On croyait la créativité américaine moribonde avec ces successions de suites, de remakes et d’affrontements insolites entre
bogeymen. Et bien non, le cinéma américain bouge encore puisqu’il nous propose, au dire du réalisateur, un
Retour vers le futur sous acide :
The Butteffly Effect. Le film devrait sortir en France fin mars 2004. Le trailer est d’une rare élégance et, après avoir dépassé les réticences liés à la présence aux manettes d’Eric Bress, dont le
Destination finale II était loin d’être convaincant, et au personnage principal, incarné par Ashton Kutcher, révélé par la série
That 70s Show, le film semble vraiment valoir le détour. Un film aux accents de nostalgie, qui n’est pas sans rappeler l’univers que l’on retrouve dans certains livres de Stephen King.
Evan Treborn (Ashton Kutcher) trouve le moyen de voyager dans le passé : il se servira de cette faculté dans une attitude altruiste dans un premier temps, puis, dans un second temps, pour sauver son amour de jeunesse qu’il n’a jamais oublié (sortez les mouchoirs…) Mais ce don va vite lui échapper et, autant les changements dans le passé opérés par lui semblaient anodins, autant les répercussions seront disproportionnées. Un beau film fantastique en perspective, l’absence d’effusion de sang étant compensée par l’intérêt du scénario.