Les Envoutés

8.0/10
Les Envoutés

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Portrait de Lebreihz Lebreihz
I am Legend - 2308 critiques
publié le 18/05/2014 - 01:43
10
 

La santeria ?, un si joli nom pourtant..

Si ! quand on l'entend c'est jolie a l'oreille, la santeria ! , non non ne pensez pas qu'il s'agir d'un vin Espagnol ! qui serai proche de la Sangria ! Il s'agit en fait d'un ensemble de coutumes latino Américaine que le film a complètement détourné.

Ce qui est particulier dans ce film c'est cette opposition de la raison incarné par ce psychiatre de la police, a ces coutumes "magiques" d'un autre âge !

Evidemment que notre psy n'y croit pas 5 secondes... quoique... si les façons de faire de la femme de ménage le mettent dans un tel état, c'est que une toute partie de lui même y croit encore. Voyez nous ne sommes pas des être rationnels, même le plus rationnel d'entre nous.

Oui ce qui est extraordinaire c'est que l'on nous dépeint quelque chose de culturellement enfouis dans nos inconscients collectifs. Voyez comment ces gens , je veux dire ces Sud Américains ont une façon de "chosifié" le divin. Leurs statuettes, et tout ce qu'il y a autour est à la fois un mélange de religion catholique , dont ils sont originaire, et puis aussi teinté de croyances des religions de l’Amérique Pré-colombienne, et ces gens là on le culte des morts ! souvenez-vous de la phrase de roger a peter dans le film "zombi" "pourquoi entreposait -il ici tout ces cadavres", et l'autre lui répond "ils vénèrent leurs morts avec tout le respect qu'il leur ai du !"je me dis que martin sheen alias Ramón Estevez n'a pas du y être insensible !

Remarquer je dis cela mais quand notre très rationnel psy visite l'église avec son fils, on peut dire que la religion catholique fait la même chose en nous présentant une statue du Christ martyr. Voyez nous avons besoin de nos représenté Dieu, en exhibant la statut de la vierge qui est ni plus ni moins la "mère sublimée" lors des pardons par exemple, tel le jeune"' enfant avec la photo de sa mère a un certains stade de son développement affectif. l'islam c'est bien connu, ne représente jamais le divin en revanche.

Alors pourquoi j’insiste sur cet aspect religieux que certain vont surement qualifier de "bondieuserie" (et c'est leur droit d’ailleurs . Eh bien si vous vous suivrez ce film comme ça en le prenant comme un simple film d'épouvante , vous allez être déçu !

Car le film rend mal à l'aise et nous ramène a des pratiques que nous avons "dépassés " depuis longtemps , c'est à dire les sacrifies humains, et plus particulièrement celle des fils aînés par leur père....

Eh bien oui c'est )à cette conclusion que ce psy va arriver, et c'est dérangeant , car que dit Dieu empêche Abraham de sacrifier Isaac , après le lui avoir toutefois ordonné souvenez-vous....C'est le refus du sang du martyr versé inutilement tout un symbole !.Toutefois, c'est bel et bien ce tabou, que le fou furieux réverend Jim Jones ordonna de faire aux membres de sa secte au Guyana en 1977, c'est à dire empoisonné leurs propres enfants et se sacrifier ensuite, et par centaines...qu'est ce que j'ai dit déjà sur le rationnel ?

Il reste a critiquer cette bande de fanatiques fous furieux, et là ça fait peur, ça fait même très peur. ne vous attendez pas a des types ayant la bave au lèvre. Non au contraire ce sont des gens très cultivés, et ayant mis les autorités dans leur poche....un peu comme la secte décrite dans le livre "rituel de chair de graham masterton.

Tout ça se terminera ...bien d'une certaine façon, et puis en fait pas tant que ça.

Portrait de Dante_1984 Dante_1984
I am Legend - 1124 critiques
publié le 22/02/2011 - 13:58
8
 

Le sacrifice pour la fortune

Après la mort de sa femme, un psychiatre décide de déménager avec son fils à New York. Rapidement, la police le met sur une affaire où de jeunes adolescents sont sauvagement assassinés dans des sacrifices rituels. Il s’avère qu’une puissante secte se trouve derrière ces horribles meurtres. Adaptation d’un roman qui est passé relativement inaperçu lors de sa sortie, le film de John Schlesinger ne peut se targuer de récolter une meilleure réputation. Rares sont les personnes à s’en souvenir et l’on se demande pourquoi dès les premières images du film. Aussi, on peut se dire que le projet est entre de bonnes mains puisque l’on retrouve derrière la caméra John Schlesinger qui a réalisé entre autres Marathon man ou, par la suite Fenêtre sur Pacifique.

En tête d’affiche, Martin Sheen et Robert Loggia, deux stars hollywoodiennes qui n’ont plus rien à prouver, donnent le tempo à une intrigue à mi-chemin entre le thriller et le film d’épouvante. Le récit se complaît à brouiller les pistes. On décèle certaines séquences surnaturelles où il est difficile de trouver une explication rationnelle (par exemple les serpents dans l’estomac) qui se confronte à Cal Jamison, psychiatre émérite des plus pragmatiques. C’est en cela que l’histoire s’avère intéressante : opposer le cartésianisme le plus exacerbé aux rites et coutumes d’une religion mal connue où s’intègrent pêle-mêle magie vaudou et rite animiste qui s’associe à la religion catholique.

Le cinéaste ménage le suspense afin de permettre à l’intrigue de suivre son cours avec attention. Chaque personnage semble avoir bénéficié d’un soin tout particulier sans jamais léser l’un ou l’autre. Tous possèdent des traits singuliers qui trouveront leur justification en temps et en heure. A cela, on remarquera une ambiance glauque qui habite les recoins les moins recommandables de New York. Les quais, les quartiers malfamés, tout est entrepris pour envelopper l’histoire dans un climat nébuleux à la limite de nos conceptions très terre-à-terre et, parfois, au-delà. Habile mélange entre enquête policière et exploration du monde de l’invisible, le scénario distille une paranoïa latente qui gangrène un à un les protagonistes.

Bref, Les envoûtés demeure un film d’épouvante hautement recommandable. Force est de constater que les vingt-quatre années qui le séparent de sa sortie ne l’ont pas trop vieilli et, mis à part quelques menus écueils pardonnables, on se retrouve avec une production prenante qui a le mérite de traiter son thème avec conviction en optant pour une religion que l’on ne connaît que trop mal. Sans jamais lever le voile de mystères qui occupent le devant de la scène (l’ambiguïté réalité / illusion persiste jusqu’au dénouement sujet à interprétation), l’histoire nous emporte avec une facilité déconcertante dans les méandres de la mégalopole.

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