Critiques spectateurs de Worldterror

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Phenomena

Phenomena

La carrière d'Argento à ce jour est au point mort. Pourquoi ? Hé bien à cause de beaucoup de ses films qui sont mauvais, voire très mauvais (comme celui-ci) conjugué au peu d'objectivité qu'ont eue ses fans après 2 ou 3 bons films.

Le générique débute et là paf ! Première faute de goût ! On dirait qu'on est tout droit entré dans un épisode de Derrick ou Tatort (je parle de l'image mais la trame n'est pas mieux vous verrez).

Première scène gore après une poursuite somme toute minimaliste et peu inspirée. Ensuite, vient l'introduction de l'héroïne (il ne faut même pas qu'elle parle, on a déjà compris qu'elle était dans son monde) qui aime les insectes et dont ces derniers seront en rut en la voyant (c'est dans le film, je n'invente rien).

Les comédiens sont d'une nullité : Jennifer Connelly qui apprenait à jouer la comédie à mon avis, Donald Pleasence (heureusement pour lui il est vite expédié), le flic (très peu présent et introduit par un agent immobilier tellement beau que je l'ai pris pour le tueur du film. Ajoutez à cela des figurants pathétiques (la scène où les pensionnaires "se moquent" de JC est d'un crédible !) sans oublier la femme et l'enfant qui sont ... je m'arrête là. Le seul qui s'en tire bien c'est le chimpanzé.

Une autre chose, très gavante, c'est l'emploi de la musique dans les scènes plus glauques : tout simplement bruyante (je devais à chaque fois jongler avec le volume tellement elle était plus forte que les dialogues) et pas du tout appropriée. Je me croyais dans Démons.

Pour terminer, la réalisation. On m'aurait dit que c'était le chimpanzé du film qui l'avait réalisé que je l'aurais crû. Insipide, manquant d'originalité (marre de ces plans où ne voit qu'un couteau, recycle-toi mec) beaucoup de scènes sont inutiles ou n'apportent pas grand chose. Au contraire, il reprend certains plans tirés d'autres films à succés : Vendredi 13, Les griffes de la nuit (j'ai dit te recycler, pas recycler de très bons films ... faut l'excuser, les Italiens à cette époque reprenaient les idées des autres sans se gêner).

Alors quand je lis que c'est un maître ... je me demande bien en quoi, mais sûrement pas dans le cinéma.

7.91892

Publié le 15 Décembre 2010

Baxter

Baxter

C'est rare quand jécris une critique aussi courte mais là !!!! A voir pour les dérangés qui se régalent de la torture des animaux. Pour le reste, film français typique de ces années en matière de fantastique : de la merde. J'en resterai là par respect des vrais cinéastes. Il suffit de voir la suite ? de la carrière du réal. Ha oui:le gamin : faut être fou dans la tête du scénariste pour amener des idées aussi racistes.

8.27273

Publié le 10 Novembre 2010

Toy Story 3

Toy Story 3

Cela fait 11 ans ! Onze années que nos amis Woody, Buzz et Cie nous avaient quittés ! L'attente de ce troisième volet était énorme et la déception aurait pu être aussi grande mais en quittant cette salle de cinéma, il m'a fallu un bon moment pour retrouver la réalité. Quel film : entre les rires et les fous rire, on se retrouve à avoir la nostalgie de ces années d'abandon et les larmes viennent naturellement surtout au regard de certaines scènes qui sont maîtrisées à merveille. Le scénario est parfaitement adapté (n'oublions pas que c'est destiné aux enfants et aux grands enfants dont je fais partie) et la compréhension pour les petits bouts n'en est que meilleure. Il y a du rythme, du suspens et vraiment de bons sentiments avec en prime (Disney oblige) non pas une mais plusieurs morales à en tirer (d'où quelques larmes que j'ai dû réprimer tellement la sincérité des scénaristes était présente) notamment l'abandon, le rejet, l'amitié/amour sincère et véritable. La scène d'intro est un pur bonheur surtout si on adore le second degré tellement la situation est burlesque. Les clins d'oeil sont utilisés avec parcimonie et je retiens notamment la rencontre entre Barbie et Ken, le numéro de claquette de Buzz en espagnol et la reprise de la chanson de Randy Newman par les Gipsy kings. On peut dire que Pixar tient l'un des meilleurs films de son catalogue et n'a jamais voulu bâcler un de ses produits (contrairement à son partenaire Disney qui a bien du mal à tenir la route avec ses seuls classiques). Dernier chose : j'ai eu la chance de voir le film dans une salle remplie de parents venus avec leurs petits : c'était magique de les voir s'émerveiller et la nostalgie me fait regretter de ne plus être à leur place.

8.22222

Publié le 26 Juillet 2010

Splice

Splice

La première chose qui me vient à l'esprit après avoir vu ce film dans un cinéma de France (le jour et la nuit comparé au multiplex près de chez moi et qui allie sales têtes et service plus que médiocre) et que Mr Natalie est avant tout un auteur qui de par l'intelligence de ses scénarios arrive à chaque fois à faire mouche ! Certes, l'action est assez lent mais cette lenteur nous permet d'apprécier à sa juste valeur les différents éléments mis en place qui à un moment ou un autre se rappellent à notre bon souvenir. C'est audacieux, risqué et l'éthique ainsi que la morale en prennent un sérieux coup en pleine tronche ! En ce qui concerne la directions d'acteurs, elle est quasi parfaite ! Adrien Brody (toujours aussi excellent) et Sarah Polley (qui se faisait rare) incarnent avec brio un couple de chercheurs qui jouent dangereuseument avec les lois de la nature humaine et forment avec Dren un triangle (amoureux ?) qui au fil du récit devient de plus en plus tendu pour devenir scabreux. En ce qui concerne la créature, les sfx rendent la part belle à l'actrice qui lui prête ses traits et sa justesse ainsi que ses interventions me font dire qu'il n'est jamais nécessaire d'en faire trop comme dans d'autres productions ou films de commande dont je tairai le nom. La musique est assez discrète et laisse la place à des interventions musicales qui mettent en avant certaines scènes qui donne une plus-value. En guise de conclusion je dirai juste : vive les films d'auteurs et boycottez les twilight, Harry Potter et autres navets qui prennent les gens pour des consommateurs sans cervelles.

6.80952

Publié le 4 Juillet 2010

Twilight - Chapitre 3 : Hesitation

Twilight - Chapitre 3 : Hesitation

Tout est dans le titre : hésitation. Oui, j'ai longtemps hésité avant d'aller voir ce navet interprété par des acteurs qui n'auraient eu aucune peine à jouer dans un soap. Tiens tiens, l'acteur principal jouait dans "Harry Potter et la coupe de feu" ; il n'a donc pas encore joué dans un vrai film quoi. Dire qu'il voulait jouer dans Spider-Man (enfin le remake ou le reboot ... on s'y perd et je m'égare). Bref, plusieurs éléments sont assez marquants : les jeunes pré-pubères qui ne mettent jamais de t-shirt (ça ressemble méchamment à du Decoteau), les 2 acteurs qui se prennent pour des beautés en puissance (des laiderons avec des mentons en galoche qui plus est) et qui se posent des questions existentielles dont les 3/4 de la salle n'en a rien à foutre en terminant par le plus beau : mais quelle est la finalité de cette bousace ??? Les Bad guys du film auraient pu relever un peu le niveau mais à part une "poil de carotte" qui n'arrête pas de courir dans les bois (ha oui, les bois dans ce film ont une grande superficie style forêt amazonienne) et la blonde qui est aussi charismatique qu'une chauve-souris (Dakota Fanning dont la carrière prend la même tournure que tous les enfants stars), il n'y a rien à se mettre sous la .... dent !

6.375

Publié le 2 Juillet 2010

La Nuit des Sangsues

La Nuit des Sangsues

Carrière assez atypique que ce Fred Dekker ! On commence par un très bon "Nuit des sangsues" pour après se vautrer lamentablement avec "Monster "sous-goonies" squad" et surtout le "Robocop 3" qui signera la fin de sa carrière. Trois films, c'est peu. Pour en revenir au film qui nous intéresse, je trouve que l'on est ici en présence du charme particulier, propre à un bon nombre de séries b des années 80, ajoutant à cela une part d'originalité dans le traitement de son espace-temps. L'idée d'avoir tourné l'intro en noir et blanc vaut plus que de longs discours et on s'immerge sans peine dans le film. Les effets gores sont très bien mis en place et font mouche à chaque fois grâce au fait qu'ils sont amenés avec un savant mélange de situations comiques. Les acteurs sont très crédibles et ont une certaine épaisseur pour ce genre de production même si on n'évite pas les clichés. La mise en scène reste sobre mais appliquée et on ne comptera aucun temps mort. Cela faisait longtemps que je voulais le voir notamment au vu de la jaquette qui, étant enfant, m'avait toujours intriguée. C'est chose faite et je ne regrette pas le voyage !

7.81818

Publié le 2 Juillet 2010

The Children

The Children

Que j'en attendais beaucoup de ce film ! Il suffisait d'entendre les spécialistes en parler : une claque, une oeuvre magitsrale .... Et bien moi, je reste sur ma faim : certes, les comédiens (les enfants) sont très bons et on été parfaitement dirigés mais là où le bas blesse c'est surtout le moment où l'action démarre. Oui, je sais, il faut installer les personnages mais vu ce qui a été montré depuis le début du film, on aurait pu le raccourcir car on n'apprend finalement pas grand chose de ces gens. La raison est prévisible (une maladie) et trop facile à mon goût. Ensuite, les scènes où les adultes meurent sont un peu too much. Maintenant vient le moment où je parle du GROS défaut du film : les réactions des "chassés" si je puis dire. Tellement peu crédibles que ça en devient criminel de montrer cela. Votre petit garçon ou fille devient fou/folle (comme dans le film) et vous ne trouvez rien de mieux que de l'empaler sur un bout de bois, ... mais oui bien sûr ... vais déjà m'arrêter là car c'est d'une débilité affligeante. Et le pire, c'est que le réalisateur a l'air d'assumer car il ne se prive pas pour nous le montrer de nouveau. Toujours, je le rappelle, au premier degré et sur un ton sérieux !!! J'aurais compris si ça avait du second degré mais là ... mouarf. J'avais vu un film qui été bien mieux et dont le titre ne me donnait pas envie de le voir : "Les révoltés de l'an 2000". Et bien après l'avoir vu, je me suis dit que c'était le meilleur film avec des enfants tueurs que j'avais vu. Car la question se doit d'être posée comme dans son titre original (bien meilleur et plus à propos : haaa, les traductions débilos-françaises): "Peut-on tuer un enfant ?" ... Dans le film "The Children", on ne se la pose même pas cette question.

7.36842

Publié le 21 Février 2010

The Rocketeer

The Rocketeer

Comme j'ai pu le dire dans ma critique, la carrière de Joe Johnston est assez atypique pour la signaler. Il sait filmer (heureusement) mais il ne prend jamais de risques. Peur de mal faire, oui mais il eu été plus facile de risquer, quitte à se planter car c'est dans les erreurs que l'on commet que l'on peut se bonnifier, s'améliorer. Ce Rocketteer est un bon film pour ces raisons mais il aurait pu être encore mieux. Je m'explique : les composants de base ont déjà été donnés (la période avant la seconde guerre mondiale qui place l'action dans un contexte intéressant et qui est vraiment le point d'ancrage du film). C'est donc avec ce point de départ que le déroulement du film suit son petit bonhomme de chemin avec le même canevas : présentation des personnages, un incident, une découverte et la maîtrise des pouvoirs et/ou d'une nouvelle technologie et l'affrontement avec les méchants du film. Bref le déroulement type de tout super-héros ... Et bien moi ça, j'en ai un peu marre car c'est à chaque fois la même chose. Bon sang, prenez des risques ! Je ne dis pas qu'il faut aller aussi loin que "watchmen" mais il y a tellement de pistes à exploiter. Il y a des points positifs certes et c'est sur ceux-là que je vais m'attarder : le casting avec un Timothy Dalton très bon et son faciès assez expressif, un Bill Campbell tout jeune avant d'être un "4400" et une Jen Connelly toute jeune et un peu faire-valoir. Les sfx passent bien pour l'époque même s'ils sont assez perfectibles aujourd'hui mais le tout est savamment bien orchestré pour s'y attacher. La musique est aussi une raison de s'attarder car elle colle bien au film et dieu sait que j'accorde de l'importance à cette dernière. Bref, un petit moment de nostalgie qui mériterait un remake mais vu que maintenant il y a un Iron man qui sévit, on va avoir du mal à en avoir un.

7.33333

Publié le 21 Février 2010

Wolfman

Wolfman

« Wolfman » a tout du film qui peut rencontrer un certain succès : une idée de remake qui se veut utile (pour une fois), une pléiade d’acteurs confirmés (Hopkins, Del toro et weaving) et d’autres en devenir (Blunt) et un réalisateur qui, même si sa filmographie est aussi légère en nombre qu’en qualité se devait de posséder enfin un film de référence. Et bien tout ceci pour se dire après l’avoir vu : tout ça pour ça ??? Le talent des acteurs que l’ont voit à l’écran est bien mal utilisé : quand on a un Anthony Hopkins dans son film on essaie au moins d’avoir un script à sa hauteur et pas des remplissages de blancs qui sont légions dans ce film. Très creux, très plat, bref, rien à se mettre sous la dent (désolé c’était trop tentant). Et heureusement qu’il y a de bons acteurs car sinon, ça n’est pas 5/10 qu’aurait ce film mais un 3 bien tassé ! Del toro n'a pas l'air en phase avec son personnage et la relation père-fils est bien trop nébuleuse pour s'y intéresser. quant à la pseudo histoire d'amour : on n'y croit pas une seconde et l'absence de drame à la fin en est pour preuve. Pour terminer avec les acteurs, Weaving aurait pu rattraper le tout si on l'avait vu plus que 20 minutes dans le film entracte compris ! Le réalisateur du film, parlons-en : après un « Rocketeer » bien sympathique et un « Jurassic park 3 » inutile, ce dernier revient au premier plan et force est de constater qu’on entendra une nouvelle fois plus parler de lui avant longtemps à moins que son « Captain America » que personne n’attend (à part le ricain testostéroné) soit un vent de fraicheur façon « Iron Man », mais j’en doute. De plus quand on essaie de faire un remake, on se doit de s’approprier le film, d’en connaître chaque bout et d’en faire une relecture décente et à défaut, regardable. Ici, rien de cela, c’est ennuyant au possible même si on sent qu’on a essayé de retranscrire au mieux l’ambiance des films de la Universal. Quant au sfx, Rick Baker me fait de plus en plus penser au gars qui est proche de la pension et qui n’en a plus rien à foutre de son métier, se contentant du strict minimum car entre « Le loup-garou de Londres » et ce « Wolfman », il y a quoi, presque 30 ans ? Et bien je peux de nouveau dire et bien haut : «la meilleure transformation de lycanthrope se trouve et se trouvera encore bien longtemps dans le film de John Landis ». Le numérique est comme l’abondance de bien : plus on en a, moins on en fait. Avant on en avait peu : « Le loup-garou de Londres », « The thing », « Le blob » et on faisait 100 fois mieux que maintenant : hallucinant non ? Dernier point et non des moindres, la musique : mais qu’a-t-il bien pu passer par la tête des prod’ pour virer Elfman et le remplacer puis le rappeler ??? Ce qui aurait pu être une belle musique hommage à ce genre de film n’en est moins que discrète. Bref, j’attends avec impatience le film de référence de loup-garou à l’ancienne car ce métrage est pour moi une mauvaise plaisanterie.

7.75862

Publié le 13 Février 2010

Paranormal Activity

Paranormal Activity

Le monde serait-il devenu fou ? Quand je vois les recettes de ce film, il faut le croire ! Quand je compare déjà la "bande-annonce" et le résultat à l'écran, il y a tout d'abord à se demander si les gens vus dans la salle étaient super émotifs car il s'agit d'une arnaque pure et simple ! Les personnes qui ont mis la moyenne à ce film ont subi un véritable lavage de cerveau ou n'ont pas d'esprit critique (au choix) car il ne se passe rien !!! Les acteurs ? recrutés au Lidl, le réalisateur ? il a juste posé sa caméra sur un meuble (souffre sûrement d'une tendinite), la musique ? (on s'en fout), bref, vous l'aurez compris, une nullité. Comme on dit souvent : ça sent la merde, ça ressemble à de la merde, ça a le goût de la merde .... il y a de fortes chances pour que ça en soit ! Quant aux soit- disant effets terrrrrrrifiants, jugez plutôt : un drap qui se soulève, une lumière qui s'allume et une ombre qui passe, si ces 3 éléments vous filent la choquote, je vous conseille d'aller voir un spécialiste (sisi). Par contre, avoir récolté autant de pognon avec si peu, je dis chapeau !

6.47761

Publié le 17 Janvier 2010

Esther

Esther

Une claque, une bombe, un coup de massue, tels sont les qualificatifs que l’on pourrait utiliser à la vision de ce film. Il est de ces films dont on n’attend pas forcément quelque chose en particulier et c’est ceux-là même qui vous explosent en pleine gueule ! L’histoire est somme toute assez simple : une famille adoptant une fillette de 9 ans et essayant tant bien que mal de la faire accepter par son entourage. Là où j’applaudis, c’est dans le traitement des personnages : la mère qui a subi un traumatisme de la perte d’un enfant et s’est réfugiée un moment dans la boisson, le père qui apparemment doit se faire pardonner un secret à sa femme et 2 enfants dont l’une est sourde et l’autre est bien trop occupé par ses jeux vidéos que pour s’apercevoir qu’il n’est pas seul au monde. Ajoutez à cela des non dits et vous croirez sans peine à la matérialisation de cette famille. Les films qui dépeignent ce genre de famille sont légions mais le problème réside tjs dans le traitement des personnages et leur manque d’épaisseur. Parlons de la star du film : Esther : très avenante au début du film : processus classique de la séduction ou comment tout faire pour plaire à l’adulte, véritable manipulatrice, elle n’hésitera pas à éliminer de manière subtile les gêneurs mais également à rallier à sa mystérieuse cause les esprits les plus faibles, car qui dit influencés dit aussi influençables ! Des enfants dérangés, on en a vu des tas. Le panel est assez large que pour en avoir vu des bons comme des mauvais mais là, je dois dire que cette petite Esther est la plus convaincante qu’il m’est été donnée de voir ! Non, s’il devait y avoir un point faible, ça ne serait sûrement pas dans le casting, que du contraire. L’histoire quant à elle est jalonnée de moments clés qui nous permettent d’en savoir à chaque fois un peu plus sur l’orpheline mais pas assez évitent par là même les habituels clichés. Tout cela est mis en place de manière adéquate afin d’en assurer le dénouement à la fin du film. Et la fin ! Quelle fin !!!!!! Elle est comme le climat du film : elle fait froid, terriblement froid dans le dos. La manière dont elle est amenée est telle que j’ai eu l’impression (à l’instar d’un des personnages) de tomber de plusieurs mètres dans le vide. Des films comme ça, j’en redemande !

8.61017

Publié le 10 Janvier 2010

Avatar

Avatar

Un film de James Cameron est toujours un événement en soi ! Le réal’ d’Aliens et de Terminator n’a jamais déçu et a toujours utilisé les meilleurs technologies afin de raconter une histoire : son histoire ! Car en plus d’être un visionnaire, Cameron est avant tout un incroyable conteur dont l’imagination n’a d’égale que sa soif d’explorer des territoires jusque là inconnus. Avatar ne fait pas exception à la règle, que du contraire ! Là où d’autres réalisateurs auraient choisi la facilité, Cameron préfère attraper les difficultés à bras le corps afin de donner le maximum aux spectateurs car comme chacun doit le savoir : il a un égo surdimensionné qui le pousse à aller toujours plus loin. Ses collaborateurs ne me contrediront certainement pas : il est très dur avec tout le monde car il ne peut admettre que quelqu’un ne donne pas son maximum ! Et ses films en sont la preuve ! Un film de Cameron est un gage de qualité et pas une arnaque aseptisée comme il en sort tous les mois. Le contenant du film (Imax 3D) comme j’ai pu le découvrir utilise parfaitement ces dernières technologies : on est immergé dedans, l’écran disparaît afin de faire partie intégrante de cette expérience. On sent d’ailleurs que le film a été pensé avec ce procédé, il faudrait un ou deux visionnages de plus afin de découvrir toutes les richesses (faune et flore) qu’Avatar a à nous proposer. Quant au film : pas forcément la baffe assurée mais 2h40 qui passent comme une lettre à la poste : une partie découverte où on ne lésine pas sur les détails, un casting sérieux et bien rôdé avec la révélation Worthington qui fera encore bien parler de lui ainsi que de vieilles connaissances de Cameron (Sigourney « lache-là sale pute » Weaver) pour ne citer qu’elle. Ajoutez à cela des seconds rôles solides et vous aurez un casting bourré de charisme. La partie centrale est assez inédite car on nous invite parmi la faune et la flore d’une planète qui est (avec l’Avatar) l’actrice principale du film. Comme je l’ai déjà dit, il faudrait le voir plusieurs fois afin d’en découvrir encore plus. Pour ce qui est de l’histoire, je trouve que notre ami James est devenu sentimental ces dernières années et l’histoire d’amour improbable racontée par ses soins prend tout son sens afin de délivrer un message assez clair sur de nombreux points. La dernière bobine est assez classique je dirais bien qu’il faut savamment doser le mélange entre l’action, l’héroïsme et le sacrifice. Je pourrais en parler des heures mais ce genre de film se regarde, se sent et se vit par soi-même pour savoir en apprécier toutes ses subtilités.

8.10638

Publié le 16 Décembre 2009

The Box

The Box

Il est un fait sûr et certain c’est que la carrière de Cameron Diaz n’a jamais vraiment connu de film référence ! Je parle de référence non pas par le succès généré mais pour sa qualité à choisir des rôles qui ne mettent pas en avant son joli minois. Il est donc étonnant de la voir créditée dans un film signé par le réalisateur du génialissime DD (Donnie Darko et non pas DareDevil bande d’incultes). Le pitch du film est assez simple (l’histoire de la boîte à ouvrir, la personne tuée, le million de dollars) mais plus on avance dans le film et plus on s’enfonce dans une ambiance Lynchienne sans pour autant la copier. Autant d’éléments restent mystérieux et d’autres trouvent tout leur sens à mesure que l’on avance dans le film. Le choix de l’époque est je trouve très pertinent : là où d’autres cinéastes se seraient risqués à nous dépeindre le film dans une époque futuriste ou plus simplement actuelle, le réalisateur nous plonge dans les années 70, période où tout un chacun se complaisaient dans le renouveau d’une société qui se voulait de plus en plus matérialiste et en quête de la conquête de l’espace. Beaucoup d’éléments viennent enrichir et donner une plus-value au métrage de sorte qu’on s’immerge tout en gardant une certaine retenue car malgré tout, ce film possède une ambiance dans laquelle il est difficile de se sentir à l’aise tellement il y a d’éléments assez perturbants : les employés, le rôle de la NASA et de la NSA, Stewart, la foudre et Mars qui même s’ils n’ont rien à voir les uns avec les autres directement ont sûrement un lien étroit qui forme un tout. Le choix des rôles est comme je l’ai dit assez surprenant si l’on excepte CD. James Marsden est un excellent comédien mais il ne m’apparaîtrait pas de suite à l’esprit dans ce genre de film. Tout à fait à l’aise, il ne surjoue pas et se veut le plus réaliste possible. CD est bien imprégnée du rôle et donne à son rôle une certaine épaisseur (un comble pour une planche à repasser). Mais pour moi, l’acteur qui crève tout est bien Frank Langella ! Froid et mystérieux, il donne toujours l’impression d’habiter les rôles qu’il joue et celui-ci ne fait pas entorse à la règle. La réalisation se veut sobre et se concentre beaucoup plus sur les acteurs que sur les effets faciles mais là où je dis chapeau c’est sur les non dits ! J’ai toujours eu une préférence par les faits non expliqués, les ressentis que par les éléments et les preuves tapées sur la table mangées, digérées et remâchées pour enfin être resservies. En guise de conclusion ce film est en-deçà de Donnie Darko mais il n’entache en rien la réputation de son réalisateur qui fera encore parler de lui, croyez-moi !

6.46429

Publié le 6 Novembre 2009

Phantasm

Phantasm

Depuis déjà longtemps j’étais fasciné, oui, c’est bien le mot, fasciné par cette série de films que sont les Phantasm. Pourquoi ? Tout simplement car elle fait l’objet d’un culte et qu’il y a beaucoup d’éléments originaux rien qu’à voir les illustrations que je pouvais voir ici et là dans mon vidéoclub d’antan. Par cela je parle de ce grand type dont la seule présence fait froid dans le dos, les sphères et une histoire qui a mon avis devait être compliquée voire énigmatique. C’est donc hier soir que je me suis (enfin) décidé à visionner le premier opus.

Et au final je dirais que le résultat est mi-figue, mi-raisin. Le principal défaut du film étant le rythme et par là je soulignerais que le montage n’a peut être pas était assez judicieux.

Mais, mis à part cela (et heureusement car un film souffrant de problèmes de rythmes et souvent voué à l’échec) le métrage regorge d’énormément de points de satisfaction. Tout d’abord l’ambiance du film n’aurait pas déplu à cet allumé de David Lynch en ce sens qu’elle est énigmatique dès la première image et surtout la première apparition du Tall Man. J’y reviendrai après sur ce personnage (qu’on ne voit pas assez à mon goût mais ne vaut-il pas mieux la qualité à la quantité ?) qui fait froid dans le dos.

Pour l’instant je vais parler du scénario. Beaucoup de films actuels pêchent par manque d’originalité. On nous sert beaucoup trop de suites inutiles ou alors le phénomène à la mode étant les remakes. Il est un fait sûr et certains qu’en ayant peu de moyen on se doit de développer une idée originale et là Don Coscareli à mis le doigt dessus. Se voulant avare avec les explications (ce qui attise la curiosité) et renforçant l’atmosphère du film, le réalisateur nous gratifie d’éléments plus énigmatiques les uns que les autres. Je ne dirais pas lesquels pour ne pas gâcher le visionnage de ceux qui ne l’ont pas encore vu mais quelques passages font tout de même froid dans le dos. La musique fini le travail et on croirait presque que le réalisateur a fait son Carpenter pour ce film.

L’interprétation est quant à elle très bonne avec une mention spéciale à Angus Scrimm qui rentre dans la légende des croque-mitaines de par son interprétation froide et énigmatique à souhait. Le voir déambuler, se mouvoir est assez flippant je dois dire. Et son regard … quel regard ! J’en ai encore des cauchemars.

8.53125

Publié le 26 Août 2009

Cloverfield

Cloverfield

Que dire de Cloverfield si ce n'est qu'au final il représente l'exemple parfait à suivre dans le renouvellement du film de monstres ! Hé oui, pas besoin de longues minutes d'attente afin de s'apercevoir où les instigateurs du film veulent nous amener. Certains diront qu'il s'agit d'une pâle copie de "Blair Witch" (facile je dirais comme comparaison) mais là où "Cloverfield" innove c'est dans sa relecture de film catastrophe. Au niveau des personnages, de leurs réactions (impulsives) sentant le réalisme et surtout de dialogues improvisés. Et c'est justement là qu'il faut creuser : marre de personnages stéréotypés, de lignes de dialogue où l'acteur récite son texte comme s'il allait pisser, tel un robot. Ce que nous voulons dans ce genre de films, c'est d'être surpris et ne plus voir des conneries pour ados lobotomisés tel "ID4", "Godzilla" (tiens le même réalisateur, quelle coïncidence). Bien sûr, tout n'est pas parfait dans ce métrage mais innover dans une époque où l'économie occupe une place primordiale, je dis châpeau ! Les SFX ne sont pas ce que j'ai vu de mieux mais vu qu'ils n'occupent pas une place primordiale, on s'y fait et comme je l'ai souvent répété : de bons SFX, ce sont ceux qui SERVENT l'histoire et non pas ceux qui la FONT ! De plus, savoir générer de l'angoisse dans ce type de film, il faut le faire : je ne vais pas dire que j'ai fais dans mon pantalon, loin de là ! Mais il faut reconnaître que l'aspect rapproché de la caméra ajoute une plus-value indéniable à ce petit bijou. On en redemande !

7.9

Publié le 9 Octobre 2008

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