L'Au-Delà

Aaah Lucio Fulci ! On pénètre dans l’univers Fulcien comme on entre en mission. Pour aborder l’œuvre il faut opérer en soi une véritable catharsis émotionnelle et se débarrasser ainsi de tout ce qu’on a pu voir comme films d’horreur ces trente dernières années. Un film de Fulci est unique, terriblement signé, griffé, labellisé. Avec ce cinéaste italien c’est simple on prend tout ou on ne prend rien. C’est un univers baroque, onirique, gore à l’extrême, dépourvu d’humour même noir et peint comme une toile de Dali ou de Bacon. Mais c’est aussi une direction d’acteurs parfois brouillonne et des lenteurs pouvant exacerber les aficionados d’un Détour Mortel ou d’un Creep. L’Au-Delà ne déroge pas à la règle et reste aujourd’hui encore pour bon nombre de passionnés le chef d’œuvre ultime de Lucio Fulci (pour ma part je lui préfère L’Enfer des Zombies). L’histoire se tient sur un confetti comme on dit et tourne autour de Liza Merril, récente propriétaire d’un vieil hôtel de la Louisiane où s’est déroulé cinquante ans auparavant une mise à mort horrible d’un homme suspecté d’avoir découvert une des portes de l’Enfer. Cette porte se trouvant à l’endroit exacte de l’hôtel. Et comme mise à mort, croyez moi, c’est une véritable orgie sanglante, les coups de chaîne, la crucifixion du malheureux et sa décomposition à la chaux ne vous seront pas épargnés. Ensuite tout devient d’une beauté baroque glaciale et morbide à souhait unique à Fulci. Tout cela grâce à une mise en scène innovante, originale et des plans de toute beauté. Les scènes gores sont abjectes et admirablement réalisées pour l’époque. On retrouve l’actrice fétiche du cinéaste italien j’ai nommé Catriona MacColl qui tournera trois fois avec lui. Contrairement à l’Allemagne qui a l’époque était friande de films de zombies, ce film fut interdit aux USA jusqu’en 1998. C’est la société de Tarantino (Rolling Thunder Pictures) qui mit la main sur la copie originale, la restaura ensuite et la diffusa aux heures tardives dans certaines salles de projection bien sélectionnées. Lucio Fulci, malheureusement et mystérieusement décédé en 1996, reste toujours une icône du grand cinéma italien d’épouvante des années 70 et 80 à l’instar d’un Argento, Romero ou plus anciennement Mario Bava, autre réalisateur baroque. Depuis, le reste de l’Europe a pris le relais ces dernières années à notre grand plaisir.

Film morbide au possible!! des scenes bien gores , un ambiance des plus sombre. J ai adorer ce film que jai revue dernierement et j ai ressenti la meme chose que la premiere fois ou je l ai vue quand j etais enfant. A voir a tout prix avec cette fin plus que sombre Bravo monsieur Fulci

Un film assez bien dans l'ensemble. C'est vrai que le rythme général du film est plutôt mou,c'est vraiment dommage! Mais l'ambiance y est très glauque, sombre, morbide et inquiètante parfois. Les acteurs sont excellent mis à part à la fin quand le doc ne capte pas que les zombies meurent avec une balle dans la tête et il vide presque toutes ces munitions inutilement dans le reste de leurs corps, très agaçant, nimporte quoi! En parlant des zombies,ils sont très réussis! D'ailleurs on les vois beaucoup plus au dernier quart d'heure du film et ça fait vraiment plaisir, on se dit: ah quand même! Le gore est aussi bien présent et bien dégueu parfois! Les scènes sanglantes très réalistes! J'ai trouvé ce film de zombies assez original car la sorcellerie ou magie noire vient se mêler au film, cela change un peu,sympa!Exemple,lors des halucinations de Liza et quand à la fin celle-ci en compagnie de John (le toubib)se retrouve dans un monde irréel! Conclusion, un film de zombies assez sympa (je préfère l'enfer des zombies),bien gore,macabre mais beaucoup trop mou et quelques incohérences! A noter que la musique n'est pas mal non plus!

De bonnes scènes gores et une histoire d'épouvante qui tient la route et bien plus que ça - enfin un bon film d'horreur avec son suspens, de la peur , des scènes horribles (scènes assez réelles lorsque des areignées s'attaquent à un homme qui est tombéa u sol, tête cramée par le l'acide - très bons trucages et assez réalistes) J'avais vu des extraits de ce film dans une vidéo du groupe de métal Necrophagia et déjà , au vu des images, je savais que ce film tenait grave la route, et aves l'histoire, je trouve que c'est une référence en la matière

J'attendais avec impatience de voir ce film et je n'ai pas été décu.Les scènes gores annoncées sont bien présente et atteignent un niveau d'horreur rarement égalé(surement du au réalisme des énucléations et autres liquéfactions en tout genres)de ce point la les amateurs s'en trouvent ravis,la musique colle bien a l'ambiance meme si elle devient redondante quelquefois.Quant au acteurs ils sont plutot convaincants meme si les clichés de du genre ne sont pas évités(absence totale de bon sens chez certains acteurs parfois risible)mais l'atmosphère,l'histoire et certaines scènes monumentales(la marche des zombies,la représentation totale de ll'Enfer a la fin pour une absence d'happy end)suffisent a convaincre quant au talent de Fulci qui réalise un des meilleurs films d'horreurs(et de zombies)de l'époque peut etre meme de tous les temps(j'attends de voir d'autres classiques du genres pour en etre convaincu)contenant d'épouvantables(et jouissives)scènes gores.je suis maintenant pressé de voir ses autres "chefs-d'oeuvres":La maison près du cimetière,l'enfer des zombies et Frayeurs pour en faire un de mes réalisateurs préférés.

Pour ton information, ce n'est pas longue vie à Mr Fulci,qu'il faut dire, mais plutôt longue mort à Mr Fulci car ce dernier a finit par la rejoindre en 1996 (voir bibiographie de Fulci).

Dès les premières images, la photographie somptueuse prend à la gorge et nous rappelle que l'Italie savait y faire avant sa décrépitude. Ensuite c'est un festival de poésie macabre. Poésie car on ne peut vraiment se fier à une trame cohérente, ici tout se passe comme dans un rêve, et lorsque des araignées infernales (et terriblement mal attentionnées) déboulent de nul part suite à une chute sans autre explication qu'un vent maléfique, j'en perds ma langue... Poésie aussi car Fulci a le sens de l'allitération: je ne vois vraiment pas d'autre film sur le thème de la fonte. Fonte des chairs, des murs, de la raison... Le travail sur le son est lui aussi quasiment parfait, ça crisse, ça crie, ça frotte, c'est formidable. Un seul regret: Tarantino avait réussi le tour de force de ressortir il y a quelques années THE BEYOND aux Etats Unis dans quelques salles. A quand une telle initiative ici?

Véritable poème macabre "l'Au-Dela" est véritablement un film malsain et très noir. Le déroulement du film plonge petit à petit vers le désespoire. Frizzi à la bande son donne lui aussi un charme morbide au film par une petite musique que l'on oublie pas après avoir vu ce film. Les effets spéciaux ont pri un petit coup de vieux, mais n'enlèvent rien à l'ambiance du film. A voir absolument pour les fans de Fulci.

L'au dela est bel et bien un chef d'oeuvre a part entière signé lucio fulci. On a le plaisir de voir david warbeck, un acteur que j'avais apprécié dans "il était une fois la révolution" de Sergio Léone. Cinzia Monréale s'en sort tres bien, tout comme dans blue holocaust.L'ambiance du film est excellente essentiellement grace a la musique de frizzi. Des maquillages gores stupéfiants signé Gianetto De Rossi. Le seul point négatif mais qui ne nuit pas du tout a ce chef d'oeuvre qu'est l'au dela : l'imbecilité dont fait preuve david warbeck lorsqu'il s'agit de tuer sur les morts. Il ne comprends finalement pas qu'il suffit de leurs tiré dans la tête.

Que dire d'un tel film... Certes, la réalisation semble datée... Certes, la version française est horriblement navrante... Certes, certains resteront de marbre face à ce genre de films... Mais d'autres découvriront Fulci, le Fulci de The Beyond, le Fulci d'un film gore (une scène environ toutes les 5 à 10 minutes) et le Fulci d'un film de la maturité. Faiblesse scénaristique? Tant s'en faut car on retrouve encore ici deux aspects déjà présents dans Frayeurs: un livre prophétique et l'annonce des 7 portes de l'enfer... Et là on se dit: 2/7, mais où sont les autres? Ce film est celui de la fatalité, sort inexorable réservé à deux humains face à ce quelque chose, ce Beyond qui semble hanté chaque film de Fulci... Alors oui, L'Au-delà mérite une note particulière, une note à deux chiffres, comme un écho aux deux magnifiques parties de ce film (la première étant celle de la découverte de l'existence de la porte et son flot de scènes gores, la seconde se centrant sur la confrontation avec ce Beyond, avec les zombies). "Puisse la Destinée Révéler le Tracé de la Vérité"