L'Initiation de Sarah

"L'initiation de Sarah" est de ces films que l'on regarde par pur masochisme. En effet de la jaQUette au résumé en passant par le titre qui pour ce dernier évoque d'ailleurs plus l'oeuvre pornographique qu'horrifique tout nous crie de nous abstenir.

Et pourtant la curiosité l'emportant encore trop souvent sur la peur de l'ennui, ce genre de production fini invariablement par tourner dans nos lecteur, offrant parfois de belles surprises mais la plupart du temps ne trahissent en rien l'impression de nullité qui se dégage de son apparence générale. Et puisque vous brulez de le savoir, "L'initiation de Sarah" appartient a cette deuxième catégorie.

Attention le résumé qui va suivre comprend des spoilers. Je décline également toute responsabilité concernant le manque de cohérence du dit résumé.

Alors Sarah c'est une belle gamine un peu rebelle affligée d'une sœur cucul la praline, mais quelle adore par dessus tout. Donc les deux sœurs rentrent en fac et alors que maman a plus ou moins arrangé le coup pour que ses deux filles rentrent dans la confrérie la plus en vue du campus.

Du coup Lyndsey, la soeur simplette, elle est excitée comme une puce, parce qu’elle va devenir super populaire et se taper tout les footballeurs de l'état, mais Sarah joue les troubles fête en s'acoquinant avec la confrérie des parias, des déchets, donc des gens forcément sympa.

De la s'en suit une histoire de pouvoir occulte et de guerre millénaire entre les forces de la terre et les forces obscures d'on ne sait trop où, mais ce qui nous intéresse alors c'est de savoir si Sarah va se taper le petit gars qui habite de l'autre côté de la cours, qui entre temps, s'est l'espace d'un moment laissé séduire par un vieux débris qui se fait passer pour une reine de beauté. Et parallèlement si sa soeur porte du rembourrage ou s'il s'agit d'un push-up particulièrement efficace. Et après toute ces péripéties il y'a encore une tonne d'effet spéciaux, qu'on dirait un épisode de Sliders.

Au final tenant plus du téléfilm de seconde zone que de l'oeuvre cinématographique "L'initiation de sarah"arrive a grand peine a nous retenir jusqu'a son générique de fin, il ne doit cet exploit qu'a son rythme soutenu et qu'au plaisir qu'on prend parfois a s'infliger des purges.