle a filmé la suite de l'autre côté, donc plan suivant: WW part de la gauche de l'écran pour se déplacer vers la droite.

Reconnaissons une séquence d'ouverture sympa avec une Diana jeune, mais parfaitement inutile et illogique (dans le 1er film Diana était censée ne pas avoir eu le droit de s'entraîner avec les autres amazones. 1ère seconde, 1er illogisme, trop fort !), quelques passages d'action assez réussis (notamment la scène du centre commercial; la fin et son combat foireux, bouillie de FX mais marrante), et une émouvante scène de séparation entre Diana et Steve, juste avant une vertigineuse montée en puissance dans le "WtF?!?".
En fait, y'a tellement de choses qui ne vont pas, tellement d'incompétences incompréhensibles pour une production de ce niveau...
Mais à la base, avant toutes vraies dépenses et erreurs, comment un tel scénario a-t-il pu être validé ??

Et où sont les 200 millions de dollars ?
Je l'ai déjà dit ? Ok, ok, mais ils sont où ???

Par contre la musique de Hans Zimmer est absolument magnifique !
Ce qui créé d'ailleurs un décalage incroyable dans la dernière 1/2h.
T'as les conneries qui s'enchaînent à un rythme métronomique et hystérique, t'en reviens pas d'un tel portnawak nanar, et en même temps t'as une musique splendide qui te porte et te soulève comme si c'était le film du siècle.
Ça fait un effet vraiment très très étrange...

Bref, t'as un wonder mollard en pleine gueule là, tu l'as vu ?

5.5

Publié le 23 Janvier 2021

Baaghi 2: Le Rebelle

Baaghi 2: Le Rebelle

Aucun rapport avec le premier film, juste un "rebelle" en carton qui vient poser devant la caméra, faire de l'émocheune à-deux-balles pour ensuite tout casser.

"Baaghi 2: Le Rebelle Qu'est Pas Content" est d'une connerie abyssale, avec des seconds rôles épouvantables, et une histoire qui s'enfonce inexorablement dans la nanardise absolue.

Malgré un twist en milieu de film bien vu, la catastrophe s'accélère juste après à cause de scénaristes débiles qui ne savent pas quoi foutre de leurs rares bonnes idées, et enchaînent clichés grotesques et illogismes crasseux à un rythme que l'on aurait plutôt aimé voir dédié à l'action.

Beaucoup de scènes inutiles, de psychologie larmoyante pour mongols appuyée jusqu'au délire qui amène finalement au rire plutôt qu'à l'empathie.
Un rythme en dent de scie, caviardé de foutaises qui laissent pantois et perplexe (on recrute dans les écoles maternelles pour écrire des blockbusters indiens ?), un film globalement gâché par un montage à côté de la plaque.

Ici encore, et pire que dans le précédent film, abus de ralentis et autres caches-misère pour incompétents qui foutent en l'air la fluidité d'une scène d'action.
Dommage, car quand ça bouge, c'est pas à moitié !
C'est souvent n'importe quoi, pas crédible un instant, mais qu'est-ce que c'est marrant !!
La fin est bien pompée sur Rambo et mitraille gaiement les lois de la logique.

A voir, parce que c'est con !

7

Publié le 22 Janvier 2021

Baaghi

Baaghi

Le genre de film qui fait croire que Bollywood n'est capable que de sortir des nanars uniquement travaillés sur la forme avec des poseurs indigents, le tout emballé dans des situations étirées et sur-appuyées à l'extrême.

L'histoire est clichée, stupide, les scènes dramaticos-psychologicos-pouêt-pouêt sont d'une finesse qui ferait passer un éléphant pour une danseuse étoile, bref un... "truc" directement en compétition pour les Awards des Fou-Rires Involontaires.

Reste que Tiger Shroff campe un personnage vraiment charmant quand il ne défonce pas des tronches, et son jeu décontracté donne une bonne humeur communicative.
Sa dulcinée cinématographique Shraddha Kapoor joue une potiche qui sert à rien finalement assez attachante, la demoiselle parvenant à donner de la vie à son personnage idiot.

Et les combats ?
Et bien il faut avouer que Tiger Shroff n'est pas une danseuse de cabaret, quand il fait le show ça saigne sévère et certains moments sont vraiment étonnants.
Malheureusement le réalisateur n'a strictement rien compris à ce qui met en valeur des mouvements et dynamise une action.

Aussi, ce con, malgré globalement des plans bien choisis, passe son temps à faire des ralentis pour "mettre en valeur" un mouvement (et détruire le rythme) pour ensuite revenir à la vitesse normale à la fin de celui-ci pour "donner de l'impact".
C'est trop régulier, c'est insupportable, ça pique les yeux et amène à l'inverse de l'effet désiré !

Un film qui aurait mérité un traitement moins appuyé et démonstratif, un montage bien plus cut, et surtout un metteur en scène qui ne se croit pas dans un vidéo-clip pour puceaux.
Dommage, y'avait de la matière !

8.66667

Publié le 22 Janvier 2021

Mr. X

Mr. X

Un film terriblement décevant.
Décevant car même si le thème de l'invisibilité a été vu et revu, ici le concept des pouvoirs était inédit:
Le gars est invisible quand il n'est pas soumis aux UV de la lumière du jour, sinon il redevient automatiquement visible.
Le truc bien vu qui pouvait amener à des situations inédites et prometteuses...

Malheureusement le film est écrit avec le cul par des babouins alcoolisés, utilise très mal son concept, le développe paresseusement et accumule les pires illogismes d'une manière aussi embarrassante que scandaleuse (Merde, ils ont 4 ans les gars qui ont écrit ça ?!?).

Très mal joué, très mal écrit, très mal dialogué, moyennement filmé, reste quelques séquences réussies qui donnent une idée de ce qu'aurait pu être le film s'il avait été fait de manière plus intelligente et rigoureuses (les séquences où il passe régulièrement du plein soleil à l'ombre: j'apparais, je disparais), et quelques chansons épatantes, notamment la très réussie chanson-titre: https://www.youtube.com/watch?v=YFSdwCRODYA

A voir quand même, pour quelques moments marrants.
En espérant qu'un jour Hollywood reprennent ce concept original...

6

Publié le 22 Janvier 2021

Max Steel

Max Steel

Je viens de revoir le film 3 ans après et... j'ai envie de dire au gars d'avant "Mec, on n'a pas vu le même film !"... sauf que le gars d'avant c'est moi ! .... ?!?

Euuh, que dire... j'avais posté une super critique, mis 8/10 en ne comprenant pas les notes si basses sur imdb, et gardé un très bon souvenir...
Et je l'ai revu hier soir...

WtF ?!???
Scénario bancal, totalement linéaire et prévisible, incohérences à gogo, personnages inexistants, problèmes de rythme, scènes d'action trop peu présentes et assez décevantes...
Pourquoi j'ai marqué tout le contraire y'a 3 ans ? L'abus de Tequila ?

Bref, on garde un film encore assez sympathique, pas aussi mauvais que certains le disent, mais qui a tout de même beaucoup trop de défauts.
Un budget trop limité n'excuse pas un mauvais scénario !

On dirait vraiment un premier jet. Une ossature qu'on a torchée vite fait en se disant "Bon ça me donne une idée où je vais, maintenant je vais étayer, approfondir et rendre tout ça plus cohérent et moins prévisible".
Mais non. Le gars a dû commencer ça dans un bistro entre deux binouzes, et des potes sont arrivés et ils ont terminé la soirée dans un bar à putes.

Le scénariste:
"Meeeeerdeuuh, j'ai pas eu le temps de finir le scénario."
Le réalisateur, tout en reniflant de la coke entre les seins d'une prostituée:
"Pas grave, y'a tellement pire. On tourne demain !"

L'acteur principal est sympathique. Le machin qui l'accompagne (Steel) est bien fait et rigolo, l'armure est jolie.
Mais le traitement de Max, le personnage principal, va dans la facilité, et surtout les 3 personnages secondaires "importants" qui l'entourent ne sont absolument pas développés.
La mère est gentille, mais totalement lisse et survolée, alors qu'au regard de la fin, y'avait beaucoup plus à faire.
Le méchant est totalement transparent et improbable (Andy Garcia, toujours impeccable, mais on lui donne rien).
Et sa petite amie potentielle ne sert strictement à rien. À rien ! Dans de grandes réussites comme "Wargames" (1983), la petite amie prend part intégralement à l'action, et sa présence influe vraiment sur les événements. Là, non seulement elle sert à rien, mais n'est même pas avec le héros la plupart du temps, sauf pour 2/3 scènes convenues.
Un 4e personnage secondaire qui se voudrait crucial dans l'histoire (et qui devrait l'être): celui du père. Mais à quoi bon en parler vu comme il (n') est (pas) développé...

Et encore, je comprends qu'avec un budget limité on ne puisse pas faire tour ce qu'on veut, mais 10 000 000 $ c'est pas rien non plus !
Quand je vois à quel point Bollywood (cinéma indien) arrive à nous épater parfois niveau FX, nous faisant nous demander pourquoi certains blockbusters américains ont besoin de 150/200 M de dollars; pourquoi sent-on à ce point à certains moments le cache-misère avec un abus de plans serrés où caméra détournée ?
Regardez un film de super-héros indien comme "Krrish", il a coûté à peu près pareil que celui-ci, et pourtant est bien plus fluide et spectaculaire.

Le combat final de "Max Steel" est une catastrophe de déception.
Lors du classique entraînement du héros on le voit faire de supers acrobaties, et pour le climax, rien de tout ça.
Le potentiel même du héros et de son armure est gâché.
Regardez ce qu'ils font dans "Krrish" (l'étonnante scène dans le cirque), qu'on ne me dise pas que c'est impossible de faire faire des acrobaties spectaculaires à son héros pour "seulement" 10 000 000 $.
Merde en fait !!

Et puis de toutes façons, un budget serré ne pardonne pas un scénario bâclé, c'est ce que je retiens de tout ça !
Mais je ne serais pas aussi sévère et injuste que certains. Le film a ses qualités, il est agréable régulièrement, mais a négligé ce qui ne coûte pourtant pas d'argent.
Une déception !

Je descends de 8/10 à 6/10.

PS.
Par contre je reste d'accord avec le gars d'avant (moi donc, version "j'ai trop fumé, et c'était pas des clopes"), le film 'Transformers 2' est une honte absolue, un cas d'école, et du haut de ses 200 000 000 $ n'est même pas aussi honorable que ce "Max Steel".

6

Publié le 12 Janvier 2021

Charlie's Angels

Charlie's Angels

Franchement le Girl Power est un concept qui m'a toujours bien gonflé.
Pas que je sois un con de macho, encore moins un misogyne, c'est juste que je considère qu'il n'y a rien de plus stupide que de vouloir régler un problème en allant dans l'excès inverse.
On ne prouve rien, à part qu'on est aussi limité que ceux que l'on veut dénoncer.
Donc dénoncer les gros beaufs machos en faisant pareil, mais avec des nichons et un vagin, c'est crétin et rien d'autre. Et dessert la cause...

Ce film, correctement foutu, mais sans génie, est parfaitement puant en poussant le Girl Power dans sa stupidité la plus... beauf !
Les hommes sont quasiment tous des abrutis ou des salauds, et heureusement que les filles sont là pour remettre les pendules à l'heure... bien sûr...

Ce qu'ils ont fait du Bosley original est une honte qui insulte toute la série !
Ce genre de twist 'à-la-con' censé épater alors qu'il se vautre dans la facilité est insupportable.

Reste un film assez linéaire, mais avec ses bons moments, des scènes d'actions mille fois vues mais correctes, quelques bonnes punchlines, et surtout une Kristen Stewart il faut avouer exceptionnelle dans son rôle !!!

A voir... vite fait... en oubliant tout lien avec la série tellement vous n'allez pas aimer ce que les scénaristes paresseux (et qui n'ont rien compris) font d'un Bosley qui a bossé pour la justice durant 3 décennies...

7

Publié le 13 Novembre 2020

La Sale Histoire de Dirty John

La Sale Histoire de Dirty John

Que dire d'un tel fils de pute ?
Qu'il n'y a pas besoin de tuer pour être une sale ordure ?

Un être humain qui n'a ce statut que par sa définition biologique, mais qui en fait ne mérite vraiment pas que l'on parle de lui en ce terme.
Pour moi le terme scientifique approprié est plutôt "immonde gros tas de merde", mais bon, je n'ai pas de doctorat en sciences humaines...

Redoutablement immoral et manipulateur, terriblement dangereux, c'est le genre de mari d'apparence idéale au départ, qu'il vaut mieux ne jamais rencontrer.
Achetez-vous un chien, c'est plus sûr !

Personnage absolument fascinant, il fait aussi dégueuler, mais rend ce long documentaire très bien fait particulièrement addictif tant ce fond de cuvette sur pattes est pervers et malsain.

Si comme moi vous haïssez profondément ce genre d'individu qui fait honte au genre humain, mais que paradoxalement il vampirise votre attention car vous êtes toujours très curieux de comprendre comment ces bêtes-là fonctionnent, et tous les plans tordus qu'elles sont prêtes à mettre en place pour arriver à leurs fins, ce documentaire est pour vous.
Bien bien meilleur que les séries policières françaises tournées avec le cul pour des ménagères demeurées !

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Publié le 3 Novembre 2020

Mon Oncle, le Tueur de la Green River

Mon Oncle, le Tueur de la Green River

Que dire de Gary Ridgway, si ce n'est que c'est un immondice humain.
Un terrifiant pervers qui a assassiné probablement près de (ou plus) 70 femmes, pour ensuite besogner leurs cadavres.

Malgré un faible QI de 80, donc très en dessous de la moyenne, il est parvenu à déjouer la police et tromper son monde pendant presque 2 décennies !
Un type passe-partout avec une bonne tête, qui sait donner le change, et a le sang froid comme tout psychopathe qui ne respecte rien.

Ce documentaire particulièrement touchant ne s'attarde que "fonctionnellement" sur ce tas de merde, pour s'intéresser surtout et donner la parole à ses proches qui ne se doutaient de rien, et voyaient en lui un bon mari, un bon père, un bon frère ou un bon oncle, etc...

Une fois la vérité révélée et la phase de dénie passée, la chute est dure !
Longue et douloureuse... et presque sans fin...

En fait le monstre Ridgway n'a pas fait que d'assassiner toutes ces femmes près de la Green River, il a aussi d'une certaine manière assassiné toute sa famille.
Moralement parlant en tout cas, il en aura fait ses victimes également !
Et comme on dit, c'est ceux qui restent qui souffrent le plus...

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Publié le 26 Octobre 2020

Parole de Tueur

Parole de Tueur

A l'issue de ce formidable documentaire, on ne peut-être que profondément écoeuré, dégoûté. Pas par Henry Lee Lucas, mais par cette pseudo-justice de pacotilles.
Ce qu'on y apprend me donne tout simplement la nausée, LA NAUSÉE !

En fait Henry Lee Lucas n'était qu'une personne extrêmement perturbée qui "reconnaissait" tout ce qu"on lui proposait.
Déjà parce que ça le mettait en valeur alors qu'il n'était qu'un loser, aussi parce qu'on était aux petits soins avec lui pour obtenir ses aveux, que ça lui donnait plein d'avantages (cigarettes à gogo, bouffe, milk-shakes, se balader, voyager pour aller sur les lieux des crimes, ou éviter la chaise), mais aussi parce qu'il avait de gros, très gros problèmes mentaux, dont une maladie causant des trous dans la mémoire qui se comblent avec tout et n'importe quoi.

Les policiers en charge de cette affaire l'ont manipulé jusqu'à plus soif, en lui suggérant un peut tout et n'importe quoi pour classer des affaires que leur nullité n'avait pu résoudre.
En y croyant souvent, d'autres fois moins, mais en ne vérifiant jamais rien au-delà des aveux "suggérés" alors que bon nombre d'incohérences logistiques et temporelles pointaient leurs nez en cascade, et avaient été pointés par des journalistes ou autres.
Donc tous les Rangers ont accouru avec leurs Cold Cases for Incompetents, et classaient les dossiers en série pour être peinards et bien vus par la populace...
200 dossiers, 200 !!!

Et toutes ces familles roulées dans la farine...
Et tout ces tueurs impunis libres de continuer...

Récemment (post-2000), avec l'ADN, il y a été prouvé que HLL n'a aucun rapport avec ces dossiers classés à la va-vite, et on a retrouvé les vrais meurtriers pour 20 d'entre eux.
Pourtant ces sales enculés ne veulent pas se remettre en question et refusent de rouvrir les autres.
Officiellement parce que pas besoin c'est Henry quand même, officieusement parce que ça fout la honte.
A mon avis s'obstiner devant les évidences ternit encore plus une image...

Les plus à blâmer sont bien le shérif Jim Boutwell (qui avait fait ami-ami avec Lucas pour le manipuler à gogo) et le Texas Ranger Bob Prince, deux immondes faux "héros" incompétents et malhonnêtes, qui en foutant tout sur le dos de Lucas, ont permis à des centaines de meurtriers de rester dans la nature et empêché des familles de faire leur deuil correctement.
Ces deux mecs me font juste dégueuler !

Boutwell est crevé depuis longtemps (1993) ce qui fait que plus personne ne peut lui demander des comptes, mais il est répugnant d'entendre Bob Prince continuer à affirmer n'importe quoi pour se dédouaner, avec la voix du mec qui a tout compris malgré la pluie d'évidence.
A vomir, littéralement ! Fils de p...

Quant à Lucas la seule chose sûre c'est que c'était un pauvre type très malade et un crétin fini (87 de QI), et - j'aurais jamais cru dire ça un jour -... une victime !
Quant à savoir si on peut le qualifier de serial killer... Le meurtre de sa mère est sûr, et il est relié à deux autres affaires, dont sa jeune petite amie Becky Powell, nièce de Otis Toole.
Ça fait trois au pire. Tout juste ce qu'il faut pour être qualifié de serial killer. Un serial killer "bas de gamme" donc, bien loin des 200, puis 300, puis 600 meurtres qu'il s'est attribués, et des 200 "examinés" et reconnus par ces Rangers de merde.
Répugnant !

Si c'était leurs familles qu'on avait bafouées comme ça...
Ils l'auraient mérité...

9

Publié le 17 Octobre 2020

America's Next Top Serial Killer Model

America's Next Top Serial Killer Model

Que dire de ce truc ?
Qu'en 6 mn on a le temps de faire un truc marrant sans l'étirer en longueur, que 6 mn c'est trop court pour qu'on se répète et susciter l'ennui ?

Même pas !
6 mn en mode disque rayé, puisqu'après que le pote de la fille qui veut se choisir un look de serial killer pour Halloween ait décidé de l'aider, le reste tourne dramatiquement en rond, avec la fille qui change de vêtements et lui qui commente avec un truc censé être marrant... et qui le l'est pas vraiment.
Pas plus que quand on rigole vaguement entre potes, avec une bonne ambiance déjà installée, qui prête à l'indulgence sur les vannes, et qui perd sa saveur quand on sort du contexte.

Du coup les 6 mn semblent bien longues pour nous pendant qu'ils s'amusent...

Reste un twist final amusant... et qui soulage !

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Publié le 13 Octobre 2020

Invisible Man

Invisible Man

J'ai vraiment été épaté par ce film !

Il faut attendre quasiment 55 mn pour la première attaque, mais tout le début n'est jamais ennuyeux car le suspense est vraiment mené de manière impeccable.

Ensuite vient la première attaque tant attendue, vraiment surprenante, originale et superbement filmée. On sent vraiment que le metteur en scène a de la personnalité et propose une mise en scène vraiment très imaginative.

La suite du métrage est tout aussi réussie, et certaines séquences, sans forcément déborder d'effets spéciaux sont vraiment inattendues et remarquables.
La séquence dans le restaurant, et celle dans l'hôpital sont vraiment inoubliables !

Certains reprocheront trous, facilités et illogismes dans le scénario (surtout la seconde partie moins rigoureuse), pour ma part je m'en fous, il est bien écrit, plutôt malin, et je laisse la suspension de crédulité faire son oeuvre sur moi tant tout est vraiment prenant.

Regrettons quand même une fin un peu facile, et même si c'est la fin rêvée, difficile à gober.

Enfin, car cela mérite vraiment d'être signalé, si l'interprétation générale est de qualité, l'actrice principale Elisabeth Moss est réellement formidable, juste formidable !!!

7.16667

Publié le 3 Octobre 2020

The Real H.H. Holmes

The Real H.H. Holmes

A supposer que ces nouvelles infos soient vraies (pourquoi personne n'en a parlé de cette manière avant ?), ce reportage inspiré par le livre de Adam Selzer, "H. H. Holmes: The True History of the White City Devil" (2017), qui débunke la légende autour du criminel H.H. Holmes, est clairement passionnant !
Même si étrangement on se prend presque à regretter que tout ce qui circule autour de cet homme monstrueux ne soit pas vrai, tant ces pseudos-faits étaient aussi déments que fascinants, donc quelque part plus attrayants.
Mais mieux vaut qu'ils ne soient jamais arrivés tels qu'ils ont été contés jusqu'alors, tant ils sont abominables.

Maintenant la vérité, telle qu'elle est présenté ici, ne rend pas pour autant Holmes innocent ou sympathique.
On a à faire à une personne particulièrement dangereuse et méprisable, sans aucune morale, et prête à tout, absolument tout, pour servir ses intérêts.

Mais doit-on croire le livre sur lequel s'appuie ce reportage ?
Je n'en ai aucune idée et aucun moyen de le vérifier.
Tout ce que je sais, c'est que ce qui est décrit ici est bien plus crédible, à la porté d'un être humain, que ces histoires d'immeuble à 3 étages, truffé de pièces secrètes dédiées à la torture et au meurtre, manipulables à distance, avec entre 100 et 200 disparitions sur 2-3 ans sans que personne ne s'en inquiète, et pas mal de cadavres que Holmes aurait revendus pour des écoles de médecine (- "Bonjour les copains, j'ai 3 nouveaux cadavres pour vous cette semaine !")...
Ça stimule l'imagination, mais c'est digne des conneries à la 'Saw' !

Etonnant par contre qu'aucun film n'ait encore été fait sur lui, tant les histoires qui ont brodé sa légende permettraient quelque chose de vraiment délirant et effrayant...

9

Publié le 2 Octobre 2020

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