A fantastic fear of everything
Critiques spectateurs
Réalisateur: Crispian Mills, Chris Hopewell Avec Simon Pegg, Paul Freeman, Amara Karan, Henry Lloyd-Hughes, Clare Higgins, Mo IdrissInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 27/04/2013 - 08:52
Fantastic ? Fear ? Where ?
Certes, Simon Pegg est toujours aussi bon. Heureusement, puisque tout le film repose sur lui. Attention : je ne dis pas qu'il représente le seul intérêt du film. Le scénario est intéressant, même si on peut regretter l'usage répété (pour ne pas dire systématique) de coïncidences pour coller ensemble les différentes idées le composant. La réalisation tient bien la route, les décors conviennent parfaitement pour instaurer l'ambiance voulue. Non, vraiment, y a pas beaucoup de défauts dans ce film en deux parties... à part peut-être toute la seconde partie.
Dans un premier temps, le film montre le personnage central (et quasiment unique), très grand parano, confronté à un cruel avenir : il doit sortir de chez lui pour rencontrer un inconnu. C'est maîtrisé, solide, et l'acteur nous entraîne dans son cauchemar sans même qu'on s'en rende compte.
Vient alors la deuxième partie, où tout part en sucette. Une nouvelle phobie (la peur des laveries automatiques) vient s'ajouter à sa panoplie, mais celle-ci est terriblement mal pensée. Censée venir d'un traumatisme infantile, il est un peu dur de se dire que ce type (qui n'a pas l'air d'avoir les moyens de se payer de nouvelles frusques chaque fois que la tenue qu'il porte est sale) ait pu atteindre les 35 balais sans jamais apprendre à faire lui-même sa lessive. De là, vont s'enchaîner des "mésaventures burlesques" (façon polie de dire pitreries sans queue ni tête), des rencontres improbables avec des personnages guère plus plausibles, l'amenant peu à peu dans une situation inextricable... et carrément pas crédible tellement les coïncidences s'accumulent. Et quand on y réfléchit un peu... ben on réalise que son côté parano a tout bonnement disparu (alors qu'au vu des circonstances, il devrait être exacerbé).
Quand au final... bienvenue à Nimpnawakland, le pays des révélations qui achèvent de tout réduire en miettes. De toutes façons, on n'est plus à ça près.
En bref, un très bon court métrage sur les mécanismes de pensée d'un parano extrême, et les effets de sa folie sur sa vie, suivi d'un court-métrage signé Benny Hill, sans le côté vulgaire (c'est déjà ça). Ca aurait pu être comparé à du Monty Python s'il y avait eu du génie dans le rocambolesque... mais soit y en a pas, soit j'suis passé à côté.
publié le 04/04/2013 - 10:11
Mon clavier me regarde bizzarement...
publié le 08/11/2012 - 22:33
Harold le petit hérisson...