Wolf Creek

C'est vrai quoi, on ne sait pas pourquoi il fait tout ça le vilain monsieur. enfin s'il n'y avait que ça ce serait pas trés grave mais ce film est loin d'être si horrible et violent comme le laisse penser l'affiche. donc on pense regarder un film plein de stress et de tension mais non. il est vrai qu'il est vraiment long a demarrer mais ce n'est pas forcement mauvais car ça permet de bien s'encrer dans l'histoire et d'approfondir les personnage avant que ça deviennne mauvais pour eux. le problème c'est que a mon sens la deuxième partie n'a pas été assez bien exploitée et on se retrouve avec un scénario plutot banal. sinon en lui même le film n'est pas mauvais mais ne vaut pas toutes les critiques elogieuses qui ont été faites (je parle des média) en nous disant que c'était un film d'horeur vraiment violent et insoutenable. il est vrai aussi que le tueur est quand même bien sadique et complétement pété du ciboulot. sans etre vilain le film n'est pas inoubliable

Ne vous fiez pas au début, pendant 45 minutes on a l impression de voir une énième chronique adolescente avec un gars qui voyage en voiture avec deux filles. On se pose donc des questions capitales du genre : laquelle va-t-il se faire ? Sinon est-il homo ? Enfin bref super passionnant... Mais arrive une scène capitale : au coin du feu, les jeunes discutent avec un fermier venu de nulle part qui se propose gentiment de réparer leur voiture, la conversation est tendue avec des silences, des regards crispés et des sous-entendus. Puis tout le monde va se coucher. Et au matin, une des filles se réveille ligotée : le cauchemar commence... Bref à partir de là on a compris la démarche de Greg McLean, il s agissait de nous endormir pour nous asséner par la suite une série de droites en pleine poire. Car à partir de là, c est un autre film qui commence : violent, gore, malsain avec des scènes de tortures assez destabilisantes, on a vraiment mal pour ces jeunes qui doivent faire face à un psychopathe sans pitié. Le tout est bien mené, le suspens est bien présent, l atmosphère est bien réussie. Alors oui, tout n est pas parfait, on n échappe ni à la voiture qui a du mal à démarrer alors que le méchant se rapproche ni au méchant capable de retrouver ses victimes en deux temps trois mouvements en plein désert mais reste que Wolf Creek est un divertissement efficace. A voir!

Belle réussite que ce Wolf creek, même si l'intro m'avait un peu fait craindre le pire par son aspect Blair witch. Une fois les quelques longueurs initiales, le film prend son envol et ne s'écrase jamais Un psycho intéressant, des scènes crades, une ambiance glauque. Chapeau à la scène de malaise autour du feu anonciatrice des réjouissances à venir. Certes rien de très novateur dans cette histoire de survival mais un film réussi et très plaisant

De bonnes, et même de très bonnes idées pour ce survival, qui change de l’ordinaire. Ce qui est franchement intéressant, c’est d’abord une première partie dans laquelle trois amis partent faire un trekking dans le bush Australien, et là pas de chance, leur voiture tombe en panne, rien de grave, ça arrive, d’autant qu’ils finissent par trouver de l’aide auprès d’un indigène, qui se présente sous la forme d’un bonhomme somme toute sympathique, avec un coté pittoresque comme ou pouvait s’y attendre , malgré un sens de l’humour assez particulier. Et là brutalement c’est un autre film qui commence, une des filles se réveille et….. tout à changé. Le réalisateur ne cherche pas à expliquer ce qui s’est passé, mais nous décrit très vite une toute autre situation , et là le film gagne en efficacité. Dommage que le réalisateur n’arrive pas à éviter certains écueils, comme celui de l’assassin qui est partout à la fois par exemple, ou comment fait-il pour provoquer des pannes de voitures à distance. Mis à par cela, on a quelque chose de très bon, on a le droit à des séances de tortures assez osées, une plongée terrifiante dans l’intimité de l’assassin. Et la fin, cerise sur le gâteau, car assez peu conventionnelle, et on en vient avait se demander si tout cela à réellement eut lieu

Eprouvant pour les victimes, mais aussi pour le spectateur qui se sent pleinement emporté dans ce tourbillon de violence terriblement dérangeant. Le méchant est formidable de fausseté, perversité et cruauté, et tous les acteurs sont extraordinaires! Bien sur, le film prend son temps pour démarrer, mais cela pose une ambiance faussement tranquille, qui va progressivement etre rongée par le pire des prédateurs. Son bas-les-masques ultra-violent n'en est que plus déroutant et efficace!!!

Alors là, on tient le bon bout ! Quelle surprise que de voir la critique du site descendre ainsi ce film qui surpasse en tous points les dernières productions du genre. Même la critique lecteur n'atteint pas 6 de moyenne ! Hallucinant quand on a pris le temps de voir toutes les qualités de cette production australienne : des acteurs convaincants, image sublimes, cadrages ingénieux, réalisation lêchée, sentiment d'isolement total, non là vraiment, je ne peux être que dithyrambique dans mes propos. Même si la mode en ce moment est aux excès de violence, pas toujours indispensable, Wolf creek est à milles lieues de la tension quasi-inexistante d'un Hills have Eyes (Aja), de la réalisation bancale d'un Saw ou même de la crédibilité folklo d'un Hostel. On pourra toujours faire des bonds de kangourou contre le doublage pathétique de la version française, Wolf Creek vaut plus qu'un simple détour. Il vaut le voyage.

J'ai adoré ce film. Vraiment stressant. Je dirais un Chef- D'Oeuvre

Une bonne nouvelle d'Australie...pour une fois ! C'est lent et ça prend son temps pour se mettre en place. Le début n'est pas trés intéressant (et c'est voulu) car c'est pour mieux nous préparer au calvaire des protagonistes, poursuivi par un simple gars simplement dingue. Les interprètes sont excellent et font bien ressentir la peur que le film provoque. Le décors est quand à lui superbe (pour nous) et flippant (pour les personnages) car sérieusement c'est l'enfer au soleil !!! A voir.

À l'heure où l'industrie du cinéma d'horreur actuelle a crée une nouvelle franchise en recyclant les survivals des années soixante-dix, Wolf Creek arrive comme abeille dans sa ruche. Le problème, c'est que l'on commence à en avoir marre, de ces productions qui finissent par toutes se ressembler et qui perdent de plus en plus d'intérêt, se faisant par conséquent de moins en moins surprenantes et efficaces. Le film de Greg McLean ne joue guère les marginaux et se contente d'imiter les autres, de faire ce que Détour Mortel, Massacre à la Tronçonneuse 2003, La Maison de Cire, La Colline a des Yeux 2006 et consorts ont fait, à savoir filmer des jeunes gens, un endroit paumé d'Amérique, des psychopathes caricaturaux qu'ils soient difformes, cannibales ou simplement sadiques… et de témoigner d'un désespérant manque d'originalité, d'enthousiasme et de renouvellement. Malgré une certaine réussite technique (format DV qui étonne en bien), ainsi qu'une première partie carrément plus réussie - les trois jeunes gens nous sont présentés avec conviction, certaines prises de vues sur des paysages naturels mettent en évidence une belle profondeur de champ -, le film laisse grandement sur sa faim dans son ensemble. Une fois nos amis plongés dans le cauchemar, Wolf Creek n'est ni plus ni moins qu'un survival d'une banalité pénible, se concentrant sur un lot quelconque d'effets d'angoisse, de suspense et de terreur usés jusqu'à l’os, complètement éculés, qui annihilent toute efficacité et le rendent assez ennuyeux, languissant, presque lassant. Seule la séquence où l'assassin poursuit sa victime sur l'autoroute est démentielle, un pur moment d'adrénaline qui voit malheureusement sa place bien vite reléguée quelque part ailleurs et aura laissé dominer les scènes prévisibles, les longueurs et autres lieux communs, jusqu'à une fin très insipide. Wolf Creek possède une mise en scène pas trop mal foutue, de beaux décors et une interprétation convaincante; reste à lui ôter sa linéarité carrément honteuse, son manque de punch et sa composante horrifique mille fois vue et revue, et là, peut-être, obtiendra-t-on un vrai bon film. Ras-le-bol de ce contingent de survivals remis au goût du jour qui se ressemblent tous et ne choquent plus du tout, passez à autre chose, les gens !

Ce film a tout d’un classique du genre. Le scénario est du déjà-vu et le choix des acteurs n’offre pas de surprise. Alors pourquoi ce film est-il un GRAND film et pourquoi a-t-il susciter autant d’engouement ? D’abord les montagnes et les forêts majestueuses rencontrées fréquemment dans des films comme Wrong Turn, Severance, Blood Trails ou encore Cabin Fever ont fait place ici au désert aride d’Australie. Les photos sont superbes. Le sentiment d’isolation est tout aussi marquant et permet d’installer l’histoire. Autre point positif c’est la qualité des acteurs et notamment celle de John Jarratt en serial killer sympathique au début et terriblement inquiétant après avec son couteau à la Crocodile Dundee. Les rapprochements avec Ivan Milat le tueur des randonneurs (voir le dossier) sont nombreux et notamment cette pratique horrible qui consiste à sectionner la colonne vertébrale au couteau pour paralyser la victime. Ajoutez enfin un cadrage travaillé et une lumière superbe et vous aurez ainsi un des films les plus intéressants de ces dernières années. Les héros de ce film ne sont pas toujours ceux que l’on croit. En tout cas je ne suis pas prêt d’aller me promener dans le bush australien de sitôt !