Funny Games U.S.
Critiques spectateurs
Réalisateur: Michael Haneke Avec Naomi Watts, Tim Roth, Michael Pitt, Brady Corbet, Devon GearhartInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 26/09/2015 - 16:38
Vous avez 4 œufs ?
"Funny games U.S" de Michael Haneke avec Tim Roth et Naomi Watts est un bon film de 2001,surtout que c'est un remake identique du même film par le même réalisateur de "Funny games" sorti lui en 1997.
Un film incroyablement jouissif et réaliste,pas une scène gore,pas une goutte de sang (enfin si un peu,mais vraiment rien de méchant) tout réside dans le psychologique (mais quand même dommage,une ou deux scènes un peu sanglantes auraient été les bienvenues). Pour moi qui ne me suis pas du tout mis du côté de la famille mais plutôt des deux jeunes,le film n'a pas du tout été dur à regarder. Tim Roth joue bien mais est terriblement inutile et limite pitoyable (avec son sèche-cheveux et sa jambe cassée), Naomi Watts est une bonne actrice ici,elle seule tient (un tout petit peu) tête aux psychopathes,et le gamin (je sais pas le nom de l'acteur) est aussi inutile et fragile que son père. Bref une famille sacrément aisée (faut voir la baraque) qui ne sait rien faire et se fait humilier tout le long du film. Les deux psychopathes (je sais pas le nom des acteurs désolé) sont sacrément crédibles mais ils manquent un peu de charisme,dommage. L'histoire ne cache rien,pas d'ambition narrative,on sait d'avance ce qui va se passer à la fin et qui restera en dernier. La fin d'ailleurs fait plaisir à voir,pas suggérée du tout mais bien kitsch c'est cool. Par contre sacré mauvais point,les dix minutes (environ) où il ne se passe rien et qui casse tout bonnement le rythme jusque là soutenu du film,en plus tout ça pour rendre les protagonistes victimes encore plus ridicules.
La BO est géniale,la musique est brutale,ça gueule,c'est violent,jouissif. Les doublages sont moyens.
Les mécaniques sont bien utilisées et font vraiment plaisir (notamment le rewind avec la télécommande qui permet au psychopathe d'anticiper ce qui va se passer). Les moments où l'un des jeunes malades (le plus charismatiques des deux) s'adresse au spectateur sont super cool et on sent un plaisir coupable (ou pas) à voir ce qui arrive à cette famille (de victimes). L'ambiance est super stressante,pourtant pas de jump-scares (merci) "Funny games U.S) n'a pas besoin de ces effets surprises bidons pour vous faire peur,l'environnement,la musique,et les acteurs suffisent.
À voir de toute urgence sauf si vous êtes (vraiment) sensible.
publié le 20/09/2012 - 04:07
Mon avis
Il manque quelque chose dans Funny games U.S, l'ambiance est moins oppressante, moins dérangeante, moins stressante que la version de 97, les deux psycopathes sont moins convaincant aussi, leurs interactions avec nous n'a pas la même forçe, il souffre de la comparaison sur tout les niveaux avec son ainé . dommage ... j'ai cette impression car je connais bien le premier film, je suis quasi sur qu'une personne qui découvre FG U.S sans avoir vu FG prendra beaucoup de plaisir.
Naomi Watts est vraiment exelente ! parfaite dans son rôle . les autres acteurs aussi mais Naomi Watts ressort vraiment du lot, elle se donne à 100% .
publié le 20/05/2012 - 14:48
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publié le 12/10/2011 - 22:22
Film de malades
publié le 28/07/2011 - 00:40
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publié le 02/01/2011 - 23:48
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publié le 16/08/2010 - 15:18
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publié le 03/04/2010 - 08:02
Tout ça pour...
N'ayant pas vu l'original en entier, je m'abstiendrai de tout commentaire comparatif.
Voilà donc le produit d'un homme qui a longtemps critiqué (pour ne pas dire, fait la morale) aux USA sans jamais y avoir mis les pieds. Bonne nouvelle, ce film a été tourné dans l'état de New-York. Ce que cela apporte de plus au film? Bonne question. Et, ce que le public (cible) américain à suivi (et compris) le propos du cinéaste (donneur de leçon) de la vieille Europe? ...Non.
Ce film est intéressant, car il n'est pas se qu'il semble être. La violence physique est présente, mais largement supplantée par la violence psychologique. Pourtant c'est bien la frustration et le désarroi qui dominent... Pour finir en dénonciation peu habile, mais assumée.
Les acteurs sont bons. Les jeunes 'plaisantins' sont biens campés. Dès le début, on a une furieuse envie de les fesser violemment. L'interprétation de la petite famille est bonne, même si parfois en deçà. L'image est classique au possible. Aucun grain de folie ou de dynamise, on reste dans le plan fixe (limite contemplatif) ou le déplacement lent. La 'surprise' ou transgression (qui moi m'a étonné pour un tel film) que s'autorise le réalisateur: (SPOIL) Les brefs instants ou un des acteur s'adresse directement au téléspectateur ou quand il utilise la télécommande... Le scénario a beau être bon, ceci dessert totalement le film en lui retirant tout réalisme (Donc identification du public). Une forme de sabordage en soi; consciente ou non? Assumé c'est sur.
Pour paraphraser le texte du film: « Fiction ou Réalité...blablabla... c'est n'importe quoi.»
Malgré tout un film à voir pour son culot... moral.
(8, car j aime les gens qui osent)
publié le 12/02/2010 - 14:50
Bon bah…mouai
PFEUH
publié le 11/02/2010 - 22:54
Erreur de raisonnement
Est-ce un problème de réalisation ou de scénario? Non, la réalisation est bien maîtrisée, froide, jouant avec les plans fixes et les hors-champ. Quant au scénario, il joue habilement des montées de tension et des longueurs pour nous faire vivre la tragique aventure qui arrive à la famille victime.
Est-ce un problème d'interprétation? NOn plus, les acteurs sont excellents, Naomi Watts en tête. Les deux psychopathes de blanc vêtu sont parfaits de sadisme et de sang-froid.
Quel est le problème alors? Michael Haneke a fait ce remake parce qu'il estimait que la première version n'avait pas trouvé son public: les spectateurs américains. Le cinéaste veut en effet adresser un message et dénoncer la fascination pour la violence et les mécanismes du cinéma qui nourrit celle-ci, d'où des effets de distanciation comme Michael Pitt qui s'adresse au spectateur ou la scène de la télécommande où ce dernier rembobine le film, montrant ainsi que c'est lui qui maîtrise la fiction. Or la démarche de Haneke se solde par un échec total. D'abord, et sans vouloir blesser l'égo de ce dernier, nous pouvons remarquer que la face du monde n'a pas changé depuis la sortie de son film aux USA. Pire: son objet de dénonciation est devenu un objet de consommation comme les autres à cause précisément de la maîtrise des mécanismes de la violence du cinéaste. Autrement dit, Haneke démonte la machine, nous montre les pièces mais ne fait rien d'autre. Le film devient par défaut ce qu'il était censé dénoncer.
Echec total donc et zéro pointé. CQFD.
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