The Collector

Après les saucisses de la saga SAW et ses futures chaussettes à venir en 3-D, voilà que le scénariste des épisodes 4, 5 et 7 décide de s’y mettre. Bientôt, on viendra me dire que le cuisinier de plateau voudra aussi y mettre son nez. Marcus Dunstan est donc un initié du « torture porn ». Peut-être pas avec les bons films mais il a dans ses mains les bases des méandres incompréhensibles de Jigsaw. Car même si les longs-métrages de cette épopée punitive se ressemble tous, on doit leurs reconnaitre des scénarios vraiment tortueux. Et pourtant, c’est presque tout le contraire dans THE COLLECTOR. L’histoire est originale mais sans plus. Par contre, la mise en scène est largement supérieure ! Un ancien taulard n’a plus que quelques heures pour voler un bijou qui lui permettra de sauver sa famille. Mais il se rendra compte trop tard qu’il n’est pas seul dans la maison… Avec une des plus belles paires de seins que j’ai vue dans ma vie, THE COLLECTOR recel en son sein (quel jeu de mot !) des séquences meurtrières originales. Dont certaines me font encore rougir. Dommage que le tueur en question ne soit pas charismatique. Ses pièges lui volant facilement la vedette, il reste trop à l’écart pour vraiment convaincre. Pour un premier film, le réalisateur s’en tire avec les honneurs et sauve celui-ci. Un réel talent de mise en scène et une photographie impressionnante. Peut-être était-ce dû à l’écran de cinéma mais bon sang, qu’est ce que c’est beau ! Au même titre que la poitrine de Madeline Zima, le générique d’entrée vaut à lui seul le détour. Que demander de plus pour un très beau film juste sympathique. Qui reste malgré tout au dessus des nombreuses suites de l’épopée de Tobin Bell.

Un peu du mal avec les effets de caméra au début, que je trouvent décallé par rapport au style du film, on se laisse vraiment emporter. La montée est bien maitrisée, nous permettant de faire connaissance avec le personnage principal avant de passer aux choses sérieuses.

On ne va pas se le cacher...c'est un film de torture!!Les scènes gores sont.....Gores! Pas autant qu'un Maison des sévices, mais ça va déjà pas mal loin. On détourne presque le regard...presque!

Sinon côtés acteurs, Josh Stewart le bogoss au regard rebel, nous fait un survivor héroique, convainquant, mais pas jusqu'au bout (il tombe malheureusement dans l'erreur du "blaissé oublié"). Le jeu de la petite Hannah, prète à équivoque. En effet Karley Scott Collins Aautnt au début du film, est toute innocente, son jeu est léger, naturel d'un enfant, autant quand le côté survival du film commence, on à l'impression d'avoir à faire à une ado de 17 ans tellement ses mimiques sont typées. On oublie presque que ce n'est qu'une enfant...c'est le problème de pas mal d'enfants acteurs. PS: on retrouve aussi Madeline Zima, qui se la joue à la nouvelle Sharon Stone et qui dévoile ses parties intimes (ça devient une habitude chez elle Californication).

Bref, un film "survival torture", qui bien que n'étant porté par un sénario palpitant, reste tout à fait efficace et à en grincer les dents.

INFERNO