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Star Wars : Le Réveil de la Force

Star Wars : Le Réveil de la Force

..un nouveau départ. Et pas des moindres.

La saga Star Wars est certainement l'une des plus fortes du cinéma (si pas la plus forte), tant au niveau esthétique, effets spéciaux, univers et histoire. Après le bouclage par G. Lucas on voit finalement une suite arriver entre les mains de J.J. Abrams, celui-là même qui a fait revenir Star Trek sur grand écran (et avec brio). Quel est le résultat.

* grande inspiration* C'EST ABSOLUMENT GENIAL!!!

Abrams s'est totalement emparé de l'univers de Lucas, non sans y placer des références à la première trilogie (épisodes 4/5/6), et en a gardé une logique et une continuité.
Nous retrouvons donc une galaxie menacée par le Premier Ordre, né des cendres de l'Empire, bien décidé à éliminer la Résistance (rébellion actuelle) menée par Leïa Organa. Pour cela, il leur faut retrouver Luke grâce à une carte gardée par un homme sur Yakku, une planète désertique, et ce avant l'Ordre. C'est donc Kylo Ren, un "sith", qui mène les recherches avec le général Hux afin d'empêcher le retour de Skywalker.

Maintenant, ceux qui n'ont pas vu le film mieux vaut s'abstenir de lire la suite car ça va spoiler sec.

ATTENTION SPOILERS

- Commençons par l'histoire.

Nous avons donc la carte retrouvée par Poe Dameron, as de la Résistance, qui va se faire choper par l'Ordre mais aura le temps de confier les données à son robot astromec bouboule, BB8. Il pourra s'échapper grâce à l'aide de Finn, un stormtrooper ayant une prise de conscience, et s'écrasera sur Yakku. Dès cet instant on va se retrouver à suivre Finn, vite rejoint par Rey (une pilleuse d'épave). Tout deux vont devoir échapper à l'Ordre et ramener les données à la Résistance. Pour cela ils vont fiche le camp dans un "tas de ferraille" bien connu avant de tomber sur Han et Chewbacca.
Après plusieurs péripéties, ils finiront par retrouver la Résistance qu'ils aideront afin de détruire la nouvelle station spatiale de l'Ordre tout en sauvant Rey des griffes de Kylo Ren, le grand méchant "sith".

Alors, ça ne vous dit rien? Sisi, nous sommes face à l'épisode 6 en nouvelle version (plus musclée, plus nerveuse, plus moderne). Cependant c'est loin d'être problématique: en effet les anciens se trouvent en terrain connu et les nouveaux vont faire connaissance avec l'univers Star Wars d'une autre façon. Un vrai coup de jeune en fait.

- Ensuite les personnages.

- Poe Dameron: as de la Résistance, "beau gosse", courageux, c'est presque le soldat idéal et clairement le visage de la Résistance. C'est également lui qui baptise Finn car en tant que stormtrooper il ne possédait comme identité qu'un matricule. Une scène assez cocasse et pleine d'humanisme vu qu'il fait confiance à un ennemi.

- le général Hux: grand chef des armées de l'Ordre, il est l'incarnation de l'extrémisme idéologique (un vrai nazi dans ses discours). Et, contrairement aux anciens films où Vador était incontestablement au-dessus de tous, il n'hésite pas à critiquer et remballer Kylo Renn

- Kylo Ren: le grand méchant sith de l'histoire (en dehors du nouvel "empereur" dont on ne sait quasiment rien) est sans pitiés, colérique, instable au niveau émotionnel. Il conserve le casque brûlé de Dark Vador comme une relique le guidant à travers le côté obscur.
Et...c'est le fils de Han et Leïa. Oui, Rey n'a pas d'affiliation au couple dans le film (on verra par la suite), donc voilà déjà une rumeur de brisée. Le fiston est donc un jedi passé du côté obscur.

- Finn: un stormtrooper qui à sa première mission s'est rendu compte des atrocités du Premier Ordre. Il décidera de déserter en aidant Poe Dameron puis accompagnera Rey jusqu'à la résistance.
Fort nerveux et tendu, on se rend compte au final qu'il est très sensible contrairement à ses semblables et c'est ce qui va le rendre fort.
Désirant avant tout se sauver, il finira par aller secourir Rey et maniera l'ancien sabre laser de Luke, tenant même tête à Kylo Ren. Un personnage en quête d'identité donc.

- Han Solo: toujours accompagné de Chewie, Han récupérera le Faucon Millenium après de longues années. Toujours fidèle à lui-même, un peu plus bourru par les années, il voudra faire revenir son fils vers le bien mais finira transpercé par son sabre. Han Solo est donc mort comme le désirait Harrison Ford dans l'épisode 5.

- Rey: le personnage féminin principal. Courageuse, téméraire, douée en mécanique et en pilotage. Un vrai Anakin féminin. Mais...qui est-elle vraiment? Abandonnée sur Yakku par ses parents elle va s'avérer très réceptive à la Force, notamment en touchant le sabre de Luke (lui montrant ainsi le passé tragique qui a conduit le jedi à l'exil), et saura s'en servir...de façon quasi innée.

Rien ne laisse entrevoir qu'elle serait la fille de Han et Leïa, je vais donc y aller de ma théorie perso: Luke est son père.
Le sabre de Luke était celui de Vador. Un sabre "reconnaissant" son détenteur à travers la Force, se transmettant de générations en générations. C'est trop gros pour être innocent (et la tête de Luke en la voyant à la fin du film est plus qu'étrange pour juste dire "on m'a retrouvé"). Sans oublier qu'elle a parlé d'un rêve qu'elle faisait où elle était sur une île perdue au milieu d'un océan: tout comme l'île de Luke. Une connection entre eux via la Force? L'avenir nous le dira.

- Enfin, les références.

Le film en est bourré et j'en ai probablement laissé filer certaines mais je vais tenter une énumération.

- départ sur une planète désertique.
- le "tas de ferraille" qui s'avère être le Faucon Millenium.
- la station spatiale destructrice de planètes (une planète en soi en fait).
- le nom de la station: Starkiller. Tout comme le nom originel que Lucas avait donné à Luke: Luke Starkiller.
- la phrase mythique: j'ai comme un mauvais pressentiment.
- le face à face père-fils entre Han et Kylo sur une plateforme au-dessus du vide.
- le combat dans la tranchée sur la station Starkiller.
- la destruction des systèmes internes afin d'empêcher le tir de la station.
Et j'en oublie sûrement.

- Et...la musique.

De nouveaux thèmes viennent avec les anciens. L'ouverture classique, la musique de Leïa etc. C'est ça qui fait la force de tar Wars aussi: des musiques pleine d'émotions.
Personnellement, j'ai eu les larmes aux yeux (grand sensible que je suis) en entendant les premières notes du thème de Luke lorsque Rey s'empare de son sabre. Aucun mot n'était utile, juste l'expression du personnage, le bruit électrique du sabre et cette musique. Pour moi c'est l'instant le plus puissant du film, celui où la saga renaît totalement avec la nouvelle génération.

FIN SPOILERS

Au final, un vrai coup de jeune pour Star Wars. Un nouveau départ qui promet beaucoup si il continue sur cette voie.

Tout comme le Premier Ordre est né de l'ancien Empire, cet épisode 7 naît sur les cendres de son prédécesseur et nous entraîne vers une nouvelle aventure, une véritable renaissance de la saga.

7.42857

Publié le 16 Décembre 2015

Blood Glacier

Blood Glacier

Il y a eu The Thing de Carpenter, puis le prequel (mauvais) en 2011. Et enfin...ceci. Un glacier qui "saigne" et engendre des monstres via des mutations génétiques.

La première chose qui frappe dans ce film, c'est que contrairement à ses grands frères on ne reste pas dans un environnement confiné à se demander qui est quoi. Voguant de la petite station au glacier, on passe successivement d'un "nid" douillet, quoiqu'un peu froid, à des espaces libres et superbes. Cela entraîne une "paranoïa" différente de The Thing: la question n'est plus qui est la chose mais d'où elle va sortir et sous quelle forme.

Pour ce qui est des créatures, sans trop spoiler, on peu dire que cela va du plus "petit" jusqu'au gros morceau, le tout en gardant un aspect assez répugnant et fascinant. On découvre relativement vite d'où ils viennent, comment ils sont générés (désamorçant par la même occasion un élément de tension potentiel) mais cela reste toujours une sacrée surprise de voir ce qui a été pondu.

Au final, malgré une fin assez attendue pour les adeptes du genre, on passe un bon moment devant ce film qui, sans être transcendant, a le mérite de ne pas faire une bête refonte du film de Carpenter et de prendre sa place bien pépère.

7.5

Publié le 10 Août 2015

R-Point

R-Point

Voilà un bon petit film coréen traitant de fantômes.

On va faire l'impasse sur l'idée de départ (allez chercher une escouade perdue depuis 6 mois et sur place se rendre compte que...hahaaa mystère).
Si l'on avait affaire à une production américaine, il y aurait fort à parier que ce serait truffé de jumpscares et autres effets tape à l’œil. Ici rien de tout cela, juste une ambiance magnifiquement rendue et des décors superbes. Nous avons donc 9 soldats en mission dans un lieu mortel. Si cela tient pendant quelques temps, le récit subit une légère baisse de rythme par moments, voire d'une incompréhension (sans compter, sans vouloir paraître raciste, que les 9 zozos se ressembles fort). Malgré cela, le film se laisse bien regarder.

Au final un bon film surnaturel avec une photographie variée, un peu de changement ne fait pas de mal.

8

Publié le 24 Juillet 2014

The Devil's Tomb

The Devil's Tomb

Comment peut-on mettre autant de bons acteurs dans une telle daube?
Le pitch de départ, intéressant, révèle vite la faiblesse du scénario ainsi qu'une débilité profonde dans les agissements.

Une équipe de mercenaires est amenée sur un site archéologique en plein désert afin de retrouver un scientifique, ça c'est la version officielle. En réalité ils sont juste là pour empêcher des "forces démoniaques" de remonter à la surface. Tout du long ils agiront avec une rare cohérence, c'est flagrant (lorsque tu as une vision, que tu te rends compte que c'est illogique, vas-tu retourner lorsqu'elle t'appelle? Bien sûr vu que tu es dans un mauvais film).
Je vais passer outre les textes bidesques, les maquillage pas trop moches mais pas inspirés et le jeu d'acteur plat pour hurler directement la pire chose de ce film: tout ce bazar pour enfermer un Néphilim...QUOI!

Donc maintenant nouss avons que les petits gris sont en réalités des anges déchus du ciel blablabla. Non mais sérieux là c'est trop, à ce prix autant dire que Marie a été enlevée par un extraterrestre avant d'être remise sur Terre. Maintenant le Diable n'a plus les pieds fourchus mais un pointe un doigt en disant "téléphone maison". J'ai vu beaucoup de films idiots mais là c'est vraiment surréaliste. Pourquoi? Parce que, en dehors du fait que ce soit une scientifique qui dise ça (misère), il n'y a aucune recherche supplémentaire sur cette histoire. On voit un alien congelé, c'est un ange déchu, point, rideau.

On en revient donc au sempiternel bunker avec un truc dedans qui est méchant et veut foutre le camp. Pas original pour un sou, pas sanglant, pas inspiré, pas bon.

6

Publié le 24 Juillet 2014

Poseidon Rex

Poseidon Rex

En voyant la tronche du bestiaux au début du film j'ai eu un doute, trop propre pour être syfy. Ben si, au final c'est un gros gros nanar, ouf je suis rassuré. Du muscle, de la tête vide, du pseudo scientifique (les crocodiles sont des dinosaures.....DEHORS REVOIS TES COURS DE SCIENCES!), des situations justes ridicules (une scientifique super roulée gardant de la bière dans son frigo au labo....gné?) des seins gonflés et gonflant, des acteurs nuls à c****, une intrigue débile et une sous intrigue "bad". Oui oui tous les éléments d'un super nanars sont présents. Débranchez votre cerveau. Cependant, étrangement, le monstre (un beau mélange de plusieurs dinosaure quand on regarde bien) est relativement bien foutu pour ce genre de production. La 3D est nette et propre, l'incrustation pas trop dégueulasse. Cela n'enlève rien au ridicule du film mais c'est déjà plus regardable. Un syfy donc, se laissant voir mais ayant le mérite de ne pas nous affliger d'un monstre en CGI moisies.

2.66667

Publié le 24 Juin 2014

Smiley

Smiley

Bon. Je l'ai attendu, la bande-annonce donnait un peu l'eau à la bouche, l'idée de départ pouvait donner un bon slasher sympa. On commence en fanfare, l'histoire suivant gentiment son petit bonhomme de chemin (malgré des ados plus c*** qu'autre chose). On rencontre ainsi un tueur de légende urbaine apparaissant sur internet lorsque l'on écrit trois fois une phrase (Beetlejuice et Candyman sont passés par là) mais il y a un prix à payer. C'est lorsque les protagonistes se rendent compte que ce Smiley n'est pas une blague que le récit s'enlise. Entre les discussions philosophique sur le campus, la paranoïa qui s'installe et les réactions plus que ridicules, du moins pour certains, on se retrouve le cul entre deux chaises. Smiley, réel ou irréel? Esprit ou tueur? Et c'est bien là que l'on se retrouve à somnoler car cela n'avance pas. Le chemin jusqu'au final (totalement foutraque et décevant) est donc long. En dehors de ça, le film est parcouru de discours qui détonnent quand même avec l'histoire. Nihilisme, mise en question de l'humanité, de l'internet. Il y a de l'idée mais la sauce à l'air d'avoir été battue de façon désordonnée.

5

Publié le 23 Juin 2014

Grave Encounters 2

Grave Encounters 2

La règle lorsqu'un film réussi est de continuer à exploiter le filon. Cela peut dégénérer en véritable daube où réussir à être passable. Grave Encounters était un bon film en soit, malgré la vague de Found Footage de ces derniers temps. Que pourrait-on faire pour le continuer? Se la jouer comme si le premier film était une fiction réalisée dans la réalité, j'entends par là traiter du premier film comme d'un vrai film et non d'une fiction de bout en bout, est intéressant (du Found Footage sur un Found Footage en somme). On prend donc un second opus où des cinéastes amateurs vont se lancer sur les traces du "vrai" film Grave Encounters. Simple, efficace par moments, tombant dans le stéréotype parfois, le démarrage est plutôt lent et mou pour ce genre de concept mais on se surprend à mordre à l'appât malgré tout. Et c'est à la 23ème minute qu'enfin le diable sort doucement de sa boîte. Seulement voilà, le décollage reste trèèèès laborieux et n'atteint pas des sommets. La faute à peu d'initiative pour faire se secouer notre palpitant et un certains illogisme dans les réactions (si le premier film est réel, entrer dans l'asile est une idée complètement folle). Remettre les caméras aux même endroit que dans le premier volet, par exemple, montre un manque d'imagination. Le rythme étant déjà plutôt mou, suivre les jeunes caméras à la main aurait donné plus de peps à la suite. Mais bon. Donc nos jeunes cinéastes font les mêmes erreurs que leurs aînés, réagissent de la même façon, alors quoi de plus? Des manifestations bien plus brutales pardi. Mais dans un style tellement usé jusqu'à la corde et en contradiction avec l'atmosphère désirée que cela n'aide aucunement le film. Cela devient bêtement un "run, scare and die". Partant d'un premier volet réussit et d'une bonne intention, il est dommage que ce film soit si loin de ce que son grand frère avait mis en place. Les rebondissements permettent de tenir le long du visionnage mais cela reste malgré tout assez fade.

5.5

Publié le 1 Juin 2014

Avalanche Sharks : Les dents de la neige

Avalanche Sharks : Les dents de la neige

Alerte au nanard! Lassés de la barbaque en maillot de bain et sur ski nautique, les squales viennent de décider de prendre des vacances. Désirant un bon bol d'air frais, Bruce décide d'aller à la montagne, là où l'air est frais et le pékin bien chaud dans sa doudoune. Vous l'aurez compris, c'est de la belle daube de chez daube. Personnages transparents, histoire nullissime, effets pourris, que pourrait-on dire de plus? Et bien... que l'on atteint les sommets dans l'abysse de l'imbécillité. Une ptite histoire de requins de l'espace, un monstre qui est une copie conforme du squale de Sand Shark, des discours percutants (pas plus de deux phrase cependant, sinon les acteurs perdent le fil), un mythe indien, c'est un festival, la fin atteignant un niveau de débilité incroyable. Si seulement ce n'était pas toujours la même recette cela aurait pu être drôle, passable, mais bon à force de toujours manger au même râtelier on se prend forcément un mur. Ps: le must en terme de mot foiré, dire "il est liquide" au lieu de "il est livide". Seigneur...

2.8

Publié le 1 Juin 2014

Hotel Inferno

Hotel Inferno

Voilà un film plutôt original dans le style artistique. Un tueur à gage, un contrat pour éliminer un couple dans un hôtel, un commanditaire louche, des "créatures maléfiques", c'est bon n'en jetez plus, le quota stéréotype vu et revu est plein (et encore il en pleut le long du visionnage. Le film casse pas trois pattes à un canard, soyons francs, mais donne quand même une bonne rasade de gore. Le jeu d'acteurs est médiocre, les décors ben...c'est un hôtel quoi. Non, ce qui rend ce film intéressant c'est sa manière d'être filmé. Du POV (vue à la 1ère personne) pur et dur. Les caméras à l'épaule on en a vu mais ça, même si l'on pourrait dire que ça ressemble, à le mérite d'être osé et neuf. Le résultat est que l'on a l'impression de se trouver devant un jeu vidéo à la Doom ou Vampire: The Masquerade tout du long (le ton et les paroles renforce cette illusion) et donne au tout une ambiance particulière ainsi qu'un bon rythme malgré qu'il soit complètement fauché. Mais le résultat semble surfer sur la vague des film comme Rec. et laisse un sentiment d'inachevé, ce qui est fort dommage. D'autant que, au fur et à mesure que l'on en apprend plus sur le fond de l'histoire, moins l'on se sent concerné tant c'est bancal et mal donné, les révélations finales étant à la hauteur de la nullité que l'on pouvait attendre. Il s'agit donc là d'un film à voir pour la forme, l'idée et la façon de filmer, mais il ne restera pas dans les mémoires comme autre chose qu'un petit B, voire Z.

6

Publié le 1 Juin 2014

Body Trash

Body Trash

Amis du bon goût et de la poésie bonjour, aujourd'hui: Body Trash.

Par où commencer? Même pendant le film on se paume tellement l'histoire passe d'un côté à l'autre sans se fixer vraiment suffisamment sur une des multiples sous-intrigues. On se retrouve devant une espèce de film parfait pour les micro sommeils. Enfin bon, vu le scénario à deux balles ce n'est pas aussi handicapant que ça.

Ce film est littéralement le cul entre deux chaises. Il se veut gore, c'est pas trop mal même si trop peu présent, et complètement déjanté, pas trop mal non plus mais...déjanté ne veux pas dire bordélique. Les acteurs jouent platement, le récit est assommant à la longue mais malgré ça il se laisse regarder, il n'est pas assez soporifique pour vous faire zapper. Alors quel est le gros souci? La musique horripilante à souhait (de la techno mais what!) d'une part et, d'autre part, une construction scénaristique totalement anarchique. Du Z je veux bien, mais un peu de ménage n'aurait pas fait de mal.

Au final un film assez difficile à apprécier. Il ravira ceux adepte des œuvres style Trauma et les ovnis cinématographiques tandis que les autres le trouveront nullissime où débile à souhait. Pour ma part je pense qu'il en faut pour tous les goûts, et puis comme divertissement c'est pas trop mal.

5.13043

Publié le 19 Mai 2014

Sharknado

Sharknado

Les requins ont eu tout dans leur vie cinématographique, tout! Du moins c'est ce que l'on croyait.

Amis du nanars et amateurs de bon goût dans le genre "portnawak" bonjour, voici SHARKNADO. Désormais plus besoin de se baigner, les squales s'invitent chez vous directement pour becter. On va passer sur le scénario débile au possible et attaquer les trucs vraiment saoulant.

- L'ex femme du "héros" hargneuse et débile.

- La magnifique côte américaine sous une tornade et des flots déchaînés en plein soleil.

- Les cgi ultra moisis.

- Les requins à tailles variables.

- Un final....que même Spielberg n'aurait pas osé.

Bref c'est débile à souhait, servi par des effets pourris, des acteurs fades et transparents, des idées surréalistes au possible et un tendance au nanar XXL. Bientôt on nous filera des requins de l'espace (ha zut déjà fait), sous la neige (pareil)...heu... Y a-t-il une limite au "génie" du nanar?

4

Publié le 15 Mai 2014

Freddy contre Jason

Freddy contre Jason

L'affrontement de deux emblèmes du cinéma d'horreur des années 80, le choc de deux icônes de l'effroi. Splat! Ha ben c'est plutôt mou quand même. Le scénario, on s'en tape, les ados victimes on s'en tape aussi (comme toujours des stéréotype et que des nanas bien foutues...lassant), ce qu'on veut c'est du sang, des cris, des massacres digne des deux monstres sacrés. On va donc directement s'intéresser à Freddinou et Jasounet. Le premier est toujours aussi caustique, parlant pour son cousin muet, et fidèle à son côté vicelard cru. Le second ben....putréfié, invulnérable, raide, un vrai automate. Jason quoi. Le film ne sera donc pas regardé pour son histoire où pour ses personnages (à noter que c'est encore les adultes les plus débiles et trouillards), mais qu'en est-il de l'affrontement? Il faut attendre quand même une bonne heure avant que nos psychopathe ne se frittent. Une attente parsemée de morts violentes servant d'amuse-gueule bienvenus. Soyons quand même franc, c'est Freddy qui est le plus mis en avant (les rêves sont toujours aussi plaisant d'ailleurs) et qui mène la danse...du moins jusqu'à le ramener dans le monde réel. Désormais c'est simple, on se cale vraiment dans le fauteuil et on déconnecte les neurones, piste rock et hop catch de monstres! Pour pleinement profiter de ce film il faut quand même quelques notions de l'univers de ces deux malades, mais cela n'empêche que cela reste un hommage honorable et un bon divertissement.

7.62121

Publié le 15 Mai 2014

Carnosaur

Carnosaur

Il y en aura eut des séquelles des films de Spielberg. Ici une revisite de Jurassic Park, sans les moyens ni le talent bien sûr.

Des textes nullissimes, un scénario débile au possible, des acteurs nazes de chez nazes, du stéréotype, que demander de plus? Voilà du gros nanar série Z. Les dinos en caoutchouc mousse n'aident pas à garder son sérieux (même si certains sont pas encore trop mal foutu pour ce genre de production). Le gore est à moitié au rendez-vous malheureusement contrairement au mauvais gout.. Mais étonnamment il se laisse regarder. Une catastrophe naissant de chipotage génétique dans un élevage de poulet c'est déjà gros, si on y ajoute les réactions hyper stéréotypées, une scientifique peau de vache crétine (pour une fois que c'est pas un mec) et à la mentalité plus que douteuse.

Le point original reste la "grippe aviaire" qui se déclare tout le long du film à cause de cet élevage douteux. Un petit message sur les dangers de la manipulation en élevage et la surproduction de volailles modifiées. Voulu ou pas, c'est quand même à mettre dans les points positifs du film.

Au final le plus choquant dans ce film, en dehors de sa nullité, c'est l'ouverture avec la chaîne de production décortiquant de la volaille.

4.84615

Publié le 15 Mai 2014

Sharktopus

Sharktopus

Titre clair ok, acteurs mauvais ok, seins ok, histoire sur timbre-poste ok, effets spéciaux pourraves ok, check-list terminée. Asseyez-vous et regardez le film.

Bon, pas d'équivoques, c'est un nanar comme on les aime. Des mecs débiles, un monstre tout naze et boosté par l'homme, des textes percutants de nanardise. Si on débranche son cerveau ce film est encore passable mine de rien, de par son côté nanar assumé et aussi parce qu'il est parsemé d'humour (même si c'est de l'humour nanar). Entre autre deux peintres causant de la mort à plus de 30 mètres de haut, un petit vieux matant une nana se faire bouffer avant de récupérer un doublon qu'elle a laché, un saut à l'élastique style "morceau de viande" et j'en passe. Avec un requin se baladant sur la terre ferme en plus c'est le top du nanar, on atteint des sommets.

Idéal pour les amateurs du genre et si on ne veut pas se prendre la tête, mais il faudra assumer.

5.83333

Publié le 15 Mai 2014

Godzilla

Godzilla

Cet avis sera divisé en deux, le premier sans spoilers, donc peut être pas très clair par moments, la seconde partie avec spoilers et plus complète.

Godzilla n'avait plus eu droit au grand écran par chez nous depuis Emmerich. Son retour est-il à la hauteur? Réussite en demi-teinte. L'histoire met en scène le fils d'un ingénieur nucléaire qui, 15 ans après le décès de sa mère dans une catastrophe au Japon, est devenu démineur dans l'armée. On va donc le suivre dans ses péripéties à la poursuite d'insectes géants destructeurs et de Godzilla, tout en ayant sa vie de père et mari en parallèle. Clairement, lorsque l'on va voir un film de monstre, et à fortiori un Godzilla, on se fou royalement d'avoir le père démineur dans l'armée qui veut retrouver sa femme médecin et son fils à San Fransisco, c'est juste pour remplir un quota "famille américaine parfaite" (donc idéaliste et transparente) ainsi que pour couper l'action et la tension par moments. Au niveau technique, les effets sont réussis, impeccables, classes. La musique toujours dans le ton, passant parfois par le Japon et donnant une touche supplémentaire au film. Les monstres sont superbes et Godzilla fidèle à l'original mais le caoutchouc en moins. Les acteurs par contre...bof. On gardera le père Brody et le scientifique japonais (qui ose rappeler Hiroshima à un amiral américain d'une façon très belle, fait rare dans leurs films vu qu'ils n'aiment pas qu'on leur jette le gant) qui s'en sortent honorablement. La faute à une histoire "à l'américaine" qui met les monstres en second plan.

Notez que voir le film en 3D n'apporte rien de plus.

Maintenant ATTENTION SPOILERS.

Godzilla est l'incarnation de la destruction, de la folie nucléaire des hommes, le messager de la mort de millions d'innocents et de l'arme la plus destructrice de l'humanité. Du moins aux origines. Maintenant, Godzilla est l'incarnation de la nature en colère, celui qui rétablit l'équilibre, le prédateur alpha comme ils disent.

Ses adversaires, deux insectes géants dévorant l'énergie nucléaire et électrique, l'un ailé et l'autre non, sont un mélange de la créature de Cloverfield, de Mégaguirus des Godzilla japonais et même une point de Gyaos de Gamera. Ils ont du chien, sont magnifiques et sèment la pagaille à souhait. De nombreux clins d'oeils, voulu où non, sont disséminé dans le film: un passage à la Jurassic Park avec dans le rôle du T-Rex un bestiaux de 90 mètres, un passage rapide rappelant le Godzilla d'Emmerich avec "maman n'est pas contente", du Cloverfield lors de l'apparition des insectes et j'en passe.

Le message écolo est donc sous jacent ici, très sous jacent. On voit principalement une débauche de bidasses voulant régler les problèmes. Une bombe n'a pas suffit, tant pis on tente avec une plus grosse. Logique américaine du "plus gros canon". Ouais ben écoutez le scientifique japonais les gars merci. Lui il fait très "Godzilla" de la saga nippone. Le héros, lui, rencontre les insectes 3 fois, en réchappe chaque fois quasi indemne et ne sert que de fil conducteur inintéressant. Cependant on y retrouve quelques scènes, notamment celle de la centrale au début qui rappelle Fukushima, et celle du raz de marée sur Hawaii rappelant celui d'il y a quelques années, qui mettent en garde de façon subtile au sujet de la nature. Nous ne la contrôlerons jamais, c'est elle qui dicte sa loi aussi dure soit elle.

Enfin, le plus important, le plat de résistance, Godzilla. Et bien...WOAW! Emmerich lui avait filé une cure amincissante, le revoilà bien portant bien "à la japonaise" et super badass. Aussi grand qu'un immeuble, massif, tout en muscle et en écailles lui filant un blindage de malade, un vrai monstre. Chacune de ses apparitions vaut son pesant de cacahuète. Et son cri, seigneur! Tout en force, roulant dans la cage thoracique avant de sortir en puissance, du pur bonheur. Il s'en prend plein la tronche comme il se doit puis, ho merveille, la gauche de l'écran devient bleutée et on voit le roi des monstres bien furax rayonner avant de cracher son feu dévastateur. Le pied intégral, génial, encore! Hum hum...je m'emporte. On redevient un vrai gosse devant ce bestiau.

En parlant de gosses, le film en regorge. Enfin il y en a 4. Le premier on l'oublie vite, le second c'est le fils du héros, els deux autres des lambdas. Je trouve dommage que la "marque" de Godzilla ait pas été utilisée à ce sujet. Même si cela fait gnagnan, Godzilla a souvent été mis à mal dans ses films et se relevait encore et encore parce qu'il était encouragé par un gamin où quelqu'un de particulier. Ici, cela aurait été fort mais non on aura juste un passage de 5 secondes où le héros voit Godzilla épuisé le regarder et disparaître dans la fumée. Et pour le match de catch entre monstres, attendez la fin vous ne serez pas déçu, même si ces combats sont vraiment mis en second plan, dommage. Tout comme il est décevant que l'hommage rendu au roi des monstres passe aussi en second plan (2 secondes à l'écran seulement où l'on voit "le roi des monstres...sauveur de la planète", bel hommage mais trop rapide) ainsi que d'avoir une scène finale très "Godzillesque" mais coupée par le générique (sérieux ça les aurait tué de mettre la caméra plongeant dans l'océan et suivant gGodzilla qui disparaissait dans les profondeur?).

FIN DES SPOILS

Au final, un film américain, une touche japonaise insérée malgré tout et sauvant légèrement les meubles. Si vous aimez les gros monstres ce film est fait pour vous. Si vous aimez Godzilla alors attendez-vous à être peut être déçu mais l'émerveillement enfantin et les apparitions du roi des monstres l'emporterons sûrement. 60 ans après sa naissance, notre méga lézard revient en pleine forme et bon sang ça fait du bien.

7.15385

Publié le 14 Mai 2014

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