Critiques spectateurs de Orion666

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Virus

Virus

Et un film pas banal, un ! Des invasions extraterrestres, ça pleut, des machines qui se révoltent on en à la pelle, mais un extraterrestre utilisant les machines pour s'animer alors là franchement je veux. Un navire de recherche russe se ramasse une transmission de la station MIR (transmission malheureusement parasitée par une saloperie alien). Par après, tentant d'échapper à une tempête, l'équipage du remorqueur Sea Star tombe sur le navire russe, l'aborde et ne trouve personne à bord. Prévisible? Oui. Plat? Sûrement pas. Le rythme du film est bien mené et on ne se surprend pas à penser à autre chose durant le visionnage. Bon point. Enfin arrive les premiers "soucis techniques". Une ancre qui dégomme le Sea Star, des machines automatisées qui pondent des petites saletés et un cyborg bien dégueu. Si ça s'arrêtait là ce serait tout juste moyen. Mais non, on a un foutu monstre maousse, d'assimilation mécanique et biologique (enfin cadavérique plutôt) qui a de la gueule! Et qui est bien foutu en plus. Pas de CGI partout mais du bel animatronique bien à l'ancienne. Ajoutons à cela des acteurs qui s'en sortent très bien (encore heureux vu de qui il s'agit), un scénario bien mené et pas écrit avec les pieds et une ambiance bien rendue. Un bon film lorsque l'on veut se faire une soirée tranquille sans prise de tête.

6.75

Publié le 27 Décembre 2013

REC

REC

Les films caméra à l'épaule ont la cote (allez savoir pourquoi). Cela va du bon à l’illisible, pas de demi-mesure. Et ici, c’est tout bon. Faire se dérouler l’action dans un immeuble, avec ses occupants, en suivant une équipe de télé faisant un reportage sur la vie nocturne des pompiers est une idée simple. Mais c’est la somme des éléments qui donne le résultat, hors « huis-clôs + nombreuses victimes potentielles et diverses + adversaire étrange et implacable + reportage assez réaliste = prendre son pied derrière l ‘écran ». De bons acteurs, une bonne histoire et de bons décors simples et utilitaires sont à noter également dans le positif de ce film. Il n’y a pas de temps mort, les réactions sont plutôt réalistes et aucun effet spécial à deux sous ne vient flanquer une tache dans la réalisation. L’histoire en elle-même, de par son surréalisme et ses explications plus que nébuleuses, réussit à nous tenir en haleine tout du long et nous amène à un final laissant la place à une suite potentielle (et avérée). S’il y a un point où l’on peut commencer à flipper dans ce genre de film, c’est la lisibilité de l’action et de l’image. Pas d’inquiétudes à ce sujet, les seuls moments où la caméra part dans tous les sens étant ceux où l’on se fout de savoir ce qui se passe alentour vu la tournure des évènements. Les réalisateurs ont tout compris. Un bon film, européen de surcroît, qui donnera naissance à deux suites et quelques copies nullissimes de la part des américains et montrera que le cinéma ibérique n’a pas à rougir, loin de là.

8.59036

Publié le 17 Octobre 2013

Evolution

Evolution

En son temps, Scary Movie a relancé les films tournant à l’humoristique de grandes figures du cinéma et son succès donna suite à de nombreuses séquelles mais aussi à d’autres œuvres, plus ou moins réussies, dont Evolution.

Lorsque j’avais été voir ce film étant gamin, j’avais adoré et m’était bien marré. Après toutes ces années ça n’a pas changé (en dehors du fait que je le connaisse presque par cœur). À la fois sérieux dans son idée et drôle, multipliant les clins d’œil et abusant sans vergogne de stéréotypes on passe un bon moment devant cette production lorgnant sur les films de monstres extraterrestres et les séries du genre X-Files. Blanc essayant d’être un élément sérieux, black servant de gag ambulant, militaires troufions à souhait, aliens étranges (et bien imaginés) et publicité pour shampooing parsème l’histoire, sommes toutes classique, qui se veut malgré tout plus complexe qu’une simple idée d’invasion comme on aurait pu attendre, et c’est heureux.

Au niveau de la réalisation, le sérieux désiré dans l’histoire mis à part, on retrouve des effets franchement bons pour ce type de film. Pas de monstres en caoutchouc-mousse tout pourri, pas de numérique sorti du chapeau d’un stagiaire, non tout est propre et bien fait. Bien sûr, l’humour est parfois lourd, bas de plafond où carrément au ras des pâquerettes mais cela a le mérite d’au moins faire sourire.

Petit bonus, la scène finale qui n’est peut-être pas si caricaturale que ça.

6.38889

Publié le 17 Octobre 2013

Crawlspace

Crawlspace

Mouais. Un survival se déroulant dans un centre de recherche où se déroulent des expériences pas catholiques, encore.

D’entrée de jeu on tombe dans le déjà vu. Une bande de militaires doit s’infiltrer dans une base secrète et éliminer des éléments tout en sauvant les scientifiques. Ça part en cacahuète et très vite un adversaire redoutable leur barre la route. Si c’était imaginatif ça passerait mais non, on retrouve une bande de soldat et des expériences à la Doom, un milieu étouffant et claustrophobe à la Cube et des scientifiques faux jetons comme dans…à peu près n’importe quel film du genre. Les décors sont propres (si je puis dire) mais malheureusement toujours semblables. On se balade dans les trois mêmes couloirs et les deux mêmes conduits. Les acteurs jouent bien mais rien de transcendant. Par contre au niveau de l’histoire…

Faire se dérouler l’action non loin de la « Zone 51 australienne », je cite, fout complètement en l’air le suspense à plusieurs niveaux. On s’attend à voir de l’étrange, limite à découvrir un Petit Gris dans la tuyauterie, donc il n’y a que peu de tension. On ajoute à cela un chef de groupe hanté par son passé, une prisonnière qui a été opérée et amnésique, une idée du pourquoi ce centre de recherche existe complètement hors sujet et on a ce résultat, un film moyen.

C’est lorsque j’ai compris ce qui se passait et le pourquoi du comment des expériences que je me suis rendu compte que je regardais sans doute trop la télé…

6.33333

Publié le 17 Octobre 2013

Le Territoire des Ombres - Seconde Partie : Le Monde Interdit

Le Territoire des Ombres - Seconde Partie : Le Monde Interdit

Autant être direct, le visionnage de ce film m'a non seulement ennuyé mais en plus j'en suis sorti dégoûté. Le premier volet nous avait plongé dans une ambiance sombre et inquiétante, nous laissant sur pas mal de questions quant au devenir de chaque personnage. Attendez-vous à être paumé dans ce second volet.

Car il y a bien un mot d'ordre dans ce film: bordélique! Le découpage est excessif, pour ne pas dire carrément à vomir, nous transportant d'une partie de l'histoire à l'autre comme si on était un fétu de paille, sans compté un doublage français qui est systématiquement dépassé au niveau sonore par les bruits et cris ambiants. Si au niveau technique il n'y a rien à redire hormis ces détails, au niveau de l'histoire c'est autre chose et c'est la dessus que je vais pousser ma gueulante.

Maintenant, que ceux qui veulent éviter les spoils passent leur chemin car je ne vais pas me priver pour la clarté de ma critique.

Attention Spoilers

Donc, nous avons plusieurs personnages qui se rejoignent à un moment donné, tous étant embringué dans une espèce de complot. Ils vont devoir s'entraider pour survivre jusqu'au bout. Ce serait bien si cela n'arrivait pas après 45 minutes de film, qui plus est après nous avoir servit un panel de "méchants" dégénérés, l'un aidant, l'autre traquant. C'est un vrai foutoir. Sans oublier que le groupe va passer son temps à se disputer pour rien tout en fuyant la créature du premier film (ils passeront même devant un rocher à la forme de la tête de Cthulhu, clin d’œil bien inutile).

Ensuite, nous avons la confrérie secrète. Sortie du trou du *** du scénario, rien ne la mettant en place correctement, elle est juste risible. En plus de ça, le jeune détective privé voit leur insigne, une étoile à six branches style sataniste, et comprend qu'il s'agit de la secte de Cthulhu (son boss avec une canne à tête de pieuvre c'était pas assez flagrant?). Un secte secrète connue d'un jeune crétin? Et y associer le chiffre du Diable (qui est aussi une belle idiotie) alors que cela n'a rien à voir. Lovecraft doit se retourner dans sa tombe!

Enfin, arrive le rituel foutraque censé non pas ramener le Grand Ancien d'entre les morts mais briser le pacte signé avec lui. C'est bien, on ne savait pas que le pacte du premier volet était fait avec tonton poulpe déjà, et le principe d'une confrérie ayant le nom d'un être quasi divin est plutôt de le ramener sur Terre non? En tout cas, rien de Lovecraftien dans l'idée ici. En plus de ça, on nous sert toute l'explication de l'intrigue d'une traite, amenant des éléments supplémentaires comme autant de cheveux sur la soupe.

Et c'est là que déboule tonton Cthulhu (parce que c'est lui, oui oui il a sa résidence d'été sous un manoir), plutôt bien foutu, impressionnant, mais juste utilisé pour cracher du mucus sur la caméra, mettre plein la vue et légitimer le nom de Lovecraft à propos du récit car il ne fera RIEN. Juste le temps de tuer quelques ploucs, terminant le rituel pour le bannir au passage, et hop on le dégage d'une parole. En même pas 5 minutes.

Terminons avec un beau happy end qui finit d'enfoncer le clou du cercueil. Après visionnage je me demande si un seul guignol travaillant sur le film n'a serais-ce qu'entrouvert une oeuvre de Lovecraft où ne l'a comprise. Il ne suffit pas de coller le nom et quelques idées de ses livres pour en faire un bon film, la preuve ceci est une merde (pardon mais fallait que ça sorte). C'est long, lent, foutoir total et affreusement ennuyant sur la fin, ridiculisant au passage tonton poulpe.

Au final, ce film n'a rien de Lovecraft en dehors de son ambiance, du moins pour le premier film, et quelques éléments. C'est une honte d'associer le nom de Lovecraft à ce film, d'autant plus que la bande-annonce révèle ce qui est le moins mauvais, et encore.

6.66667

Publié le 14 Septembre 2013

Reeker 2: no Man's Land

Reeker 2: no Man's Land

Un bled, des flics, des victimes et des braqueurs. Rien de neuf sous le soleil.

L'entrée en matière alléchante (un tueur psychopathe tue un pauvre bougre de façon assez barbare avant d'être arrêté et exécuté) fait espérer un film bien sanglant. Raté.

Pendant près d'une heure on se fait c*** à regarder des débiles courir à droite, à gauche, réfléchir avec deux neurones et faire des réflexions vides. Il faut en tout 50 minutes avant de voir ce foutu Reeker et ça ne s'améliore pas pour autant tellement le rythme est plombé de bout en bout. Quelques tentatives d'humour à la Evil Dead viennent meubler mais on sourit à peine tant c'est fade. Les personnages sont transparents, l'histoire nulle, les explications aléatoires débitées d'une façon ridicule (tout est dit par un Indien en fait, en deux phrases). N'oublions pas le jeu d'acteur très moyen et la fin complètement bancale (comme tout le film en fait).

Et le Reeker? Assez original et dégageant une certaine aura dans ses lambeaux de vêtements, avec son masque à gaz et sa dégaine crade. Il aurait mérité une petite place aux côtés des grands monstres du slasher mais, malheureusement, ce ne sera pas le cas. Dommage d'autant plus que son histoire est, si elle reste simple et assez classique, matière à composer une belle créature.

Au final, ce film est vite vu (quoique... quelle lenteur) et vite oublié. Triste fin pour un être à peine ébauché dans le monde de l'horreur.

6.85714

Publié le 3 Septembre 2013

Star Wars: Episode 3 - La Revanche des Sith

Star Wars: Episode 3 - La Revanche des Sith

Dernier épisode en date, que devions nous attendre? Une renaissance? Un échec? Un film moyen?

C'est une renaissance, enfin! Malgré l'excès d'effets spéciaux, toujours dans la démesure, on a enfin une approche psychologique même si moindre que dans L'Empire contre-attaque. L'histoire d'amour enter Anakin et Padme a porté ses fruits, la république met la pression sur les séparatistes, c'est beau tout ça. Cependant, il reste un obstacle de taille: le seigneur sith qui manipule tout dans l'ombre, aidé du comte Dooku (qui reste peu de temps) et du général Grievous.

Ce dernier est une belle trouvaille, car montrant en quelque sorte un test de Dark Vador. Blessé grièvement, son corps entier a été remplacé par du mécanique, à quelques exceptions près, et il est capable de combattre avec quatre sabres lasers, sans oublier son côté vicieux et lâche. On a enfin un méchant qui a du chien.

Les scènes de bataille sont nombreuses, au moins autant que dans l'épisode 5, et font dans le spectaculaire. Mais celle qui reste, pour moi, la plus grande est le duel Anakin/Obi-Wan sur Mustaphar, même si parfois un peu tiré par les cheveux (pas trop chaude la lave?), les deux frères devenus ennemis, l'élève face au maître.

Anakin, parlons-en. Cet épisode montre sa descente aux enfers, sa déchéance, qui est plus triste et tragique que vraiment malfaisante. Il sera perdu par son amour, ses sentiments altérant son jugement, rendant le tout vraiment fort émotionnellement parlant. Et, enfin, on verra Yoda se castagner pour la première et unique fois d'une façon très originale, montrant toute l'étendue de la force du petit vert. La fin, sommes toute attendue vu ce que l'on sait de la saga, donne le thème musical et la respiration caractéristique d'un des personnages les plus torturé de la franchise pour le plus grand bonheur des fans.

Enfin on renoue avec l'idée de Star Wars, le Bien et le Mal, des combats d'anthologie. Moins fort que ses aînés malgré tout, mais sûrement le meilleur de la trilogie moderne.

8.64407

Publié le 2 Septembre 2013

Star Wars : Episode 2 - L'Attaque des Clones

Star Wars : Episode 2 - L'Attaque des Clones

Après un épisode 1 mauvais, j'avais peur de voir la franchise se vautrer lamentablement.

C'est à moitié confirmé. La magie des épisodes 4-6 a bel et bien disparu et cela devient un banal film mettant des effets qui en jettent. Cependant, les personnages sont devenus plus intéressant (enfin) et je ne peux que saluer la performance de Ewan Mcgregor qui campe un Obi-Wan jeune très réaliste. Nous avons également droit à la naissance de Bobba Fett (dont je ne vois qu'un intérêt limités aux fans du personnage) ainsi qu'une scène de bataille finale plutôt bien pensée, sans oublier une romance naissante.

Et c'est là que c'est dommage. Une romance dans Star Wars, pourquoi pas, mais aussi visible que le nez sur la figure? Me dites pas que les jedi ne voient pas qu'Anakin va voir Padmé en douce, faut être aveugle. Sans compter sur les quelques longueurs présentes. Malgré tout, un évènement marque le film: la mort de la mère d'Anakin. C'est sûrement ce qui est le plus fort dans ce film, montrant alors que, tout jedi qu'il soit, Anakin reste un humain soumit à ses émotions et donc manipulable, modelable.

Un film mi-figue mi-raisin au final. Pas catastrophique mais pas transcendant non plus.

7.57692

Publié le 2 Septembre 2013

Star Wars : Episode 1 - La Menace Fantôme

Star Wars : Episode 1 - La Menace Fantôme

La genèse tant attendue, les réponses à de nombreuses questions, le début de l'histoire! AAAAAAAAAAAAAARGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGG!

Ce film est... nul. On met un paquet d'effets spéciaux, des personnages transparents ou gavants à défaut d'être drôles. L'histoire en elle-même est vraiment navrante car plate, sans saveur et pas intéressante.

C'est dommage vu les bonnes idées et trouvailles dedans, mais trop en pagaille. Le monde de Naboo, avec sa faune aquatique très inventive, le design des vaisseaux, l'armée droïde... Il y a du bon, mais noyé sous une masse de trucs inutiles. Le personnage exaspérant par excellence est bien sûr Jar Jar Binks, un alien qui a lui seul montre toute l'étendue du pouvoir du côté obscur sur les films. Si on y ajoute un gamin qui est vraiment agaçant (né comme Jésus d'après les explications en plus, WTF?), des répliques risibles et beaucoup trop d'ordinateur, on trouve un spectacle loin de la saga originale.

Seule scène potable, le combat au sabre laser contre Dark Maul avec le thème musical très sombre qui s'y accorde.

5.96

Publié le 2 Septembre 2013

Le Retour du Jedi

Le Retour du Jedi

Troisième volet, sixième si l'on prend la logique. Et pas le moindre.

Han Solo est retenu prisonnier par Jabba le Hutt sur Tatooine, c'est naturel d'aller le sauver avant de botter le cul de l'Empire qui prépare une nouvelle station spatiale près de la lune d'Endor.

La richesse est toujours au rendez-vous, le nombre de nouveaux aliens étant extrêmement élevé vu la faune du palais de Jabba. Commençant assez doucement, l'histoire part assez vite vers le principal: la destruction totale de l'Empire. Après un affrontement aux abords du Sarlacc, on repart dans l'espace avec la flotte Rebelle. La révélation finale du précédent opus a laissé ses marques sur Luke et Yoda, mourant, lui révèle la vérité. Loin de quitter la noirceur de l'Empire contre-attaque, on reste dans une atmosphère assez sombre sur le fond, découvrant les méchants les plus redoutables de la galaxie, Jabba et l'Empereur.

Les effets spéciaux et l'équipe sont au taquet. Quittant les couloirs des stations spatiales, on se retrouve dans un désert, l'espace et une forêt dense. Du changement bienvenu car donnant de nouvelles scènes bien nerveuses comme la course en speeders. Le message de base de l'Empereur est simple dès la début du combat spatial final: il n'y a aucun espoir. C'est d'autant plus vrai que Luke est à sa merci tout comme ses amis sur Endor. Heureusement, ceux-ci peuvent compter sur l'aide des Ewoks, la race mignonne du film qui n'a rien à apporter à la limite, et vont réussir à sauver la flotte de l'impasse dans laquelle elle se trouvait.

Le plus grand reste sans conteste le combat Luke/Vador. Si, au départ, Luke reste sur la défensive, les paroles de Vador font ressurgir sa haine et sa colère, le mettant à la portée du côté obscur et lui faisant se battre comme un vrai barbare. Malgré cela, il reste droit et refusera de céder, montrant à l'Empereur sa détermination, avant de voir une fin en apothéose poignante et émouvante. La scène finale, une fête de la victoire, est emplie d'émotion. Ce n'est pas juste la fin du film, c'est aussi la fin de l'aventure des acteurs et cela rend la chose encore plus forte.

La fin d'une saga qui aura été forte jusqu'au bout, moins puissante que l'épisode précédent amis sans conteste une grande ½uvre du cinéma. Les épisodes 1 à 3 resteront bien en dessous de ça malheureusement.

8.9

Publié le 2 Septembre 2013

L'Empire Contre-Attaque

L'Empire Contre-Attaque

Le deuxième acte d'une saga se doit d'être au minimum au niveau de son prédécesseur. C'est rare mais ça existe comme on peut le constater dans ce film.

On a quitté la Rébellion et nos héros sur une victoire éclatante mais l'Empire n'est pas mort pour autant. Il est même plutôt en rogne et va chercher les Rebelles à tout prix. Ils les retrouvent sur Hot, la planète glacée, et opèrent un bon bottage de fesses, obligeant la Rébellion à se faire la malle. Luke ayant eut une vision de Obi-Wan Kenobi, se rend sur Dagoba tandis que Han et les autres doivent fuir les chasseurs impériaux dans un champ d'astéroïdes avant de s'arrêter sur Bespin.

Le film est incroyable. Il réussit à supplanter son aîné et fait monter la tension crescendo tout du long. On y trouve de l'humour, bienvenu, de la romance, de l'action, de la richesse. De nouveaux personnages sont inclus, Lando Caldrissian et Bobba Fett, le redoutable chasseur de prime. Mais le plus marquant est bien sûr Yoda. Une simple marionnette réussit à faire illusion et devient un personnage vivant, grâce à la prestation de Mark Hamill en grande partie, qui se montre sous un jour original par rapport aux derniers films sortis. On y voit un ermite fou au départ avant de découvrir sa sagesse et sa réflexion.

Les effets spéciaux sont toujours impeccables, dépassant ceux du premier volet sans problèmes. On obtiens ainsi une bataille au sol vraiment incroyable, des course-poursuites avec des chasseurs, un destroyer stellaire gigantesque et des combats plus vrai que nature. Les décors, toujours nickel, sont plus riches, de la base souterraine gelée jusqu'aux couloirs de Bespin en passant par la salle de Carbonite.

L'histoire, elle, prend une ampleur sans précédent et devient plus forte, plus profonde, mais aussi plus sombre. Les personnages sont creusés, grandis, mis à l'épreuve, malmenés. L'action est bien plus présente, il y a plus de combats, mais les passages mettant en avant les protagonistes et leurs relations sont parfaitement orchestrés et menés de main de maître.

Mais ce qui rend le film unique, c'est la fin. Dès le début tout va crescendo, oui, mais le final est d'une puissance à couper le souffle, émouvant et horrifiant à la fois avec la plus grande révélation de tout le cinéma, donnant une scène qui ne peut que choquer de par la noirceur qui s'en dégage. Avec, en plus, le combat âpre qui précédait, nous avons également atteint une violence certaine dans le récit. Ce n'est plus une belle histoire de princesse à sauver du chevalier noir, c'est la peur, la traque, la vengeance qui prime.

Loin d'une simple suite, c'est une véritable bombe qui est née. Superbe, profond, recherchés, drôle et poignant, ce film reste pour moi le meilleur de la saga.

9.18421

Publié le 2 Septembre 2013

La Guerre des Etoiles

La Guerre des Etoiles

...dans une galaxie lointaine, très lointaine". Un résumé passe, laissant presque penser "j'ai loupé un épisode?" avant de disparaître. La caméra opère une légère rotation, nous laissant entrevoir quelques planètes lorsque soudain un vaisseau spatial entre dans le champs en échangeant des tirs de laser avec un destroyer stellaire maousse. C'est beau, c'est grand, c'est puissant. D'entrée de jeu Lucas nous colle au fauteuil en nous plongeant dans son univers. Préférer une ouverture où l'action prime est un pari et il l'a gagné sans problème.

Star Wars est sûrement le film le plus marquant de son époque, notamment parce qu'il va faire revivre l'industrie du cinéma mais aussi de par son style casse-gueule dans ces années. Lucas a tenté, on a vu, on a été conquit. L'histoire, mêlant parfaitement space opéra et éléments plus héroic phantasy, est simple et complexe à la fois, prenante, immersive, inventive. Si l'on devait en tirer sa quintessence on se rendrait compte que ce n'est qu'une histoire du Bien contre le Mal mais tellement bien racontée.

Les personnages, nés grâce au talents des acteurs, connus où pas, sont vraiment uniques et typés, permettant au spectateur de s'identifier à l'un d'eux et de s'attacher à ces multiples caractères qui se complètent. En allant de Luke Skywalker jusqu'à Dark Vador en passant par Han Solo il y en a pour tous les goûts. Une idée splendide a été de rendre uniforme les troupes impériales selon leur rôle. Peu importe qui se cache sous le casque, seuls les gradés sont important et méritent d'être repérables dans la masse. À contrario, la Rébellion aligne de nombreux personnages tous différents, ce qui fait penser à un combat d'anarchistes contre ceux qui veulent mouler tout le monde de la même façon.

Les décors, impeccables, sont très créatifs et réalistes. Les couloirs d'un blanc immaculé, la cantina riche de sa faune extraterrestre, tout est d'une beauté incroyable dans l'esthétique et l'utilitaire. Les effets spéciaux sont loin d'être en reste, étant même largement au-dessus de la plupart des effets par ordinateur de nos jours. Bien que les vaisseaux soient des maquettes, leur réalisme est là et bien là, la logique de la construction visible dans les petits détails, leur forme unique et originale.

La bande musicale est juste incroyable, poignante, inspirée. Les thèmes utilisés marquent et s'associent aux personnages de façon unique, donnant une dimension encore plus grande au film. Mais avec tout ça encore faut-il que ce dernier tienne la route. Aucun soucis à se faire. L'histoire est riche et quelque peu "morcelée" au départ, les éléments se mettant en place et se réunissant, mais cela donne un récit qui garde en haleine, les scènes d'actions ne manquent pas mais aussi celles de réflexions où d'infiltration. Le combat au sabre laser entre Obi-Wan Kenobi et Dark Vador reste sûrement le moment le plus fort du film au niveau émotionnel, suivit de prêt par la bataille finale contre l'Empire qui est une véritable débauche de courage et d'effets spectaculaires avant un "happy end" qui permettait de boucler la saga si elle se plantait.

George Lucas a créé un monstre, un monument cinématographique intemporel et indétrônable, qui a inspiré des générations de réalisateurs et donné naissance au cinéma actuel. Mon seul reproche serait l'ajout récent de quelques éléments par ordinateur qui sont franchement inutiles et dégueulasses ainsi que la scène entre Jabba et Han qui ne sert à rien (sauf à donner une voix de merde à Han...).

8.86047

Publié le 2 Septembre 2013

Anacondas : à la Poursuite de l'Orchidée de Sang

Anacondas : à la Poursuite de l'Orchidée de Sang

Anaconda a reçu un paquet de suites, toutes plus mauvaises que l'original. Pourtant ce second volet reste le plus potable.

Une bande de pseudo scientifiques pensant plus au fric qu'au bien de l'humanité partent à la recherche d'une orchidée permettant d'augmenter la longévité. Ils partent donc pour Bornéo et louent les services d'un baroudeur du coin jusqu'à ce que els choses tournent mal. C'est sobre, ça casse pas trois pattes à un canard, c'est limite mais ça passe. Le film se veut plus dans le style aventure qu'horreur où gore, l'action étant largement centrée sur les protagonistes (stéréotypés à mort) qui ne bougerons pas d'un pouce de leur objectif pendant un moment malgré les attaques de foutu serpents géants.

Et justement c'est moche mais ce sont les serpents qui sont mis à l'honneur dans le titre tout en étant sous utilisés dans le film. Entièrement en CGI (plutôt bien fichus), longs comme des autobus, ils sot suggérés en montrant quelques anneaux passant dans l'eau en guise de mise en bouche avant une première attaque violent. Trop violente même. Un serpent constricteur qui fonce sur sa proie pour la choper genre baleine tueuse c'est juste pas crédible. Notons malgré tout un effort certains car bien que l'Anaconda le plus connu vive en Amazonie il a bel et bien un cousin de la même espèce qui vit à Bornéo, plus petit et surtout doté d'une teinte plus jaunâtre, comme ceux que l'on voit au début des attaques. Effort louable dans la crédibilité.

Au final on obtient un film qui n'a pas grand chose à voir avec son titre, à la fin assez attendue et aux personnages classiques mais réussissant à tenir un bon rythme sans trop nous gaver.

5.38462

Publié le 1 Septembre 2013

ADN : la menace

ADN : la menace

Un sous Prédator pur et dur. C'est mauvais à tout point de vue, risible de par le scénario sans imagination et la créature complètement ridicule. Du gros Z qui tache très fort. La seule menace est celle que ce film fait peser sur la rétine et les neurones.

5.33333

Publié le 1 Septembre 2013

Pirates des Caraïbes : la Fontaine de Jouvence

Pirates des Caraïbes : la Fontaine de Jouvence

Ça se plante, il n'y a pas d'autres mots.

J'ai entendu certains carrément lâcher "ça c'est du film de pirate". En quoi? Aucune canonnade, pas de duel au sabre digne de ce nom, juste une histoire débile utilisant la fontaine de jouvence comme prétexte à cette mascarade où Depp peut se lâcher en capitaine complètement loufoque. Je fais l'appel.

- une ex de Sparrow dont on n'a rien à faire en la personne de Pénélope Cruz (qui joue avec un accent qui réussit à desservir le personnage).

- un cureton qui sert à rien si ce n'est faire une romance de plus avec une sirène (et ça finit en queue de poisson).

- des espagnols justes présent en tant que Deus Ex Machina pour le final.

- une histoire d'aventure vraiment nulle.

- le pompon, la cerise sur le gâteau. Barbe Noire, le célèbre pirate, le plus cruel de tous, le plus craint... c'est un guignol! Il n'a rien d'inquiétant! Davy Jones était cent fois meilleur dans ce rôle de capitaine monstrueux. Lamentable.

- des personnages transparents/inutiles. Des sirènes, des zombies... Trop c'est trop.

Ce film est une honte, dire que c'est de la piraterie est insulter la piraterie, on y retrouve un foutoir monumental et complètement dispensable. C'est simple, seul le tandem Barbossa/Sparrow sauve de la noyade. J'ai peur de la suite sincèrement.

7.84615

Publié le 29 Août 2013

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