Critiques spectateurs de Orion666

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Amityville: La Maison du Diable

Amityville: La Maison du Diable

Ahh les années 70-80, le temps béni où les films avaient du chien. Fermons la page nostalgie maintenant. Ayant vu le remake avant l'original (encore), je me demandais ce que donnait ce Amityville. L'histoire du film "tiré d'une histoire vraie blablabla..." me laissant froid, je voulais voir la différence.

Les Lutz achètent une maison de bonne taille pour un prix incroyablement bas. Le père s'est bien gardé de dire que la famille précédente avait été massacrée et, forcément, ce passé macabre va resurgir. Loin d'un Exorciste où d'un slasher, on a ici un vrai film misant sur l'ambiance, le décor et la possession lente et immersive du père. La baraque à elle seule semble nous regarder lorsqu'on est au dehors. Bien sûr on retrouve aussi un bon prêtre désirant aider la famille mais se ramassant devant Belzébuth ainsi que le policier chargé de l'affaire du massacre perpétré quelques années auparavant.

Il n'y a pas de coup de génie dans ce film. Mais l'histoire est rondement menée, pas à pas, immersive, simple et sans chercher à accélérer le pas. Pas de scènes choc, pas d'effets spéciaux, que du naturel j'ai envie de dire.

On dira ce qu'on veut, c'était mieux avant...

7.21429

Publié le 14 Février 2014

L'Invasion des Araignées Géantes

L'Invasion des Araignées Géantes

Vous aimez les bêbêtes? Les très grosses bêbêtes? Oui? Alors évitez ce film!

Dialogues longs et mauvais, mise en place laborieuse, histoire soporifique, effets nazes de chez nazes, image moisie, et, cerise sur le gâteau, une araignée géante née d'un char d'Halloween. Franchement ce n'est plus du nanar à ce stade mais un beau gros navet (voire un champ de navets) sorti du cinéma bis le plus pourri.

Fichez le camp, y a rien à voir.

3.5

Publié le 4 Février 2014

Massacre à la Tronçonneuse

Massacre à la tronçonneuse

Commencer par un remake avant de voir l'oeuvre originale n'est peut être pas une bonne idée mais j'étais curieux de voir ce "mythique" Chainsaw Massacre, tant pis si ce n'est qu'un réchauffé.

Mal m'en a prit. Je me suis surpris à m'emm*** royalement tout du long. Pas une once de peur, une tension chétive, rien de rien. On pourra dire ce que l'on veut, je n'ai vu dans ce film qu'un énième slasher mettant en scène une famille de bouseux dégénérés (et toujours vivant dans le sud, faudrait changer ce stéréotype). au niveau gore c'est même radin par rapport au remake de Vendredi 13. La seule scène qui ai retenu mon attention est l'apparition de Leatherface paré du visage d'un des guignols qu'il a trucidé, en dehors de ça on dirait un garçon boucher d'abattoir courant avec son joujou comme un débile.

Non, sérieusement, même sans voir l'original je peux dire que ce film est une m***.

7.98592

Publié le 31 Janvier 2014

Cube Zero

Cube Zero

Retour aux sources, enfin.

Les origines du cube sont expliquées finalement, enfin en principe vu qu'on est à peine plus avancé, et révèle que derrière la structure mortelle se cache des esprits dérangés. Désormais le cube n'est plus la star mais ce n'est pas un mal.

Pendant plus de la moitié du film nous suivons la petite vie de Wynn, un "pousse bouton" pensant s'occuper d'une prison novatrice. Malheureusement, non content d'être un cerveau, Wynn est curieux, trop curieux, ce qui le fait se heurter à son collègue de travail. Après une incarcération pour le moins étrange d'une femme, il décide d'entrer dans ce cube et d'aider ses prisonniers.

Ici, moins de pièges et pas d'ambiance étouffante de groupe dans un labyrinthe, les deux employés travaillent déjà dans une atmosphère assez lourde pour donner le ton. Les quelques morts sont violentes (la première remporte la palme) et le cube retrouve un style old school, plus antique même que dans le 1er volet. À cela se rajoutent quelques personnages extérieurs malsains, des idées toutes aussi tordues et on tombe dans un cocktail pour le moins intéressant. Une variante du maton et des prisonniers où du chat et de la souris en plus glauque.

Seule déception: le final voulant faire raccord mais ne réunit aucun des éléments attendus (même le nom du prisonnier est mauvais). Dommage.

6.47619

Publié le 16 Janvier 2014

Cube 2 : Hypercube

Cube 2 : Hypercube

Nom d'un chien mais qui a eu cette idée? Qui?

Cube premier du nom avait réussit à montrer ce que pouvait être un huis-clos étouffant et tendu. Une suite devait sortir (selon la logique cinématographique) mais que l'on en fasse ça....

8 inconnus, plusieurs pièces cubiques, des pièges. On reprend la recette et la modernise un peu. Et justement ça fait tout foirer. Exit l'ambiance un peu sale et angoissante du métal, bienvenue dans le verre et la lumière, une vraie promenade de santé en fait. Pas de sensation étouffante mais l'impression d'être dans un foutu musée d'art moderne (sans sculptures). Et si cela ne suffisait pas on remet les même style de personnages (l'handicapée, le "chef de groupe", la médecin, un impliqué dans le projet...) sauf qu'ici cela ne marche pas. C'est mou, plat, sans saveur malgré les efforts de certains.

Et les pièges? Haha! Je ris! Mauvais, tordus, en 3D digne d'un film de série Z, on en voit 2 sur tout le film (plus si l'on prend en compte l'idée structurelle du cube). Parce que oui, maintenant le cube se voit agrémenté d'une 4ème dimension: le temps (on pourrait presque y ajouter l'espace). Même si l'idée semble alléchante sur le papier, en pratique c'est plutôt bancal car exploité de façon trop aléatoire et peu inspirée. On se trouve plongé dans des histoires de mondes parallèles au lieu de voir les protagonistes chercher désespérément et sans espoir la sortie. Sans oublier la violence du 1er volet qui s'est envolée.

Autre idée de génie: tenter une explication du pourquoi du cube. C'est juste une erreur monumentale. La force de Cube vient justement du fait que cette structure complètement folle n'a pas d'explication existentielle rationnelle où logique, elle existe, on est dedans, point. Finissons avec un final complètement à la masse et ridicule d'incompréhensibilité et on est servit.

On peut largement se passer de le voir.

5.2

Publié le 16 Janvier 2014

Cube

Cube

Cube, où comment faire un huis-clos tendu et prenant avec une seule pièce.

Après une scène d'ouverture sacrément efficace, donnant le ton pour la suite, on se retrouve à suivre 6 personnes inconnues enfermées ensemble dans une structure sous forme de pièces cubiques se suivant et se ressemblant. Petit bémol: certaines sont piégées. La lutte pour la survie peu commencer. Servit par un rythme soutenu et des acteurs jouant parfaitement leurs rôles, Cube ne laisse pas une seconde de répit au spectateur qui ne peut se demander que ce que réserve la pièce suivante.

Loin de miser sur le gore et la brutalité (même si chaque mort est pour le moins violente), c'est avant tout sur la psychologie des protagonistes que se base ce film. Que se passerait-il si l'on mettait 6 inconnus dans une superstructure mortelle, chacun ayant des talents particuliers mais aussi ses défauts et son caractère. Entre le flic jouant au chef, l'étudiante en math et l'handicapé mental en passant par le reste de la palette de personnages riches en couleurs on est servit. Les tensions se révèlent, ainsi que les vrai personnalités de chacun avant d'arriver à un final en parfaite adéquation avec le récit.

Pour ce qui est du décor, même si c'est assez sobre, rien à redire. Une simple structure cubique métallique, avec ses sas, ses lumières, ses pièges et ses repères cachés. On ne peut s'empêcher de se demander qui a fait ça, pourquoi, comment, où? Mais au final toutes ces questions sont bien désuètes face à ce qui attend les prisonniers de cette entité à part entière qu'est le cube.

Efficace, prenant, tendu, une belle réussite.

7.98529

Publié le 16 Janvier 2014

Don't Be Afraid of the Dark

Don't Be Afraid of the Dark

Les vieilles bicoques ont toujours une histoire, souvent macabre ou sombre pour la plus grande joie des amateurs de fantastique et d'horreur.

La petite Sally emménage avec son père et sa belle-mère, dans une maison qu'ils restaurent. Spacieuse, splendide, mais cachant un terrible secret. C'est donc sur un speech assez classique (des ptits monstres cachés dans la baraque) que se base l'histoire. Simple oui, mais efficace de par la mise en scène, les décors et jeux d'ombres et de lumières ainsi que la prestation des acteurs. Le film suit un rythme bien à lui et réussit à monter la tension.

MAIS, un grand mais, montrer les créatures est une très mauvaise idée. Non seulement ils sont ridicules mais en plus les dessins de l'enfant et de l'ancien propriétaire suffisaient à donner une idée de ce qui se cache dans le sous-sol. Quand il s'agit de parler de créatures et de choses tapies dans le noir la règle d'or est de ne RIEN montrer où extrêmement peu. Heureusement que la petite joue son rôle à merveille donnant ainsi vraiment un ton de peur lors des assauts des sales bêtes. Sales bêtes qui sont un dérivé assez sombre de la fée des dents, folkloriques et moches mais pas flippantes pour un sou.

En dehors de ça, le plus agaçant reste le père bouché et têtu ainsi qu'un final trop dans le style "dramatic happy end" si cher aux américains en général.

Si le film ne peux pas prétendre ficher la trouille où révolutionner le genre, il garde pour lui une mise en scène propre et soignée qui en font un agréable divertissement. Mais sans plus.

6.58824

Publié le 6 Janvier 2014

Christine

Christine

Posséder une voiture, c'est à la portée de tout le monde. Mais être possédé par sa bagnole, voilà qui est alléchant.

Arnie, souffre douleur par excellence et fils couvé (trop) par ses parents se retrouve propriétaire d'une Fury rouge nommée Christine et en devient complètement dingue. c'est le début d'un changement radical du jeune homme et une lente marche vers l'horreur lorsque Christine décide de se venger de ceux qui lui font du mal.

Les films des années 80 ont un certains cachet, soit par leur style jamais égalé, soit leur côté kitsch où leurs idées complètement fendardes. il était apparemment de bon ton de montrer un collégien persécuté, son meilleur ami mieux fagoté, une fille que tous s'arrachent et la bande d'emm*** avec le glousseur, le petit gros, le boss et le boulet. Pas sûr que ça marche encore de nos jours mais ici la sauce prend, elle prend même très bien. Le jeu d'acteur est impeccable et l'histoire monte en rythme tout du long.

Faire de la voiture un personnage à part entière est juste génial. Christine se répare, poursuit ses victimes, a un look d'enfer et surtout n'y va pas de main morte (la scène de la pompe à essence est géniale). Sa possession d'Arnie augmente tandis qu'il la répare, la chouchoute, à un tel point qu'il finit par faire peur autant que Christine qui à l'air carrément indestructible. Seul bémol, un final perdant le peps du reste du film.

Un classique du genre et qui restera longtemps indétrônable.

8.24242

Publié le 6 Janvier 2014

13 Fantômes

13 Fantômes

Quand on s'attaque à une histoire de revenants, vu les camions entiers qui sont dans les bacs, il faut s'accrocher pour être novateur.

Ici ce ne sera point le cas. Une énième histoire de maison léguée par un défunt parent et bourrée de fantômes utilisés pour un sombre rituel. Tout cela dans une association de La Maison de l'Horreur (style musical, voix, apparitions, bruits, impossibilité de sortir) et Cube (la maison labyrinthique et mouvante), même les personnages trouvent des ressemblances (Rafkin a un petit côté Pritchett de La Maison de l'Horreur). Dans le tas d'ailleurs, aucun n'est convaincant ni attachant (le gamin est insupportable, l'ado une vraie caricature...) et on se contrefiche de les voir vivre où non.

Que reste-t-il alors? De l'humour parfois très nul, parfois plus distillé et des morts, rares mais plutôt agréables à regarder ainsi qu'un bestiaire de fantômes sympas mine de rien. L'ambiance de la maison, malheureusement, est légèrement plombée par ces foutues inscriptions sur les murs (qui sont toutes identiques et donne l'impression d'être dans un manoir où habitait un scientifique notant ses idées sur les parois....bof) et par un rythme assez plat.

Peu de surprises, un départ assez bordélique, un scénario convenu et un final débile. Quel gâchis vu le contenu potentiel pour en faire une petite perle de série B.

6.02222

Publié le 6 Janvier 2014

L'Homme sans ombre

L' Homme sans ombre

Les scientifiques ont toujours eu de bonnes idées, sur le fond, se révélant foireuses après coup.

Faire en sorte qu'un être vivant devienne invisible puis puisse redevenir visible, tel est le but du projet de Sebastian Caine. Après des résultats plus que satisfaisants sur des animaux, il décide de tester sur un être humain sans en référer à ses commanditaires. Problème...le processus n'est pas réversible.

On nous ressert donc l'homme invisible dans un nouveau style. S'amusant d'abord de sa condition nouvelle, laissant ainsi libre cours à ses frasques "libidineuses" (soyons franc, qui n'a jamais pensé à en profiter s'il était invisible du commun des mortels). Cependant rester dans cet état, associé au caractère de Sebastian, donne comme résultat une lente descente aux enfers et lui fait perdre la raison. On pourrait penser que ce n'est qu'un processus donné pour le film mais, en y pensant, que ferions nous et comment deviendrions nous si nous ne voyions plus notre corps, notre visage, si l'on pouvait se balader incognito comme bon nous semble? Cette réalité de la psychologie donne une dimension certaine à ce film et le rend justement très prenant.

Pour le reste, en dehors d'une fin somme toute plutôt prévisible (dommage d'ailleurs), le jeu des acteurs et les décors, sobres et efficaces, rendent le visionnage plus qu'agréable et nous emmène dans un thriller horrifique bien pensé.

7.20408

Publié le 6 Janvier 2014

Arachnid

Arachnid

On ne va pas tourner autour du pot: ce film est un gros Z bien baveux.

Les araignées géantes on en trouve de pleines brouettes, mais là on est gâté. La population arachnéenne d'une île paumée commence à muter sous l’influence du crash d'un OVNI (what!) et donne naissance à des bestioles aussi dingue que le serpent-scolopendre où les tiques sous cutanées.

Niveau acteurs, ça passe tout juste. Les décors on s'en tamponne vu que c'est la jungle, pas besoin de se casser la tête, le scénario à été pondu par un gars pas inspiré apparemment tant c'est pompé et repompé. Le rythme, heureusement, est relativement bon. J'avoue malgré tout avoir déjà oublié les 3/4 du début du film tant c'était plat.

Les bestioles... sont nazes. L'araignée géante est bien fichue en gros plans, mais quand elle doit courir, se mouvoir, c'est une catastrophe. Elle a l'air aussi dangereuse qu'un cachet d'alcaseizer dans son verre d'eau. Les sales tiques, elles, ont le mérite de donner une scène légèrement gore mais plutôt dégueulasse.

Pour les amateurs de grosses petites bêbêtes exclusivement.

5.8

Publié le 1 Janvier 2014

Organizm

Organizm

Mon Dieu que c'est long, que c'est lent, que c'est c...inintéressant. Et même complètement tordu par moments. L'histoire, au départ pas si mal, devient de plus en plus linéaire et simpliste, les personnages sont d'une transparence pas croyable et caricaturaux dans bien des domaines. C'est simple, sans cette espèce de mauvaise herbe (bien fichue quand même) qui sort d'un cadavre pas frais et dévore tout sur son passage, c'était le 0 assuré.

Dommage, l'idée était plaisante.

5.2

Publié le 1 Janvier 2014

Man Thing

Man Thing

Man Thing, un personnage Marvel? Connaissait pas. Je ne connais pas beaucoup plus d’ailleurs vu que je ne pense pas que le film suive le comics. Enfin bon.

Un trou paumé, véritable cloaque du bayou (avec ses deux étrons favoris bêtes a manger de la fange), qui voit sa population agressée par quelqu'un, où quelque chose, et dont les soucis principaux sont: des écolos vs une compagnie pétrolière. C'est fait, le message écologiste est dedans coco. Maintenant la suite. Un jeune shérif un peu gauche, une blondasse activiste, un vieil indien et un photographe un peu juste, voilà les gentils. Un papa capitaliste, le fiston crétin, un gardien sudiste et deux bousins, voilà les méchants. Et au milieu...Man Thing.

Le scénario ne vole pas haut, c'est du déjà vu à d'autres sauces, les acteurs sont pas mauvais mais ça ne va pas toujours très droit, l'histoire de la créature, assez originale, laisse froid. Reste le principal intéressé: le monstre. Et ben ce sagouin qui se planque de bout en bout, final excepté où on voit une sacrée carcasse, est bien foutu. Ses attaques sont loin d'être classiques (normal pour de la verdure faut dire) et donnent parfois dans un style très...branché.

On aime où on n'aime pas, mais le voir au moins une fois vaut la peine.

7.27273

Publié le 1 Janvier 2014

Carrie au bal du diable

Carrie au bal du diable

Carrie White, cruche, gnangnan, soumise aux moqueries perpétuelles de ses camarades et par sa mère complètement à la masse, développe des pouvoir télékinétiques. La victime peut enfin devenir bourreau.

En dehors d'un excellent film, on peut retrouver dans Carrie une facette de la réalité que l'on essaye souvent de masquer. On se retrouve ici devant la méchanceté gratuite, la cruauté des ados face à quelqu'un de "différent" (à ceci près que la différence peut se révéler...fatale). Carrie poursuit donc une inexorable descente aux enfers et, lorsqu'elle pense enfin en être sortie, y est replongée par la faute d'une seule personne, lui faisant péter les plombs. Quant à sa mère, elle est la digne représentation des croyants aveugles et puritains à l’extrême. Le final est la digne représentation de ce qui est arrivé à la jeune fille lorsque son monde et sa raison se sont écroulés.

Un film tout en finesse, psychologique. Excellent.

8.90244

Publié le 1 Janvier 2014

The Last Winter

The Last Winter

Une reprise de The Thing avec un zeste d'écologie et saupoudré de croyances locales. Mouais. Dangereux de s'aventurer la dedans.

Quand on regarde attentivement ce film, on ne peut pas dire qu'il est mauvais mais il semble manquer quelque chose. C'est sûr, il ne faut pas s'attendre à du gore, des sursauts où du monstre grand style, mais le fait est que cela donne son charme à ce film. Les étendues désertiques, blanches et inertes, la paranoïa, l'isolement, les tensions, les recherches scientifiques ainsi que l'ambiance étrange des environs font que l'on ne peut pas être indifférent.

Quant à la menace, si elle n'est pas frappante au premier abord elle a le mérite de sortir de l'ordinaire (les créatures sont bien fichues) et de malgré tout donner des frissons.

6

Publié le 1 Janvier 2014

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