Les Insectes de feu

Des insectes inconnus s’échappent d’une faille créée par un séisme. Ils possèdent la particularité d’enflammer n’importe quoi. Un biologiste étudie cette nouvelle espèce pour le moins intrigante. Adaptation d’un roman sorti peu de temps avant le film, Les insectes de feu (pour une fois que le titre français est meilleur que l’original !) débute sur les bases très classiques du survival animalier. En effet, une catastrophe provoque un changement environnemental dans la région concernée et les insectes apparaissent. Ils envahissent progressivement les lieux et deviennent une menace pour les personnes ayant le malheur de les approcher. Toutefois, le film tend à se différencier de la concurrence par une approche différente dans la suite de ses évènements. Au lieu de se focaliser sur les meurtres et l’invasion à proprement parlée, le film de Jeannot Swzarc se concentre sur les recherches du scientifique. L’étude des insectes occupe la majeure partie du film. En revanche, une telle approche ne se fait pas sans quelques inconvénients qui en rebuteront plus d’un. Le rythme de l’histoire est lent, très lent. Long et fastidieux, la deuxième partie concerne uniquement les études de Parmiter, vivant reclus dans une ferme. De ce fait, Les insectes de feu ressemble à Phase IV que j’ai vu récemment. Une histoire intéressante, une approche originale, mais un déroulement apathique. A l’instar de Phase IV, le film vieillit très bien puisqu’il n’y a pas d’effets spéciaux. L’emploi de véritables insectes a dû être très compliqué, mais le résultat reste unique. Cela donne un cachet réaliste très appréciable. En conclusion, Les insectes de feu est un film singulier en nous offrant un concept inattendu. Revers de la médaille, le récit souffre de longueurs permanentes.