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Portrait de Gory Freddy Gory Freddy
I am Legend - 1952 critiques
publié le 29/07/2009 - 13:54
10
 

Don Niam, I LOVE YOU!!!

Putain quel acteur ce Don Niam, quel grand acteur! Ça faisait longtemps que je n'avais pas vu un abruti autant me faire triper... Il joue le rôle du méchant de ce gros Z sorti d'un gros colon bridé, et il a un talent fou pour avoir l'air d'un con. Incroyable performance qu'il nous livre là, qui va d'ailleurs être primée aux prestigieux Gory Freddy Awards 2009 dans leur rétrospective "Nanars from Outer Anus-Space", dans la catégorie "Meilleure tête bovinée". Il faut savoir reconnaître le talent quand il est là, surtout aussi exceptionnel!

D'abord le pitch du film, gigantesque, génialissime: Depuis que sa mÔman l'a quittée quand il était gosse, Stingray fait un transfert et se venge sur sa femme qui finalement le quitte, après qu'il l'ait troussée de force (pourtant une femme c'est fait pour ça, nous vider les couilles et fermer sa gueule... Depuis qu'elles ont le droit de vote elles nous font chier de plus en plus maintenant! Y'a plus d'respect...). Désormais, à chaque fois qu'il voit une femme avec une robe à fleur comme celle que sa copine/"sac à foutre" portait, il la prend pour son ex. et l'assassine après l'avoir torturée Pass'KellaKittéKomSaMÔman... Attention Dexter, 'faut arrêter de porter des robes à fleurs quand tu passes la soirée avec le Punisher84...

Muni d'un scénar en béton armé, Godfrey Ho, l'empereur du 2 en 1 (on tourne un morceau de film, et on le caviarde de morceaux d'un autre Z sans rapport aucun, acheté pour le prix d'une boîte de capotes usagées dans un pays sous-développé artistiquement), décide qu'avec un truc aussi d'enfer, il va tourner tout seul comme un grand un film complet! Grand bien lui en a pris, pour une fois on a les mêmes acteurs de bout en bout pour une seule et même histoire cohérente... enfin cohérente, tout est relatif...

Effroyablement mal joué de bout en bout (à part Cynthia Rothrock, honorable), nous suivons les aventures d'athlètes gaulos castés dans un centre pour déficients mentaux, qui nous offrent de brillantes performances trisomiques. Le top du top étant bien sûr l'incroyable, l'inimitable, le sidérant Don Niam en grand méchant pas bÔ (pour la petite histoire, sa mère aurait refusé de le nourrir au sein en voyant sa gueule, et décida de le biberonner avec un savant mélange de colle à bois, d'acétone et de Canard WC, ce qui explique les étonnantes fulgurances intellectuelles qui luisent désormais dans son regard), qui nous sort tout son stock de grimaces testostéronévrosées pour l'occasion.

Il faut savoir que pour parvenir à un tel aboutissement dans le ridicule facial, il ingurgitait tout les matins une citerne de laxatif afin de se mettre dans la peau du personnage. Nous avons donc le privilège d'assister à des déformations faciales tout simplement inédites jusqu'à présent, et impossibles pour un homme normalement constitué. Avoir l'air aussi malin qu'une poule devant un botin demande une préparation physique rigoureuse et minutieuse, qui ne souffre d'aucun écart dans le délabrement intellectuel. La moindre parcelle d'intelligence dans le regard pourrait nuire irrémédiablement à la performance de l'acteur. Don Niam s'acquitte de sa tâche avec génie et restera longtemps dans les (voies) annales du cinéma...

Les dialogues sont merveilleusement pourries et prennent une dimension culturelle unique quand ils sortent de la bouche des tas de viandes qui "jouent" dans le film, dont le simple fait de tenir debout sans tomber est déjà un exploit intellectuel de haute voltige!

Pour ce qui est des scènes d'action, elle sont très correctes, voire bien filmées, souvent très violentes, avec certains plans carrément spectaculaires et réussis. Les acteurs y font la seule chose qu'ils savent faire sans se casser un neurone, à savoir se tataner la chetron en déclarant finement "Mouaaaaaaaaaarrrrrggghh!".

La mort du méchant est d'une connerie et d'un sadisme bien jouissifs, et l'on ressort de ce film avec l'esprit aussi clair et vivace qu'après avoir ingurgité 15 packs de bière, discuté philosophie avec un rappeur ou joué au scrabble avec un footballeur. Bref un film inoubliable, indispensable pour tout ceux qui veulent approfondir dignement leur culture cinématographique !!!

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