The Tortured

Lorsque leur enfant est enlevé par un maniaque, puis torturé et retrouvé mort, la vie d’Elise et Craig s’en retrouve à jamais bouleversé. Rongé par une haine sans borne, il décide de détourner le convoi et de kidnapper l’assassin de leur enfant pour le torturer. L’histoire introduit d’emblée la détresse du père qui a vu, sous ses propres yeux, son fils enlevé. Durant la première partie du film, on tend à s’appesantir sur les tourments qui hantent le couple. La douleur ineffable de la mort de son enfant et l’impuissance de voir croupir pour le restant de ses jours derrière les barreaux son assassin.

Aussi, le film se ponctue de flashbacks relatant le bonheur qui étreignait cette famille. Des teintes colorées et criardes au niveau de la photographie rendent cette impression de joie d’autant plus visibles. Puis, retour à la réalité. La photographie s’assombrie, la palette de couleur se veut davantage morose. L’inacceptable s’impose à eux et rien pas même, la vengeance ne pourra leur rendre leur fils. En cela, The tortured traite du châtiment réservé aux pires criminels qui puissent exister ? Une vie en prison ou même une mort rapide suffiront-elles à apaiser la colère des familles ? Bien sûr que non et c’est sur ce point que le déclic va se faire pour nos deux protagonistes. Il décide donc d’appliquer leur propre justice.

De fait, la seconde partie ne fait pas dans le détail une fois les hostilités entamées. On sombre dans les affres du torture-porn qui monte crescendo dans la souffrance à mesure que l’histoire avance. C’est brutal, parfois insoutenable, mais l’on se dit, qu’il le mérite amplement. Voilà qui est sûrement vrai, mais cela n’empêche pas le couple de se poser des questions. En ayant fait ce choix, ne sont-ils pas devenus comme le monstre qu’il torture ? A fortiori, ont-ils renoncé à une part de leur propre humanité au profit d’une vengeance qui les consume ? La question mérite d’être posée. Toujours est-il que la conclusion en décontenancera plus d’un. Sans rien en révéler, elle confronte le couple à leurs actes et leur folie destructrice. Un rebondissement de dernière minute à la morale des plus discutables étant donné un épilogue plus que bref et trop facile pour paraître crédible.

Bref, The tortured est un DTV qui mérite le coup d’œil. On s’interroge sur nos propres réactions face à la monstruosité humaine. Il en découle un plaisir coupable de voir le maniaque se faire torturer. Un bon torture-porn en dépit d’un final sujet à caution.

Le film est très fort émotionnelement, les flash backs, la relation du couple après le drame, la souffrance suite à la perte fait énormément de peine au spectateur et j'ai trouvé tout le début du film très fort en émotion ce qui permet ainsi d'avoir un oeil très difféent de la torture. Les persos sonnent juste, et la relation entre les personnages, leur chemin psychologique pour amener la torture, leur réaction quand le fantasme passe à la réalité....c'est vraiment intéressant et sans avoir de cette haletante, c'est cet angle de vue psychologique qui donne au film une grande partie de son rythme.

Perso, je trouve cette torture surportable, du fait de atornure du film bien sûr mais ussi des image, j'ai largement vu pire (on se rappelle de LA MAISON DES SEVICES de Takeshi...).

Après bon c'est vrai la fin en fait j'ai même pas cherché à comprendre!!! C'est vraiment du gachi,c'estbâclé, c'est un Twist qui se ramasse complètement.

Bizarrement tout ce que je pense du film est l'opposé de cat7. Je trouve le jeu des parents très bons et crédibles. Je préfère le rythme ici au rythme dans "les 7 jours du talion", peut-être je crois parce que ici on sent le côté "américain", je sais pas c'est vivant, ne serait-ce que par la mentalité du couple qui fait assez jeune. Un point fort c'est la façon très subtile avec laquelle les parents prennent la décision de tuer, puis de torturer le méchant. C'est très bien amené et leur réaction psychologiquement est très crédible. Et en fait tout le film psychologiquement possède la même crédibilité. Quant à la torture c'est assez dur mais sachant que c'est le salaud qui se fait charcuter j'ai vraiment pris mon pied (j'ai aucun respect pour les pervers). Le seul point négatif, outre la durée du film de seulement 1h10, soit moins qu'un Walt Disney c'est la fin. [Gros Spoiler] Le fait qu'ils ne torturent pas la bonne personne alors que je m'étais vraiment régalé pendant 30 minutes de boucherie, ça m'a fait, je sais pas, comme faire l'amour avec une fille et réaliser que c'est un travesti. Donc psychologiquement ça a complètement gâché ma joie, or vu que ce film c'est un spectacle avant tout, je trouve ça très très con. Tout ça je suppose histoire de faire un rebondissement, un coup d'éclat final. Pauvres cons! Donc à voir sauf les 2 dernières minutes.