Bad Influence
Critiques spectateurs
Réalisateur: Curtis Hanson Avec Rob Lowe, James Spader, Rosalyn Landor, Tony Maggio, Marcia CrossInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 30/12/2012 - 02:59
But, who is Alex ?
Alex est une sorte de marginal, sans attaches, beau gosse et propre sur lui. Il vit à l'hôtel ou squatte chez ses nombreuses conquêtes d'un soir. Une sorte de parasite vivant aux dépens des autres, migrant vers d'autres cieux dès que l'atmosphère s'obscurcit... Lorsqu'il fait la connaissance de Michael, Alex passe pour l'ami idéal, rassurant et à qui l'on peut se confier. Alex incarne la séduction et la tentation vers un monde que Michael n'a jamais osé explorer : le monde de la nuit, ses rencontres sensuelles et sans lendemain. Alex ne tarde pas à exercer son influence sur Michael. Mais sous ses airs d'homme séduisant, Alex dissimule une personnalité manipulatrice, déviante et dangereuse, et va progressivement faire de la vie de Michael un véritable cauchemar, jusqu'à révéler sa véritable nature psychopathe.
Tourné à l'aube des années 90, ce thriller de Curtis Hanson, à qui l'on doit notamment L.A. Confidential (1997), était à l'origine censé redonner un coup de fouet à la carrière balbutiante de Rob Lowe, acteur prometteur des années 80. Bien que très talentueux dans son genre, l'acteur au physique de mannequin avait été au centre d'un scandale à caractère sexuel en 1988, et qui impliquait notamment une mineure de seize ans. L'image auprès du grand public de l'acteur avait alors été fortement salie, et malgré une excellente performance dans ce Bad Influence, la carrière de Rob Lowe ne s'en releva jamais vraiment. C'est dommage, car j'aime bien cet acteur, dont le personnage d'Alex est ici véritablement intéressant. Une sorte de Jekyll et M. Hyde, mi-ange mi-démon. Un personnage aussi attirant que repoussant, et qui malgré la révélation progressive de sa terrible nature, conserve malgré tout une certaine part de mystère jusqu'au générique final. Le genre de méchant que l'on hait mais que l'on ne veut pas forcément voir mourir malgré tout...
J'éprouve une réelle affection pour ce film sans artifices, doté d'une atmosphère particulière et immersive. Un thriller psychologique accessible et teinté d'érotisme, délicieusement ancré dans le crépuscule des eighties, époque pour laquelle je ressens tellement de nostalgie... James Spader s'y révèle très convaincant, même s'il peine à contrebalancer le charisme de Rob Lowe lors de leurs scènes communes. A ce jeu-là, c'est le côté obscur de la Force qui l'emporte haut la main !
Un excellent thriller, sans prétentions, mais très efficace. La fin des années 80, Rob Lowe, Venice Beach : le tiercé gagnant !
publié le 18/03/2008 - 14:53
But who is Alex ???