Critiques spectateurs de Orion666

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Béhémoth : La Créature du Volcan - Le Monstre des abîmes

Béhémoth : La Créature du Volcan - Le Monstre des abîmes

Encore un nanar! Et de SYFY en plus! Bon, j'aime ça, je ne m'attend pas à une oeuvre majeure du cinéma alors en avant pour la découverte.

1/3 de monstre, et encore je suis généreux. Voilà ce qui nous attends dans ce film. Et dans ce tier une bonne moitié est à jeter (le syndrome du "film annonce" à encore frappé on y voit tout). Une charmante(?) petite ville à flanc de volcan voit sa tranquillité menacée par des secousses inhabituelles, alertant ainsi des membres du gouvernement (depuis quand s'intéressent-ils à la géologie?) et un vieux bonhomme fort sympathique mais porté sur la lecture biblique des évènements. C'est d'ailleur lui qui impute les secousse à une créature mythique, le béhémoth.

Alors que l'on s'attend à un film de monstre avec destruction massive, énorme bestiaux ravageant tout sur son passage et fuites hurlantes on se retrouve avec une pseudo histoire d'amour, une recherche de matériel gouvernemental et un monstre qui réussit à ne pas se montrer jusqu'aux cinq dernières minutes (et pourtant il est aussi gros que la montagne le cochon).

S'il y a quelque chose à retenir de ce film c'est la qualité des FX qui, pour une fois, sont au-dessus de ce que l'on voit en général dans les productions fauchées habituelles (et la gueule du Béhémoth vaut le coup).

5.33333

Publié le 25 Février 2013

Deep Water

Deep Water

Que voilà un beau nanar, comme il me semblait beau. Si sa jacquette et sa bande annonce montraient ce qui s'y trouve vraiment je ne l'aurais pas acheté tien (quoique vu mes appétits pour les nanars...).

Une plateforme en bois au milieux de la flotte, une bande de gamins réduits à l'esclavage par quelques gugusses, une prof de sciences et une grosse bête moche et affamée. Voilà, résumé fini. Ah non, c'est vrai, il y a plus.

ATTENTION SPOIL! La prof a perdu sa gamine lors d'un de ses voyages d'études, elle est aidée dans ses recherches par un gars qui doit du pognon au boss de la plateforme, l'un des gamins (qui est en fait une gamine) est de la famille d'un sorcier et le gros méchant scorpion est en fait un rescapé préhistorique qui a été libéré des abysses par le tsunami qui a eu lieu sur les côtes asiatiques. FIN DU SPOIL

Bon plus sérieusement la moitié de l'histoire est a jeter (même les 3/4 en fait) tellement c'est sans queue ni tête. On arrive assez vite à la première attaque du fameux scorpion de mer (qui est assez bien foutu avouons-le) qui utilise son dard pour transpercer joyeusement. La suite part en cacahuète et j'avoue avoir predu le fil tellement je m'emm... Enfin arrive le final, le scorpion sort de la flotte yeaaaah... A ben finalement il aurait dû y rester (d'un coup les FX sont moins intéressant bien que restant d'honnête facture). On nous sert une espèce de mélange entre un scorpion terrestre avec quelques "surplus" pour montrer qu'il vit dans l'eau et un bouledogue (sisi la tête m'a fait penser directement à ça!), qui va vite se faire degommer de la plus idiote des façons. Ajoutons à ce constat navrant une fin qui elle avait le mérite de sortir de l'ordinaire et d'être plus glauque mais j'en laisse la surprise aux courageux.

Mention spéciale à la mort d'un des gosses aux WC, la jacquette dit tout.

4.75

Publié le 25 Février 2013

Arac Attack

Arac Attack

Sans doutes le meilleur film mettant en scènes des araignées géantes (et pourtant Dieu sait s'il y en a sur le marché). En bon arachnophobe j'avais été attiré directement par la possibilité de voir ces sales bêbêtes velues grimper et tisser leurs toiles, je n'ai pas été déçu.

Ma première appréhension avant de visionner ce film avait été la jaquette qui montrait bien la tendance "clins d'oeils et humour" ce qui me faisait craindre un enième "Scary movie" à l'humour bien bas. Et bien, que dalle. Pas d'humour "pipi-caca", de blondasses siliconées mononeuronales où de beaufs bodybuildés en short, juste une communauté perdue au fin fond de la cambrousse avec son lot de barjos et de mou du genoux, le tout mené par un maire aussi charismatique qu'un pot de yaourt et une shérif jonglant entre sa vie de mère célibataire et son adjoint un peu lent. On se trouve donc avec une belle brochette de bous... d'autochtones hauts en couleurs prêt à se faire gentiment boulotter par des araignées maousses.

Les araignées. Deuxièmes craintes que j'avais (vu que les CGI des films à bêbêtes génates sont pas folichons en général) et encore une fois une très bonne surprise, elles sont juste superbes sans compter la myriades d'espèces dont on nous gratifie (mention spéciale aux araignées sauteuses). Si l'on ajoute à cela les petits bruits et les gags qu'elles nous servent c'est la panacée.

Un film à voir et revoir pour tout arachnophobe confirmé.

6.80357

Publié le 25 Février 2013

L'Empire des ombres

L'Empire des ombres

Voilà une belle surprise que ce Vanishing on 7th street (titre original ayant plus la classe que la traduction française). Ici pas de créature sautant sur les braves gens, pas de fantôme (quoique) cherchant à tuer les bourgeois. Pas de pourquoi ni de comment non plus, juste un fait, une réalité hors de toute rationnalité: les humains semblent tous avoir disparu. Enfin, presque tous.

L'histoire suit une trame déjà souvent utilisée, les survivants se regroupent dans un bar, dernier endroit où la lumière subsiste et empêche les ombres d'entrer. Les explications possibles (où tentatives d'explications) à propos du phénomène sont toutes relativement insatisfaisante mais ce n'est pas le principal. Le film réussit habilement à flanquer la frousse en nous mettant face à la plus vieille peur qui existe, celle qui est ancrée au fond de nous depuis notre enfance: la peur du noir et de ce qui s'y cache.

Certains voudront sûrement avoir une explication finale, quelque chose qui permette de mettre la rationnalité sur les faits, mais rien ne viendra et c'est tant mieux, l'inexistence d'explications rendant l'histoire plus crédible.

7.66667

Publié le 8 Janvier 2013

Sharks - L'Attaque du Requin à Deux Têtes

Sharks - L'Attaque du Requin à Deux Têtes

Ben oui, une paire de seins, une de baloche et une en la présence des têtes du requin, le tout multiplié par le nombre de protagonistes. Bon, soyons honnête c'est du Asylum pas de quoi en faire un fromage.

En résumé une bande d'étudiants, tous plus cons les uns que les autres, font une excursion en mer avec leur prof neuneu et un incident les obligent à s'arrêter pour réparer (non loin d'un cay quel pot!) ce qui permet aux petits étudiants de se dégourdir les gambettes. Enfin arrive notre requins bicéphale qui boulotte aussi sec les neuneus à la chaîne, requin qui étrangement semble avoir la capacité à changer de taille selon les besoins (un aileron laissant envisager une bestiole de 10 mètres, une gueule pas plus grande que celle d'un grand blanc normal et une attaque dans 75 cm d'eau sur les gentils étudiants lubriques, fort le bestiaux!). Tout ça pour arriver à un final quasi téléphoné.

Le seul point "positif" est le 3D pas trop pourri pour une fois.

Ps: voir les bateaux de plaisance au loin lors de certaines scène est juste énorme!

4.5

Publié le 8 Janvier 2013

Ghost Rider : L'esprit de Vengeance

Ghost Rider : L'esprit de Vengeance

Ne connaissant pas l'univers originel du comic je ne peux que juger en tant que spectateur. Autant le premier était potable, autant celui-ci est mauvais au possible. Des personnages creux, un scénario ressemblant à s'y méprendre au vide entre les oreilles d'une blonde platine de série Z, des effets spéciaux fait juste pour la gueule. Refaire l'historique sans tenir compte du film précédent et le montrer sous forme de flashback dessiné est juste affreux à regarder. C'est dommage sachant que l'idée de départ sur les origines du rider pouvaient donner lieu à quelque chose de fort, mais non, il fallait prendre le diable (aussi flippant qu'un poisson rouge) qui veut retrouver son fiston pour lui piquer son corps et être jeune (tien Naruto aurait pas fait pareil?). Ajoutons à ça un Nicolas Cage fatigué pas motivé pour un sou. Le rider quant à lui a perdu le charme infernal qu'il distillait malgré tout dans le premier opus. Je n'ai même pas le courage de classer ce film en tant que nanar tant il est tombé à coté de la plaque.

4.81818

Publié le 14 Juin 2012

Anaconda 4 : Sur la Piste du Sang

Anaconda 4 : Sur la Piste du Sang

Anaconda 4... Lorsque j'ai vu le dvd j'avais déjà dur à croire que la franchise avait atteint le stade de 4 opus. En bon amateur de grosse bêbête qui tue à qui mieux mieux l'homo sapiens je n'ai pu résister à la tentation de visionner ce film.... je n'aurais pas dû. Acteurs minables, effets minables, scénario minable, film minable.... J'aime le nanar ok mais le navet sans façon. J'en ai mangé du film de serpent géant aussi bien du bon que du mauvais (surtout du mauvais j'avoue) mais la stop l'arnaque, un anaconda quasi immortel dans les Carpathes.... on aurait pu appeler le film "Draculaconda" à ce prix là. Et encore si ledit serpent avait été correct j'aurais mis un point, mais apparamment les auteurs pensent que l'anaconda (même génétiquement modifié) possède des crochet à faire pâlir un tigre à dents de sabre. Mauvais et c'est tout, next!

7.125

Publié le 14 Juin 2012

Prometheus

Prometheus

J'ai attendu ce film un bon moment, Alien étant une de mes séries favorites, et j'avoue avoir été déçu. La technique était bien présente, les décors superbes. Au niveau des personnages, 17 gugusses (soit le double de l'équipage du Nostromo de Alien premier du nom) dont 10 servent à faire peinture et encore je compte large. Pour l'ambiance on est loin de l'angoisse des lieux exigus même si la pénombre est quasi omniprésente. Certains moment me semblaient même trop nerveux pour un film se voulant angoissant. La bestiole (limite le plus important). Et bien...sans révéler quoi que ce soit franchement ça vaut le détour. Bien agressive, bien dégoutante et bien fichue.

Maintenant attention SPOILER!!!!!!!!!!!

J'attendais l'erreur du film, une seule (j'avoue je suis comme ça) et je l'ais entie arriver à du 200 à l'heure dès le début du final. L'équipage du Nostromo découvre un extraterrestre figé sur son siège de pilotage dans Alien, ce même être dans Prometheus SE RETROUVE DANS UNE NAVETTE DE SAUVETAGE HORS DE SON VAISSEAU! L'erreur qui tue tout à mes yeux malgré le final explosif.

Le second point est plus de l'illogisme. L'extraterrestre faisant environ 2m50 - 3m, comment l'héroïne va-t-elle survivre à son voyage dans un de ses vaisseaux si elle ne peut utiliser les nacelles de survie? Mystère. FIN SPOILER.

Je regrette que ce film n'ait pas amené plus de ce que l'on espérait en tant que fan, ce n'est pas un naufrage mais mieux vaut sortir les bouées malgré tout.

7.27907

Publié le 10 Juin 2012

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