The Green Inferno

7.7/10
The Green Inferno

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Portrait de Nandrolone Nandrolone
Serial Killer - 741 critiques
publié le 09/09/2017 - 17:36
7
 

Sanglant

Je trouve la majorité des commentaires trop dur avec ce film, on est bien face à un vrai hommage aux films de cannibales d'antan, alors certes, on flirt avec les clichés et le cul cul les trente premières minutes et l'accident qui marque le début des aventures sanglantes arrive de manière inopportune.. Mais ne boudons pas notre plaisir et apprécions le spectacle, les scènes de boucheries, et les giclées de sang offert par ce film d'Eli Roth à sa juste valeur ! Moi, ce divertissement m'a donné le sourire et ouvert l'appétit !

Portrait de Ratafouille Ratafouille
Graine de psychopathe - 84 critiques
publié le 04/07/2016 - 02:03

Envie de pousser un Roth ... Burp.

Mouais, j'avais lu des critiques mitigées mais quand même plutôt négatives. Je voulais me faire mon opinion et je le regrette: c'est vraiment mauvais. A vrai dire, sans la scène ultra gore du milieu du film, je pense que ça mérite un 0. Le problème avec ce film c'est le réalisme. On y croit pas une seconde et donc on ne rentre jamais dans le film. Les personnages agissent de manière incohérente, les cannibales sont cons comme des tables et les rebondissements font pouffer de rire. Par exemple la première évasion est juste ridicule, de la même manière que quand les personnages se font reprendre. Quand aux acteurs, ils sont misérables, à de rares exception, je pense à l'héroïne en particulier qui se démerde bien. Et pour terminer, le fameux twist final, si il est introuvable, il est également extrêmement discutable. D'ailleurs ce genre de twist à déjà été fait de nombreuses fois et ça marche quasiment jamais, tellement ça parait facile. Je déconseille très formellement. 2/10

Portrait de Lebreihz Lebreihz
I am Legend - 2308 critiques
publié le 10/03/2016 - 22:39

Le plat de résistance arrive trop tôt

C'est un remake de "cannibal holocaust" l'un des films le plus controversé du cinéma.

Certes le contexte n'est pas le même, le réalisateur replace l'action dans le contexte de jeunes qui ont décidés de servir la cause écologiste.

Oui !, voyez le genre ! petit bourgeois Américains friqués qui ne s'assument pas en tant que tel et se croient obligé de s'investir dans je ne sais quel projet de défense d'une tribu d'Amazonie en grand danger, du fait des projets d'une méchante compagnie , dirigée par d'horribles capitalistes.....capitaliste, dont eux même font partie d'une certaine façon , voyez ce que je veux dire les petits blancs qui ne s'assument pas en tant que tel !

En fait ce genre de petits cons, rappellent dans leur manière de faire ceux que font certains activistes à l'heure actuelle, prendre fait et cause , comme ça sans réfléchir aux conséquence et sans connaître le fond du problème....mais bon !, en même temps il n'ont jamais bossés donc ne savent pas ce que c'est la vie !

Alors certes la petite jeune est émotive, voyez elle s'émeut des rites tribaux encore pratiquer aujourd'hui comme l'excision et croit qu'une loi peut tout changer. Il faut dire aussi que Papa est avocat à l'ONU....oui mais bon avancer ce genre d'argument à des cannibales je ne suis pas sur que ça va beaucoup les impressionner. d'autant ce qu'elle n'a pas comprit c'erst que opposer une loi a des gens qui ne la comprennent pas c'est inutile !, c'est au contraire conforter les contrevenant dans leurs coutumes , c'est ainsi vous obtenez toujours l'inverse de ce que voulez chez une personne, si vous insistez lourdement , psychologie n'est ce pas !

Donc voilà qu'elle tombe sous la coupe de cette espece de manipulateur, voyez quoi !, le mec charmant qui parle bien, qui est prêt a entraîner tout ces jeunes cons la-bas dans la jungle pour lutter contre les méchants capitalistes.

sauf que pas besoin d'être un grand psychologue pour comprendre que ce type est manipulateur , qui lui même est manipulé

Donc tout ça pour broder une histoire , afin de justifier la présence de ces petits bourgeois urbains dans la jungle la plus dur du monde !, et aussi justifier un crash d'avion , et les cannibales.Mais alors pourquoi au lieu de montrer des cannibales très méchants et affamés....pourquoi ne pas montrer plutôt et ça aurait été sur le plan ethnologique plus intéressant des cannibales fascinés par ses gens tombés du ciel, donc vénérés comme des Dieu.....et puis mangés pour leur rendre hommage ou au contraire mangés car leur humanité finit tôt ou tard par éclater au grand jour !...Car est ce que le cannibalisme existe encore ?
Réponse Oui !, mais dans le cas de rites funéraires , et surtout à Bornéo !

Donc quelque part le réalisateur perd l'occasion de poser une interrogation .

De plus , c'est que le réalisateur là, monte mal son affaire ,et le plat de résistance arrive trop tôt si j'ose dire !, plat de résistance qui est composé d'une séquence ......abominable de dépeçage, suivit de la préparation culinaire . Reconnaissons que Roth connait son métier !, ça il a déja prouvé.

Curieusement cette séquence je n'ai pu m'empêcher de penser au livre de Masterton "rituel de chair" ou le héros du film compare une séquence de cannibalisme ou la victime est consentante en offrant son corps à une secte de cannibales fortunés, mais dans un contexte de haute cuisine, voyez ce que je veux dire ?, comme on préparerait un met raffiné !.....à une séquence de cannibalisme tel que l'imagine en plein jungle, exécutés par des hommes primitifs qui n'ont aucun degré civilisationnel ! et le héros trouve le premier cas nettement plus choquant que le deuxième

Mais alors à ce stade, il reste 40 minutes de film.....et quoi dire en plus , il a montré le clou du spectacle, quoi montrer de plus horrible ?

Pourquoi faut-il inventer des évasions par des moyens loufoques, des séquences dans la jungle , pour finalement revenir au point de départ , pour montrer quoi SPOILER des corps empalés sur des pieux FIN SPOILER

Alors certes tout n'est pas à jeter; on oppose dans un sens une cruauté primaire celle des cannibales , qui consiste a tuer des humains pour les manger à celle de mercenaires qui eux tuent pour servir les intérêts des méchants capitalistes .

Curieusement autant vous pardonnez au cannibales d'être ce qu'ils sont ...c'est normal !, après tout ce sont des gens qui n'ont pas le même niveau de lecture que vous et moi de la civilisation, autant vous ne pouvez pardonner à un humain qui a reçu une éducation d'être cruel , rappelez -vous : le plus fort doit être irréprochable.

Serait-ce pour cette raison que la rescapé à la fin du film défend cette tribu ?

Bliss91
America's Most Wanted - 545 critiques
publié le 10/01/2016 - 00:58
5
 

Infernale Indigestion

Laborieux, lourd et surtout aseptisé, ce film a raté la place qui lui aurait été dûe en tant qu'hommage au genre extrême du film de cannibales.

Eh oui le repas ne passe pas, ce film qui trouve une certaine saveur un petit quart d'heure au cœur du film est sanctionné lourdement par des longueurs absurdes.

Green Inferno met beaucoup trop de temps à entrer en action et les connexions scénaristiques sont à peine crédibles.

L'interprétation m'a absolument agacé par la mise en scène d'acteurs surjouant et interprétant des rôles stéréotypés.

Ce film trouve son salut dans l'apparition de quelques scènes chocs aux effets assez réussis mais cela reste beaucoup trop insuffisant pour nous régaler de bout en bout.

Parfois ces effets restent indigents je pense notamment au supplice des fourmis.

C'est vraiment dommage ce film aurait pu devenir le must du genre si il avait allié sauvagerie et scénario crédible mais les deux sont bâclés.

La fin est juste pitoyable

Conclusion : Un film de second choix correct qui vaut le détour pour quelques minutes de pellicule

Bonus Time : La préparation du premier repas des indigènes

Portrait de Punisher84 Punisher84
I am Legend - 1390 critiques
publié le 21/11/2015 - 12:24

Saignant ou juste à point ?

Cannibal Holocaust, c'est aussi simple que ça. Ce titre de film résume à lui seul ce qu'est vraiment Green Inferno, c'est-à-dire un hommage sincère et vibrant à son modèle. Le film de Ruggero Deodato ayant fait couler beaucoup d'encre à son époque, je n'en attendais pas moins d'Eli Roth. Mais il faut savoir être réaliste car faire aussi choquant et perturbant que le maître en la matière, c'est quasiment impossible. Non pas que Deodato soit le Spielberg transalpin du gore mais les années post-2000 ne sont pas les '80. Bref. Qu'en est-il ? Pour ceux qui ne le savent pas déjà, Cannibal Holocaust a acquis sa grande part de popularité non pas grâce à ses qualités scénaristiques et autres, mais bel et bien pour ses scènes chocs et les déboires essuyés par la production après le tournage. Mais en tant que tel et de manière générale, il reste un assez bon film d'horreur. Laborieusement supportable et difficile d'approche, évidemment. Et bien sans atteindre les mêmes sommets, c'est le même principe pour Green Inferno, effet de surprise en moins. Eli Roth est un amoureux du genre et son affection s'en ressent du début jusqu'à la fin. Un sentiment qui surpasse le manque de consistance d'un scénario basique et d'une mise en scène sans fulgurances. Par contre en ce qui concerne les effets spéciaux, c'est un trip assuré pour tous les fans ! Il est vrai que la plupart des personnages sont avant tout de la chair à pâté et qu'un peu plus de fermeté n'aurait pas été du luxe. Mais franchement, le principal n'est-il pas ailleurs ? Au vu de la difficulté de sortir des bons films d'horreurs en salle par les temps qui courent, je salue celles et ceux qui ont eu le courage de se battre en vert et contre tout. Pour sortir un film certes perfectible mais ô combien rafraîchissant. Une bouffée d'air frais unique face aux pets que les distributeurs veulent nous faire passer pour du Chanel N°5.
Portrait de Gory Freddy Gory Freddy
I am Legend - 1952 critiques
publié le 19/10/2015 - 22:38
8
 

A table !

J'ai peine à comprendre pourquoi ce film a disparu pendant 2 ans après sa première projection dans un festival. Trop graphique, trop violent paraît-il... Ah bon ? Pourtant les films cultes dont il s'inspire sont allés beaucoup plus loin ! Mais il est vrai que ce métrage ne fait pas dans la dentelle, et après un démarrage assez laborieux, il faut avouer que le metteur en scène nous réserve quelques séquences vraiment dégueulasses. La première victime vous le confirmera, ce qui lui arrive fait vraiment froid dans le dos !! Contrairement à ce que j'ai pu lire ça et là, je trouve les acteurs convaincants, et l'actrice principale bonne dans tous les sens du terme. Certains personnages sont attachants, ce qui fait que leurs destins ne nous laisse pas indifférents. Quant au connard de service, imprévu au départ, c'est un bon connard comme on en croise finalement souvent dans notre société (faux gentils et manipulateurs qui ne se découvrent que lorsque les événements les y poussent). Et un branleur cynique (vous comprendrez)... Le problème du film, c'est qu'il part d'une bonne idée, dénonciatrice, mais ne la maîtrise qu'en partie, et est le cul entre deux chaises entre des séquences très premier degré et d'autres à la limite de la parodie. Quant en plus la logique n'est pas la préoccupation première du réalisateur... De plus certaines séquences ne servent vraiment à rien et on finit par trouver le film assez bancal, inachevé. Le look des deux indigènes principaux est vraiment bien, et le fait qu'ils soient aussi sadiques que cons comme des balais en rajoute pas mal à la fête. Bien que parfois très impressionnants (surtout le premier meurtre), les sacrifices déçoivent un peu car n'en montrent pas tant que ça finalement, et comportent des plans assez moches. Mais les FX sont convaincants, l'ensemble bien dégénéré, et le tout est suffisamment bien monté pour être efficace ! Bien que ce film soit assez imparfait et ait une fin qui laisse franchement perplexe, l'ensemble est suffisamment rythmé pour passer un bon moment beauf et putassier. A voir donc pour flatter ses plus bas instincts avec un alibi politique et humanitaire offert sur un plateau par un scénario hypocrite, mais qui aurait pu ne pas l'être avec plus de rigueur... 8/10 pour le plaisir décérébré et régressif, pas pour l'artistique où j'aurais mis autour de 6.
Portrait de Grandpa Grandpa
Copycat Killer - 39 critiques
publié le 17/10/2015 - 21:23

T'es dead si tu as un gilet fluo et un smartphone...

Je n'ai même pas pris le soin de regarder le dernier quart d'heure... Eli Roth se résume pour moi à Hostel 1 et 2, et des caméos chez son pote Quentin et basta. Bref il s'assoit sur son héritage et ça se voit. Filmé avec les doigts dans le c.., des acteurs aux charismes d'une boîte de cassoulet, des scènes pipi caca comme il en a l'habitude. Des scènes gores? Je cherche encore... AHHH si!!!, celle où la meuf qui sert à rien fait une diarrhée sévère. Mondo Cane ça? Ruggero je dis Knock Knock!

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