Critiques spectateurs de Lolokth

John Dies at the End

John Dies at the End

Je ne m'attendais à rien avant de voir ce film, puisque je me base souvent sur Horreur.net et les commentaires des internautes. Pour une fois j'ai eu droit à une bonne surprise. Comédie/horreur/fantastique, le film brasse assez large et se forge une forte identité. Différentes références me sont venues à l'esprit : Supernatural, Doctor Who, Las Vegas Parano et le très controversé Hey Mec elle est où ma caisse (rien que ça). Un film résolument fun et décalé, riche de moment WTF mais servi par un scénario tordu mais bien ficelé malgré que les nombreux égarement et les absurdités. Supernatural et Doctor Who comme références non seulement pour l'univers horreur/fantastique centré autour de 2 personnages se battant contre les forces du mal du premier, l'univers loufoque, l'humour et les effets spéciaux du deuxième, mais aussi pour la forme global du film et le ton que n'aurait pas renié un pilote de série. Las Vegas Parano pour la composante "drogue" et ce qui en découle (comprendre défonce et hallus), mais aussi de nouveau pour le duo l'acteur, Chase Williamson incarnant Dave ayant dû beaucoup s'inspirer du jeu d'acteur de Johnny Depp. Enfin le film qui a révélé Ashton Kutcher (Dude, where's my car pour ceux du fond) pour le déroulement de l'histoire bordélique, burlesque et absurde à souhaits avec une fin épique aux effets spéciaux en toc, qui servent néanmoins parfaitement le film. Je ne connaissais pas ce réalisateur, mais John Dies at the End m'a clairement donné envie de me plonger sur d'autres de ses travaux.

7.66667

Publié le 10 Juillet 2013

The Door - La porte du passé

The Door - La porte du passé

Une bonne surprise pour qui ne se tient pas trop au courant de quel film gagne des trucs : Die Tür.

Un drame fantastique avec voyage dans le temps, qui a dit l'Effet papillon ? On pourrait facilement faire un rapprochement d'ailleurs y a un gros clin d'½il. Néanmoins le traitement est bien différent. Dans La Porte, il n'est pas question de brainstorming, l'histoire racontée chronologiquement n'impose que peut de subtilités qui aurait nuis à sa compréhension. Et tant mieux.

Il y a bien une petite réflexion, comme le fait remarqué le précédent commentaire "on ne se rend compte blablabla que quand on l'a perdu...", c'est vrai, mais au final ce qui ressort le plus à mon sens c'est l'émotion brute. Et ça c'est grâce au héros. Déjà il a une gueule qui le fait, mais en plus il a tellement de raisons de s'en vouloir, tellement de raisons d'avoir envie de refaire mieux les choses, retourner dans le passé. Quand il y arrive enfin, il n'est pas au bout de ses problèmes et à défaut de créer un paradoxe temporel science-fictionnel, introduit un thème propre au fantastique : le doppleganger.

Bon j'arrête d'en dire plus, je me sens déjà limite en train de spoiler. Un dernier mot sur la fin, un élément que je trouve super important et peut décider de la qualité du film (en plus des scènes de boobs - y en a une), elle est bonne (mais elle est courte - la scène de boobs)!

6.5

Publié le 6 Mai 2011

Re-Cycle

Re-Cycle

Bon je vais pas raconter le film, j'aime pas spoiler. Sachez seulement que si vous voulez vraiment voir un film de fantôme asiatique, vous allez vous planter ! Bon d'accord ça commence tout comme même si c'est encore plus subtile qu'à l'habitude.

En fait pour les quelques références qui me sont venues en tête en cour de visionnage, je dirais un côté Alice au pays des merveilles, pour la progression "je tombe dans un puits, je m'enfonce dans un arbre...", mais surtout Lovely Bones. Là où Lovely Bones allait tout de même loin dans le mind fuck visuel au point de devenir lourdingue d'onirisme forcé, Re-Cycle garde la dimension très visuelle, mais toujours au service de la trame et de la progression.

Au final le film se révèle être une sorte de mélo-drame mais on évite le tire larme nauséeux (pas comme Lovely Bones) au profit de 2-3 longueurs un peu cucu la praline qui savent rester néanmoins dans le ton, et bien que forcément ennuyantes (surtout quand on voulait voir un bête film d'épouvante sauce soja), servent le film.

Ah, une dernière chose, j'ai aimé la fin, assez concise, un peu prévisible, mais ma foi percutante et efficace.

8.8

Publié le 2 Mai 2011

The Garden : Le Jardin Du Mal

The Garden : Le Jardin Du Mal

Voilà un film sans prétention, qui ne casse pas des briques (il doit laisser ça à Bruce Lee je pense) et se permet une fin bien WTF qui permet de révéler le vrai niveau du film. Bon d'accord y a Lance Henriksen, avec sa gueule, son personne sympathique et ambiguë jusqu'à la fin, même attachant... Les autres personnages (le père et surtout son fils) sont pas mal non plus, correctement neuneu mais juste à point. Pour moi là où ça a péché c'est le scénario qui est quand... bouha c'est très NRJ12, direct to dvd vous voyez le genre ? Sans être un nanar, non loin de là... enfin non pas si loin en fait, la fin est nanardesque, on a presque du mal à y croire, j'ai trouvé que c'était un sacré parti pris surréaliste en décalage avec le reste du film. Le film à mater sur une chaine de la TNT une de ces nuits où vous zapperez frénétiquement à la recherche de la perle rare que ne vous offrira pas Arte, le programme susceptible de vous faire bloquer, vous amateur de film d'horreur/fantastique. A l'heure des téléfilms érotiques et émissions de poker laissez lui une chance.

6.85714

Publié le 18 Avril 2011

Heartless

Heartless

Film qui m'a laissé une très très bonne impression. En effet on peut le rapprocher de l'univers de Clive Barker (du moins ce que j'en connais au travers des films que j'ai vu). C'est un poil long à démarrer et se mettre dans le bain, mais on ne s'ennuie pas, on attend l'élément déclencheur révéler par le synopsis, qui se révèle finalement différent de ce qu'on a pu imaginer. Le twist final est intéressant, bien que très convenu, pour ne pas dire facile et ne laisse que peu de doute sur la nature réelle des aventures du héros. La toute fin, je l'ai trouvé cucu et décevante.

8.125

Publié le 18 Avril 2011

Les Yeux de Julia

Les Yeux de Julia

Première partie un peu molasse, le passage à la vitesse supérieure se fait au moment de la cécité la belle Julia. Il faut donc être patient et ne pas se fier au côté enquête à la Derrick (sarcasme) du début, la suite est bien différente sur tous les points, le scénario et la mise en scène devienne assez captivants jusqu'à la fin, on passe de rebondissement en révélation. Les plus gros reproches que je ferais à ce film ne seront même pas sur son début, car en effet, j'ai trouvé le changement très contrasté vraiment intéressant, laissant l'œil s'habituer à la lumière pour mieux le plonger dans l'obscurité et la parano qui en découle. Non les reproches seront pour la toute dernière scène, à fond les violons, j'ai failli vomir, et pour l'absence de scène de nu...

7.23529

Publié le 3 Avril 2011

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