Gunmen
Critiques Spectateurs de Gunmen
8.0

De : Kirk Wong
Un ancien soldat devenu policier retrouve le communiste qu'il avait combattu pendant la guerre qui, lui, s'est reconverti dans le trafic d'opium. Aidé par ses frères d'armes, de véritables incorruptibles, le policier met alors tout en œuvre pour arrêter les agissements de son ennemi. Une nouvelle guerre s'engage entre les deux hommes…
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publié le 19/04/2008 - 17:50
Une sanglante équipée
Gunmen n'y va pas avec le dos de la cuillère dans sa peinture de la pègre shanghaienne des années 20: les gangsters provoquent des hécatombes à coups de hachettes et d'armes à feu, fracassent des bouteilles contre les têtes des prostituées, les interrogeant à leur façon, et règnent en maîtres sur le marché de l'opium. De son côté, la police n'adopte pas toujours une attitude irréprochable, en témoigne le racket pratiqué par certains gendarmes corrompus. Heureusement, les personnages de Tony Leung Ka-Fai, Elvis Tsui, Waise Lee, David Wu & co vont faire le ménage en bons héros qui se respectent et tenteront de neutraliser un bad guy coriace campé par le chevronné Adam Cheng. Outre ces acteurs que l'on sent impliqués dans leurs rôles (y compris Carrie Ng et Elizabeth Lee, toutes deux particulièrement touchantes), le film ne négocie aucun compromis sur le plan de la violence, extrême et graphique, tour à tour jubilatoire - gunfights en série - et douloureuse - des tortures sur les personnages féminins quelquefois limites -, sans compter qu'il va jusqu'au bout de sa dramatisation, oscillant entre le poignant - Chun-Bee « obligé » d'utiliser un affreux stratagème pour mettre sa famille à l'abri; la mort de Mona - et le pompeux - on y revient: le final -. C'est donc ce jusqu'au-boutisme qui fait la force mais également et paradoxalement les limites de Gunmen, série B pleine d'ardeur et de passion née à une époque où le cinéma de Hong Kong brillait de mille feux.