Angle mort
Critiques spectateurs
Réalisateur: Dominic James Avec Karine Vanasse, Sébastien Huberdeau, Peter Miller, Claire Pimpare, Sophie CadieuxInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour publier une critique
Vous souhaitez soutenir Horreur.net ? N'hésitez pas à faire un don, même symbolique, sur Tipee.
publié le 29/11/2011 - 06:34
Santiago…
Ah quelle sont belles les femmes de mon pays …lalala… Pardon ? Ah oui, ma critique du film.
Premier sentiment à chaud : « mitigé » ! Oui, ce film m’a laissé perplexe plus pour son contenu, que pour sa forme. Comme pour toutes les productions issues de la « Belle Province », la technique est de qualité et n’a rien à envier aux productions US, bien au contraire. Ce qui surprend ici, c’est que malgré une première demi-heure, plutôt efficace, l’on se surprend rapidement à avoir plus d’intérêt pour la relation personnelle des héros, que pour la « chasse à l’homme » menée par le psychopathe… un comble pour le genre. Si vous cherchez des rebondissements, du gore et de la surenchère ? Vous serez déçu, car ici l’on fait dans le sobre tirant sur le réalisme, mais sans surprise pour un public habitué au genre. Ajoutez à ça, une certaine « originalité » dans les scènes, rapidement gâchée par des incohérences et l’opacité de l’intrigue, sans parler du final. Et pourtant, le film n’est pas mauvais et se laisse visionner sans déplaisir. Nous dirons donc que la vrai surprise se situe dans la brièveté de l’œuvre, à peine 1h19. On se dit qu’un bon 30 minutes de plus nu pas été du luxe pour nous permettre de nous attacher aux personnages et améliorer la lisibilité de l’ensemble. A se demander si Dominic James à vraiment pu réaliser le film qu’il souhaitait ou si d’autres considérations ont détérioré se qui devait être... Mais nul ne le saura jamais.
Bref, voici un film ni bon, ni mauvais, parsemé de magnifiques demoiselles, dont la (nouvellement) bankable Karine Vanasse, ainsi que le non moins bellâtre Sébastien Huberdeau, et qui saura vous occuper le peu qu’il dure…