Critiques spectateurs de Gory Freddy

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L'Exorciste: Dévotion

L'Exorciste: Dévotion

La nouvelle mode désormais, afin de retrouver de la vaseline pour bien entuber le fan d'une franchise à bout de course, c'est de déclarer qu'à part le premier qui était un chef-d'œuvre ultime, tous les autres c'était de la merde même si les studios disaient tout le contraire à leurs sorties.

Mais heureusement, les producteurs bien intentionnés, amoureux du 7e Art et fortement engagés dans la satisfaction du public, vont vous concocter un nouveau suppositoire, qui va glisser comme jamais: La suite directe du premier, LA seule et unique qui va effacer d'un coup toutes les erreurs passées (même si vous êtes fortement invités à acheter les DVD si c'est pas déjà fait), et va redonner un vrai sens à la franchise, une toute nouvelle direction lucrative si vous acceptez qu'on vous la mette bien profond.

Et souvent, non seulement c'est aussi raté que prétentieux, mais cela donne pire que le pire des épisodes précédents !

Alors voyooooons, de qui va-t-on bien pouvoir bien se foutre de la gueule aujourd'hui, avec une franchise chère au cœur de la culture populaire ?
Plouf Plouf... Tiens ça tombe sur "L'Exorciste". Pourquoi pas ?
On s'attaque à du lourd, du très lourd, mais le public est con... ou perçu comme tel par les producteurs... Donc y'a plus qu'à recruter une ou deux têtes connues du film original pour donner un alibi de réelle continuité, de sous-traiter leurs personnages jusqu'à la caricature et/ou de les coller grossièrement sur une intrigue qui n'en a finalement pas vraiment besoin, et on te torche un futur blockbuster saveur MacDo sans trop se fatiguer, juste sur une hype générée par de la poudre-aux-yeux.

Bon, allez, pour cette fausse vraie suite, on va rappeler l'actrice qui jouait la mère de Megan !
Elle veut pas ? Pas grave, on augmente le chèque jusqu'à ce qu'elle finisse par céder (Ellen Burstyn parlera d'elle-même ainsi de ses "motivations"), et la voilà partie pour s'investir à donf dans une grande aventure artistique !

Alors, que dire ?
Le film commence bien, très bien même. Mais il part vite en couille. Une fois les deux jeunes filles disparues retrouvées, tout s'accélère sans subtilité et de façon linéaire et prévisible.
Mettre deux possédées plutôt qu'une, ce n'est pas une mauvaise idée, mais encore faut-il l'exploiter vraiment correctement, intelligemment, plutôt que de proposer des choses que le spectateur voit venir bien longtemps avant qu'on ne lui montre.

Les deux actrices jouent bien grâce à leurs maquillages, si vous voyez ce que je veux dire... ce n'est donc pas un compliment.
À part les poses classiques pour faire peur, appuyées par plein d'effets plus ou moins convaincants, en elles-mêmes elles ne dégagent rien de vraiment terrible.

La plupart des acteurs font le taf, mais sans plus, pour des personnages "fonction" assez grotesques.
Ellen Burstyn est bien payée alors elle décide de s'investir dans la mesure de ce qu'on lui donne à faire, mais rien de transcendant.
Seul Leslie Odom Jr. qui joue le rôle du père black, et personnage principal, tire réellement son épingle du jeu, mais finit par tourner à vide tant les conneries qui s'enchaînent après un gros ventre mou en milieu de film, ne lui donne plus trop l'occasion de vraiment exprimer son talent qui est plus qu'évident dans la phase d'exposition du film.

Le personnage de Ellen Burstyn (donc la mère de Megan, la jeune possédée du premier film) sent vraiment le personnage "collé" à l'histoire "parce c'est indispensable qu'il soit là pour rameuter les fans et donner une caution à cette suite, la vraie de vraie, celle qui déconne pas".
Et il se vautre lamentablement dans les foutaises pseudo-progressistes dans l'air du temps pour flatter les féministes les plus bornées, au détour d'une réplique absolument atterrante quand on lui parle du fait qu'elle n'a pas assisté à l'exorcisme de sa fille: elle va expliquer le plus sérieusement du monde que c'est à cause de ce foutu patriarcat !
Ah bon, première nouvelle. C'est pas du tout parce que t'étais juste bonne à gueuler comme une conne, complètement dépassée par les événements, que donc tu servais à rien du tout; et que surtout, c'était tellement dangereux que les 2 prêtres t'ont protégée en intervenant seuls ? Et dans tout ce sale patriarcat, je te rappelle que l'un des deux s'est juste sacrifié pour ta fille, pendant que tu foutais rien. Excuse du peu !

En une seule phrase glorieusement "progressiste", on parvient à insulter les deux seuls personnages vraiment nobles et courageux du premier film, ainsi que toute leur abnégation. Brillant !

Bref, pour résumer, début franchement intéressant, puis après la réapparition des deux filles tout va trop vite dans les évidences pas évidentes, pour ensuite tourner en rond, s'enliser, et ensuite finir sur un exorcisme décevant malgré quelques plans bien torchés, et à certains moments franchement ridicule !

Le "twist" final de-la-mort-qui-tue, putain je l'ai vu venir de tellement loin !!

Et vu que Universal Pictures, avec Peacock, le service de streaming du groupe de NBCUniversal, et en partenariat avec Blumhouse et Morgan Creek, a conclu un accord de plus de 400 millions de dollars pour acheter les droits mondiaux de "L'Exorciste", afin de pouvoir lancer une nouvelle franchise, va falloir rentabiliser et étaler la vaseline sur trois films.
Donc vous vous imaginez bien qu'un autre personnage clef revient en fin de film dans un court caméo, pour annoncer sa présence "artistique" dans ce qui suivra.
Je vous laisse deviner lequel, c'est évident. Un gros chèque étant plus efficace que tous les exorcismes pour ramener un acteur dans la vie réelle !

Cette "vraie suite", pas plus réussie que toutes les précédentes, reste divertissante, à des degrés divers, pas forcément les plus flatteurs.
En tout cas, vu l'accueil de la presse et du public, et son échec au box-office, car le public n'est pas aussi con que les producteurs le pensent, et si cons il y a, ce n'est pas à lui qu'il faut penser en premier; ça va être compliqué pour cette trilogie qu'ils sont obligés de nous balancer à la tronche vu l'argent déjà investi !

Peut-être envisager d'arrêter de se foutre de nos gueules serait un bon début...

7.72727

Publié le 24 Janvier 2024

South Park: Rejoindre le Panderverse

South Park: Rejoindre le Panderverse

"Mettez une gonzesse racisée, faites la lesbienne et j'veux qu'ce soit nul !".
Voilà en gros comment est résumé toute la subtilité du raisonnement de Kathleen Kennedy et ses "compétences" pour proposer des spectacles produits à la chaîne afin de captiver le public et l'éduquer.

Il est de notoriété publique que cette bouffonne égocentrée qui touche plus Terre, ainsi que Bob Iger, sont directement responsables de la crasseuse nullité des dernières productions Disney, ainsi que d'un wokisme de plus en plus envahissant, limite fasciste, qui sous l'alibi bien pratique d'inclusion et d'anti-racisme, devient paradoxalement bien plus intolérant et raciste que ce qu'il croit dénoncer.

Bref, cet épisode spécial de South Park te passe ça à la moulinette, avec une dérision et un cynisme littéralement à crever de rire, en mettant bien en avant toute l'idiotie et les paradoxes de cette tendance bienveillante au tout début, mais devenue incroyablement malsaine depuis.

Tout est passé au vitriol !
Les conneries sur le Multiverse utilisées n'importe comment à gogo pour tout justifier avec facilité, avec une volonté d'inclusion poussée jusqu'à l'absurde, et bien sûr le problème non pas réglé, mais juste hypocritement inversé. Bienvenue dans l'Incluverse !

La société mal éduquée devient de plus en plus débile, incapable de s'acquitter des tâches les plus simples et finalement dépendante des moins instruits; la culture est totalement formatée par une fausse bien-pensance qui interdit tout raisonnement individuel et différent (un comble quand le wokisme prône la différence), les films se ressemblent tous tellement ils sont faits sur le même schéma... et Kathleen Kennedy en prend plein la gueule, mais plein la gueule, PLEIN LA GUEULE !! Mon Dieu quel bonheur !!!!

Le film, bon joueur, ne se contente pas de se foutre d'un wokisme devenu bien plus malsain et toxique que ce qu'il veut/croit dénoncer, mais s'en prend aussi aux anti-wokes extrémistes qui partent dans des raccourcis faciles.

Je ne suis pas sûr que le wokisme, tel qu'il est devenu, mérite autant d'égard, mais on ne pourra pas critiquer cet épisode d'aller dans la facilité de tirer à boulets de canon que dans un seul sens.

Paraît que chez Disney, ça a hurlé en voyant cet épisode, que Bob Iger était vénère, et que Kathleen Kennedy a littéralement pété un câble en voyant comment elle était représentée: une harpie surexcitée qui gueule à tout va "Mettez une gonzesse racisée, faites la lesbienne et j'veux qu'ce soit nul !". Loooooool !!!!
C'est vache, mais avant de prendre des postures outragées de pseudo-victime, elle devrait d'abord se demander si ce n'est pas mérité finalement, et si la caricature de ce South Park est réellement juste une caricature !!!
Moi j'appellerais plutôt ça un documentaire...

Qu'est-ce que j'aurais aimé être là pour voir leurs tronches quand ils ont vu ça !
Bon sang, mais qu'est-ce que j'aurais aimé être là !!
D'autant plus qu'ils savaient que y'avait un épisode à leur sujet qui allait sortir, mais pas vraiment sous quelle forme, et que ce qu'ils ont vu était pire, bien bien pire que tout ce qu'ils avaient imaginé.

Faut avouer ils en prennent pour leurs grades, entre une Kathleen Kennedy constamment hystérique qui raisonne toujours sur une même pensée, et tous les autres qui se rendent compte que y'a un truc qui déconne mais sont de vraies lavettes incapables de lui tenir tête...
Le fait que les derniers Disney soient nuls est clairement dit, et la raison démontrée. Des gens paresseux, stupides et bornés, qui surfent sur un phénomène en vogue, quitte à le rendre pire que ce qui était avant. Imparable !!!

Paraît qu'ils ont contacté Paramount+ pour la manière dont leurs "compétences" étaient représentées... mais que rien de productif n'en est sorti. Lol !
Tu m'étonnes, quand le wokisme repose sur le fait que si tu n'aimes pas ce qu'il impose, c'est que c'est toi le problème (I think the problem is you !); difficile de leur expliquer quoi faire quand c'est leur wokisme poussé à l'extrême jusqu'à la plus abyssale bêtise, l'intransigeance hypocrite, le cancel frénétique, le racisme inversé, la misandrie forcenée et le fascisme liberticide; QUI EST le problème !!

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Publié le 27 Novembre 2023

Désigné pour Mourir

Désigné pour Mourir

Sacré Steven Seagal, dès qu'il y a un scénar hyper intellectuel à caractère humaniste qui traîne, faut qu'il en soit.
Et si depuis 20 ans c'est risible, dans la fin des 80's/mi-90's ça rigolait pas !

Et les scénars étaient toujours en béton armé comme celui-là: 
On l'a embêté fallait pas, il est pas content, et il fait régner la justice avec toute la finesse et diplomatie qu'on lui connaît et qui ont fait son succès et forcé le respect.

"Désigné pour Mourir" est un thriller d'action bien rythmé, bien mis en scène avec des séquences sévèrement burnées, et un méchant charismatique, le tout sur fond de vaudouisme.

En plus, le film se permet régulièrement d'excellentes punchlines. Par exemple:
1. Steven à une merde de délinquant:
- "Si tu me donnes c'que j'veux t'es un homme heureux, sinon j'te pète la tête et t'es malheureux !"
2. Steven a quelque peu échaudé un bouffon qui se la raconte en venant l'interroger:
- "T'es un homme mort Hatcher !
Chuis d'la Mafia, on ne touche pas à Jimmy Fingers."
Le gus essaie alors de buter Steven Seagal avec un flingue, mais Steven lui colle une balle dans la tête en lui balançant:
- "Tu diras bonjour à Capone."
3. Le pote de Steven l'interroge sur l'issue de sa conversation avec deux délinquants:
- "Alors ?"
- "Le premier se croyait invincible et l'autre croyait savoir voler."
(Seagal a buté le premier et le second s'est défenestré)
- "Alors ?"
- "Ils se trompaient tous les deux !"
Seagal's rules !!

Bref, un film hautement recommandable pour vous apprendre la valeur de la vie humaine et comment savoir communiquer de façon efficace en société.
Après un twist plutôt bien vu, l'affrontement final, hautement philosophique, va vous déboîter les neurones !

Steven Seagal est un poète, un philanthrope, et a le génie de l'éloquence.
D'ailleurs, moi j'aurais bien vu à l'époque un film avec Steven où il aurait été éducateur pour adolescents perturbés et délinquants.
Ç'aurait été un film intimiste, tout en sensibilité à fleur-de-peau, où on aurait eu un Steven très humain et à l'écoute, ayant à cœur de leur enseigner de nobles et saines valeurs afin de les remettre dans le droit chemin, loin des affres de la violence et des raccourcis faciles.

Il leur aurait appris à régler les conflits de manière intelligente et efficace en cassant des bras, en retournant des épaules à 720°, en brisant des poignets, en atomisant des mâchoires en se faisant des colliers avec les dents, en explosant des rotules pour jouer aux osselets avec après avoir détruit des jambes, en écrabouillant des couilles façon bouillie pour bébés, et en extirpant les colonnes vertébrales de corps déjà devenus informes et incapables de tenir debout, tandis que de charmants petits zoziaux chanteraient de douces mélopées au sein de Mère Nature.

Ça aurait été une ode à la tolérance et à la communication malgré l'adversité.
Et après avoir rempli à lui tout seul tous les services d'urgences et les centres de rééducation pour handicapés à vie de tout le pays, Steven aurait fait un beau discours à la fin du film, devant tous ces ados en cours de réinsertion dans la société, en insistant sur le fait que chaque homme a une part divine en lui, et que tout individu mérite indulgence et respect, et que rien n'est plus essentiel et magnifique qu'une connexion spirituelle entre les êtres humains, même lorsque tout semble les séparer au départ.
Tout ça quoi...

Et si un jeune l'interrompt pendant son beau discours humaniste, Steven lui aurait défoncé la gueule pour lui montrer à quel point ces valeurs sont importantes et doivent être prises au sérieux.
Voilà, ça aurait été très émouvant, assurément.

Dommage que Steven n'ait pas tourné un tel film, avec ses nobles valeurs bouddhistes qu'il a si bien intégrées, et son intense recherche du spirituel.
Ça manque clairement à sa filmo, ça aurait été encore plus puissant et visionnaire que son fabuleux "Terrain Miné" à mon avis ! 

6.85714

Publié le 27 Novembre 2023

The Marvels

The Marvels

Histoire pauvre, linéaire et formatée. Enjeux de pacotilles, clichés navrants, dégoulinants et exaspérants, émotion à-deux-balles, dialogues atterrants.
Humour foireux plus envahissant qu'un cancer en phase terminale, jeux d'acteurs à ces moments (donc quasiment tout le film) dignes des pires sitcoms... Putain qu'est-ce que je peux détester ces interprétations outrées de sitcoms pourraves à base d'hésitations "marrantes" en fausse gênance, d'enthousiasme infantile surjoué, de grimaces et gesticulations "rigolotes" et autres tics foireux de mauvais acteurs de comédies !

Les personnages secondaires "drôles" (comme si se taper les conneries des trois héroïnes - pour le coup bien shootées - ne suffisaient pas) sont littéralement à se tuer. A s'immoler par le feu en cours de film pour éviter de trop souffrir !!
Par exemple les parents et le frère de Kamala sont censés être touchants et drôles de par leur lourdeur inconsciente et maladresses (mais ils sont vachement gentils et veulent bien faire et blah blah blaaaaah), mais en fait ils sont juste antipathiques à force d'être cons et inutiles ! Et tellement, tellement... Arrrrrggghh, apportez-moi un bidon d'essence et un briquet que j'en finisse !!!
Comme dans "New York 1997", on devrait avoir le droit de choisir la mort plutôt que d'entrer dans un espace aussi dangereux.

J'ai une théorie:
Si on bute Kamala (Miss Marvel), y'a des chances que ses parents et son frère servent encore plus à rien qu'ils ne servent déjà à rien dans le film, donc qu'on ne les voit plus jamais.
Donc pourquoi ne pas buter Kamala pour des intérêts purement artistiques ? 
Je pleurerai pas, promis.

Sinon, Nick Pourri n'a jamais été aussi pourri, et pourtant Dieu sait que cela faisait déjà un moment dans les nanars MerdeVel que son seul super-pouvoir c'était d'être un sacré guignol ! 
Ça faisait un bail déjà qu'il était ridicule avec sa cool-attitude foireuse et sa capacité à tout savoir et avoir toujours 250 coups d'avance sur les autres en foutant rien; mais là, tout ce qu'on a envie, c'est de lui offrir un coussin péteur pour Noël.
Bon, Nick Pourri faudrait vraiment qu'il pense à aller en maison de retraite enquêter sur des trafics de couches en fait, parce qu'il sert plus à rien là !
Ou alors, peut-être un concours de rots dans le prochain chef-d'œuvre du Méga Con Universe ? 

Signalons tout de même son regain de présence d'esprit au détour d'une phrase:
Au début de la 49ème minute, Nick Pourri sort une vanne à la caméra avec un air déconfit, après avoir subi l'imbécilité chronique du frère de Kamara: "Sortez-moi de là !". La phrase qui sonne le plus juste de tout le film !!
J'imagine qu'on est censé s'esclaffer, moi je me suis tapé la main sur le front tellement il avait parfaitement exprimé le sentiment qui me rongeait depuis le début de ce nouvel opus du Merdique Comique Universe...

Putain mais c'que les blagues sont nulles, c'est terrifiant et tout le temps !!!
Putaiiiiin, y'en a partout des séquences "drôles" pas drôles TOUT LE TEEEEEMPS !! Arrrrrggghh, j'irai au Paradis parce que l'Enfer est ici !!!!!

Y'a des séquences d'action plutôt jolies visuellement à défaut d'être originales ou vraiment prenantes, les FX sont soignés, mais franchement... Ils sont où les 220 millions de dollars ??
Je les vois paaaaaaaas !!!!
En fait c'est un long et fastidieux épisode de sitcom, dans lequel on aurait inséré au chausse-pied quelques scènes à FX, pour rappeler qu'on est au cinéma et dans un film de science-fiction et de super-héros... mais la plupart du temps on entendrait presque les rires enregistrés.
Le nombre de fois que je me suis surpris à dire spontanément à voix haute "Putain mais c'est lamentable !" en voyant les scènes de "comédie"... Véridique !!!
L'éprouvante et interminable scène du peuple chantant, j'en reviens toujours pas (la séquence d'avant non plus d'ailleurs, avec les 3 débiles qui font mumuse). Je crois que je suis encore plus traumatisé que si j'avais assisté à un accident de voiture meurtrier.

Les films de super-héros sont censé donner de l'espoir ? Mais moi je veux mourir en voyant ça !
Non seulement ces 3 héroïnes aux QIs de géraniums ne me sauvent pas de l'ennui, mais en plus elles me rendent fou avec leurs blagues à-la-con surdébilisées par le cast de boulets qui les entourent et vous pèsent au-delà de l'humainement supportable. Chuis sûr qu'un interrogatoire russe doit être plus plaisant à vivre ! 

La qualité d'interprétation générale me rappelle un peu une kermesse de Noël à laquelle mon fils avait participé quand il avait 7 ans. C'était trop bien !
Mais il n'avait pas touché de cachet qui le mettait à l'abri du besoin à vie. Dommage, il était plus méritant: il disait moins de conneries.

A 1h09'30", je conseille particulièrement la larme en image de synthèse sur le visage de Brie Larson, contre-champ sur la bouffonne zéroïne en face d'elle en plein trip "émocheune pour les moins de 4 ans" après avoir sorti deux-trois clichés dégoulinants, puis retour sur le visage de notre tranche de Brie préférée où on voit que c'est la suite du même plan... la larme a disparu !
Ben ouais, avec seulement 220 millions de budget, tu peux pas te permettre de trop abuser des FX numériques.
Mais bon... émocheune hein... j'avoue j'ai bandé tellement c'était puissant après une bonne demi-heure de sitcom ! 

La méchante fait vraiment peur, car... elle est aussi charismatique qu'une endive abandonnée dans une bouilloire.
Mais WtF? c'est quoi ce cast, c'est une blague ?
C'était la meilleure pendant les auditions ? Really ??
J'ose pas imaginer les autres... C'était quoi ? Des mollusques ? Des poulpes ? Des étoiles de mer cuites au micro-ondes ?
"Vous avez le rôle. Vous êtes la moins pire !". Le choix par défaut. On se croirait aux présidentielles. 
En fait, l'actrice qui joue la méchante, c'est la vraie blague du film ! Sauf qu'elle ne fait rire que la production. 

Si ça se trouve en temps normal aucun de ces acteurs n'est mauvais, mais avec des scènes aussi ineptes à jouer et une réalisatrice complètement à la masse qui devait les pousser à surjouer de plus en plus "parce que c'est drôle" (puisqu'on s'adresse à un public ciblé comme con); ben ça donne ça: un film durant lequel on se dit "where are the fucking laughing tracks ?", histoire que la débâcle soit totalement assumée. 

Ça me rappelle ce qu'un journaliste avait dit à l'époque de la série K2000: "La voiture joue mieux que l'acteur".
J'ai un peu le même sentiment avec les chats en images de synthèse de ce film, puisque c'est eux les plus convaincants. Rien ne vaut la technologie de pointe ! 

Les pleureuses wokes qui n'assument pas la réalité vous diront (et disent déjà) que le film foire au boxo parce que les hommes sont misogynes (argument fallacieux car il paraît que plus d'hommes sont allés voir cette purge que de femmes), moi je dirais juste parce qu'il est d'une connerie sans nom.
Faut arrêter les alibis bien pratiques comme le racisme ou la misogynie pour se dédouaner à tout va de la nullité qu'on balance au public, et se poser ENFIN un jour les bonnes questions !
Moi j'étais heureux de voir 3 femmes au cinéma, et j'aime carrément bien les films avec des femmes badass... mais j'ai pas envie de voir trois débiles, c'est tout !! 
En plus faut s'être tapé obligatoirement des séries moyennes à nulles avant de tout comprendre. Ça va Marvel, votre super univers étendu censé être super excitant, alors qu'en fait vous cherchez juste à nous contraindre à nous taper toutes vos merdes télévisuelles !!! 
Maintenant si certains avancent qu'on ne comprend rien si on n'a pas vu le premier Captain Marvel, les séries WandaVision, Miss MerdeVel et Secret Invasion, je ne suis pas d'accord: Y'a rien à comprendre dans ce film ! Y'a rien dans ce film en fait !

Et la réalisatrice (appelons ça comme ça) Nia DaCosta, de se mettre ouvertement à insulter le public (misogyne, raciste, etc... les classiques bien pratiques qui mangent pas de pain quoi)... 
En fait je vais vous expliquer pourquoi elle insulte. C'est pas uniquement de la colère et de la mauvaise foi (et de la stupidité), c'est aussi - et surtout - de la manipulation bas-du-front !
Évidemment que c'est contre-productif tout son cirque pathétique, et que ce n'est pas en insultant les gens qu'elle va donner envie d'aller voir son film pour boloss bercés trop près du mur.
Mais son raisonnement est différent: Comme la plupart des manipulateurs égocentrés qui n'acceptent pas de se remettre en question, non seulement elle se victimise (donc croit se mettre à l'abri des critiques), mais elle pense qu'en passant aux insultes de cette manière, elle va créer chez le public un sentiment de culpabilité (tout se joue là: renverser hypocritement la situation en créant chez les autres un sentiment de culpabilité qui devrait être le sien, du fait de sa propre nullité), qui va lui botter le cul, le "réveiller", et lui faire "prendre conscience" qu'il faut aller voir le film parce que jusqu'à présent "il se comporte mal", et "se rend complice de mauvaises valeurs" en ne le faisant pas. 

Y'a une réelle "stratégie" dans ce qu'elle fait et dit.
Seulement elle est tellement conne, woke (donc perchée) et égocentrée, qu'elle ne réalise pas que sa stratégie puante sur le principe de créer la culpabilité chez les autres, ne peut pas fonctionner et ne fait que d'empirer les choses. 
D'ailleurs sa "stratégie" de gaulos, elle l'a commencée avant la sortie du film puisqu'elle disait déjà qu'elle allait en découdre si il ne marchait pas, que ce serait la preuve que... blah blah blah.... Elle cherchait déjà à créer dans le public un sentiment de culpabilité du genre "si j'y vais pas, c'est que je suis miso, que je soutiens des courants de pensées déplorables, etc, etc...", sauf qu'elle n'a pas tenu compte du fait que c'est elle la conne et pas le public. Et que désormais, être woke ne signifie plus être éveillé, tout comme les anti-wokes deviennent finalement les plus éveillés. Vous me suivez ? 
Mais quel plaisir de voir cette connasse woke détruire littéralement son film au boxo, alors que si elle fermait sa gueule il ferait probablement bien plus !!

Pour son deuxième week-end d'exploitation, "The Marvels" aurait récolté seulement 10 millions de dollars, pour un total de 65 millions. Le film aurait donc connu une baisse de fréquentation de 77,9%, une chute record pour un film du MCU, encore en début de parcours. 
Bravo DaCosta ta stratégie de dénigrement et d'insultes gratuites a fonctionné plein pot. On peut dire que tu as brillamment su toucher les foules avec tes élucubrations wokes ! 

Le bracelet de la méchante doit faire des heureux chez les fans de fist-fucking !
Vous croyez qu'elle est membre de La Fistinière, maison d'hôtes qui fait la fierté de la France ?
En tout cas, elle devrait s'y rendre DaCosta, ça la décoincerait un peu et lui ouvrirait des horizons plus vastes, et pour une fois elle arriverait à vraiment nous faire rire...

J'aurais jamais pensé que je trouverais un jour meilleur en moins bon que "Venom 2" ou "Thor 4" !
Chapeau bas DaCosta, j'avoue qu'on ne salue pas assez ta performance !!

Si je mets 3/10 à ce film, j'insulte les autres films notés 3/10 ?

Euuuh, j'ai déjà demandé où sont les 220 millions de dollars ?
Non parce que quand je vois ce que font les indiens avec l'équivalent de seulement 10 millions (voir "Krrish" de 2006 par exemple... en autres...), je m'interroge...

Ce qui est absolument fascinant avec ce film, c'est que régulièrement tu te dis que tu as vu les pires conneries, mais plus tu avances, plus tu vois pire encore. Tu te dis "c'est pas possible, y'aura pas pire !"... et ben si ! Si si, c'est graduel, y'a toujours pire pour t'épater (ou t'affliger, au choix) !!
En fait, je ne m'attendais pas à un film aussi stupide, vraiment pas ! J'y allais même avec envie... juste la peur des blagues-à-la-con, mais positif pour le reste. Mais là... Un spectacle surprenant en effet ! 
Ce qui est vraiment magique avec ce genre de daubes, c'est que plus on nivelle vers le bas, plus on atteint des sommets. A ce niveau, on peut dire que DaCosta a été à la hauteur ! 

En fait le film n'est qu'une vaste et fastidieuse sitcom qui s'organise péniblement autour de 3 ou 4 scènes d'action à peu près correctement torchées, 2-3 scènes "d'émocheune non simulée pour les Oscars" hyper clichées au point de faire passer de la guimauve pour du béton, le tout emballé par des dialogues d'une telle médiocrité qu'ils semblent presque irréels. 
Putain les dialogues sont consternants et enfilent les clichés un à un, avec la même finesse et entrain qu'un berger enfile ses brebis une par une pour combler le vide !
Whaaaoooooooooh, DaCosta peut s'offusquer que son film ne fasse pas d'entrées après ça !!

Aaaaaaaarrrgghh, sortez-moi de là ! Pas en compagnie de Nick Pourri qui va me sortir des blagues pourries, mais sortez-moi de lààààà !!!
En fait j'hésite à mettre 2/10 pour pas insulter les 3/10, mais j'ai peur d'insulter les 2/10... 

Mais la réal' choisit d'insulter son public. 
DaCosta, ta gueule ! 
Ton film est nul et toi avec, pas le public. Le public n'est pas malveillant, il n'aime pas être pris pour un con par des cons, c'est tout.
Va te cacher dans une grotte, ou sur une autre planète... ou plus loin encore via le multiverse dans tes multiconneries. 

Bon, j'vais p't'être mettre 1/10 à "The Marvels"... mais je risque de vexer tous les films notés 1/10 si je les compare à ça, non ?

... 
Allez, je mets 3/10 pour des effets spéciaux jolis la plupart du temps, à défaut d'être novateurs, et les sympathiques séquences de switchs entre les héroïnes, même si malheureusement, vu la crasseuse stupidité du scénar, c'est utilisé le plus souvent que pour des conneries "comiques", et non dans les combats où y'avait un énorme potentiel de folie visuelle à développer... qui ne l'est pas du tout ! 
Mais DaCosta devrait être trop occupée à préparer ses insultes à l'avance, pour y penser... ou tout simplement le manque d'intelligence et de talent... Explication finalement bien plus convaincante que toutes les siennes... 

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Publié le 21 Novembre 2023

Blue Beetle

Blue Beetle

Contrairement à l'épouvantablement honteux "The Flash", ce film n'a pas mérité son flop au box-office. Vraiment pas je trouve.
"Blue Beetle" a coûté 2 fois moins ("seulement" 100 000 000 $) mais est 20 fois meilleur !
Quoique je ne suis pas sûr en fait qu'on puisse comparer un film à "The Flash" avec un coefficient multiplicateur, puisque 0 fois n'importe quel chiffre, ça donne toujours 0.
Donc disons simplement que "Blue Beetle", malgré ses nombreux défauts et son budget 2 fois moindre, est très largement au-dessus de "The Flash".

Xolo Maridueña, l'acteur principal est excellent !
Bruna Marquezine est une très jolie potiche, particulièrement décorative à défaut de servir à quelque chose (ce n'est pas l'actrice à mettre en cause).
Susan Sarandon... ben, Susan Sarandon c'est Susan Sarandon quoi. Même si on lui fait dire des conneries elle reste classe et excellente !
Le reste du casting, on aime ou on déteste. Festival de clichés sur pattes, entre la guimauve et l'humour bas-du-front, on peut reconnaître à chacun de tenir son rôle avec talent.

Là où le bas blesse évidemment, c'est que DC a continué dans sa fausse bonne idée, suicidaire plutôt que salvatrice, d'infantiliser ses films de super-héros en pompant l'infâme "Marvel Touch" qui ne pond désormais plus que des bouses que même les mouches les plus perverses ont du mal à approcher; en truffant ses scénars d'humour drôle pas drôle, qui déséquilibre l'histoire, désamorce les enjeux et accumule les invraisemblances.

Malgré tout, si on accepte que le film soit à nouveau tourné vers la comédie avec de l'émotion low-cost de temps à autres; l'entrain général peut faire mouche et les personnages outrancier faire rire.

Car le film est bien rythmé, régulièrement spectaculaire et bien emballé avec des FX très soignés, même si il n'y a jamais rien de surprenant. Juste du correctement et joliment fait.

L'autre gros problème du film c'est qu'il est totalement impersonnel !
Je ne connais pas la bédé originale, mais ce personnage tel que présenté ici est juste un mix entre beaucoup d'autres bien connus. Spider-Man pour le gamin paumé qui n'a rien demandé et se retrouve par accident avec des pouvoirs de fou et les responsabilités qui vont avec, Venom pour le symbiote qui parle dans la tête, Iron Man pour l'armure et la façon dont tout est visualisé et fonctionne à l'intérieur, j'en passe et j'en oublie...
Le film bouffe et râcle à tout les rateliers. Ça sent aussi les Transformers pour l'antagoniste masculin.
(J'adore même la réplique du méchant dans le combat final "Il ne peut il n'en avoir qu'un !" qui fait irrémédiablement penser à "Highlander". Mais bon, une réplique, c'est plus un clin d'œil... ou du hasard, vu le niveau du scénariste.)
Entre autres...

Tout est formaté, cliché et paresseux.
Rien, RIEN ne va sortir des règles faciles et répétitives des blockbusters ne cherchant qu'à attirer les foules pour le fric, en fonction de "profils" cibles et mécanismes milles fois vus censés leur convenir; plutôt que de chercher une démarche artistique réelle qui pourrait éviter au public de se lasser de voir toujours les même formules "gagnantes" (qui ne le sont donc pas)... ou tout simplement d'être pris pour un con !

C'est le premier super-héros latino.
Les difficultés d'intégration et les injustices sont évoquées, esquissées, mais rapidement mises de côté comme si le scénariste s'était dit "Bon c'est bon là, ça y est je l'ai placé pour faire plaisir à la minorité ciblée et gagner plus d'entrées en salles, mais on s'en fout, on va pas se faire chier dessus des heures non plus !".
A la fin on revient vite fait dessus. Entraide, c'est bÔ, clichés... C'est bon le taf bien-pensant est fait !

Alors pris comme un spectacle divertissant et sans prétention, ça passe, et ça passe bien même je trouve; mais si on attend un nouveau super-héros original, du "jamais vu", on risque de vite déchanter !

Maintenant on est tellement loin du truc honteux, indéfendable comme "The Flash", malgré son insignifiance scénaristique "Blue Beetle" reste tellement quand même un spectacle très honorable, que son flop est une injustice pour moi.
Mais peut-être que cela fera réfléchir les génies de DC et leur faire comprendre que la formule Marvel est une formule de merde !

Attention Spoilers !
Sinon, si j'étais cynique avec la bien-pensance "c'est pas bien de tuer même un méchant hyper dangereux et irrécupérable", je dirais que le long-métrage nous enseigne le contraire à son insu, puisque si le héros avait tué le méchant quand il en avait très largement l'occasion au début, son père ne serait pas mort et le scientifique devenu gentil non plus. Et un sacré bordel aurait été évité aussi !
Voilà quoi... Voilà voilà... :)
Fin des Spoilers.

"Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités" comme dirait l'autre naïf.
Effectivement !!

Bien sûr le méchant, Carapax, a eu une enfance malheureuse, ce qui le rend finalement vachement sympathique et justifie tout. C'est pas de sa faute en fait, il a pas eu de chance, il bute tout le monde mais il a un cœur gros comme ça en fait si on s'intéresse à lui (à supposer qu'on ait eu le temps avant qu'il ne nous mette en morceaux) !
Enfin, sauf si on considère que la vie est faite de choix, et que les événements négatifs, soit peuvent nous faire céder à la facilité compréhensible mais inexcusable de se venger sur les autres, soit les prendre comme un enseignement et acquérir l'altruisme de vouloir protéger les autres du mal qu'on a vécu.
Mais c'est un petit détail ça...

Et le gentil de tendre la main au méchant après l'avoir vaincu... Putain là j'avoue j'ai bandé !
Quelle leçon, mais quelle leçon ! ... Quelle leçon il n'a pas apprise puisque c'est justement parce qu'il ne l'a pas achevé au début que quantité de drames se sont accumulés ensuite !
Qu'est-ce que véritablement un assassin en fait ?
Celui qui va mettre définitivement hors d'état de nuire - lorsqu'il a probablement une seule opportunité de le faire - quelqu'un qui va continuer à tuer, ou celui qui l'épargne "par respect de la vie" sachant que le meurtrier en puissance va continuer à faire plus de victimes "sans respect de la vie" ?
Prenez vos feuilles, vous avez quatre heures !

Mais bon, on est dans un film moralisateur en surface, donc le méchant prend des airs ahuris et comprend que c'est gentil d'être gentil et méchant d'être méchant, et c'est bouclé.
Comme dans la pas vraie vie !

Attention Spoiler !
Par contre le méchant "qui a réalisé" que le bien c'est bien, le mal c'est mal et que la méchante est méchante; et qui tire Susan Sarandon par les cheveux et la traîne par terre pour l'achever, là je dois avouer que j'ai adoré !
C'est tellement involontairement (forcément, vu le formatage global du script) totalement misogyne dans un film guimauve qui veut t'envoyer plein de messages moralisateurs jusqu'à la nausée, que ça m'a fait ma soirée de rire !!
Après le fatras de conneries qu'on s'est enquillées pendant 5 mn sur le savoir-vivre, t'as ça. Immense !!!!
Fin du Spoiler.

Bon la fin c'est vraiment n'importe quoi (notamment le truc avec le chewing-gum dans l'hélicoptère, ou sa famille d'abrutis finis qui sait piloter des engins high-techs), mais cherchez pas à comprendre, prenez le truc comme il est avec ses qualités. C'est fun c'est tout !
Comme un nanar sympathique mais pas honteux...

Mais c'est certain que ce n'est pas en copiant la nullité Marvel qu'on tient la formule gagnante !

Le plus fascinant dans tout ça, reste bien de constater que DC se trouve désormais dans une détresse financière épouvantable suite à de nombreux autres flops, dont "Black Adam" et "Shazam! 2", alors qu'ils avaient des succès énormes et totalement assurés tout simplement en prolongeant le Snyderverse que tout le monde réclame, et qu'ils ont annulé avec le plus grand égocentriste ainsi qu'en multipliant les bras d'honneur à un public qui pourtant était clair sur ce qu'il voulait.

Qui a dit que cette débâcle est bien méritée ??

7

Publié le 15 Octobre 2023

Mortal

Mortal

C'est rare qu'un film m'ait autant déçu après m'avoir autant intrigué.
Putain la claque !

Prenant, énigmatique, hyper prometteur dans sa première partie, le film se perd peu à peu en illogismes et n'importe quoi progressifs au fur et à mesure qu'il continue.

Son rythme lent et envoûtant laisse la place à quelques scènes (pas beaucoup) spectaculaires (aux FX soignés sans être transcendants) mais peu cohérentes, et les événements s'enchaînent ensuite avec des raccourcis et facilités qui laissent aussi perplexes qu'ils déçoivent au regard de tout ce que promettait le film durant une heure.
Les personnages ont des réactions qui servent le scénario mais pas la logique...

On a l'impression d'avoir changé de film.
Le premier, classieux et maîtrisé, er le second écrit par un âne entre deux bottes de foin.

Bon, t'as le droit aux conneries religieuses, aux foules bêlantes qui se comportent comme des demeurés transits sans raison clairement établie, tout est super naïf et mal maîtrisé à ce sujet. Pffffffff...
Et bien sûr aux forces de l'ordre qui pensent agir pour le bien de tous mais font que des conneries (donc sont "méchantes"), dans ce qui est devenu un foutoir de conneries... Re-Pffffffff...

Et la fin...
La fin ? ... ???
Mais je ne vois juste pas l'intérêt de finir le film ainsi en fait.
Au regard de la mythologie qu'il touche, et de la belle histoire qu'il a développée.
Mais tu te dis "Mais ça sert à quoi de nous balancer ça après tout ce qui a été installé ??". Ça casse tout !
T'as l'impression qu'on te fait un gros gros bras d'honneur, bien doigté en plus.
What the F... ?!?

Autre chose:
ATTENTION SPOILER.
Le gars c'est en fait un descendant de Thor, le Dieu nordique.
Quand il découvre le marteau... Ouaaate ?? ... Non mais sérieux c'est une blague ?!?
Il est tout riquiqui t'as l'impression d'un truc pour gamin. Le gars quand il tient ça dans la main - avec toute la puissance que c'est censé canaliser - t'as envie de rigoler. Visuellement c'est ridicule !
T'as envie de rigoler en le voyant avec son marteau gaulé au Castorama du coin... envie de rigoler... ou pas...
FIN DU SPOILER.

Gros gâchis tout ça, d'autant que les acteurs sont très bons, et que certains plans hors FX sont magnifiques.

Bon je vais mettre trois notes en fait:
9/10 pour la première heure jusqu'à la scène du pont.
6.5/10 pour la suite, et 4/10 pour la toute fin qui... putain, mais pourquoi ? C'est quoi ça ??
J'aurais pu faire avec la bêtise progressive de la seconde partie et le ridicule de la scène décrite dans le spoiler plus haut, si y'avait pas eu cette fin qui m'a cassé tout mon trip et la beauté initiale de l'histoire.
Mais putain, mais pourquoi finir le film ainsi ???

6

Publié le 3 Septembre 2023

Slasher

Slasher

C'était parti pour être la meilleure des 4 premières saisons... et puis il y a eu la fin.

Franchement les 6 premiers épisodes et une bonne partie du 7e sont jouissifs. Les personnages sont tour à tour attachants et tordus, y'a des ordures qui ne le sont pas à moitié, et d'autres plus ambigües.
Je tiens à signaler l'incroyable performance de Nataliya Rodina, qui joue Aphra, la petite fille bien pétée de la tête !
Entre autres... Sabrina Grdevich dans le rôle de Florence, une pourriture intégrale qui l'assume totalement, ne démérite vraiment pas. David Cronenberg en chef de clan inhumain fait froid dans le dos, et les autres acteurs sont en général très bons également, même les plus "gentils".

L'histoire sur cette île avec les épreuves n'est pas novatrice, mais très sympa et excitante, et les interactions entre les différents personnages de cette famille dysfonctionnelle souvent très intéressantes.

On a le droit à du méga gore, méga dégueulasse dès le premier épisode; et la suite ne s'en privera pas.
Et ça va loin parfois... Très loin...

Comme d'hab' tout n'est pas top logique et s'offre des facilitées, mais ça passe, on s'amuse.
De quoi mettre un bon 9/10, jusqu'à cette fin qui gâche tout à force de vouloir surprendre.

Bon déjà la révélation du tueur à la fin de l'épisode 7, comme de coutume dans cette série, laisse perplexe.
Alors on attend le 8e et dernier épisode pour avoir le "pourquoi du comment du kess'kiss's'pass' du qu'est-ce'tu fous là ?".
Alors évidemment c'est vaguement explicatif et logique, mais d'un point de vue ponctuel et limité.
Car en fait la "discrétion" qu'il (ou elle) a réussit à se forger, son plan pour le faire, compte sur trop d'éléments hasardeux pour être crédible, mais passons...
(J'aimerais quand même un jour, pour une fois, être surpris de l'identité du tueur, pas parce que ce n'est pas super crédible et donc que je n'y ai pas pensé, mais plutôt parce que que je ne l'ai pas vu venir malgré une logique tortueuse mais implacable.)

Ce qui est vraiment dérangeant, c'est que la volonté d'aller toujours plus loin dans le dernier épisode, anéanti toute réelle logique interactive entre les personnages restants jusqu'à changer leurs personnalités, ou leur donner au moins une attitude étonnante.
On sent bien le scénariste qui se dit "tiens on va les faire déconner et aller encore plus loin dans la violence et les retournements de situations".
Sauf que là, même si ça donne des séquences hyper violentes et inattendues, et "divertissantes" on va dire; on casse toute l'histoire, et c'est tout.

C'est trop superficiel, si certaines idées bien dégueulasses sont franchement marrantes, les personnages eux ne deviennent plus que des outils utilisés n'importe comment pour surprendre.
Mais pour être agréablement surpris, hors du divertissement qui reste il est vrai très soutenu, encore faut-il que ça tienne debout, et que ce ne soit pas tout un fatras d'idées et de twists balancés n'importe comment sans logique d'ensemble sur les personnages et leurs évolutions.

Tout ça fait que si ce dernier épisode est bien marrant à suivre, il est scénaristiquement tellement décevant, et fout à mon avis tout en l'air, qu'il me fait descendre mon 9/10 à 7/10.
Cette saison est tellement forte et prenante, que le bordel facile faussement surprenant qu'on nous balance à la fin, gâche tout.
Je trouve...

7

Publié le 2 Septembre 2023

Slasher

Slasher

Après une première saison divertissante mais décevante et qui virait au n'importe quoi, puis une seconde bien meilleure qui lorgnait du côté de "Souviens-toi, l'été dernier", voici une saison 3 qui passe encore un nouveau stade dans l'horreur.

Certains meurtres sont vraiment immondes, et on est même surpris que ça puisse passer à la télé un truc pareil.
Il est bien loin le temps où les "Vendredi 13" se faisaient charcuter à gogo. Quand on voit ça... Jason était un rigolo, même non censuré.

Cette saison lorgne cette fois-ci du côté de "Scream", sans le décalage, sans l'humour, sans l'introspection, mais ceux qui iront jusqu'au bout me comprendront.

Cette fois ci le rythme est bien meilleur qu'auparavant, et on ne trouve pas que 8 épisodes soit trop, contrairement aux deux saisons précédentes.

La saison est également une ode à l'anti-racisme, à la tolérance, et des personnages - parfois aussi bornés que perturbés - vont être obligés d'aller au-delà de leurs haines et différences.

On peut vraiment dire que cette saison 3 ne fait pas de cadeaux à ses protagonistes, dont certains sont vraiment bien barrés.
Mais ce ne sont pas forcément les plus salopards qui ont les morts les plus cruelles. Alors on ressent ainsi une forme de frustration et d'injustice...

Tout n'est pas franchement crédible, et le double-twist, même si on ne s'y attend pas, laisse un peu perplexe, mais tout est suffisamment bien emballé pour qu'on ne s'embarrasse pas trop de logique.

La fin est un déferlement ahurissant de violence, et vous fait un gros gros doigt d'honneur par rapport à un des survivants, qu'à mon avis vous n'auriez pas mis dans vos préférés...

Vraiment très distrayant, inventif et dégueulasse.
A voir !!

8/10

7

Publié le 29 Août 2023

Slasher

Slasher

Une seconde saison bien meilleure que la première qui accumulait tellement illogismes et facilités, que malgré la fameuse "suspension volontaire de l'incrédulité" du téléspectateur sur laquelle beaucoup de fictions paresseuses comptent, cela devenait - malgré un divertissement honorable - assez embarrassant à suivre.

Ne rêvons pas, cette seconde saison n'est pas d'une rigueur scénaristique exemplaire, mais reste néanmoins nettement plus solide que la première, avec des personnages plus logiques et des situations moins surréalistes.

On a le droit à de bons moments, des meurtres bien dégueulasses, mais encore une fois, 8 épisodes c'est trop pour tout ça, 6 auraient suffit à mon avis. Ou alors plus d'inspiration...

La révélation finale est ce qu'elle est... on y croit, on n'y croit pas... mais je dois avouer que je ne l'ai pas vu venir (peut-être parce que je fais partie de ceux qui la trouve franchement abusée).
Pour vraiment surprendre, il ne suffit pas de trouver un truc inattendu, c'est important qu'il soit aussi d'une crédibilité implacable à mon avis.
Ne pas l'avoir vu venir juste parce que c'est d'une crédibilité très contestable, n'est pas une surprise de qualité à mon avis.

Beaucoup de facilités scénaristiques encore, mais on reste loin des conneries de la première saison.
Regardée sans grosses exigences, juste pour le fun, cette seconde saison fait le taf niveau divertissement.
Mais si on cherche la petite bête, c'est une autre histoire...

7/10

7

Publié le 24 Août 2023

Slasher

Slasher

Bon, je viens de finir la saison 1, je ne vous cache pas que je suis très déçu, et que si je ne m'attendais pas à quelque chose de forcément exceptionnel, vu les bonnes notes sur Internet Movie Database, je n'imaginais pas un truc aussi raté.

Il s'agit d'une série anthologique (une histoire différente par saison sur le thème du slasher), donc mon jugement n'est que sur cette première histoire.

Dès le premier épisode, sans être aussi foireux que la fin, on a des illogismes et facilités qui laissent perplexe.
Et cela va aller en empirant au fur et à mesure que la saison avance.
On a des scénaristes qui veulent surprendre, mais qui utilisent tous les poncifs éculés de ce genre de films.
Donc entre séquences peu crédibles à gogo qui cherchent juste le twist en dépit de la logique, et des personnages dont on devine à l'avance la vraie "fonction scénaristique", on est servis... bien mal servis !

L'ensemble est globalement divertissant, pour peu d'accepter de repousser la suspension de l'incrédulité au-delà du raisonnable; mais tout cela, en plus d'être bancal et faussement bien écrit (comprendre: "on a des idées de fous", mais elles sont en fait mille fois vues et pas crédibles), est bien trop long.

Tout repose sur les 7 pêchés capitaux, donc on a un épisode par pêché à punir, puis le 8ème de résolution. Seulement il faut une véritable écriture, solide, pour tenir sur une telle longueur. Ce n'est pas le cas.
Il aurait mieux valu, vu le niveau global, traiter 2 pêchés par épisode.

Bref, des moments parfois bien craspecs et spectaculaires, parfois décevants.
Mais bon ou mauvais, divertissant ou pas, tout est emballé par des illogismes parfois franchement gênants, même si on accepte plus d'être divertis "bêtement" qu'autre chose, puisqu'on constate rapidement les limites de ceux qui ont écris ça.

C'est globalement bien joué, y'a de très bons moments, mais le tout perdu dans un ensemble qui ne fonctionne pas.

Le tueur ?
Je l'ai deviné dès le premier épisode !
Pas parce que l'histoire le rend évident, mais parce que le choix de celui-ci fait partie des plus grands clichés de fausses révélations de-la-mort-qui-tue !

ATTENTION SPOILER:
Donc un des plus grands clichés dans les twists foireux de scénaristes paresseux c'est... tin diiiiiin... bien sûr celui qui a l'air super gentil, le meilleur ami, qui en fait est un pur psychopathe. Le genre de twist "époustouflant" qui n'épate que les ménagères saoûlées aux soap-operas.
En regardant ce personnage pendant le premier épisode, je me suis dis "si les scénaristes sont mauvais, c'est lui qu'ils choisiront comme twist faussement surprenant, après des pistes foireuses et l'avoir faussement victimisé". C'est le personnage "pas évident" le plus évident... Vous suivez les cancres au fond ?
Ça a pas loupé. Merde !
FIN DU SPOILER.

Tout ça restait suffisamment divertissant, "marrant", pour que j'accorde un 6/10 malgré des conneries en cascades.
Mais le dernier épisode va tellement loin, tellement loin dans le n'importe quoi absolu (y'a du lourd pour "surprendre" et maintenir un suspense à deux-balles), les illogismes craignos qui deviennent insultants pour l'intelligence du spectateur, que je descendrais à 5/10.
Car il y a un moment, faut arrêter de se foutre de notre gueule !

D'autant plus qu'outre un final "haletant" dont les inepties sont finalement le plus spectaculaire à retenir, on a le droit au grand classique de fins écrites par des incompétents fainéants, le terrifiant "c'est fini mais c'est pas fini" en dépit du bon sens. Pathétique !

Espérons que les saisons suivantes ne cèdent pas autant à la même navrante imbécilité...

7

Publié le 14 Août 2023

Le Gendarme et les Extra-Terrestres

Le Gendarme et les Extra-Terrestres

Bon commençons par une mise au point:
Contrairement à ce qu'aime bien dire la majorité, à savoir que De Funès est un génie, moi je trouve que c'est globalement un mauvais acteur, voire très mauvais acteur.
Je ne vois en lui qu'un petit bonhomme égocentré qui joue tout seul, totalement hystérique, gesticulant et grimaçant à tout va sans réelle émotion solide. Son "génie" me passe totalement au-dessus, et m'irrite même souvent au plus haut point.
Je trouve qu'il se regarde jouer constamment, je n'aime pas sa manière d'expliquer tout ce qu'il dit par des gestes outranciers souvent bien lourdingues, dans des séquences auto-satisfaites qui s'étirent péniblement en pitreries interminables (et minables !). Pour moi je ne vois jamais un personnage, même pas un acteur, je vois la plupart du temps juste De Funès qui s'observe en permanence en croyant que ses énièmes grimaces et gesticulations sont une nouvelle trouvaille inédite et haut-de-gamme, alors que c'est juste toujours la même chose avariée recyclée encore et encore, et encore, et encore... et encore... et encore...

Voilà, je crève l'abcès d'un coup, car je vais être très méchant avec ce truc... ce "film" paraît-il, et qu'évidemment on va m'accuser de manquer d'objectivité.
Alors oui, contrairement à la fière population "qui s'y connaît" et rit de bon cœur, je trouve De Funès juste mauvais, exaspérant. Je ne lui reconnais que quelques grands films comme "La Grande Vadrouille", "Le Corniaud", "Rabbi Jacob", ou les deux premiers "Fantomas" (pas le trois où il a évincé ses partenaires et joue tout seul), dans lesquels sa personnalité est intelligemment mise en valeur par des réalisateurs de haut niveau, qui savent faire de l'or avec de la boue, tirer du vin du vinaigre...
MAIS j'ai réellement choisi, en revoyant ce film déjà vu plusieurs fois dont j'avais un très mauvais souvenir (même enfant je l'avais trouvé naze), de le regarder avec des yeux neufs, sans à priori, juste parce que quelqu'un m'avait dit qu'il l'aimait beaucoup, et que j'ai bien voulu croire son enthousiasme...
Je pense donc avoir été objectif en me retapant le bousin.

Ce film est lamentable !
Pas seulement lamentable, mais insultant.
Le début est correct, et j'arrivais à me faire croire que "finalement" je m'étais trompé toutes ces années, et que c'était pas si mal, voire agréable.
Malheureusement il y a un moment où l'auto-suggestion bienveillante ne marche plus, où il faut se rendre à l'évidence: Quand c'est nul, c'est nul et c'est tout !

Ce film est insultant car vraiment idiot, bâclé et fait n'importe comment, paresseusement.
Plus ce truc avance, plus les facilités, inepties et incohérences s'accumulent.
D'accord on est dans une comédie de science-fiction potache pas faite pour se prendre la tête, juste pour rigoler dans l'instant présent, mais faut garder une certaine logique élémentaire quand même !

Là on dirait vraiment que les scénaristes se sont dit "tiens, ça serait marrant de faire ça", et l'on écrit sans se soucier un seul instant si c'est cohérent avec le reste. Et c'est tout le temps et de plus en plus.
Alors quand en plus "l'idée marrante" n'est pas marrante...
On a donc le droit à des accumulations de moments sans queue ni tête, qui ne fonctionnent pas du tout avec la logique de l'histoire (ou même du moment), et ne fonctionnent souvent même pas tout seuls, car à peine digne d'une flatulence de gamin.

Car même ces séquences, si on les isole, sont pour la plupart lamentables.
L'histoire du début à la fin ne fonctionne pas, car ne tient pas debout, son cheminement est pathétique et sa résolution laisse pantois tant elle est incompréhensible.
Les gags sont épouvantablement lourds, sans imagination (à part quelques uns qui font un peu mouche, reconnaissons-le), mal écris et se tirent en longueur.
Les dialogues sont sont d'une pauvreté à faire peur !

Et l'interprétation...
"L'interprétation"... venons-en au sujet qui fâche.
Elle est globalement épouvantable, surjouée, même par des acteurs pas mauvais d'habitude, mais qui là font vraiment pitié tant on a l'impression de voir des débutants dans un obscur cours de théâtre qui croient bien faire en sur-interprétant tout.
Et De Funès... De Funès... alors je sais on va me dire que je ne suis pas objectif. Mais si, je le suis ! Désolé. De Funès est juste nul dans ce film. Nul, nul, nul !
Ce ne serait pas De Funès avec tout son "aura" due à sa carrière et son succès, on reconnaîtrait qu'il est nul. Y'a un moment faut être objectif, c'est tout !
On a le droit encore par plâtrée à ses "gesticulations illustratives" où on le voit se regarder jouer jusqu'au délire, pensant que multiplier les "gestes rigolos" c'est créer un personnage et livrer une interprétation. C'est nul, c'est tout ! Surtout quand ça veut plus rien dire.

Que dire quand De Funès est déguisé en bonne sœur et s'étire le visage avec les mains croyant être drôle ?
Non seulement ça ne l'est pas, mais on a envie de lui dire "Mais tu fais quoi mec ? En quoi te déformer le visage avec les mains te fait ressembler à une femme ? Quel rapport entre ce que tu fais et ce que ton personnages essaie d'obtenir (passer pour une bonne sœur donc) ?".
Et puis quand il prend une voix haut-perchée c'est censé nous époustoufler tellement c'est bluffant ? Mais c'est du niveau d'un gamin dans une cour de récré ça. Mon gamin de 10 ans sait le faire. C'est juste affligeant.
Je cite ce passage "drôle" pas drôle, épouvantable, et long à mourir, parce qu'il résume bien le niveau de l'interprétation, et ce sur quoi le film croit pouvoir reposer; mais y'en a d'autres quoi...
Moi je ne le vois pas le "génie comique". Ce qu'il fait est tout juste digne d'un gros Z français et d'un acteur bas-de-gamme.

Certains disent que ce film fait partie des derniers, ceux où De Funès a beaucoup moins d'énergie qu'avant, à cause de ses problèmes cardiaques, qu'il est nettement moins bon.
Moi je ne dirais pas ça comme ça. Au contraire, moi ça me va carrément qu'il en fasse moins, il est moins crispant qu'avant et ses crises d'hystéries sans fond sont moins difficiles à supporter. Moi je dirais juste qu'il tourne à vide !
Que son "immense talent" n'a jamais été immense, et qu'à force de jouer toujours pareil, sans réelle incarnation, sans rien de sincère et ressenti, se reposant toujours sur les mêmes tics de jeux et mimiques vaines et exacerbées; et bien le vide sidéral caché derrière une gestuelle forcée et sur-étudiée, jamais spontanée, finit par se voir très au-delà du raisonnable.

Le problème de De Funès, c'est qu'il toujours cru que les films ne fonctionnaient que grâce à lui, et est devenu un control freak de plus en plus envahissant et autoritaire.
Il n'a jamais compris qu'en fait son "talent" a toujours été très limité, et que c'est celui des scénaristes et réalisateurs qui permettaient de mettre sa particularité de jeu en valeur. De la rendre valable et attractive.
Qu'en fait juste faire des conneries sans aucun sens devant la caméra, ce n'était pas drôle, et qu'il aurait gagné en efficacité, à défaut de vrai talent d'acteur, à avoir l'humilité de laisser les gens compétents faire leur travail, au lieu de se subsituer à eux sans être foutu de voir les choses dans leur ensemble.
Alors quand on a un film aussi mal écrit en tous points, ce n'est certainement pas De Funès qui va le sauver. Car, désolé pour les fans hardcores, c'est les films qui sauvent De Funès, et pas l'inverse !
Dommage que du haut de son épouvantable narcissisme, il n'ait jamais compris ça, il en aurait plus fait de bien meilleurs. Car il en aura sabordé des films qui auraient dû être bons (Le Grand Restaurant, Fantômas contre Scotland Yard, etc.) !

Signalons tout de même, car c'est à saluer, l'excellente musique de Raymond Lefevre, qui sait tour à tour se montrer entraînante ou inquiétante, toujours quand il faut. Les thèmes pour les moments inquiétants sont aussi originaux qu'efficaces.
Une performance dans tout ce fatras, un gros gâchis de talent dans un film qui n'en est pas digne.

Passons aux FX.
Paraît que De Funès avait été épaté par ceux de "Rencontre du 3ème Type" et voulait la même chose...
Euuh, LOL en fait... Méga Méga LOL !!!
La plupart du temps on est au-delà du risible et lamentable, à part quelques moments ça et là bien torchés, on explose littéralement les limites de l'incompétence.
Le gars des effets spéciaux (très spéciaux il est vrai) est crédité au générique. Un certain Jacques Martin (pas le présentateur j'imagine). A sa place j'aurais expressément demandé à ne pas être crédité au générique.
C'est une carte de visite pour ne plus jamais être repris sur un film ça.
Je suis producteur, je vois ce mec débarquer avec son CV qui mentionne ça, je sors le fusil direct et lui hurle de partir en courant et de ne jamais s'approcher du moindre de mes films !
Je crois même que je lui tire dessus sans sommation. Par précaution...

Bref, j'aime bien l'humour con, les nanars, beaucoup même, mais y'a un contexte quoi.
Là on est pas dans la série Z fauchée, on est dans la comédie populaire relativement friquée qui vise le gros succès. Alors là j'ai juste l'impression qu'on me rote à la gueule et qu'on me pisse à la raie, et c'est tout. Et c'est pas fun du tout !
Et dire que ce con de public a fait un triomphe à ce machin à sa sortie. Qu'il ne se plaigne pas que plus de 40 ans après, on continue à le prendre pour un con et lui balance de la merde à la gueule.

Dans les 80's on avait des... "trucs filmés" comme ça, maintenant c'est Les Tuche qui triomphent.
Rien n'a changé en fait, et le public a finalement le cinéma qu'il mérite.
Enfin, une partie du public...

7.07692

Publié le 7 Août 2023

Shérif Fais-Moi Peur!

Shérif Fais-Moi Peur!

Cette série mythique a boosté mon intellect dès ma plus tendre enfance et façonné l'être équilibré, sensible et délicat que je suis devenu.
Je pense pouvoir affirmer que c'est grâce à elle que j'ai décidé de poursuivre de longues études, afin de devenir aussi ingénieux que mes idoles à l'écran et transcender leurs précieux enseignements !

D'ailleurs si je suis désormais ingénieur à la NASA, c'est parce qu'en parcourant mon CV, les recruteurs, très exigeants, ont vu que je possédais l'intégrale de 'Shérif, Fais-moi Peur!' et ont apprécié mes compétences pour analyser la série.
Tous mes nombreux diplômes devenaient alors presque inutiles devant mon évidente finesse d'esprit et mon ambition à constamment la faire évoluer.

Toutes ces années d'études pour rien en fait, j'avais déjà exploré l'essentiel en autodidacte, j'étais incollable sur 'Shérif, Fais-moi Peur!' et cela a été un passe évident qui écartait tout le reste:
J'ai séduit direct et ai été engagé pour faire de grandes choses avec l'indéfectible confiance des plus grands de ce monde.
Au fil de mes descriptions de tout ce qui faisait de cette série une pierre angulaire dans la culture de la noble "espèce supérieure", ils ont décelé en moi la perle rare sur laquelle ils pourraient se reposer sans crainte, sachant que j'allais sans cesse repousser les limites de l'intelligence humaine et réaliser de véritables prouesses dans leurs rangs avec toute la force mentale requise.

J'ai atteint une telle rigueur intellectuelle en étudiant minutieusement cette série années après années, découvrant toujours de nouvelles subtilités, que j'ai même été conseiller technique sur les derniers "Fast & Furious" afin de s'assurer que tout soit écrit dans la plus grande finesse, et parfaitement conforme aux lois élémentaires de la physique, E=MC1 (le 2 c'est des conneries, Einstein s'est planté, y'a pas de n°2 dans les Masters of Ceremony du rap, que des winners), tout ça quoi...

Là je travaille actuellement en secret sur un signal quantique qui permettrait de projeter 'Shérif, Fais-moi Peur!' dans l'espace, sur des années lumières via l'utilisation de trous de vers, et que des extraterrestres pourraient capter pour avoir une bonne représentation de l'espèce humaine.
Voyant que notre civilisation est très évoluée, ils pourraient ainsi enfin décider de prendre contact avec nous !

Mais c'est compliqué tout ça et ça prend du temps, cependant je bosse dur sur la transmission de la série, ses valeurs et son héritage spirituel.
Je veux faire honneur à la NASA et lui offrir une grande avancée technologique. J'aime pas être payé à rien foutre.
Faut juste déjà que je trouve la prise pour brancher mon ordi...

7.66667

Publié le 18 Juillet 2023

Ant-Man et la Guêpe: Quantumania

Ant-Man et la Guêpe: Quantumania

Je me méfie des critiques, qu'elles soient positives ou négatives.
Pour les positives, parfois c'est des vendus comme James Cameron, Tom Cruise ou Stephen King qui vantent les mérites d'une daube pour s'agenouiller devant un chèque en coulisses; et pour les négatives y'a régulièrement ce principe d'acharnement bien snob qui fait perdre objectivité, intelligence et sens de l'honneur à certains.

Alors quand j'ai vu que ce "Ant-Man 3" se faisait descendre très au-delà du raisonnable, je ne me suis pas emballé dans une déception "à l'avance".
D'autant que si j'ai réellement détesté, mais détesté, l'incroyablement consternant "The Flash", j'avais bien aimé "Black Adam" et "Shazam! 2" malgré les foudres qui s'étaient abattues sur eux.
Prudence donc, y'a beaucoup de cons transparents qui ne se sentent exister que par la gratuité de leurs propos...

Malheureusement, si tout le début du film me faisait penser encore à un énième acharnement facile pour faire du buzz et remplir des conversations déjà creuses à la base; au fur et à mesure, je ne peux que constater que j'ai à faire à un nouveau bidon de lessive Marvel formaté pour ratisser large sans effort artistique.
La déception est progressive, mais au milieu du film, on arrive à l'impardonnable dans le n'importe quoi et le foutage de gueule.
Je pense notamment au consternant passage avec les multi Ant-Man, et bien sûr, au désormais légendaire look risible et pourrissime de Modock. Entre autres... 
Modock... Parlons-en... Merdock oui ! Mais qu'est-ce que c'est que ces conneries ??
C'est Digital Domain, la société créée par James Cameron, a fait... ça ? Mais c'est impensable !!
Je... Je... Que dire ??... 

La fin du film est une bouillie d'inepties !
Les fourmis qui ont évolué en 24h de plusieurs milliers (ou millions ou milliards, je sais plus dans leurs conneries) d'années après avoir suivi leur maître dans le foutoir quantique, et maintenant sont des génies organisés hyper en avance technologiquement qui font des trucs de fous... Bon j'vous avoue que j'ai tellement lâché prise bien avant... Et pourtant... et pourtant: La connerie était telle, le foutage de gueule tellement intense, que je suis quand même parvenu à être dépité malgré tout ce que le scénario m'avait fait subir jusqu'alors !
Entre autres hein... Parce que y'a un tel bordel de conneries à la fin, qu'on ne sait même plus où donner de la tête ! 

Sinon, globalement la mise en scène est correcte, mais "fonctionnelle", plate, sans invention.
Les combats sont répétitifs, sans imagination. "Je rétrécie, je donne un coup de poing en grossissant... Je rétrécie, je donne un coup de poing en grossissant... Je rétrécie, je donne un coup de poing en grossissant...". Aucune astuce, rien d'original qui nous fasse dire "Ah ouais, bien vu, trop fun !".Le réal' ici, c'est le type de la caisse d'un MacDo qui vous sert son énième hamburger réchauffé vite fait à la chaîne, avec son goût en carton et ses sauces écœurantes.
Boah, ça reste divertissant, on s'emmerde pas, mais c'est comme ces hamburgers bouffés vite fait sans réel plaisir, faute de mieux. 

Les effets spéciaux... On a beaucoup parlé de la catastrophe des effets spéciaux... 
Alors, vrai ou faux ? Réalité ou énième acharnement snobinards entre gens "à qui on ne la fait pas" et qui s'y connaissent grave, le cul vissé dans leur fauteuil de fainéantise ?
Un peu des deux. Ils sont loin d'être aussi nuls que ce qu'on aime bien dire sur le net pour jouer au gars hyper "expert" qui pourtant tape sur son ordi avec deux doigts et galère pour utiliser ses logiciels; mais ils sont effectivement très embarrassants sur certains points. 

Bon Modock... Pfffffff, passons, c'est impensable que ça ait pu être validé, et que des gars aient pu prétendre à un salaire en démoulant ça...
Le gros soucis vient des décors. Très colorés, assez jolis reconnaissons-le, ils ne sont guère imaginatifs. Aucune création follement délirante qui joueraient avec les lois de la physique, profitant justement du fait qu'on est dans un univers très particulier. Y'a pas grand chose qui fasse penser qu'on est dans un truc quantique, ou je ne sais quel terme scientifico-pouêt-pouêt détourné à l'occasion pour vendre de l'exceptionnel.
Pire, les arrières plans sont désespérément plats, sans profondeur. On dirait des dessins tout juste dignes d'un ancien matte painting. Cela vient je crois de la manière dont ça a été filmé. Si je ne me trompe, les acteurs étaient dans de grands studios où les arrières plans étaient projetés en live derrière eux, et non incrustés après. Le problème c'est que ça se voit, ça fait plus acteurs devant une carte postale, qu'à l'intérieur d'un véritablement environnement en 3D.

Le scénario est franchement basique, totalement formaté, sans surprise, grappillant son imagination ça et là (notamment Star Wars) avec un certain savoir-faire mais aussi une grande paresse. 
Tout est cliché, vide, prévisible, superficiel, avec des enjeux et des rebondissements en carton, enfilant facilités et illogismes comme des perles, pour donner au final un collier aussi toc que ceux des fêtes foraines.
Par exemple, ça fait plaisir de voir Bill Murray, il est très bon, mais son personnage ne sert à rien. On supprime toute cette partie du film, le film avance pareil... Entre autres séquences "divertissantes" mais déconnectées... 

L'humour est efficace et bien dosé au début du film, mais franchement malvenu quand l'intrigue a besoin de sérieux et crédibilité.
Et Modock... Censé être drôle c'est ça ? La 'tite touche d'humour subtil qui change tout et fait les grands films ? J'ai compris l'intention à défaut de l'avoir ressentie ?
Quand on écoute le commentaire audio du film, on réalise qu'à défaut de compétence, tout ce beau monde "créatif" s'était mis en total mode débilité mentale. Par exemple, les intervenants (le réal' et un autre bouffon je crois) regrettent qu'à la mort de Modock, les acteurs principaux n'aient pas essayé de lui fermer les yeux à 4. Gag: "Ils auraient eu du mal !", apprend-on. Diantre, c'est clair qu'on est passé à côté d'un gag d'anthologie !
Bref, quand on entend cela comme regret dans le commentaire du film, alors qu'il y a pas mal de choses à regretter plus évidentes, on comprend mieux le niveau global du traitement de Modock, LA catastrophe du film.

Les acteurs principaux "gentils" sont excellents.
Paul Rudd est toujours aussi fin, drôle et attachant. Michael Douglas et Michelle Pfeiffer malgré leurs âges, rayonnent de classe et d'énergie (je suis en total désaccord avec certains détracteurs). Evangeline Lilly... elle joue bien... mais c'est pas intéressant ce qu'on lui donne, alors je parlerais de gâchis de talent. Kathryn Newton dans le rôle de la fille de Ant-Man sait tirer son épingle du jeu, malgré les conneries qu'on lui fait dire.

Par contre pour ce qui est de ZE Méchant...
J'ai l'impression d'être le seul dans l'univers à trouver que Jonathan Majors joue mal. Parfois très mal même, jusqu'au ridicule.
Grimaces dysentériques, airs outrés, moues, bouche en cul de poule... Euuuhh c'est ça le méga méchant qui fait grave peur de la Phase 5 de Merde-Vel ? Seriously ??
Pourtant beaucoup de gens semblent le trouver exceptionnel. Seriously !?? Whaouuuhh, ça me dépasse !

Saluons bien bas sa "performance" dans la 1e scène post-générique. Ses différents avatars sont ridicules et surjoués.
La séquence est en plus très mal doublée en vf, étonnant car le doubleur fait du bon boulot tout le reste du film.
Faut dire la séquence est tellement grotesque et nulle, et Majors au diapason de tout ça, que le doubleur n'a pas dû savoir quoi foutre.
Mais Majors en vo, à défaut d'être bon, reste au moins plus sobre dans les intonations vocales. La vf atomise donc cette scène qui n'avait pas besoin de ça pour faire lever les yeux au ciel.

Bon, on a là un film nanar et boursouflé certes, mais qui reste néanmoins divertissant de bout en bout, et est très loin de la catastrophe absolue et insultante qu'est "The Flash", que ces vendus de Cruise et King nous on vendu comme un film d'exception (il est d'exception je confirme, mais pas comme il a été présenté).
Le gros problème c'est que cette ouverture de la Phase 5 de Merde-Vel ne laisse rien présager de bon, surtout avec un méchant traité de manière aussi surfaite et un interprète qui ne fait que de le nanardiser encore plus. Dur quand on sait que toute la Phase 5 va tourner autour de lui... 

5.5

Publié le 16 Juillet 2023

Fubar

Fubar

Difficile de savoir sur quel pied danser avec cette série, tant elle est totalement inégale, et même pas d'un épisode à l'autre, mais carrément d'une scène à l'autre.
On alterne régulièrement le meilleur et le pire. Parfois bien écrites, parfois catastrophiques, on passe régulièrement de la satisfaction à la consternation.

Cette série mélange action et humour.
L'action est correcte, rien de génial, mais divertissante, bien que trop peu présente.
L'humour, parfois fait mouche, d'autres fois énerve ou afflige.
C'est régulièrement franchement très drôle, et régulièrement lourdingue à mourir.
Incroyable, on dirait que les scénaristes changent d'une scène à l'autre...

Mais certaines répliques tuent. Une de mes préférées dans le dernier épisode de la saison 1, après une référence à "Balance Maman Hors du Train" Schwarzy déclare:
"J'adore Danny De Vito, il est tellement petit. J'ai envie de le mettre dans ma poche."
Et la scène d'après est creuse et convenue, suivie d'une autre à l'humour au ras-du-sol. Assez déstabilisant ces changements constants de qualité dans l'écriture à quelques minutes d'intervalle...

Et ce côté bancal se retrouve aussi dans le ton même de la série.
Souvent déconneuse et potache, très formatée tout public, elle se permet régulièrement des accès de violence complètement décomplexée autant au niveau visuel, que de l'éthique, ou tuer est carrément présenté comme normal, banalisé.

On dirait que des gens ont balancé des idées en vrac, et que tout a été pris, sans rien trier, assemblé au va-te-faire-foutre.
Ce qui donne à cette série pleine de fulgurance, un côté totalement inabouti. On dirait un peu un coureur de fond qui donnerait tout, et puis subitement s'arrêterait en chemin pendant la course en se disant "fait chier !", pour aller siroter une mousse laissant de côté ce dans quoi il s'est engagé.

Globalement l'histoire se tient à peu près, mais est mille fois vue, avec les éternels mêmes enjeux plus ou moins foireux, saupoudrés de scènes "émotions" à-deux-balles faciles et plus convenues les unes que les autres.
L'ensemble est très superficiel et ne s'embarrasse pas d'une grande rigueur scénaristique, facilités et incohérences étant légion.

Il faut voir dans l'épisode final de la première saison quand père et fille communiquent en morse, en tapant n'importe comment avec des tuyaux. Rien qu'à les voir on voit bien qu'ils gèrent le morse aussi bien qu'un grabataire est doué pour la danse classique. C'est juste ridicule à regarder, comédie d'action ou pas.
Et que dire de cette séquence où une des héroïnes doit effectuer avec précision une incision sur la poitrine son ami pour le sauver, et le fait sans le mettre torse nu, au travers de son tee-shirt. Aberrant.

Autre séquence 'What the Fuck ?':
Je sais bien qu'on n'est pas dans un porno, mais quand on voit Schwarzy se taper sa meuf, et qu'il porte de manière très visible encore son pantalon et elle sa culotte, on se demande bien comme ils parviennent à... Bref !, ça n'aurait pas été mieux de filmer un peu plus haut pour éviter de se fâcher avec la logique élémentaire ?
Ça résume bien toute la rigueur de la série je trouve.

Sinon, le gros point fort du film est l'interprétation générale, excellente !
Un grand bravo à Schwarzy qui n'est plus le gros bovin inexpressif de ses débuts, et livre là une réelle et savoureuse interprétation, même s'il en fait parfois un peu trop.

Gabriel Luna, qu'on avait connu excellentissime en Ghost Rider dans "Agents of SHIELD" et nul en Rev-9 dans "Terminator: Dark Shit", retrouve ici de sa superbe et est hyper charismatique en méchant.
Dommage qu'il soit aussi mal exploité, soit trop peu présent, soit noyé sous les clichés "subtils" les plus foireux du genre.

Les avis sont souvent partagés sur cette série. Certains la trouvent nulle, d'autres, excellente.
En fait elle est les deux, alternativement...
C'est assez étrange à voir.

Si il y a une saison 2, et vaut mieux vu le cliffhanger, espérons-la plus rigoureuse scénaristiquement. Que les coureurs seront moins paresseux...

7

Publié le 9 Juillet 2023

The Flash

The Flash

Avant que "The Flash" sorte, Tom Cruise et Stephen King nous ont vendu ce film comme étant un événement incroyable, du jamais vu, etc. etc. ...
Problème: C'est eux les vendus !

Mais qu'est-ce que c'est que cette BOUSE ?
ON SE FOUT DE QUI ??

PUTAIN MAIS C'EST PAS POSSIBLE VOUS NOUS PRENEZ VRAIMENT POUR DES CONS ???

Je ne vous cache pas que... je n'ai pas trop aimé.

Et pourtant je suis bon public.
Je suis un gars qui aime bien les tant décriés Spawn" (1997), "Daredevil" (2003), "Elektra" (2005), "X-Men Origins: Wolverine" (2009), etc...
Je ne vous cache pas aussi que je déteste être pris pour un con, ce qui fait que je déteste tout autant la plupart des dernières déjections mongoloïdes de chez Marvel, devenu pour moi Merde-Vel.
Même le soi-disant fabuleux, bouleversifiant "Avengers: Endgame" (2019), je le trouve superficiel, bancal, prétentieux, et écrit avec le cul par des babouins en crise de dysenterie sévère. Voir ma critique admirative sur ce même site.
Alors vous imaginez ce qui a suivi, parfois 10 fois pire, encore plus "torché" avec de l'humour pour attardés mentaux soignés par électrochocs à coup de battes de baseball en plein crâne...
La dernière trilogie Spider-Man, fan-service ou pas pour le dernier, est un Enfer pour moi. Entre autres...

Ces immondes daubes m'ont toutefois donné un vibrant espoir:
J'irai forcément au Paradis car l'Enfer est ici, je l'ai déjà vécu en regardant tout ça !

Les "Daredevil", "Elektra", "X-Men Origins: Wolverine" et autres "déceptions", avaient leurs défauts plus ou moins choquants, partis pris ou facilités plus ou moins contestables, mais jamais, jamais ces films ne m'ont donné l'impression qu'on me prenait pour un con. Plus qu'un con, un demeuré juste bon à s'extasier devant un film... un produit... un paquet de lessive !, paresseux et formaté à outrance; en alignant la thune avec un air béat et soumis.
Je crois même que l'hyper décevant, complètement à côté de la plaque "Ghost Rider" (2007) dont j'attendais tant à l'époque, ne m'a pas donné autant l'impression de recevoir des salves de molards bien verts à travers la gueule en regardant un écran de cinéma, que les dernières dysenteries Marvel.

Alors quand DC s'est décidé à suivre le mouvement "humour"/"émocheune à-deux-balles"...
Y'a eu des loupés, des déceptions au-delà de la déception, y'a eu la "Justice League" version cinéma en 2017... mais y'avait pas encore eu "The Flash" !

Flash... Flash...
Oh putain, que dire ? Qu'est-ce que je viens de voir ??

Mais c'est... Pfffffff, j'arrive même pas à trouver un mot adéquat...
On va simplifier: c'est quasiment nul, et presque irréel tellement les défauts s'accumulent. Partout !

L'histoire ?
Extrêmement mal écrite. BLINDÉE de raccourcis et d'incohérences crasseuses.

Les dialogues ?
Souvent vides et clichés. Parfois absolument consternants.

"L'humour" ?
Je veux mouriiiiiiir !!!
Hors de propos, il fait passer absolument totalement à côté des enjeux, les désamorce tous, et est la plupart du temps pas drôle. Quelques bons moments parfois, mais bon c'est pas assez, ET C'EST PAS LE PROPOS !
L'histoire qui aurait pu être fabuleuse vu le pitch de départ, n'est plus qu'un tas de boue qui ne parvient jamais à tenir debout, plus maladroite qu'un cul-de-jatte pour progresser avec élégance.

Comment est-ce possible, avec des enjeux pareils, de quasiment tout foirer, les rendre ineptes et tout tourner en ridicule ?
Quel extraordinaire super-pouvoir peut-on bien posséder pour être à ce point capable de faire s'effondrer une base aussi solide ??

L'acteur principal est nul !
J'ai pas d'autre mot.
Et c'est pas parce que je l'aime pas, pas parce que Ezra Miller est un vrai connard dans la vie. Non non, je suis objectif, il est nul dans ce film. Point barre !
Et c'est étonnant parce qu'il était plutôt bon dans "Justice League". Sauf que là il surjoue, il est super mauvais, c'est son seul super pouvoir. Alors quand en plus il joue deux versions de lui-même, c'est chaud à supporter.
À sa décharge, les conneries qu'on lui fait dire ou faire, ça aide pas...

Bon allez, on va aller à l'essentiel, ce que le spectateur bovin demande, qui lui suffit pour oublier tout le reste, même si en cumul c'est même pas un quart du film: les effets spéciaux, les scènes d'action.
"Y'en a pour 200 000 000 $, c'est forcément bien !"
Et bien, figurez-vous queeeeeeeuh... NON !
On va du correct à l'épouvantable. Difficile de croire qu'avec un tel budget on puisse balancer des trucs parfois à peine dignes d'une cinématique PlayStation 3.
Y' a des moments, mais c'est pas possible... C'est pas possible de voir ça avec un budget pareil. Des effets qui ne semblent pas finalisés, bâclés au-delà de l'imaginable, absolument indécents vu le fric alloué pour ce désastre.
Ceux qui sont encore traumatisés par la première séquence avec les bébés comprendrons...

Et y'a pas que ça !
On a souvent le droit à une espèce de bouillie numérique informe, surcolorée, qui sonne quasiment toujours "toc", qui fait justement trop "effets spéciaux" (comprendre: on voit que c'en est, on voit que ça).
Difficile de s'immerger tant rien ne semble réel. Joli ou pas, avec plein d'effets rigolos pour la rétine ou pas... on croit en rien à ce qu'on voit !
Les séquences dans les embranchements temporels, sont d'une laideur sans nom. Entre autres...

Et vu que le fan-service semblait avoir marché dans le dernier "Spider-Man" (comprendre: les cons étaient ravis de voir les trois Spider-Man ensemble, les anciens vilains passer chercher leurs chèques en faisant coucou avec le majeur, etc., si l'histoire est nulle et caviardée d'humour lamentable jusqu'à la nausée c'est pas grave, il est con le fan, il est béat, il voit pas, il est CONtent); bien super on fait pareil avec "Ze Flash". Ça va thuner grave sur les gogols !
Sauf que là ça prend encore moins bien, c'est encore plus inséré au chausse-pied, en tapant avec un burin... faut saluer la contre-performance, "No Way Home" avait pourtant déjà placé la barre très haut en terme de gâchis de potentiel.

Et les FX pour faire apparaître les acteurs morts ou "périmés"...
Que dire ? Y'a même plus rien à dire en voyant ça, tellement c'est navrant !

Seul point fort dans toute cette mélasse:
Michael Keaton en Batman, qui rayonne. Un peu comme un diamant perdu dans une fosse septique.
C'est l'acteur le plus vieux du casting qui a le plus la classe ! C'est celui dont on aurait pu se moquer, qui sauve le film !
Quel gâchis de le voir là-dedans, et d'imaginer ce que cela aurait pu/dû être.
Quelques bons moments donc, surtout grâce à lui. Bien plus majestueux malgré son âge, que tous les guignols autour de lui.

Ben Affleck en début de film est bon aussi. Mais son costume est affreux.
Pareil pour sa Bat-Moto qui ressemble à un étron sur roues.

On restera perplexe de l'apparition de George Clooney en fin de film.
Le problème n'étant pas lui, mais l'incohérence scénaristique que cela créé, on n'est pas dans la même logique (qui se tenait) que pour les deux autres Batman au cours du film.
Mais bon, on n'est plus à une connerie prêt, pourvu qu'on ait blindé le fan-service...

Apparemment Christian Bale a gardé sa fierté et n'est pas venu se commettre dans cet attrape-gogos sur-budgété mais sous-produit.
Vu le concept du film ça fait bizarre, pas logique pour le coup, de ne pas le voir... mais merci Christian !

Sasha Calle est convaincante en Supergirl, mais elle est franchement sous-employée. Dommage.

Et Michael Shannon qui dit publiquement avoir été déçu de sa reprise du rôle du Général Zod ?
Comme on le comprend !
Il est impeccable, mais son personnage est inexistant. Écrit par un enfant de 4 ans, il est méchant c'est tout. Pas étonnant qu'un acteur de cette trempe pète un câble quand on lui fait jouer des conneries pareilles... Ou plutôt pas jouer du tout...

Alors DC a refusé de continuer le SnyderVerse pour ça ?
Le public réclame le SnyderVerse, supplie pour l'avoir, c'est des milliards de recettes juste assurées... et DC l'annule, fait des "Shazam!" et "Black Adam" pour arriver à ça ?
Cette chose ??
Que dire...

Même si on sort de toute considération artistique, et que l'on va dans le cynisme pécunier absolu, on explose quand même les limites de l'illogisme; on navigue, on se perd et on se noie dans les eaux troubles de l'incompréhension...
Que dire ??

En tout cas Tom Cruise et Stephen King, et d'autres quiches cuites à point pour faire festoyer Hollywood, nous ont présenté ce film comme un des spectacles les plus exceptionnels jamais vu.
Jusqu'à présent y'avait que Darth Luca$ et Terminated Cameron qui m'avaient fait dégueuler à ce point.
Vendus !!

3/10 parce que je suis de bonne humeur.

PS. 
"Shazam! 2" est bien moins con et plus soigné. Sérieux ! 

5.66667

Publié le 6 Juillet 2023

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