Projet Oxygène

2.0/10
Projet Oxygène

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Portrait de Karnageddon Karnageddon
Copycat Killer - 16 critiques
publié le 12/06/2012 - 03:07
2
 

Ou la la... Que c'est mauvais!

Bon... Ca va être difficile de faire autant de lignes que le précédent avis. Disons, que, y'a pas grand chose à dire !! C'est mauvais, dès la première scène avec la cruche et sa machette! (oups, désolée, j'ai pas fais exprès!). Après, le film prend son envol... pour se crasher immédiatement après! Les acteurs sont très bons, dans le genre mauvais. La balade champêtre rassemble tous les ingrédients... d'une balade champêtre. Et, les grands méchants du film sont : (barrer les mauvaises réponses):

1- des dinosaures...

2- des Aliens...

3- des Mutants....

4- des pauvres ours teigneux et surtout, très moches et tout en CGI minables!

La bonne réponse est, la quatre ! bravo!! Vous gagnez le droit de revoir le film encore une fois!

Voilà, tout est dit, le début est, pas terrible, le milieu est, pas terrible et la fin... devinez.

Si les effets spéciaux avaient été moins minables, peut-être que ça aurait pû passer. Si la fille respiraient pas au moment du gros plan, pourquoi pas. Si les techniciens en CGI avaient été virés avant le début du tournage... ouais, ça aurait pû le faire!

Au final, on a droit à un film de science-fiction, sans science-fiction, à des ours psychopathes (si ils ont vu le film, ça se comprend) pas beaux, et à des acteurs qui n'y croient pas du tout!

Aux éventuels amateurs: bon courage, c'est du très lourd!

Portrait de Dante_1984 Dante_1984
I am Legend - 1124 critiques
publié le 05/08/2010 - 10:04
2
 

Une approche sauvage !

Une équipe de scientifiques est envoyée sur une planète inconnue afin de se rendre compte des possibilités d’exploitation. Néanmoins, ils ne sont pas seuls. En effet, quelques ours préhistoriques mal léchés tiennent à leur territoire. La venue d’intrus va les mettre de mauvais poil. Tout commence par un postulat de science-fiction. La Terre est asphyxiée par notre arrogance et il incombe de trouver une solution au plus vite. Une petite téléportation et nous revoici en compagnie d’une belle brochette de bras cassée sur les contrées inhospitalières d’une planète étrangère. Si le début se révélait peu réjouissant, la suite l’est encore moins. Une fois plongé dans cette végétation dense, on déchante rapidement et l’on se rend compte de l’imposture. Il est difficile de saisir l’orientation donnée au scénario, mais il n’y a pas plus d’éléments de science-fiction dans la suite des évènements qu’il n’y a d’extraterrestres sur cette planète. Manque de moyens et surtout d’ambitions oblige, on nous dessert une horde d’ours affamés très caractériels. De ce fait, on se retrouve dans les poncifs du survival animalier. Une sorte de Grizzly rage du pauvre – qui n’est pourtant pas une référence ! – auquel on aurait songé à le rendre encore plus exécrable et pénible que son médiocre modèle. Les plantigrades ne payent pas de mine. La purée de pixels qui les composent donne envie de vomir à chaque instant. Quand il n’y a pas d’effets spéciaux, un technicien s’amuse à enfiler des gants avec des griffes et entraîne une victime dans les buissons pour faire je ne sais quoi avec. Entre des images de synthèse abominable et des hors-champs scandaleux qui démontre toute l’incompétence de l’équipe, Savage planet offre une pléthore de raisons de le détester. On pourrait peut-être se rabattre sur un message écologique, si basique soi-il. Il n’en est nullement question ! Au lieu de dénoncer les errances de notre mode de vie, l’histoire propose de s’en accommoder (ex : On pourrait vivre dans la pollution grâce à l’oxygène de la planète !). Sans oublier un dénouement d’une naïveté sidérante. Laid, mal joué, mal fait, le film de Paul Lynch donne l’impression d’être un premier brouillon auquel on n’aurait pas donné suite. Pourquoi s’en faire ? On fourre le tout à Sci-fi en espérant qu’ils n’y voient que du feu. Malheureusement, ce n’est pas le cas, mais qu’importe ! Sci-fi opte pour la même approche vis-à-vis du public, c’est-à-dire nous. Au final, on se retrouve avec une ébauche d’un navet immonde. Une arnaque éhontée.
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