Braddock: Portés Disparus 3

9.0/10
Braddock: Portés Disparus 3

Critiques spectateurs

Réalisateur: Aaron Norris Avec Chuck Norris, Aki Aleong, Roland Harrah III, Miki Kim, Yehuda Efroni

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Portrait de Gory Freddy Gory Freddy
I am Legend - 1952 critiques
publié le 19/05/2010 - 11:14
10
 

« Je mets les pieds où j'veux… »

« ... et c'est souvent dans la gueule! »

Chuck Norris a parlé! Yeeeaaaaaaaaaaaaaahhhh, Rock'n'Roll !!!

J'avais beau avoir regardé "Portés Disparus" 1 et 2 à la suite, mon cerveau exigeant, gourmand jusqu'au délire, continuait à crier famine! Aussi, je ressortais fébrilement de l'artillerie lourde afin de satisfaire au mieux mes prétentions intellectuelles: "Braddock: Portés Disparus 3"...

Sublime beaufferie délicieuse à la connerie magnifique, splendide déliquescence intellectuelle aux suintements merveilleusement imbéciles, étourdissante salve trisomique aux vigoureuses saillies abêtissantes, cette perlouZe mongoloïde à la couillonnerie flamboyante et au parfum débilitant tenace, va vous faire oublier que vous avez un cerveau pour votre plus grand plaisir!

Après avoir découvert qu'il a eu un enfant avec sa femme asiatique qu'il croyait morte, Braddock va reprendre ses études de politique étrangère, et réutiliser son talent inné pour communiquer avec les niakwés sans ouvrir la bouche, mais en ouvrant le feu! Saluons bien bas l'interprétation toute en retenue de l'ami Chuck, mono-expressive ("j'ai des couilles!"), proche de l'autisme, qui lui confère une majesté qu'aucun niakwé encore vivant ne saurait contester longtemps...

Chuck revient pour la Liberté et la Justice, et y va casser tout plein du niakwé sans cligner d'un oeil sous vos yeux effarés et admiratifs, pour qu'enfin, enfin règne la Paix Américaine (« Ferme ta gueule et reprend des hamburgers! ») partout dans le monde, même dans les endroits les plus nauséabonds et poilus de son trou du cul!

Tout comme le précédent opus, cette séquelle est nettement plus rythmée que l'original et offre des moments d'une rare violence, qui rappellent à quel point la Cannon était une boîte de production essentielle dans les 80's, tant elle était capable d'aligner sans complexe, avec une régularité qui forçait le respect, les plus grands nanars fascistes de l'histoire du cinéma d'action, purs délires visuels aux prétentions artistiques néanderthaliennes et aux idéologies admirablement arriérées, qui faisaient que l'on savait enfin pourquoi l'homme descendait du singe.

Ce "Chaînon Manquant" dans la fière industrie de l'AKcheune-Movie ne doit être oublié sous aucun prétexte, et doit être célébré comme il se doit, religieusement, afin de pouvoir transmettre aux générations futures, toute notre culture bienveillante, car la culture nous le savons tous est une chose sacrée à laquelle on ne touche pas, qu'il est interdit de remettre en question, sous peine d'être montré du doigt et mis à l'index...

Ce monde de tolérance doit donc être préservé à tout prix pour que l'homme comprenne pourquoi la survie de l'espèce humaine est si importante devant celle de toutes les autres espèces! Chuck Braddock... enfin James Norris... enfin le héros quoi, va donc péter la gueule à tous ces sales niakwés qu'ont décidément rien compris (pffffffffff!), et qui font rien qu'à embêter des gentils américains (enfin demi-américains, mais bon, y sont quand même un peu américains alors ils doivent avoir des valeurs), en rigolant bêtement avec des rires sadiques à-la-con. Mais Chuck va tomber sur un méchant particulièrement méchant et... méchant, qui va lui en faire voir de toute les couleurs (et pas que des couleurs patiotiques! Mais ça va se payer...), notamment en le torturant!

Aaaaaaaaaaaaaaaaahhh, putain, fallait pas, fallait pas, parce que Braddock, quand on essaye de lui repeindre les couilles avec d'autres couleurs que celles du drapeau américain, ça laisse des poils dans la peinture et ça fait désordre! Alors Norris casse tout et défonce la gueule à tout ce qui bouge bridé et respire communiste, en nous offrant glorieusement des scènes nanardes étincelantes, que même "Sa Sainteté" le Pape approuverait dans sa grande sagesse (puisque comme chacun sait, il est en communication directe avec Dieu et pas nous), notamment dans une séquence désormais mythique, où un vilain niakwé libidineux essaie de violer une petite fille, et que Braddock intervient en lui défouraillant les couilles au lance-roquettes! Que du bonheur!!!

Le Pape actuel... pardon, "Sa Sainteté" le Pape actuel Benoît XVI (Aaaaaaaaahhh, ces franchises sans fin...), fervent adepte du Pape (touche-pi)Pie XII (bien ouais, un gang-bang c'est mieux!), réfléchirait d'ailleurs à remplacer ses "Notre Père" et "Je vous salue Marie" répétés compulsivement en boucle, par cette nouvelle pénitence, afin de calmer les ardeurs de ses prêtres un peu trop proches de leurs ouailles... Norris bientôt Pape? Why not, on a vu pire, et p'is Braddock IV, ça sonne plutôt bien...

Outre un rythme sans faille, des scènes d'actions souvent spectaculaires, reconnaissons également qu'en dehors de la profusion quasi irréelle de scènes nanardes, tellement jouissives que ma télécommande en est toute collée, certaines séquences fonctionnent bien au 1er degré, notamment celle de la torture avec Braddock et son gosse. L'acteur qui joue son gosse est d'ailleurs excellent, dommage qu'il soit autant sous-exploité...

Donc Norris est le plus beau, Braddock est le meilleur, Nordock va mettre une trempe à tous ces sales niakwés anti-américains, et son pied trouvera encore leur cul en Enfer. Bradris va bien sûr tout faire pour sauver ces enfants amérasiens, car ils ont le droit de vivre aussi, meeeeeeRDeeeeeuuh, puisqu'ils ont du sang américain dans les veines!

Mais notre héros aux couleurs de l'amour va-t-il pouvoir les sauver jusqu'au bout? Ils restent quand même moitié niakwés et ça risque de saloper la si belle Amérique... Peut-être qu'avec une savante dialise qui éliminerait le sang bridé pour ne laisser que celui de l'espoir et la justice, il serait possible d'en faire de vrais américains...

Maiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis, c'est une autre histoire, et Braddock n'a pas fait assez d'études pour ça (il a déjà du mal à compter quand il fait ses pompes), alors malheureusement il n'y a pas de "Portés Disparus 4"! Tant pis! Je vais aller me matter "Invasion USA", où Chuck Norris arrête tout seul une invasion soviétique... Putain, j'en suis déjà tout excité, et les chimpanzés qui me servent de copains sont déjà en train de se balancer des bananes à la gueule tellement ils ne peuvent plus attendre... Faut que j'vous laisse, le devoir m'‘appelle, et moi, tout comme Norris, je ne fuis pas mes responsabilités!

Bon maintenant, bien que je me foute souvent de la gueule de Norris, faisons une petite mise au point: j'aime bien Norris, je trouve qu'il est charismatique, et bien que limité ne joue pas si mal que ça! Il dégage une force et une détermination impressionnantes, mais également une bienveillance certaine (si si!) qui le rendent attachant. Tout comme lui, je pense qu'il ne faut pas être trop "courtois" avec les salopards, et qu'il y a des moments où il est impossible des dialoguer avec des cons. Seulement, contrairement à lui, j'ai conscience que tout n'est pas soit blanc soit noir, que le monde offre souvent un large dégradé de gris, et que l'être humain est infiniment plus complexe que d'être seulement gentil ou méchant sans nuance...

Deuxième mise au point Sainte et Salutaire afin d'éviter toute équivoque sur certains de mes propos (très 2nd degré bien sûr): Je n'ai rien contre la religion, ça peut être une très belle chose pour faire évoluer l'être humain, c'est ceux qui la travestissent et s'en servent plutôt que de la servir que je méprise... CQFD!

Freddy72
Copycat Killer - 54 critiques
publié le 23/07/2009 - 01:09
8
 

Assez bon

Ce film est assez original dans l'ensemble surtout l'idée de départ avec l'histoire des enfants mi-américains mi-vietnamiens.Si les scenes d'actions sont assez bonnes les dialogues sont pas terribles et Chuck Norris qui perd sa femme dans le film ne pleure meme pas et ne hurle pas, il reste impassible. Bref, un bon film quand meme.
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