Critiques spectateurs de Orion666

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Evil Dead 2

Evil Dead 2

Un remake de son époque qui a marqué une génération de part son gore et son humour.

On retourne donc dans la cabane vieillotte en pleine forêt pour tomber dans un survival lorsque Ash met en marche une cassette audio qui débite une invocation de démons. Simple et direct.

Ce film sent délicieusement bon le old school, le gore fendard et l'humour barré. Que ce soit l'intérieur de la cabane, à la fois dénudé et lugubre, où le design des possédés c'est un spectacle visuel réussi servi par une bande sonore nickel dans le thème. Bon, ça a un peu vieilli mais cela ajoute au charme du film justement. Là où un film moderne en fait des tonnes dans un sens, celui-ci le fait à contre pied. On a quelques litres de sang mais le tout en rire.

Mais le coup de génie de ce film est sans conteste la caméra. En suivi pour le démon de la forêt (avec le doux bruit associé), des travellings et gros plans en veux-tu en voilà, cela rajoute du mouvement dans des scènes qui, s'il n'y en avait pas, seraient d'un ennui mortel et très plates.

Si on devait trouver un film culte de chez culte, il pourrait sans effort tenir le podium.

9.04959

Publié le 2 Juillet 2013

Independance Day

Independance Day

"Nous sommes américains! On se prend bien cher, la Terre entière est en ruine, on se planque et on fou le boxon mais on est le dernier espoir de l'humanité! Aujourd'hui, on va botter le cul de E.T. et déclarer aux étoiles qu'on se laissera pas mettre! God Save Americaaaaa!"

Voici le résumé de l'idée générale de ce film... C'est énervant non? Et à chaque fois je pense "mais bon sang il y aucun vrai américain aux Etats-Unis, ce sont tous des descendants de colons! Ils sont aussi américain pur que moi danseuse de cabaret."

On va oublier ça un instant et se concentrer sur le film. Un objet non identifié de taille maousse se rapproche de la Terre et les amerloques commencent à flipper. L'objet largue quelques soucoupes dans l'espace et elles déboules sur les grandes villes du monde (chacune fait environ 25km de diamètre....) et flanque le boxon dans le système satellite terrestre (plus de télé). Un dépanneur du câble découvre que ces aliens utilisent un signal crypté dans les satellites afin de coordonner leurs engins pour raser la planète.

Niveau acteurs, on est bien loti avec Jeff Goldblum et Will Smith en tandem musclé et humoristique. Bill Pullman joue un président un peu molasse (dommage) mais le reste s'en tire très bien.

Les effets spéciaux de l'arrivée des soucoupes datent, faut as se leurrer, mais l'ensemble garde du réalisme et est très correct. Les aliens sont foutrement bien pensés pour une fois qu'on évite les ptits gris tout simple.

Le scénario casse pas trois pattes à un canard. C'est du gros blockbuster Emmerichien américain poudre de perlinpinpin. C'est brutal, ça pète de partout, c'est parfois ultra inutile mais on s'en prend les mirettes.

Maintenant prenons l'histoire dans son ensemble. On a donc un dépanneur vrai ptit génie qui découvre des trucs que les empaffés du gouvernement sont pas capable de trouver, un secret gouvernemental bien gardé, des militaires vraiment pas sérieux, une ex fiancée qui bave sur sa carrière.... Il faudrait quand même être sérieux. On sait que plusieurs soucoupes gigantesques se placent au-dessus des villes principales du monde, faut pas être un grand génie pour se douter que c'est une préparation de première frappe, n'importe quel débile peut y penser! Ensuite, envoyer les escadrilles de chasse sur ces soucoupes c'est bien, mais vu la aille autant tirer sur un éléphant avec un fusil à billes.

Dans les plus grosses débilité du film on peut citer le décollage de Air Force One alors que la ville se mange un super laser (un avion qui se fait coller par une déflagration mais s'en tire, alors qu'il décolle à peine, c'est juste im-po-ssi-ble), une partie de chasse dans les canyons (un f18 qui man½uvre dans des couloirs comme ça c'est dans les jeux vidéos hein) et, cerise sur le gâteau, un petit dépanneur du câble qui détecte le signal alien, le comprends, l'utilise et le pirate dans leur vaisseau-mère! Sérieux! Et n'oublions pas le discours présidentiel nationaliste américain de m*** ainsi que le fait qu'eux seuls puissent sauver le monde.

Alors, soyons honnête. Ce n'est pas un film révolutionnaire, ce n'est même pas un super film tout court. C'est une bonne grosse balade visuelle assez jouissive, agrémentée d'un humour qui permet au film de donner une ambiance un peu bon enfant par moment (le premier contact entre Will Smith et un alien est bien poilant) et une énième superproduction américaine permettant de déconnecter son cerveau tout en mangeant du pop-corn.

6.67857

Publié le 30 Juin 2013

Mutant assassin

Mutant assassin

Que c'est mauvais. La vache!

Un scientifique a créé un sérum régénérant et se le fait injecté par son commanditaire pour vérifié s'il fonctionne bel et bien. Le souci est que l'effet secondaire est...de donner faim, très faim. Le résultat est une course poursuite dans des sous-sols, un scientifique qui devient mi rat mi chien après ses repas et une histoire vraiment fade et plate accompagnées d'acteurs vraiment mauvais (moyens au mieux).

Niveau gore, c'est correct, mais le monstre est vraiment naze. Un costume en latex dégoulinant ne suffit pas a rendre crédible un pauvre gars qui doit se déplacer en sautillant, sans compter que ledit costume n'est pas toujours ajusté (on peu voir la séparation entre le buste et le coup dans une scène).

Si encore on passait un moment agréable devant ce film, ce n'est même pas le cas. Et la fin est juste débile.

5

Publié le 29 Juin 2013

La Maison de l'horreur

La Maison de l'horreur

Un générique lugubre et imprégné de folie, une mise en bouche plutôt alléchante, ça semble bien parti.

Ben patatras, ça se ramasse. C'est dommage compte tenu de l'histoire qui, même si elle reste assez classique (des fantômes dans un ancien asile, il en pleut des trucs comme ça), tente de donner une explication et une certaines profondeur aux protagonistes. Le problème, c'est le rythme vraiment trop plat. On s'attend presque à tout et il y a peu de surprises, ce qui est vraiment un souci vu l'ambiance générale et les lieux utilisés.

Les personnages en eux-mêmes sont malheureusement assez creux au final. J'avoue quand même avoir un faible pour Steven Price, joué par un Geoffrey Rush très à l'aise, et Pritchett le gardien de l'asile qui, une fois enfermé dedans, devient un élément amusant de par sa trouille.

Niveau gore et fantômes, c'est assez sobre. On a aucun décès violent montré à la caméra et juste quelques centilitres de sang étalés sur les murs. La scène d'ouverture était bien plus violente que le reste au final. Les fantômes sont rarement présents également. Ce n'est pas une erreur, loin de là, vu que le plus dangereux et le plus présent est le docteur Vanakkut, interprété par Jeffrey Combs, arborant une petite moustache sur visage fermé. Les déplacements des fantômes sont aussi intéressants, comme s'ils étaient des marionnettes ou des automates manquant d'huile, se mouvant ainsi par saccade.

Les idées disséminées dans l'asile sont aussi plutôt bonne. La machine de thérapie en est un bel exemple.

Le final par contre est juste risible. La chose cachée au fond de l'asile se libère et commence à traquer les survivants. D'accord, mais ressembler à une peinture mouvante de corps nus ne suffit pas à faire flipper (personnellement j'ai même été plutôt amusé). Si o ajoute à cela la façon dont les dernier survivants sortent de l'asile....c'est franchement bâclé. D'autant plus que les bonus réservent une petite surprise sur la scène finale mais je n'en dirai pas plus.

Au final, un film agréable à regarder malgré ses défauts. Pas une histoire flippante, ni une nouvelle vision de l'horreur, juste un film qui se défend et sait montrer des qualités malheureusement pas utilisées.

6.57627

Publié le 29 Juin 2013

Garuda : Le retour du Dieu prédateur

Garuda : Le retour du Dieu prédateur

Les films thaïlandais ne sont pas légions dans nos contrées. Aussi en visionner un est toujours tentant. Après un générique d'intro parlant d'un ancienne créature nous nous retrouvons sur un site de fouille où un professeur français tente apparemment de retrouver une ancienne tombe. L'armée déboule, dégomme la mine et cela clos ce petit prologue. On se retrouve donc finalement à Bangkok sur un site de construction du métro. Un incident survient avec la foreuse et les ouvriers découvre une formation solide inhabituelle. Après quoi, l'armée s'en mêle et demande l'aide d'une jeune paléontologue et de son ami. Un crâne étrange a été découvert et l'excitation de la jeune femme les fait se déplacer jusqu'au lieu de la découverte où, avec toute la délicatesse militaire connue, ils démolissent un mur et débouchent dans une caverne emplie d'arbres et...demeure d'une bête très vindicative et passablement furax. Les personnages: ayant parfois un jeu inégal, stéréotypé à mort pour les militaires, la paléontologue est toujours à faire sa supérieure et minauder où rouspéter, son ami est plus posé et un peu geek. Le reste fait tapisserie. Le récit est parfois un peu brouillon mais respecte un rythme régulier, malgré quelques longueurs. On y voit également de belles tirades nationalistes (si tu n'es pas thaïlandais, tu es quasi un détritus) ainsi qu'un peu d'occultisme et de religieux notamment au sujet de la créature. Et elle? Qu'est-ce que ça donne? Ben elle est pas trop mal faite, l'animation étant surtout un peu raide lors de ses déplacements. Les victimes sont assez nombreuse bien qu'il n'y ai que très peu d'hémoglobine. Au final, cela donne un petit film qui se laisse regarder. Pas exceptionnel mais pas mauvais non plus.

6

Publié le 20 Juin 2013

Mammouth

Mammouth

Un syfy de plus.

Un mammouth congelé est réanimé par un météore tombé sur le musée local. C'est simple, c'est direct, c'est du pot que ça tombe où il faut. Il est ainsi ressuscité et commence à faire des victimes en...je sais pas trop, on dirait qu'il aspire l'esprit où l'intérieur des gens. Le CGI est très moyen et c'est dommage vu que les acteurs s'en sortent bien, y compris dans les stéréotypes (on y voit les MIB, sérieux).

Un bon petit film à voir pour la rigolade.

5.5

Publié le 20 Juin 2013

Solitaire - Eaux Troubles

Solitaire - Eaux Troubles

Le croco géant à la cote en général. Le souci est que cela donne trop souvent des nanars où des navets. Une exception confirme la règle avec ce film.

Pendant près de 30 minutes on se balade tranquillement en bateau, on découvre les personnages, les paysages superbe et envoûtants sous le soleil radieux. Puis vient notre rogue et la nuit, et là ça se gâte pour les touristes. En exploitant le principe de territorialité des crocodiles le réalisateur évite de tomber dans un énième film de "croco avoir faim et bouffer tout". Il y a une raison aux attaques qui, si elles ne sont pas spectaculaires, sont justement très réaliste. La première disparition est si discrète que le moment d'hésitation de la troupe est le même que j'ai eu.

Les personnages sont attachants ou agaçant, cela dépend de chacun, mais sont bien dans leurs rôles justement. Le acteurs jouent le jeu de manière très convaincante.L'ambiance aussi est rendue avec efficacité. Le jour, le soleil limite l'angoisse, mais la nuit... chaque ombre, chaque mouvement dans la jungle environnante peut cacher le prédateur. Même la fin, qui donne dans un héroïsme survivaliste, reste dans le ton et ne dépasse pas l'idée de départ: survivre vite et à tout prix. Et le croco? Superbement foutu, massif et mortel. Sa taille n'est pas exagérée vu les spécimens déjà rencontrés dans la nature, sans compter qu'en Australie ce sont des crocodiles marins que l'on trouve généralement, les plus gros du monde.

Un des meilleurs films de survival animalier, tant par la qualité d'image que par sa trame réaliste.

7.34483

Publié le 20 Juin 2013

2012

2012

Halala...ce vieux Roland a encore fait des siennes (Roland Emmeric hein, pas Roland le pélican). Il a encore réalisé un film catastrophe plein d'humanisme, de bons sentiments, de bravoure et d'effets trop destroy.

Sauf que si les américains sont assez c** pour foncer sur cette débauche de destructions massives et s'extasier devant un père de famille, tenant plus de Gontran Bonheur que d'un écrivain vu sa chance éhontée, il en faut plus en Europe pour nous secouer les fesses. Stéréotypes sur stéréotypes, illogisme idiot, explications foireuses, héroïsme de bas de gamme, on a tout qui y passe. Seuls les cataclysmes valent la peine (et encore faut aimer tellement c'est excessif parfois). Le pire c'est que dans tout ce foutoir on retrouve des éléments très réalistes (les grands pontes qui veulent se barrer seuls, les nantis etc...ben c'est logique et c'est ainsi que cela se passerait, oui mon coco).

Cependant il faudra m'expliquer une chose: comment ces débiles ont-ils pu créer des "arches" et leur base secrète en pleine montagne, dans le froid glacial, discrétos (maintenant on sait où part le budget de la défense tiens)? Et surtout, si l'on veut être réaliste, de un on ne saurait pas faire de tels engins en claquant des doigts; de deux, se manger une déferlante gigantesque, que ce soit un bateau où un sous-marin le résultat serait le même: bouuuum. Faut être logique avec la force des éléments quand même.

Encore un film "no brain/pop-corn/money".

5.95

Publié le 20 Juin 2013

En Quarantaine

En Quarantaine

Aaaaah, les américains. Leurs fast-food, leurs superproductions, leur puritanisme et leur opportunisme aussi.

On prend Rec, on change juste l'équipe et 2-3 détails et on sort Quarantine. Sérieux, ils ont osé! Le pire c'est que certains ont probablement aimé. Les acteurs sont à la ramasse, l'histoire ben c'est Rec pur et dur. Mais ce qui tache en plus du fait d'être un pompage ignominieux du film espagnol, c'est le rajout d'un tas de trucs idiots et inutiles: origine du mal frappant l'immeuble (sûrement pour faire plus réaliste et pas choquer les ptits puritains croyants des states), blagues salaces (au moins on sais comment c'est en Amérique maintenant...), véritables caricatures d'êtres humains dans leurs rôles, ajout de gore qui ne choque même pas tellement on s'endort, surjeu et illogisme total dans les réactions, caméra vraiment trop propre...

Après avoir appris qu'il avait fallu deux, oui DEUX, "scénaristes" pour pondre cette daube j'ai finalement accepté de voir les américains comme une bande de décérébrés, même les zombies de Romero sont plus futés.

4.95238

Publié le 20 Juin 2013

Evil Bong

Evil Bong

Non? Dommage. Ce film aurait pu en bénéficier.

C'est simple, l'idée en elle-même était sympa, on pouvait en tirer quelque chose...si on avait eu de la qualité quelque part. Les acteurs en font des tonnes, j'ai rarement vu ça. Le scénario a été torché un soir de shoot maousse et ne décolle jamais. Parlons même pas des tentatives d'humour qui foirent lamentablement.

Je mets quiconque au défit de trouver le moyen de mettre une bonne note (entendu 5 minimum). Si c'est le cas alors il a des goûts discutables en matière de films ou manque d'expériences en "navet attitude" (et j'insulte les navets en les comparant à ce truc ci).

4.375

Publié le 20 Juin 2013

Cloverfield

Cloverfield

J'aime les films de gros monstres, encore plus s'ils sont bien fait et ravage le continent américain (comment ça je suis raciste?). Mais là...

Filmé à l'épaule (donc illisible par moments), acteurs aussi convaincant que mon chien (qui roupille sur la moquette), scénario revu en large et en travers, illogisme crasse. C'est un festival!

Donc une créature (dont l'origine est donnée lors de la scène finale de la caméra, faut bien regarder l'arrière plan) déboule à New-York et commence par dégommer un bateau et décapiter la statue de la Liberté. Cool, mais pas impressionnant pour un sou, Godzilla faisait mieux en autant de temps et en se montrant au moins. En plus devoir suivre une poignée de jeunes (donc vraiment insupportables) courant à travers toute la ville c'est éprouvant. Leurs réactions sont nazes, soit surjouées soit incohérentes. Le pompon revient à l'ex copine du "héros" qui est restée tout le film embrochée sur une barre de métal sans crever, WHAT?

La créature, elle, est bien faite, assez originale (pour le peu que l'on la voie) et amène quelques sales bêtes avec elle (aurait-elle des puces?). Par contre les scénaristes sont idiots au possible. Si vous visionnez les bonus ils révèlent que...le monstre est en fait un bébé perdu! Mais qu'est-ce qu'on en a à foutre? Déjà c'est inutile vu qu'on le saura jamais mais en plus ça apporte quoi? Pour expliquer ses réactions? C'est une caméra cachée ou quoi?

On peu achever ce... truc en démontrant facilement que c'est encore une production "fric/pop-corn" qui a fait baver certains avec des trailers énigmatiques mais donnant naissance à une ½uvre inutile et fade. Franchement, j'ai déjà vu des nanars qui étaient moins saoulant que ça.

7.9

Publié le 20 Juin 2013

Gyo: Tokyo Fish Attack

Gyo: Tokyo Fish Attack

Des poissons puant la mort et munis de pattes envahissent les villes du Japon. En même temps, Kaori part à la recherche de son fiancé.

On peut résumer l'histoire à cela en gros. Franchement, je ne sais pas par quel bout prendre ce film tant il est dérangeant, fort, palpitant, répugnant, glauque à la fois. Ce qui nous est donné là c'est un cocktail entre le survival pur et le gerbant tant certains passages sont malsains. Cela part doucement avec une mise en place sommaire, très efficace et suffisante d'ailleurs, des personnages avant de sombrer peu à peu dans l'étrangeté et l'effrayant puis basculant d'un coup dans l'horreur et le répugnant, le tout étant expliqué d'une manière assez crédible.

C'est un énorme coup de pieds aux fesses que l'on se prend tout au long du film qui réussit non seulement à nous mettre mal à l'aise (voire plus) mais aussi à dénoncer, en quelque sorte, certaines choses de notre vie quotidienne où attouchant à notre monde dans une peinture suintante et poétique à la fois.

Un seul mot pour le décrire: génial.

8.5

Publié le 19 Juin 2013

Splinter

Splinter

Un dvd estampillé festival de Gérardmer ? Je prends. Aucun regret.

On se trouve projeté dans une sorte de survival en huis-clos dans une station service. Un jeune couple parti en camping se fait choper par un autre couple, en cavale celui-ci, et fini par croiser le chemin d'un truc vachement agressif et tenace. L'ambiance est bien rendue, tendue et nerveuse, les acteurs sont très bien dans leurs rôles avec le petit copain biologiste un peu nunuche, sa copine carrément "rentre-dedans" mais pas super subtile, le fugitif costaud et sa pote camée (cette dernière est la moins attachante des trois, heureusement elle reste juste assez longtemps pour servir de victime).

Et le monstre? Original, cela va sans dire. Il n'a pas de forme propre en dehors d'une sorte de liquide noir huileux où des épines poussant sur le corps et prend possession du corps de ses victimes doucement, donnant ainsi une fin assez horrible à ceux qui sont conscients de ce qui arrive. On le décrit comme un organisme basique, instinctif et se repérant grâce à la chaleur, simple et efficace. Il peut ainsi faire se mouvoir des corps sans vie, voire même les fusionner en une abomination bien dégueu.

Certains trouverons sûrement que la caméra, plutôt nerveuse, empêche de voir distinctement la créature mais je trouve que cela ajoute du mystère autour d'elle. On ne sais pas d'où elle provient mais ce qu'elle fait suffit à flanquer la chair de poule.

7.60714

Publié le 19 Juin 2013

Les Dunes de sang

Les Dunes de sang

On aime utiliser le fantastique dans les déserts afghans. A bon escient ou pas, aucune idée, mais en tout cas, cela peut donner du bon comme du mauvais. Ici, c'est une sorte de refonte du "The Thing" de Carpenter qui est proposée. Un trou perdu en plein désert, une équipe militaire, un monstre métamorphe qui les abuse en utilisant leurs pensées et leurs sombres secrets. L'idée en soit est pas mal mais souffre d'une histoire parfois un peu plate même si le déroulement, assez lent et doux, du récit rend son atmosphère si particulière. Les acteurs s'en tiennent à leur rôle, les effets spéciaux sont moyens, pas de quoi fouetter un chat. Le résultat est un film se laissant regarder, pas révolutionnaire mais sachant jouer sur son histoire sans tomber dans l'excès ou le n'importe quoi.

6

Publié le 19 Juin 2013

Les Sables de l'Enfer

Les Sables de l'Enfer

Il faudra un jour m'expliquer ce que l'Afghanistan a d'attirant pour les G.I. et pour les films horrifiques moyens. Du sable et de la caillasse, voilà tout ce qu'il y a.

Et comptez pas sur ce film pour avoir de la qualité. Image juste propre, acteurs très moyens, histoire fade et lente mais leeeente. Les vers on ne les voient que très peu de temps (dommage vu qu'ils ont une dégaine bien sympa malgré les CGI assez bof) et ils ne font qu'aspirer leurs victimes dans leur grande gueule.

J'hésite entre catégoriser ce film en nanar ou navet.

5.66667

Publié le 19 Juin 2013

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