Butcher : la Légende de Victor Crowley

"Butcher" n'est pas un slasher qui restera dans les annales mais il reste très plaisant. Le scénario tient sur un timbre-poste mais on s'en fout, ce qu'on veut c'est de la boucherie et de ce côté on est servi. Décapitations, amputations, empalage avec évidemment les gerbes de sang qui vont avec (souvent en quantité surréaliste), rien ne nous est épargné. Ce qui rend le métrage assez fun est l'humour et le second degré omniprésents et même si les acteurs sont assez moyens, la pillule passe assez bien. A noter des apparitions bien marrantes de Robert Englund et de Tony Todd. Sympathique !

Voilà donc le fameux Butcher (ou "Hatchet") qui a fait pas mal de bruit en divisant les fans de film d'horreur et surtout les fan de slashers, une moitié véner le film et l'autre lui crache à la tronche. Pour ma part, et je pèse mes mots, ce film est une véritable bombe, limite le nouvelle espoir du slasher moderne, pourquoi? Je m'explique:

1: Le scénario en lui même n'est pas forcement original, il est plutôt un bel hommage à Vendredi 13. Mais le scénar' ne s'arrête pas seulement sur un simple hommage, il met en place des personnages a la psychologie bien à eux, qu'ils soit attachant (le héros), mystérieux (la brune pas très bavarde), amusant (le copain dragueur du héros), bête (la blonde), détestable (le réalisateur porno), qui en prend plein la tronche (le guide) ou pur exemple des américains pur et dur (le couple de vieux), on de quoi faire, surtout que le scénariste c'est en plus amusé à les rendre un peu salauds sur les bord, ils ne font que de se narguer, vanner et s'insulter toutes les 2 secondes, se qui fait qu'on se marre même quand il se passe rien. Un très bon point de gagné.

2: Le tueur Victor Crowley, ici hideux et amusant, sa manière de courir peut que provoqué le rire et sa manière à nous faire sursauté quand il apparait de nulle part d'un coup sans crié garde. Ses origines ressemble à celui de Jason (clin d'oeil) mais avec le coté dramatique plus poussé SPOILER le père qui perd son fils (victor) et qui en meurt de tristesse quelque années après touche un peu. Un tueur "monstre" bien réussi mais pas forcément inoubliable, mais très bien quand même, chose rare en se moment.

3: Le gore, ici très très généreux et sauvage (chose trop rare encore) mais surtout fait avec une originalité très poussé, les meurtres sont tous extra mais surtout, L'IDEE du film de faire avec des effets spéciaux des années 80 c'est grandiose j'ai envi de dire, et ca fait nétement plus vrai que les effets spéciaux par ordinateur. 4: La réalisation et (surtout) la lumière est maitrisé, mais c'est surtout (je sais je me répète) la lumière, le film ce passe de nuit dans la foret et l'épique du film c'est bien démerdé pour qu'on voit très bien se qu'on voit. Chapeau!

Pourquoi 9 et pas 10 alors? Je réserve le 10 pour le 2 opus si celui-ci sera supérieur, ca va être super dur mais j'y crois avec une équipe pareil. Adam Green est un réalisateur à suivre de très prêt...

Tres bonne surprise que ce "BUTCHER-La Legende de Victor Crowley" Un slasher qui brille par son humour (aidé par le ridicule de ses personnages) par ses effets speciaux (ça gicle à tort et à travers) et par ce VICTOR CROWLEY bien bourrin qui pour ma part me restera en tete aux cotés d'autres tueurs du genre.(certains ont tellement peu de personnalité ou on ne sait rien du tout sur eux qu'à la fin du film on les a déjà oublié.PAS LUI ;)

Des touristes tous plus cons les uns que les autres se font trucider dans la forêt. Point, c'est fini. La fin beaucoup trop rapide m'a un peu déconcerté... Ce film n'aura pas le prix du scénar le plus recherché, je crois. Mais bon dans l'ensemble c'est pas mal ; les personnages sont tellement bêtes qu'ils en deviennent drôles (c'était sûrement voulu), les effets gores abondent et la réalisation est correcte. Les acteurs en revanche sont bofbof... À voir, ne serait-ce que pour les deux pintades qui nous procurent une sensation de soulagement profond lorsqu'elles se font massacrer.

Mais pourquoi il faut attendre les 30 dernières minutes avant que l'horreur commence ? Mais pourquoi ? Les 40 premières minutes gachent le film car c'est trop long, trop ennuyeux et ensuite, je ne sais pas mais on pouvait trouver mieux comme scénario que des jeunes qui visitent l'endroit où vivait le monstre, parce qu'en plus il connaissait sa legende (bien sur quand ils se sont fait attaquer tout de suite ils savaient qui c'était...et ben oui, ça y est c'est Victor...Ah mais ce n'était pas une legende: OK mais le suspens, il est où ??? Je peux vous dire en tout cas qu'ils ont fait une drôle de tête après... ).C'est sur que quand l'horreur arrive tu as du mal à l'apprécier et tu en as un peu marre du film après t'être ennuyer autant. Après l'horreur tu en as (parce que le monstre lui il ne plaisante pas quand il veut tuer, il n'y vas pas de main morte).Du gore, du gore.Le monstre, il fout les boules tellement il est violent et tellement il est à l'affut pour tuer (en plus, dans la foret, la nuit sous la pluie: tout était là pour être le meilleur slasher). Je vous le dis si le début n'aurait pas été aussi foireuse et loupé, ça aurait pu être un chef d'oeuvre. Vraiment vraiment dommage !

C'est curieux, ce film ressemble au premier abord à une farce que l'on ferait aux touristes pour se payer leur tronche, et les effrayer. Et puis ça vire, ensuite à la parodie assez grossière. Dans Butcher on nous présente ce gus complètement dégéneré, tout droit sorti de son bayou. Ca semble être bourré de clichés, mais qui semblent être volontaires ou alors j'ai rien compris au film.

Nous avons droit a l'une des pires entrées spectaculaires de monstre dans l'histoire du slasher. Plan moyen sur la cabane et paf le monstre jailli d'un arbuste en criant comme une bête immonde. Et bien sûr l'histoire classique d'une bande de nazes qui visite un marais hanté. Donc rien d'original à l'horizon pour les fins connaisseurs et même sans vous dévoiler la fin; un petit clin d'oeil à la grande finale de ''vendredi 13'' vous sera administré. Cependant, la grande force de ce métrage est sans contesté les effets gores qui sont parfois d'une sauvagerie inouïe. Des mamelon a faire pleuvoir du sang et de la violence pour le reste ( si vous aviez de quelconque attente inventive sur le milieu scénaristique) et bien passer votre chemin. Mention spécial: Nous avons au moins le plaisir de voir à l'écran Kan hodder en personne et personnifiant un tout autre personnage que Jason, mais qui s'y rattache outrageusement.

Bon les gars, j’vais faire un film d’horreur appelé Vendredi 13… Hein quoi ! Ca existe déjà ?! Bon pas grave, mon film se déroulera dans un camp de vacance… Ah ! Ca déjà été fait…bon voyons, ah ca y’est, dans les bayous ! Ensuite l’assassin sera un trisomique vraiment vilain…Jason Vorhees ?... c’est qui lui ? Bon m’en fou, et il devra tuer pleins de jeunes tous autant con les uns que les autres…Aller GO C’est parti.

Hatchet ou le film au pseudo, un pseudo tueur à la Jason, des pseudos actrices de films érotique filmé par un pseudo cameraman/réalisateur et j’en passe.

Si seulement Hatchet avait été traité de manière sérieuse, les sublimes effets spéciaux l’auraient aidé à être un des meilleurs slasher. Mais non au lieu de ca, on se farci une troupe de jeunes réagissant de manière similaire au Scoubidou gang, quand il se retrouve face au danger, parfois leurs réaction sont drôle mais assez souvent cul-cul la praline.

Hatchet ne vous prendra nullement la tête, c’est divertissant malgré un gros manque de personnalité.

Mon plaisir coupable était que ma hâte envers ce film était du à sa superbe jaquette américaine. Une hache en gros plan laissant présager un slasher « old school » bien sanglant. Et puis au vu de la tagline française il y avait de quoi saliver grave. Le renouveau du slasher, pas un remake, pas une copie d’un film asiatique,… Arguments sur arguments je m’attendais à quelque chose d’énorme. Surtout que le casting (trompeur) l’était lui. Robert « Freddy » Englund, Tony « Candyman » Todd et Kane « Jason » Hodder. Robert Englund se faisant dézinguer dés les premières minutes j’ai tout de suite compris le stratège. Un casting alléchant et… rien ! Mis à part de très belles promesses il n’y a rien de vraiment nouveau et intéressant à voir dans HATCHET. Dés le départ les comédiens annoncent la couleur : ont est jeune, ont fait la fête et ont rigole comme des cons. Le reste n’en sera que plus désolant. Une banale, mais alors mille fois vues, histoire d’enfant défiguré se terrant dans les bois. Cela ne vous rappel rien ? Une raison particulière de s’y aventurer ? Bien sure que non… L’histoire est à dormir debout et ne regorge d’aucun rebondissements mis à part ceux causés par le seul bon coté du film : les effets spéciaux, excellents. De belles et soignées séquences gores qui resteront un moment dans les anales (pauvre monsieur moustachu…). Le plus décevant restant le personnage du tueur en lui-même. Pas de masque ni d’arme particulière mais juste une salle tronche et une allure de trisomique réparé. Vociférant des cris bestiaux même pas dignes d’un animal en train de crever, ce personnage censé être l’attraction principale du film ne nous fera ressentir à aucun moment autre chose que de le rire. La façon dont il est traité foire dans les grandes lignes. D’accord que le film assume son côté humoristique mais merde ! Un tel potentiel noyé une énième fois dans la comédie moi ça me fout en rogne ! Quand à elle la fin est, en plus d’être attendue, à l’image du reste du film. C’est-à-dire bien fait mais gâché par un humour volontaire et involontaire. A voir donc pour se marrer et se fendre la poire un court moment.

Un film brut de décoffrage, basique (mais dans le bon sens du terme), qui ignore les notions de "dentelle" "douceur" ou bien encore "volupté"...en bref, Adam Green, il a pas mis de vaseline pour nous faire passer sa pellicule! et c'est tant mieux! le psycho, bien rustre, est super fendart, la boucherie est bien sanguinolente, l'humour bien gras, et le bayou apporte une bonne touche poisseuse à l'ensemble! c'est donc une bien belle réussite, qui se déguste avec une paire de mousse et quelques burgers, et aussi des potes si vous en avez sous la main, histoire de s'esclaffer un bon coup!