Cyborg Conquest

5.0/10
Cyborg Conquest

Critiques spectateurs

Réalisateur: Leigh Scott Avec Stacey Dash, Paul Le Mat, Frida Show, Eliza Swenson, Kristen Quintrall

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Portrait de Crowdead Crowdead
Graine de psychopathe - 231 critiques
publié le 09/12/2011 - 21:41
8
 

Le robot qui fait rire

Quand on voit le nom du réalisateur, Leigh Scott, on sait d'emblée qu'on va se matter une daube incroyable aux images de synthèses pourraves, des acteurs lamentables et une histoire a l'ouest. on lui doit quand même transmorphers (robot war chez nous), une daubasse incroyable. Mais la, c'est différent. Mis a part la jaquette tres "terminator" assez sérieuse, oubliez vos neurones et preparez vous à de la betise 100% assumée. Des nanas bikeuses et bien roulés, des robots partout, des délires dans tous les sens... on se marre bien. le rythme soutenu et le côté beauf couillon permet d'amuser le spectateur pour peu qu'il aime les films couillons et narnardesques. Franchement marrant.
Portrait de Dante_1984 Dante_1984
I am Legend - 1124 critiques
publié le 09/03/2011 - 11:12
2
 

Robot city sur la colline

En 2010, un groupe de bikeuses braqueuses de banques tombe par inadvertance dans un bar rempli de cyborgs. Traquées par des agents du gouvernement et leurs fidèles robots, elles se retrouvent seules, sans pouvoir compter sur personne. De prime abord, ne vous fiez pas à l’affiche du film, racoleuse au possible et qui se permet de plagier le terminator dans la plus totale impunité. Car l’on verra par la suite, Cyborg conquest est une succession de clichés aussi débilitants qu’ineptes. Quand l’on remarque que le réalisateur n’est autre que Leigh Scott, responsable d’immondices tels que Quantum apocalypse ou l’ignoble Flu birds, on ne s’étonne pas du résultat final.

Outre son scénario pêché dans un étang en proie à une contamination nucléaire impromptu, Cyborg soldier accumule les idioties à une vitesse grand V. Personnages et caricatures se conjuguent avec une rare habileté. On se rend compte dès les premières minutes que l’on nous inflige un spectacle de la pire espèce, à la limite de l’escroquerie étant donné le pitch de départ qui transpose l’intrigue dans un « futur proche ». Le film datant de 2009, l’histoire se déroule en 2010. Bonjour pour le bond dans l’avenir ! Et comment définir les protagonistes ? Stupides, balourds ou simplement inutiles. Il pourrait se suicider devant nous que l’on ne ressentirait absolument rien.

En ce qui concerne nos charmants cyborgs, il suffit d’octroyer à un « acteur » de seconde zone une voix éraillée ou métallique qui ferait croire qu’il vient d’avaler un jouet Smoby lors de son petit-déjeuner. Pour les faire-valoir, on les affuble d'un masque blanc pour dissimuler leur talent de mimes, pardon de gardien sans peur et sans reproche. Ajoutons à cela des yeux verts à cette panoplie aussi famélique que lamentable et l’on obtient un pseudomoyen de mettre en avant des robots plus ridicules et stupides les uns que les autres. Même si l’ensemble peut s’aborder sur le troisième degré, on ne peut qu’être affligé du résultat final.

Bref, Cyborg conquest se révèle une sombre fumisterie dans tous les sens du terme. Réalisé avec les pieds, scénario débile, intérêts qui frôlent le néant (ou le dépasse), interprètes au rabais qui ne cessent d’alimenter pareilles inepties, il n’en faut guère plus pour constater que le nouveau film signé Leigh Scott est un navet sans nom. À la limite, il pourra contenter les amateurs de nanars un soir de disette, mais il vaudrait mieux se pencher vers des valeurs plus sûres qui traitent le sujet de la robotique avec sérieux et talent. Même le sympathique et néanmoins classique Cyborg soldier est une alternative préférable à cette chose.

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