2010: Moby Dick

5.4/10
2010: Moby Dick

Critiques spectateurs

Réalisateur: Trey Stokes Avec Barry Bostwick, Renee O'Connor, Adam Grimes, Michael Teh

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Orion666
Graine de psychopathe - 188 critiques
publié le 30/07/2013 - 12:44

Méga daube

J'aime les nanars, encore plus s'ils réussissent à me faire passer le temps. Mais là j'atteins une limite. Ce film est pire que nul. C'est un navet, une bouse, un déchet. Entre la baleine miteuse et les personnages plus qu'insipides on retrouve le summum du mauvais goût: une adaptation (sisi c'est noté au générique) du roman éponyme de Melville! Où ça? Moi je n'ai vu que quelques éléments dans un brouillon infect très loin de suivre l'idée du romancier, lui faire honneur dans une telle production aurait juste réussit à la décrédibiliser. Fuyez à tout prix cette saleté.
Portrait de Jojo-reactor Jojo-reactor
Graine de psychopathe - 186 critiques
publié le 31/03/2012 - 21:30
6
 

Mon avis

Moi j'ai trouver ce film sympathique, bon à regarder quand on n'a rien à faire. Les acteurs sont assez bons dans l'ensemble. La réalisation par contre n'est pas des plus soignée.
Portrait de Hazem Hazem
Graine de psychopathe - 76 critiques
publié le 20/02/2012 - 00:31
6
 

Film catastrophe ? Oui mais pas trop...

Si vous me suivez depuis un bout de temps, vous devriez normalement commencer à être habitué à la sympathie dont je fais souvent preuve envers certains films de la célèbre firme "Asylum". Vous voilà donc sur la fiche d'un de leurs plus récents films "2010 : Moby Dick", film donc je vais logiquement vous parler aujourd'hui. Avant toute chose, je précise que je n'ai pas lu l'intégralité du roman original de Herman Melville mais que j'ai déjà souvent eu affaire à de nombreuses analyses assez poussées, lesquelles démontraient la symbolique autobiographique et philosophique du récit. Transposant l'histoire à notre époque, cette dimension est bien évidemment absente et nombreux sont ceux qui reprochent à Asylum de l'avoir laissée tomber pour réaliser un film de monstre écervelé...

Qu'à cela ne tienne, "2010 : Moby Dick" n'est pas l'infâme et insipide film de monstre géant que l'on voudrait nous faire croire. Bien sûr, on échappe aux nombreuses incohérences et autres délires Asylumiens comme le fait qu'une baleine de plus de 150m puisse faire des sauts hors de l'eau sans provoquer la moindre vague et puisse même carrément ramper à la surface ou encore créer un camouflage qui ferait rougir de jalousie le plus astucieux des ninjas de l'ombre. Ce ne sont pas non plus les effets spéciaux qui vous feront changer d'avis à l'égard de ce film, la qualité des CGIs étant fort discutable. Cette fameuse baleine peut éventuellement s'avérer carrément impressionnante lors de ses premières apparitions si vous avez la force d'esprit d'accepter ces curieuses images de synthèse...

Une fois ce paragraphe lu, vous vous demandez sûrement encore pourquoi je prétends que ce métrage est bien plus qu'un énième film catastrophe avec bestioles cyclopéennes qui s'avère même respectueux envers le matériel de base ? Je m'explique : tout d'abord, un peut comme dans "Matrix" pour ce qui est du domaine cinématographique, "Moby Dick" (le roman) est une oeuvre littéraire qui se lit sous plusieurs niveaux. Ce qui ne paraît être de prime abord qu'une simple quête ou un duel épique cache un aspect autobiographique et philosophique, une histoire référentielle à de nombreux éléments de la Bible, etc... Ici, si la dimension autobiographique passe à la trappe, il émane tout de même du scénario un respect évident de l'oeuvre de base et les références sont nombreuses. Par exemple, la barque dans laquelle se trouvent deux des personnages principaux au début du film porte une inscription "The coffin", ce qui est une allusion au chapitre 110 du bouquin. Certains répliques sont même tirées du roman et citées telles qu'elles ont été écrites, ce qui donne lieu à d'assez beaux dialogues assez contrastés avec le ton "série B" du film. Cela dit, ce n'est pas uniquement cet état de fait qui me permet de sauver "2010 : Moby Dick". En effet, j'avais parlé précédemment d'un récit qui se lit sous de multiples niveaux, si le film n'est en aucun cas une oeuvre complexe, le scénario suit un de ces aspects assez importants et malheureusement parfois négligé : la notion de bien et de mal n'est question que de subjectivité et ne correspond qu'à des idéaux. Ainsi, les deux idéaux confrontés au début du film sons le sens de l'honneur et du respect humain et les instincts primaires animaliers. Combat semblant quelque peu inégal mais au fur et à mesure que l'intrigue avance, on se rend compte que ce qui motive Achab passe de quelque chose d'honorable à un simple désir de vengeance pour finalement sombrer dans la folie et n'obéir qu'à une moeurs impulsive qui consiste à finalement tuer la baleine pour le plaisir. Le fameux stéréotype que l'on retrouve toujours au cinéma dans lequel le blanc symbolise la pureté et le bien, le noir, le chaos et le mal est notamment évoqué. Quitte à déplacer l'action à notre époque, autant faire de même avec ce sujet dans un contexte qui touche beaucoup la société actuelle : ce sont deux hommes noirs qui en parleront...

Au final, même si "2010 : Moby Dick" est un long métrage souvent stupide et incohérent, il témoigne quand même de bonnes intentions, d'une réalisation honnête et d'une seconde lecture que tout le monde à tendance à négliger du fait de la mauvaise réputation de Syfy et Asylum. Le casting s'avère également assez sympathique bien que le jeu d'acteur ne se démarque absolument pas et qu'Achab en fasse parfois des tonnes. A défaut de ne pas être un vrai bon film, la faute à un manque de sensation, de budget et à des images de synthèses trop approximatives, il serait de très mauvaise foi de considérer "2010 : Moby Dick" comme un film extrêmement mauvais...

Portrait de DorianGray DorianGray
I am Legend - 1998 critiques
publié le 30/01/2012 - 20:59

A chieeeeeerrrr, à chiiiieeeeeeer !

Asylum et trouduc'films vous présente une production de merde originale : Moby Dick dans ton cul 2010 ... une passion halletante entre un cétacé de merde créé par pixellisation de l'image et un vieux con braillard qui lui en veut à cette salope parce qu'elle lui a bouffé la jambe sans savoir qu'il y avait une sardine dans cette boîte à maquereaux !!!! Oubliez le Moby Dick avec Gregory Peck ... ici, du pec, vous en aurez ... et même du pecnot !!! Et pour les plus vulgaires (Gory si tu m'entends), vous aurez droit à des croupes mal foutues, des queues qui se dressent ... tout pour vous faire vibrer ... et attention, on y a mis le paquet (de couilles) dans cette merde : la sagace héroïne secondaire de Xéna, la blonde coconne qui joue comme un cocotier est LA, oui, LA (arrête de crier, trouduc, j'ai la migraine) ... et elle joue ... comme un manche ... manche de direction du sous-marin atomique et ultra-merdique Pequod qui enlève les putes en pleine mer ... c'est bon, ça sent la moule pas fraîche, ça a la saveur de l'huitre avariée ... c'est parfait pour tous les amateurs de gouniottes !!!!
Portrait de AqME AqME
America's Most Wanted - 604 critiques
publié le 07/01/2012 - 17:47
2
 

De la jambe de bois

Il y avait longtemps que je n'avais pas vu un film de la firme The Asylum et je peux dire que cela vaut toutes les comédies du monde. 2010: Moby Dick est une adaptation contemporaine du roman de Melville avec des sous-marins nucléaires et une grosse baleine blanche avec des dents et mesurant 150m de long. Le pauvre, s'il ne peut plus se retourner dans sa tombe vu dans l'état qu'il doit être, ce film aurait eu raison de lui aujourd'hui. Bête, aux répliques crétines, des acteurs complètement cocainés et des effets spéciaux que même un développeur de jeu vidéo camerounais refuserait de faire, pas de doutes, ce Moby Dick fait partie des pires films que j'ai pu voir dans ma vie. Mais, il fait preuve d'un second degré extrême et qui m'a fait trépigner de rire. Il faut dire que certaines répliques sont justes hilarantes. Quand on entend dire, là où il y a des calamars, il y a des baleines, ou encore, ce qui me gêne, c'est qu'elle soit blanche et le blanc, c'est pour les gentils, et c'est un noir qui dit ça! C'est tout juste surréaliste et c'est ce qui fait que l'on accroche au film. Les effets spéciaux sont vraiment affreux. Les incrustations sont foirées, les blue screens sont visibles à trois kilomètres et la baleine ressemble à une cinématique de Ps2. Le réalisateur ne s'embête pas et propose parfois deux ou trois fois le même plan et les scènes qui doivent être impressionnantes, sont tout bonnement improbables et mal foutues. Les acteurs sont à coté de leur pompe et les clichés vont bon train avec l'asiatique au doux nom de Kyou ou encore le black qui sort les vannes pourries. La fin est la plus hallucinante que j'ai pu voir de toute ma vie, entre une baleine qui saute au-dessus d'une île, cette même île supprimée de la carte avec trois missiles nucléaires et la femme qui était sur l'île qui survit! C'est sûr, chez Asylum, il y a des substances illicites qui circulent, sinon ce n'est pas possible! Au final, 2010: Moby Dick est une merde infâme mais qui a un bon gout d’auto-dérision et de loufoquerie. Hautement improbable, il réserve tout de même de bonnes barres de rire. A regarder bourré!
Portrait de Dante_1984 Dante_1984
I am Legend - 1124 critiques
publié le 18/08/2011 - 15:35
4
 

Sushi de cétacé

À travers les mers du globe, le capitaine Achab est obsédé par sa quête de vengeance contre une baleine blanche aux dimensions titanesques. La traque est engagée. Le célèbre roman d’Herman Melville n’en est pas à sa première adaptation cinématographique. Pourtant, cette version reprend le mythe en le transposant à notre époque. Le choc est rude. On conserve les noms et l’animal (du moins ce qui l’en reste en version pixellisée) pour faire partir l’histoire en vrille dès les premières minutes. Attention à la plongée, vous risquez de ne pas en revenir !

Contrairement à d’autres productions Asylum, le film de Trey Stokes ne dispose pas de cette autodérision qui caractérise les films animaliers de la firme. Le ton est assez sérieux dans l’ensemble, mais ce n’est pas pour autant que nous sommes en présence d’un bon film. En tant qu’adaptation, 2010 – Moby Dick ne vaut pas un clou. Certains protagonistes disparaissent, le personnage torturé et profond d’Achab se transforme en un vieillard bourru, sans compter les intentions de l’histoire originelle, littéralement passée à la trappe. L’aspect métaphorique qui émane de l’œuvre d’Herman Melville est aussi inexistant que le rapport de l’homme à l’animal.

Malgré cela, pourrions-nous avoir droit à un survival animalier potable ? Les moyens engrangés sont identiques aux autres productions d’Asylum. Autrement dit : réduites au minimum. Moby Dick est un amas de pixels mal dégrossis et nourris aux hormones de croissance (près de 150 mètres !). Au lieu d’être impressionnante et crédible, la créature avale ses proies d’un œil impavide et disparaît aussitôt. A noter que Moby Dick a contracté la même aversion pour les hélicoptères que son confrère Mega Shark. Il doit vraiment y avoir une personne chez Asylum qui déteste ses engins !

Bref, 2010 – Moby dick est légèrement supérieur aux habituelles débilités d’Asylum. Quand bien même, cela ne suffit pas à rattraper le coche. Loin de l’immonde 30 000 lieues sous les mers (également une adaptation contemporaine d’un autre chef d’œuvre de la littérature), il demeure pourtant certains écueils impardonnables (Achab, Moby Dick…). Le récit est une succession de séquences plus ou moins valables dans la grande tradition du survival animalier. Bien qu’il y ait pas mal d’incohérences et de grossières erreurs, l’ennui n’est pas vraiment de mise pour une version 2010 qui restera au stade de l’anecdotique.

Portrait de Lebreihz Lebreihz
I am Legend - 2308 critiques
publié le 17/05/2011 - 17:29
6
 

Baleine blanche

Le télespectateur lambda que nous somme est tout de même en droit de se demander quel est l'intérêt de transposer le célebre roman d'Herman Melville à notre époque, serait-ce pour se differencier des autres adaptations ?.Ca permet en tout cas de faire rentrer en jeu un sous-marin, autour duquel une bonne partie de l'action se joue. En tout cas si le film béneficie d'une relative efficacité, il n'est pas exempt de certains défauts comme l'omni-résence de personnages inutiles, et la modelisation de la baleine qui est faite de manière grossière.
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