Le Bon la brute et le truand
Critiques spectateurs
Réalisateur: Sergio Leone Avec Clint Eastwood, Eli Wallach, Lee Van Cleef, Aldo Giuffre, Mario BregaInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 23/09/2013 - 18:45
Le con,la pute et le puant
publié le 29/01/2013 - 06:48
Je me prosterne
publié le 15/03/2012 - 23:22
Grandiose
publié le 07/10/2011 - 11:05
Colt à en mourrir ! :)
Une bande-son génial, un scénario profond et fouillé et une distribution de toute beauté ! Bravo !
Conclusion : Y a plus qu'à s'incliner devant ce bijou.
Bonus Time : le Duel à trois dans le cimetiére de Sad Hill
publié le 06/10/2011 - 01:28
Culte à en mourir!
Les 3 personnages principaux sont devenu d'incroyables icones aujourd'hui, Clint Eastwood, Eli Wallach et Lee Van Cleef, rien que le casting fait révé. Clint Eastwood reste toujours dans son role de heros charismatique, juste et egnimatique qui lui va si bien si on regrette quand même qu'il reste encore collé dans la peau du même personnage des précédents Leone. Lee Van Cleef quand à lui est glaçant et terrifiant au possible, il quitte son role de justicier (Et pour quelque dollards de plus... Culte aussi) pour enfilé un personnage antipathique et dur, qui lui va très bien aussi mais qui manque juste un tout petit peu de profondeur. Et on fini sur Eli Wallach dans le role du Truand qui est à ma surprise le personnage le plus creusé et le plus attachant, sous ses airs de crapule ce cache un type sous plusieurs facettes. J'ai bien aimé l'alliance-rivalité entre le bon et le truand, très bien foutu.
Je ne vais pas parlé de la réalisation de Sergio Leone trop longtemps si ce n'est que j'admire la réalisation et la mise en scène de ce type, quel génie! Faire de la narration visuel... Tout un art! Un film Indispensable!
publié le 22/07/2011 - 18:57
Culte !
publié le 29/08/2008 - 00:46
C'est pas une farçe ,c'est une corde !
publié le 06/08/2008 - 23:34
Blondin , Sentenza et tuco
publié le 01/05/2008 - 18:00
C'est tout ?
publié le 01/01/2007 - 00:00
Va trouver meilleur western !
En situant l'intrigue du film en pleine Guerre Civile, Leone et le scénariste Luciano Vincenzoni n'ont pas tant cherché à poser une réflexion sur les horreurs d'un tel conflit, mais se sont bel et bien attachés à démythifier les notions de bon et de mauvais qui collaient à la peau de leurs personnages. Clint Eastwood, alias Le Bon, n'a pas tout d'un ange pour autant, cupidité oblige; Eli Wallach, alias Le Truand, peut aussi faire preuve d'humanité lorsqu'il parle à son frère; enfin, Lee Van Cleef, alias La Brute, sait se montrer reconnaissant en offrant à un soldat retranché une bouteille d'alcool pour l'information qu'il lui a fournie. The Good, the Bad and the Ugly brille ainsi par une absence de manichéisme le rendant d'autant plus déviant qu'il l'est déjà à la base dans ses codes. Des codes bien à eux, établis quelques années auparavant par Leone himself, qui se caractérisent entre autres par de longs plans-séquences atypiques, une multiplication de silences tour à tour hilarants et angoissants, des zooms régressifs, des gros plans sur les visages puis les yeux des protagonistes ainsi que des thèmes musicaux lancinants et solennels. Tout le rythme de l'œuvre repose sur ces éléments-clés, lesquels Leone n'abandonnera que lors de ses deux derniers films (Duck you Sucker et Once upon a Time in America), plus posés et épurés dans leur forme tout en présentant des thématiques de fond extrêmement ambitieuses.
L'incontournable trio campé par Clint Eastwood, Eli Wallach et Lee Van Cleef donne en quelque sorte à ce western sa raison de vivre. Rarement des personnages n'auront semblé aussi bien développés chacun de leur côté et rarement leurs échanges n'auront été aussi jubilatoires. À l'évidence, The Good, the Bad and the Ugly est avant tout un film d'hommes, qui s'attache à ses héros plus qu'à tout autre chose; la formidable symphonie baroque de Leone demeure secondaire face au souffle dramatique qu'imposent au récit ces prestations d'acteurs probablement touchés par la grâce. Que serait cette sensationnelle histoire sans la malice et l'ironie de Blondin, l'hypocrisie et la maladresse de Tuco, mais également le sadisme et la sournoiserie du crapuleux Sentenza ? Inutile de résoudre un telle question, la réponse étant connue d'avance.
S'il y avait un terme idéal pour décrire la réalisation de Sergio Leone, nul doute que celui de « parfait » conviendrait le mieux. Sous un majestueux scope qui capte à merveille les grands espaces de l'ouest, le cinéaste cisèle ses plans et son montage comme personne, marquant la rétine du spectateur à vie. L'élégance de la photographie, la finesse et l'originalité des angles de vues, de même que l'exactitude de chaque cadre et travelling, font que la mise en scène de The Good, the Bad and the Ugly n'a guère pris la moindre ride et reste à l'heure actuelle d'un modernisme épatant. La bande-son composée par Ennio Morricone, aussi belle, foisonnante et marquante que celles des autres westerns de Leone, entre en symbiose avec ces fabuleuses images et le tout culmine lors d'un affrontement final rien moins que légendaire, à montrer dans n'importe quelle école de cinéma digne de ce nom.
Une interprétation extraordinaire, une intrigue passionnante et admirablement bien ficelée, une réalisation époustouflante, de l'humour, de l'insolence, de l'humanisme et de l'émotion pour un sommet du western spaghetti dont la version intégrale ne fait qu'en accroître la puissance. Un chef-d'œuvre intarissable.
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