Critiques spectateurs de Gory Freddy

Pages

New Tale: The Demon of Elm Street

New Tale: The Demon of Elm Street

Je fais une review juste sur ce 6e et dernier court de la série des "Tales from Elm Street" (https://www.horreur.net/thematique/tales-from-elm-street-177269) - je ne compte pas la fiche de 2017, répertoriée sur imdb, mais qui semble représenter une compilation des 5 premiers (de 2011 à 2016) -, mais ce que je vais marquer représente l'ensemble de ces excellents fan-films.

Quand on voit des mecs aussi doués avec aussi peu d'argent, on se prend à rêver de ce qu'on aurait eu si on avait confié un vrai film de la franchise à Chris R. Notarile, plutôt qu'à certains tâcherons incompétents (La pire étant pour moi Rachel Talalay, pour le terrifiant, mais pas pour les bonnes raisons, 'La Fin de Freddy').

C'est très intelligemment fait, écrit et mis en scène.
Et la chose la plus étonnante, c'est bien son interprète principal: Roberto Lombardi !
C'est bien simple, c'est le seul que je trouve capable de succéder à Robert Englund sans lui faire honte.
Si seulement ils avaient déniché ce total inconnu plutôt que Jackie Earle Haley pour le remake de 2010, le nouveau Freddy "officiel" déjà aurait eu une autre gueule, c'est le cas de le dire !

8.5

Publié le 29 Septembre 2020

Attrition

Attrition

Encore un chef-d'oeuvre où notre expert émérite en arts martiaux Steven Seagal, nous épate grave avec des prouesses techniques effectuées par des laquais.

Steven Seagal, le sportif de haut-niveau qui depuis de nombreuses années s'entraîne particulièrement dur en cuisines pour toujours repousser plus loin la souplesse de son estomac et son endurance à s'alourdir, en affrontant vaillamment des andouillettes farcies et autres plats hyper-caloriques réservés aux meilleurs, est visiblement remplacé par une doublure dans toutes ses scènes de combat au corps à corps.

Bien que ce larbin soit filmé par derrière, on peut remarquer qu’il est beaucoup plus mince que Seagal (il ne s'entraîne pas aux mêmes endroits) et a une coiffure légèrement différente.
Mais Steven s'en fout, il a pas vu le film, il est déjà parti bouff... pardon, s'entraîner !

L'essentiel du budget du film a dû être dépensé dans la location des grues qui lui permettent de lever la jambe sans s'tromper, mais l'ensemble a quand même de la gueule, même si on a un sourire en coin en voyant Siu-Wong Fan à l'évidence balayer dans le vent. Toute la magie du cinéma quand la caméra est savamment placée.

Le reste du film se laisse regarder, c'est con, c'est marrant, c'est nanar, c'est Steven Seagal... ou pas puisqu'il est plus souvent en cuisines à parfaire sa technique pour prendre des kilos, que devant la caméra.

Notre héros, viril comme les couilles d'un clochard en plein hiver, pousse même la chansonnette à la fin pour montrer qui c'est le patron, chacun étant tenu de faire semblant d'adorer.

A voir, si vous n'avez rien d'autre à foutre et que vous êtes d'une humeur moqueuse...

7

Publié le 25 Septembre 2020

Alad'2

Alad'2

En fait c'est tellement représentatif des comédies françaises torchées au kilomètre pour faire du fric que je ne sais que dire...

Kev Adams est bÔ, et c'est pour ça que ce film a été fait, pour que les pucelles puissent se lustrer le clitoris en imaginant qu'il est leur petit ami; tandis que les producteurs encaissent la thune en rigolant à la lecture du script du 3 déjà griffonné vite fait par des singes alcoolisés en plein concours de lancer de banane dans le zoo du coin.
Ils ne rigolent pas parce que c'est drôle, mais parce que c'est de la merde et que ça coûte pas cher d'acheter un wagon de rouleaux de PQ pour torcher tout ça... et que y'aura des cons pour aller voir ça... pour rêver...
Et que vaut un rêve de pucelle ?

Bref, on engage des acteurs paraît-il à la mode pour décorer autour et servir de faires-valoirs, certains sont ringards à la base, d'autres le deviennent dans ce film; on fait tout pour que Kev Adams soit trop bÔ et p'is grave gentil, et p'is genre super drôle et p'is tu vois maman je suis sûre qu'il voudrait bien sortir avec moi si je lui proposais de frotter ma lampe merveilleuse...
Sûr, un rencard dans les chiottes d'un bistro, et il va te faire rêver le prince charmant !
Après tu te démerdes toute seule pour rentrer, pas de cheval blanc dispo, peut-être un âne pourra te dépanner...

Sinon, Kev, méfie-toi, t'approches la trentaine, tu ne pourras pas jouer éternellement le petit ami idéal des adolescentes boutonneuses et demeurées en attente de ramonage.
En plus t'as du talent. Mais putain, mais passe à autre chose !

4

Publié le 21 Septembre 2020

Double Impact

Double Impact

Super frustrant ce film !
En voyant l'affiche, on se dit en salivant "Deux Jean-Claude Van Damme, ça va être deux fois plus con. C'est mathématique. Et Dieu sait que Jean-Claude est fort en maths !".

Malheureusement, si le film est bien rythmé, souvent bien fun, il ne tient pas toutes ses promesses.
Jean-Claude s'en sort plutôt bien dans ses deux rôles, même si ça sent la caricature, il est même doublement aware, ce qui est une valeur ajoutée pour tout intellectuel fan de ses prouesses; mais on attendait plus qu'un scénario basique qui exploite paresseusement le concept.

Plus gênant encore, en plus d'être truffé d'incohérences, certaines séquences sont ridicules, notamment celle de l'affrontement entre les deux frères, pas crédible du tout (celui qui pratique les arts-martiaux est forcément le plus fort, il ne peut pas se prendre une rouste par l'autre qui est juste un bagarreur de rues), et mal amenée (une jalousie de bovin irréfléchie et sans réel fondement apparent, avec aucune tentative d'explication élémentaire).

La fin déçoit énormément aussi !
L'affrontement contre Bolo Yeung contient des moments impressionnants, c'est un sacré bestiau, mais est bien trop court. C'est comme dans un jeu vidéo, quand on arrive au Boss, faut que ça envoie du lourd et que ça dure.
Mais le pire est bien celui contre la méchante jouée par Corinna Everson, à l'époque 6 fois Miss Olympia dans leurs conneries de bodybuilderies, qui ne dure que 1mn50". Il paraît qu'elle aurait été entraînée 2 semaines pour ça... On n'en voit rien tant elle est complètement sous-exploitée, ne fait rien de spectaculaire l'espace de quelques plans "torchés". Consternant !

Ensuite vient les fins funestes des 2 méchants "non combattants", l'une est bien jouissive, parce que cruelle et bien dégueulasse (mais je pense que c'est le second méchant qui la méritait), l'autre se veut spectaculaire, mais est finalement expédiée.

Un film dans le haut du panier de notre intellectuel de la savate, mais qui aurait pu être tellement meilleur s'il avait était plus ambitieux scénaristiquement parlant, et moins avare du talent de ses combattants.
Et puis sincèrement, les 15 000 000 $ investis, je ne les vois pas tant que ça !

6.83333

Publié le 18 Septembre 2020

Red Storm

Red Storm

J'ai déjà vu des films de super-héros indonésiens. Et malgré des budgets ridicules au regard des outrances américaines, c'était souvent des spectacles attachants et bien ficelés.

J'attendais donc beaucoup, toutes proportions gardées, de ce film censé être un blockbuster... chez eux, le budget approchant à peine les 2 500 000 $...

Donc on n'attend pas des miracles visuels, et c'est tant mieux au regard des derniers Marvel bourratifs en FX jusqu'à la nausée, juste un 'tit film sympa et bien troussé.

Et si y'a une chose dont la qualité ne varie pas en fonction du budget (hors séquences à SFX et décors coûteux), c'est bien le scénario.
Et malheureusement, le scénario est indéniablement le plus gros défaut du film !
Très mal équilibré (le début est interminable, entre autres), blindé de clichés et d'incohérences, il est aussi particulièrement brouillon.
Il fait l'effet d'un premier jet en fait: bourré de bonnes idées, de passages bien écris, perdus dans un ensemble confus, mal contruit et dialogué, avec énormément de choses à élaguer, des passages inutiles ou redondants, et d'autres méritant de sérieux éclaircissements.
On passe très vite du meilleur au pire, dans un ensemble vraiment déséquilibré et mal structuré.
Et il y a des moments où on se demande vraiment ce qu'on nous sert en fait, tant ce à quoi on assiste prête à perplexité.

Les images sont belles, la mise en scène parfois inspirée... un peu...
Les combats sont correctement filmés, lisibles et pas trop cuts. Parfois spectaculaires. Mais ils ne remplissent pas leur contrat d'un film de super-héros. C'est des trucs d'arts-martiaux comme on en voit dans la plupart des productions bourre-pifs, et en fait Red Storm n'utilise que très peu ses pouvoirs. Hyper frustrant !
Les effets spéciaux apparemments primés chez eux, sont à peine du niveau d'un épisode de Buffy datant de 20 ans déjà. Et ils sont peu nombreux.

L'interprétation générale est juste atroce, catastrophique, variant du mauvais à l'épouvantable, avec tous les tics de jeu des acteurs en soldes: airs outrés, grimaces constipées, index servant d'épée en partant dans tous les sens pour appuyer chaque réplique "puissante", etc...

Seul l'acteur principal, très bien choisi et attachant, tire son épingle du jeu. Il est sobre, et dégage une indéniable finesse dans tout ce fatras d'interprétations pour fin de banquet.

L'acteur qui fait le méchant est aussi charismatique qu'une boîte de cassoulet oubliée dans un micro-onde, et nous livre une superbe interprétation en non-finesse, où son jeu cabotin se limite à deux-trois postures physiques hyper appuyées, dignes d'un premier essai. Affligeant !
Et dire qu'il semble être une star là-bas quand on consulte sa filmo...

Globalement ce film est une terrible déception au regard d'un cinéma qui sait s'en sortir avec trois bouts de ficelles, en réussissant parfois à se montrer plus attrayant qu'un blockbuster américain superficiel, hyper formaté et faussement intelligent.
Pour le coup là, on n'a quasiment que les défauts, le budget en moins.
Triste début pour un univers qui se veut le début d'un MCU indonésien.

Agréable et divertissant par moment. Quelques fugurances. Mais quelle déception venant d'un pays sachant compenser son manque de moyen par de l'imagination et une rigueur dans sa folie !

6

Publié le 11 Septembre 2020

Quelqu'un Derrière la Porte

Quelqu'un Derrière la Porte

Certains disent que dans ce film, Charles Bronson a plus de texte que dans tout le reste de sa filmo réunie.
C'est peut-être un peu exagéré, mais on n'en est pas loin.

La confrontation Perkins le cabotin / Bronson le bourrin était plus que prometteuse, mais encore fallait-il un scénario à la hauteur et un metteur en scène qui sache diriger ses acteurs, plutôt que de s'extasier bêtement devant leur prestige (confer commentaire audio)...

Perkins en psy revanchard et manipulateur, l'idée séduit immédiatement, à condition qui ne cède pas aux tics et grimaces dont il abuse parfois.
Et surtout Bronson en contre-emploi total de mec amnésique, totalement perdu, naïf et dépendant, ça fait plus qu'envie !

Seulement voilà, deux (gros) problèmes:
1. Le scénario ne tient pas ses promesses.
Très très prometteur sur sa première partie, il ne se renouvelle pas, devient redondant, linéaire et prévisible, et accumule les illogismes, jusqu'à une fin très contestable et inaboutie.
2. Si Perkins sait rester sobre et livre une interprétation un peu coincée, mais de qualité; Bronson lui est très inégal.
Si souvent il est vraiment touchant et convaincant dans son rôle, à d'autres moments il surjoue et a plus l'air de l'idiot du village qu'autre chose.

La séquence avec la personne que Bronson est censé tuer après que Perkins lui ait retouné le cerveau, est embarrassante !
Et on en veut au metteur en scène de ne pas avoir su diriger correctement Bronson pour un moment censé être culminant, être le climax, mais qui sombre dans le ridicule et désamorce tout le film.
Fallait arrêter de te branler derrière la caméra d'avoir obtenu 2 stars, mec; et plutôt les diriger un peu plutôt que de les laisser en roue libre. Surtout un gars comme Bronson totalement inexpérimenté dans ce type de rôle (je répète, très bon à certains moments, ridicule dans d'autres). Ça aurait peut-être sauvé un peu ton scénar de merde, plutôt que d'en mettre encore plus en valeur les faiblesses !

De bons moments quand même, une confrontation psychologique très intéressante au début, nanarde et peu crédible plus on s'approche de la fin; et un Bronson étonnant et attachant, quand il ne décide pas d'en faire des caisses à coups d'index interrogatif ou accusateur.

Un 7/10 généreux parce que y'a Bronson et Perkins.

A noter:
Fuyez la VF où Bronson est atrocement doublé !

7

Publié le 1 Septembre 2020

La Course du Lièvre à Travers les Champs

La Course du Lièvre à Travers les Champs

Un film qui commençait si bien !
Une entrée en matière nerveuse, puis ensuite l'accent mis sur les personnages de manière très belle et poétique...

Et puis après, trop c'est trop.
A la moitié du film, l'histoire tourne en rond et s'enlise, et pire, certaines réactions de personnages et retournements de situations ne sont absolument pas crédibles, voire stupides.

Et ces gitans qui parviennent toujours à retrouver le héros où qu'il soit. Comme par magie !
Il n'aurait pas été mieux de trancher dans tout le redondant et l'inutile qui font couler un film dont la première partie vaut un bon 10/10, et remplacer tout ce gras par quelques explications salutaires sur les étonnantes compétences de gitans capables de toujours retrouver quelqu'un où qu'il soit sans aucun indice évident ?

Après, le film reprend du rythme quand il s'agit de mettre en pratique le coup dans la dernière 1/2h.
Mais le film est devenu déséquilibré, et surtout - et malheureusement - les malfrats devenus sympathiques de part leurs histoires, deviennent d'un coup terriblement antipathiques au regard des vies qu'ils sont prêt à sacrifier pour leur sale fric. Anéantissant tout le travail auparavant pour qu'on se soucie d'eux.
Le film ne se tire pas une balle dans le pied, mais un bazooka !

Ajoutez à cela, malgré une fin pétaradante et rondement menée, de grossiers illogismes; et un film qui partait pour un chef-d'oeuvre d'humanité et de poésie, explose comme un pétard mouillé et termine comme un vulgaire nanar italien...
Gâchis immense !! :(

10/10 pour la première partie, tellement tellement belle; 7/10 pour l'ensemble.
10/10 pour ma déception !

7

Publié le 1 Septembre 2020

Avengers : Endgame

Avengers : Endgame

Encore une daube Marvel hyper formatée qui a suscité l'admiration des fans de part son scénario bouleversant et hyper travaillé avec plein de la émocheune non simulée, etc etc, et mon cul c'est du poulet, et j'vais beurrer çui d'la fermière...

Encore une daube monumentale pour les fatigués du bulbe pour lesquels regarder plus loin que le bout de leur nez est déjà un exploit !

En fait ce qui me dérange vraiment dans ce nanar de luxe, super con mais il faut avouer vraiment fun, c'est pas le fatras évident - même pour un non scientifique - de foutaises de haut-niveau balancées avec la tronche du mec qui a tout compris par des gars qui entravent que dalle; mais bien l'énorme et évidente (et insupportable) prétention des scénaristes.
Rien que cette manière de se moquer faussement gentiment de 'Retour vers le Futur 2' et de tous les films qui ont suivi cette volonté de ne pas créer de paradoxes temporels (sans rien résoudre et en se prenant souvent les pieds dans le tapis en en créant d'autres, mais bon au moins sans s'appesantir et péter plus haut que leurs culs), est détestable tant on se rend compte que les scénaristes n'ont pas "trouvé une solution cohérente", mais sont simplement allés dans des facilités binaires et unilatérales, digne des pires cancres, qu'on pardonnerait aimablement si elles n'étaient pas écrites à la massue par des bovins qui se prennent pour Einstein.

Notons que si on suit le raisonnement révolutionnaire des scénaristes comme quoi le temps pour une personne ne va que dans un sens, et que si il va dans son passé cela devient son futur, donc si il le modifie y'a pas de paradoxe puisque c'est plus son passé mais son futur et que l'ancien passé reste donc figé; raisonnement absolument génial auxquels les plus grands scientifiques du monde n'avaient pas pensé, heureusement que vous êtes là les mecs pour mettre fin à des décennies et décennies de recherches; donc si on suit ce raisonnement, cela implique que le gars qui en modifiant son passé n'en fait que son futur (quid du futur des autres personnes en interraction avec lui dans ce passé ? Mais bon...), ce gars créé ainsi un univers parallèle, une réalité alternative pour que ce passé devienne bien son futur et laisse le premier passé inchangé. Vous suivez ?
Donc si on continue ce raisonnement de cancre, on arrive au fait qu'il ne fait que de créer une seconde réalité qui lui convient, mais qu'il n'a pas réglé le problème de la réalité d'où il vient. Il n'a pas sauvé son monde, il en est parti sans le savoir pour un autre meilleur en fait ! Frustrant et désespérant quand on y pense non ?
Heureusement finalement que c'est des conneries non ?
Sinon vous imaginez la multitude de mondes abandonnés à leurs tristes sorts depuis que le ciné joue avec les voyages temporels ?

Au lieu de caviarder le film de séquences d'explications fumeuses et ineptes qui durent au-delà du raisonnable, mieux vaut faire preuve d'humilité et utiliser le principe de l'ellipse et laisser le spectateur dans sa suspension d'incrédulité, plutôt que de faire semblant de l'éduquer avec des formules triées au hachoir à viande et mélangées au shaker.
En ce sens j'ai beaucoup de mal à être indulgent avec ce nanar, contrairement avec beaucoup d'autres films qui font mumuse avec le voyage dans le temps, utilisent la physique quantique comme alibi pour combler les trous de leurs scénarios, et autres entorses aux réalités scientifiques.

Pour moi les scénaristes des Avengers sont des abrutis incultes et prétentieux qui sont incapables de voir les choses dans leur ensemble et ont une pensée paresseuse et unilatérale.
En fait je me demande si ils sont seulement foutus de faire du feu avec 2 silex, ou de comprendre le mode d'emploi pour utiliser un rouleau de PQ tout seuls sans s'tromper...

Bref, le film se veut très fort, très fouillé, très plein de choses... sauf qu'en fait il n'est qu'une grosse baudruche totalement formatée, par des singes qui ne comprennent rien à leur propos, et s'en foutent car leur cible n'est certainement pas des Prix Nobels.
A part le fait que Tony Stark est finalement un crétin qui ne comprend rien à la physique quantique mais t'emballe tout ça avec des mots qui font joli balancés à toute vitesse avec la voix du mec qui gère grave; on n'apprend rien de ce film.
A part peut-être aussi que si c'est pour caviarder le film de tirades scientificos-pouêt-pouêt qui feraient même rire Jean-Claude Van Damme, mieux vaut s'abstenir de monter jusqu'à 181 minutes d'épopée foireuse, même si ça fait trop classe de raconter partout qu'on t'a démoulé une histoire béton qui va changer ta vie.

Y'a deux moyens de tenter de cacher son incompétence:
1. Comme je le dis plus haut, l'ellipse. Fermer sa gueule sur ce qu'on ne maîtrise pas, et faire comme si ça marche comme ça et c'est tout. ("Ta gueule, c'est magique !")
2. Se ridiculiser en inventant conneries sur conneries à partir de sciences qu'on ne maîtrise absolument pas.
Là tu tombes sur des gens qui comprennent un peu, et ta nullité va briller comme un phare en pleine nuit au lieu d'être vite oubliée et pardonnée.
Les scénaristes ont malheureusement pris l'option du gars qui se la raconte et va tenter de t'épater.
Voir par exemple: https://www.youtube.com/watch?v=Kr0MVc-X6zU&t=863s
Rassurez-vous je ne fais pas le malin juste après avoir vu ça, je trouvais que le scénario n'était qu'un maladroit et prétentieux fatras de conneries bien avant, croyez-moi; j'ai juste trouvé l'avis d'un scientifique qui lui connaît la physique quantique, qui me fait bien marrer et confirme, preuves et vraie culture scientifique à l'appuie, que ces scénaristes-carambars feraient bien d'apprendre l'humilité et surtout d'engager des conseillers, avant de claironner leurs intentions grandioses au public.

"Au lieu de propulser Scott dans le temps, on a propulsé le temps dans Scott !"
('La physique à portée des singes', bientôt dans toutes vos librairies)
Diantre, il doit avoir mal au cul !
Non mais sérieux rien que la phrase quoi...
Même les génies de chez Asylum n'auraient pas osé.
Pas besoin d'avoir fait des études pour en réaliser la connerie abyssale qui veut juste faire de l'épat' avec un effet de style foireux.
Mon gamin de 10 ans s'est tourné vers moi l'air perplexe en entendant ces conneries !
Cette renversante constatation scientifique aurait peut-être sa place dans une parodie porno gay du film... et encore...
Bref, comment ne pas rire - ou pleurer, selon ce qu'on attend du film - en entendant ça ?!??

Je passe sur les incohérences grossières causées par l'utilisation de pouvoirs de plus en plus délirants et débiles.
Je sais, c'est dans la bd, mais je n'ai jamais dit que je faisais partie de ces fans de comics qui s'extasient bêtement devant ces "épopées" cosmiques qui virent au n'importe quoi tellement leurs scénaristes se prennent les pieds dans le tapis avec leurs "idées géniales" et personnages surpuissants de plus en plus idiots et improbables...

En fait, ça fait vraiment mal au cœur de constater à quel point le MCU s'est totalement ringardisé avec le temps, avec des personnages qui sont devenus des caricatures d'eux-mêmes (le pire étant bien Nick Pourri à qui on ne la fait pas, à qui on ne la fait jamais, qui sait toujours tout sur tout, qui est trop cool et a toujours 20 coups d'avance sur tout et tout le monde...), et des scénarios dont l'ambition se transforme en prétention, et n'arrivent que rarement à sortir des figures imposées pour les cibles nerds à la naïveté bankable.

Alors, pour résumer ?
Personnages qui se veulent habités mais ne sont plus que des parodies d'eux-mêmes depuis longtemps, histoire "surprenante et révolutionnaire" qui en fait enchaîne les poncifs sous un tas d'esbrouffe, FX en-veux-tu-en-voilà qui finissent par faire le même effet qu'un excellent gâteau dont on aurait abusé: on fini par ne plus apprécier voire dégueuler, ambitions vues depuis une lunette étroite, etc etc...

Je mets 7/10 car tout ça reste très distrayant à un autre degré que celui imaginé par les scénaristes, mais artistiquement, malgré tous les moyens et la compétence des réalisateurs pour en mettre plein la vue, cela vaut bien moins.

En fait pour savoir si un blockbuster vaut vraiment quelque chose, posez-vous cette question: "Et si j'enlève tous les effets spéciaux, est-ce que le film tient la route ?".
Une autre peut-être: "Et si je mets le scénario à plat, sans me laisser épater par les images ?".
Ou une autre: "Et si je devenais exigeant ?"...
Vous comprendrez tout ce que j'ai dit avant !

7.33333

Publié le 31 Août 2020

De Sang Froid

De Sang Froid

"The Boys Next Door"... des criminels qui pourraient être vos voisins.

Un film coup-de-poing assez étonnant et crédible, sur 2 jeunes qui n'ont rien à attendre de la vie, ou qui en tout cas ne se sont jamais vraiment donné les moyens de pouvoir en attendre quelque chose, et qui dans leur loose prennent le chemin de la facilité et la violence pour compenser leurs frustrations immatures et beaufs... en allant jusqu'à des meurtres gratuits.

2 sombres minables avant tout, qu'on ne peut prendre en sympathie tant leur solution pour sortir de leur quotidien sans saveur, avant même d'être horrible, est tout simplement pathétique !

Charlie Sheen est impeccable en suiveur sans personnalité qui admire un con, jusqu'à avoir finalement des accès d'humanité et de clairvoyance.
Mais saluons Maxwell Caufield particulièrement convaincant et effrayant en psychopathe qui décide de totalement céder à ses pulsions meurtrières, sans mesure ni complexe, et avec cynisme et délectation !

La fin est bien vue, et le personnage de Charlie Sheen finit par créer l'empathie de part la dernière décision qu'il prend.
Et quand le policier lui demande pourquoi il a fait ça et qu'il répond encore sous le choc "j'avais pas le choix" (alors qu'il l'avait), montre que cette terrible nuit l'a fait murir et l'a rappelé à son humanité.
Un con, un beauf, un frustré, un suiveur... dommage en fait qu'il se soit trompé de meilleur ami. Avec une influence plus positive, il aurait probablement été quelqu'un d'autre... de meilleur...

8

Publié le 28 Août 2020

Urban Legend 2 : Coup de Grâce

Urban Legend 2 : Coup de Grâce

J'ai du mal à comprendre toute la haine et le mépris vis-à-vis de ce film souvent qualifié de "suite catastrophique d'un film déjà pas terrible".
Un internaute ici titre sa critique: "Drôle malgré lui".
Et bien justement, je ne pense pas que ce soit malgré lui, et le commentaire du réalisateur sur le DVD tend à le confirmer.

Je pense que le film ne se prend pas au sérieux, et navigue plus sur les eaux d'un Scream que sur celles d'un slasher hard-boiled. Et vu comme cela le film fonctionne très bien, et son script est finalement moins con qu'il n'y paraît de prime abord.

Selon ce principe, le premier meurtre est aussi peu crédible (la fille tout juste opérée d'un rein qui se déplace comme si de rien n'était) que vraiment très marrant.

A cela, ajoutons une mise en scène rythmée et efficace, et parfois assez inventive; le tout baignant dans une jolie photographie.

Par contre, le premier meurtre est le seul qui utilise le principe d'être inspiré de légendes urbaines, ce n'est plus le cas après.
En ce sens, amusante ou pas, réussie ou pas, on doit avouer que cette suite trahit le concept de base. Dommage !

Sinon, pour revenir au positif, l'actrice principale Jennifer Morrisson est vraiment très convaincante, et on n'est pas étonné de ses succès plus tard dans des séries majeures telles que "Dr House" et "Once Upon a Time".

Bref, à voir comme un excellent divertissement, mais plus fun que sérieux.

4.85714

Publié le 24 Août 2020

La Magie du Cosmos

La Magie du Cosmos

Absolument brillant et passionnant !!!

Loin de certains reportages rébarbatifs car conçus de manière trop plate et parfois peu accessible; ces 4 épisodes de "La Magie du Cosmos" présentés par un Brian Greene impeccable, sont incroyablement modernes et attrayants de part leur traitement visuel dynamique et plein d'effets spéciaux toujours intelligemment intégrés rendant l'ensemble encore plus clair.

Une mini-série scientifique indispensable qui vous fera passer un très bon moment et vous évitera de mourir con !

7

Publié le 24 Août 2020

Nosso Lar - Notre Demeure

Nosso Lar - Notre Demeure

Bien sûr comme d'habitude le livre est plus profond et subtil, mais cette adaptation est plus qu'honorable et très soignée. Elle ne fait pas honte au matériau de base comme trop souvent.

La représentation de l'au-delà peut sembler très naïve et finalement trop matérialiste car trop proche de notre monde, juste en mode plus science-fictionnesque.
Mais on peut se dire que l'aspect humain d'esprits pourtant désincarnés, n'est en fait que la projection de ce que en quoi chacune des âmes se reconnaît pour le moment et veut se faire reconnaître.
Ce qui prête plus à la perplexité c'est, par exemple, des moyens de transport dans un lieu censé être spirituel et non matériel.
De grosses facilités qui peuvent prêter à sourire voire à la consternation, mais qui ne doivent pas faire passer à côté des nombreuses qualités du film et sur sa manière d'appréhender l'au-delà.
Difficile de représenter à l'écran de façon regardable quelque chose d'essence immatérielle.

Donc si on pardonne certains partis-pris à la naïveté dérangeante qui vont désservir la crédibilité du propos, on se doit de reconnaître que le travail est très soigné.
La direction artistique est splendide et les effets spéciaux absolument magnifiques ! Le film n'a pas volé ses 2 prix pour ça.
Et quand on voit les nanars aux FX indigestes et dégoulinants pondus par les amerloques pour 150/200 millions de dollars, on ne peut être que perplexes et admiratifs quand on voit ce que les brésiliens font pour "seulement" 10 millions de dollars. Mais Bollywood nous avait déjà habitués à cet étrange constat...

L'histoire est plus maline qu'elle pourrait le sembler au premier abord, et je rappellerai aux moqueurs, intégristes du bon-sens vivant dans un bocal, que ce n'est pas parce qu'on n'est pas capable de percevoir toutes les subtilités d'une intrigue que c'est la preuve qu'elle est stupide ou limitée. Cela peut tendre à prouver autre-chose qui prête encore plus à sourire.
Peut-être que c'est celui qui ne fait que de la survoler, qui a l'esprit manquant de finesse dans un monde bovin et superficiel qui privilégie les oeillères et les certitudes bon-marché qui comblent les vides du cerveau sans effort...

Bref un beau film à découvrir, à condition de garder l'esprit ouvert et avoir l'humilité de reconnaître que quantité de choses de l'univers échappent à notre perception ou compréhension; et que ceci est un film, donc se devant de donner une représentation visuelle, donc forcément un minimum matérialiste à quelque chose qui ne l'est pas, et qu'il est donc difficile de ne pas céder à certaines naïvetés.
S'agit juste d'être assez intelligent pour faire le trie, lire entre les lignes, et retenir... "ressentir" le message essentiel...

(Des livres de Chico Xavier, dont Nosso Lar, à consulter dans leur intégralité en fichiers pdf:
http://lepaysdapres.eklablog.fr/allan-kardec-et-chico-xavier-en-pdf-a478... )

5.5

Publié le 23 Août 2020

Weird or What?

Weird or What?

William Shatner, c'est un gars qui me fait vraiment triper !

En dehors d'un indéniable talent dans de nombreuses séries (il n'a pas fait que Star Trek, et je vous conseille particulièrement Boston Legal où il est hilarant !), quand il s'agit de payer ses impôts, il se montre d'un cynisme à toutes épreuves qui force le respect.

Le gars qui vient thuner aux conventions Star Trek mais qui déclare que les Trekkies n'ont pas de vie, vient à nouveau frapper à votre porte pour vous raconter les pires conneries avec la voix du mec qui y croit dur comme fer, alors qu'il doit probablement se fendre la poire entre les prises.

Rien que le visuel de cette série de documenteurs où il se tire une tronche pas possible (j'ai hurlé de rire la première fois que je l'ai vu, et je ne m'en remets pas), montre bien à quel point il en a rien à branler et se fout bien de votre gueule. Immense !

William Shatner Président !!
Il a le niveau...

J'aurai voulu assister à la séance de photos pour vendre la série, ça devait être du caviar. ^^
- "Bon Bill, faut que tu prennes un air énigmatique et pénétré, mais qu'on sente aussi la perplexité, l'étonnement, voire la terreur dans ton regard. Tu peux nous faire ça ?"
- "Oué oué j'vais t'démouler ça. Sinon je l'ai quand mon chèque ?"
- "Concentre-toi. Imagine que t'es dans les chiottes et y'a plus d'papier."
- "Mais y'en a toujours. Vous en mettez même dans ma loge avant que j'arrive."
- "Ça c'est ton script pour l'émission à chaque fois."
- "Ah... j'avais pas compris ça..."
- "Bon imagine que tu t'es pris les couilles dans un piège à ours."
- "Tu sais moi les balades en forêts... si j'ai rien pour me téléporter..."
- "Ok, ok. Imagine que t'as pas ton chèque en partant !
...
Ben voilà c'est super Bill, tu vois quand tu veux. On garde cette photo !!"

La chetron putain, la chetron !!
You made my day Bill !!!!!!!! :) :)

0

Publié le 6 Août 2020

Dating Game Killer

Dating Game Killer

Un téléfilm sur l'immonde ordure qu'était Rodney Alcala dans les 70/80's, "The Dating Game Killer", appelé ainsi car si il a été assez malin pour échapper à la police pendant de longues années alors qu'il poursuivait sa "brillante" carrière de violeur et serial-killer; il a été assez con pour participer au jeu télévisé "The Dating Game" (adapté en "Tournez Manège" chez nous) comme candidat et donc être logiquement reconnu.
(Pour la petite histoire, il avait gagné, mais la fille qui l'avait choisi décida finalement de ne pas sortir avec lui, car elle ne le sentait pas trop. Bien lui en a pris...)

Un tel degré de connerie laisse tellement perplexe, que si ce n'était pas adapté d'une histoire vraie, on crierait immédiatement au foutage de gueule scénaristique !
Voici donc les glorieuses aventures d'un personnage absolument répugnant, considéré comme un des pires tueurs en série des USA, qui croupit désormais dans le couloir de la mort.

Le film est d'évidence un petit budget, mais est plutôt bien écrit et respecte relativement bien la réalité.
Pas de grosses fulgurances, mais du travail honnête.

Par contre, le film a un gros défaut, et de taille: l'acteur principal censé représenter Rodney Alcala.
Guillermo Díaz, qui sembla probablement évident à la production puisqu'il incarnait à la même époque Huck, le serial-killer aussi barré qu'attachant de la série "Scandal" (2012/18), ne convient finalement absolument pas !

Déjà, rien que physiquement, y'a un problème.
Si on regarde à quoi ressemblait Rodney Alcala à l'époque où il était en activité, ou quand il est passé à la tv dans l'émission pour débiles, c'était un sacré beau gosse ! Et ses cheveux longs lui donnaient un charme félin.
Ce n'est pas du tout le cas de Guillermo Díaz, déjà pas très beau, qui en plus affublé d'une perruque ridicule, ressemble plus à un croisement improbable entre Meat Loaf et Jack Black, qu'à un tombeur.
On dirait ton père bedonnant, jamais sorti des années 80, qui vient t'embarrasser devant tes copains en se la jouant branché avec ses cheveux longs jusqu'aux épaules.
Déjà ça tue direct !

Mais en plus, Guillermo Díaz, malgré toute l'affection que j'ai pour lui (Huck est mon personnage préféré dans "Scandal"), me force à reconnaître qu'il est juste très mauvais en Rodney Alcala !
Comme si le ridicule de sa dégaine foireuse avait déteint sur son interprétation.

Guillermo Díaz est plus crédible vers la fin, car le ridicule de la dégaine est devenu une réalité pour le vrai Alcala, qui a très mal vieilli avec ses cheveux toujours aussi longs mais passés au blanc, et est devenu bien pété du casque hors-crimes.
Comme si il avait prévu de se calquer sur le foirage de celui qui sera chargé de l'interpréter.
Ce qui fait que tout ce qui le rendait à côté de la plaque, rend Guillermo Díaz presque crédible à la fin.

Maintenant, il est clair que ce choix, juste pour surfer sur le succès d'une série qui propose "un même genre de personnage" (ce qui est faux en fait, les deux serial-killers sont très différents de personnalité), est une catastrophe qui anéanti beaucoup de passages censés être sérieux.

Le reste du casting en général est plutôt bon, et le duo de flics campés par Robert Knepper et Matt Barr est convaincant.

Pour résumer, un film relativement pépère et fauché, mais plein de qualités également, qui aurait certainement atteint un autre niveau avec un interprète principal bien choisi.
Sympa à regarder quand même, si on n'est pas trop exigeant.

6

Publié le 29 Juillet 2020

Platoon

Platoon

"Un très bon film de guerre avec Charlie Sheen. Ce film me fait un peu penser à Hot Shots 2 (ndlr : ???)".
(Evil-pimp)

Euuuuhh... ouiiiii, bien sûûûr...
On voit même que Geoffrey qui valide les commentaires sur le site n'a pu s'empêcher de manifester entre parenthèses son admiration pour la pertinence de la comparaison...

Je viens de tomber sur ce commentaire par hasard, et la puissance de l'analyse m'a complètement fait triper ! Platoon... Hot Shots 2... euuuh ouais c'est clair... que t'as pas bu que de l'eau mec ! La poubelle était assez grande pour y jeter tous les packs de bières ?
Et en regardant Platoon tu as vu Charlie Sheen tirer à l'arc sur des viets avec des poules c'est ça ?

Maintenant si l'ami Evil-pimp était à jeun en regardant Platoon, à part la présence de Charlie Sheen (mais pas trop la même interprétation), je serai vraiment très très curieux, et d'avance hilare, de savoir ce qu'il trouve commun aux deux films...

Evil-pimp, si tu me lis... Make my day !

9.25

Publié le 25 Juillet 2020

Pages

Thématiques